medication familiale

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MEDICATION
FAMILIALE
ACCUEIL
ECOUTE
DIALOGUE
DETERMINATION D’UN
SYMPTOME PRECIS
CONSULTATION
MEDICALE
EN L’ABSENCE
DE REPONSE
RAPIDE
DELIVRANCE
D’UN
MEDICAMENT
CONSEIL

La connaissance pharmacologique des
produits dispensés doit être parfaite

Durée de traitement limitée

Déceler d’éventuels risques de gravité

Le conseil a ses limites: NE PAS FRANCHIR!


1er Juillet 2008: LIBRE ACCES
Indications concernées:
•
•
•
•
•
•
•
•
Asthénie
Douleur
ORL: expectorants, toux, maux de gorge, rhinite,
toux…etc
Troubles cutanés: brûlures, irritations, herpes
Troubles buccodentaires
Troubles gastro-intestinaux
Troubles occulaires
Addiction au tabac
CONSEIL EN
OPHTALMOLOGIE
L’ŒIL ROUGE

Hyperhémie de la conjonctive visible

En l’absence de circonstances étiologiques,
la détermination de la cause est difficile

Questions à poser:
•
•
•

2 symptômes permettent une orientation:
•
•

La rougeur est-elle apparue brutalement ou
progressivement?
Fait-elle suite à un traumatisme?
Existe-t-il des signes d’accompagnement?
La douleur
L’altération de la vision
3 situations possibles:
•
•
•
Œil rouge sans douleur (ou légère) et vision normale
Œil rouge + douleur et vision normale
Œil rouge + douleur et vision diminuée


Si vision diminuée et/ou douleur oculaire
importante = consultation ophtalmologique
urgente!
Si œil rouge non ou peu douloureux et sans
baisse d’acuité visuelle = conseil officinal
1. Les affections des paupières

L’entropion

Conseil = Collyre antiseptique + solution
chirurgicale

L’ectropion

Conseil = collyre antiseptique + Rdv
Ophtalmo

L’orgelet ( ou compère-Loriot)

Conseil = Collyre antiseptique + Oxyde
jaune de mercure ou pommade antibiotique
(Atebemyxine)

Le chalazion

Conseil = Idem orgelet (guérison dans 30 à
40% des cas) mais si persistance chirurgie
ophtalmo
Différence entre orgelet et chalazion difficile
à distinguer


La blépharite

Conseil = Suppression des causes
d’irritation + lavage + Oxyde jaune de Hg
ou pommade antibiotique
2. La sécheresse oculaire


Syndrome de l’œil sec = maladie autoimmune
Sécheresse oculaire due à l’environnement:
•
•
•
Causes = climatisation, soleil, vent, froid, lentilles de
contact, âge
Signes = sensation de corps étranger, gêne oculopalpébrale, œil rouge diffus
Conseil = larmes artificielles ou gels pour humidifier
3. Les affections de la conjonctive

L’hémorragie sous conjonctivale

Conseil = Bilan médical (Hypertension ou
diabète dans 10% des cas)

La conjonctivite bactérienne

Conseil = lavage oculaire + collyre
antiseptique ou antibiotique (guérison en 2 à
4 jours)

La conjonctivite virale

Conseil = Règles d’hygiène car très
contagieux + collyre antiseptique (si + de 8
jours risques de kératite)

La conjonctivite allergique

Conseil = collyre anti-allergique (Multicrom®,
Opticron®) + anti-histaminique H1 per os

La conjonctivite irritative

Conseil = suppression de l’élément irritant +
collyre antiseptique ou adoucissant
4. Médicaments conseil

Collyres antiseptiques sans vasoconstricteur
•
•
•
•

A utiliser préférentiellement
BIOCIDAN®: Ammonium IVaire, CI porteur de
lentilles
DESOMEDINE® : Hexamidine
SOPHTAL® : Acide salicylique + acide borique
Collyres antiseptiques avec vasoconstricteur
•
•
CI: Glaucome, porteurs de lentilles, enfants<30 mois
ANTALYRE®, VISIODOSE®,
SEDACOLLLYRE®: Chlorhexidine + synephrine

Collyres antibiotiques:
•
•
•

Collyres adoucissants:
•

POLYFRA®: Framycetine + Polymyxine +
Synephrine
NOVOMYXINE®: Framycetine + Polymyxine
ATEBEMYXINE®: Neomycine + Polymyxine
SENSIVISION®: extrait de plantain
Collyres antiallergiques:
•
•
NAAXIA®
OPHTACALM®, OPTICROM®: Cromoglycate de
Na

Règles générales pour l’utilisation des
collyres:
•
•
•

Hygiène soigneuse des mains
Ne pas porter de lentilles de contact
Utilisation après ouverture de 15 jours à 1 mois selon
les produits = Avantage des unidoses
Pommades ophtalmiques:
•
•
•
A base d’oxyde jaune de Mercure
A base d’antibiotiques (Liste I)
1 application de la valeur d’un grain de riz 1 à 2
fois/jour (vision troublée 30 s à 1 min)
5. L’œil rouge traumatique

Traumatisme direct
•

Plaie ou pas = Consultation ophtalmo
Projections oculaires
•
•
Actions de base: lavage abondant à l’eau ou sérum
physiologique (surtout culs de sac conjonctivaux)
Corps étranger: risque de lésions de la cornée
= consultation ophtalmo

Coups d’arc, exposition aux UV et
ophtalmie des neiges
•
•
•
Kératites superficielles très douloureuses
Guérison spontanée en 48h
Conseil = Lunettes de soleil + UVICOL®
(actinoquinol + synephrine) et/ou collyre cicatrisant
(vitamine A ou vitamine B12)
LES TROUBLES
DIGESTIFS
1. Les diarrhées

Plusieurs types:
•
•
•
•
Diarrhées chroniques: besoin de diagnostic médical
(maladies muqueuses, diverticuloses…etc)
Diarrhées aigues: souvent processus infectieux +
symptômes d’accompagnement (fièvre,
vomissements, malaise, anorexie)
Souvent considérées comme virales
Si troubles identiques et simultanés après un repas =
origine bactérienne

Les ralentisseurs du transit
•
•
•

A base de teinture d’opium
•
•

Diminution du transit et des sécrétions = action
symptomatique
CI: nourrissons et diarrhées bactériennes
Utilisation à limiter dans le temps
PECTIPAR®: 1 sachet ttes les 3h (0,25 g/sachet)
CI: grossesse, enfants, insuffisance respiratoire
A base de loperamide
•
•
IMOSSEL®, INDIARAL®
CI: enfants<15 ans, rectocolite hémorragique,
grossesse (1er trimestre)

Pansements intestinaux

A base de charbon
•
•
•

A base de silicates(argiles)
•

CHARBON BELLOC®
Colore les selles en noir
Attention aux associations médicamenteuses
SMECTA®, ACTAPULGITE®
Antiseptiques intestinaux
De moins en moins utilisés car de nature
souvent virale
 SEPTIDIARYL®: nifuroxazide 1 gel 4fois/jour
pendant 3 jours (adulte et enfant>15 ans)


Régulateurs de la flore intestinale
A base de levures: ULTRALEVURE®
 A base de bactéries: lactobacillus acidophilus
LACTEOL®
 Action bactériostatique


Mesures diététiques
Apport d’eau, de glucose et d’électrolytes
 Risque de déshydratation (surtout nourrisson et
jeune enfant): solutions pour réhydratation orale
(ADIARIL®), suppression du lait et aliment
adapté exclusivement pdt 1 ou 2 jours
 Grands enfants et adultes: diète hydrique puis
régime alimentaire

2. La constipation




Trouble du transit intestinal le plus souvent
indolore
Définition clinique: fréquence de selle
inférieure à 3/semaine
Définition physiopathologique: retard
d’évacuation des selles + déshydratation
Causes:
Déficit en fibres alimentaires
 Sédentarité et manque d’activité physique
 médicaments


Les constipations secondaires
Nécessitent un examen clinique
 Plusieurs origines possibles


Les constipations primitives
Constipation par trouble de progression
 Constipation terminale ou dyschesie

3. Troubles hépato-biliaires



lourdeur digestive + digestion lente
Cause = insuffisance hépato-biliaire
Conseil = Produits cholérétiques et/ou
cholagogues
•
•
DIGEDRYL®, ODDIBIL®, OXYBOLDINE®: 1 cp
avant les 3 principaux repas
Produits phytothérapiques
4. Troubles dyspeptiques



Aérophagie, ballonnements, flatulences
Régime: éviter les aliments fermentexibles
Conseil = produits à base de charbon +
plantes carminatives (Angelique, fenouil,
anis vert, badiane)
5. Affections gastroduodénales



Fréquentes avec douleurs d’estomac
Garder à l’esprit le risque d’ulcère!
Produits conseil:
Antiacides minéraux: Al, Mg, Ca, Bicarbonate
de Na (Maalox®, Marga®, Rennie®)
 AntiH2: Stomedine®, Pepciduo®

LA DOULEUR




Douleur = symptôme
Antalgique: effet symptomatique
Partie très importante de l’automédication
Se limiter à des antalgiques de niveau I ou
parfois de niveau II
1. Antalgiques purs

Paracetamol: peu de spécialités conseil
 Doliprane®,
Efferalgan®, Dolitabs®
 CI: insuffisance hépatique, rénale
 Attention aux associations contenant du paracetamol

Aspirine
 Aspro®,
Aspirine du rhône®, Aspegic®
 CI: Ulcère, AVK

Ibuprofene:
 Cp
200 mg (jusqu’à 6/jour)
 Attention aux effets secondaires: gastrite,
stomatite…etc
 Nurofen®, Intralgis®, Upfen®
 Effet anti-inflammatoire
2. Antalgiques associés






Certains ont une efficacité proche des précédents,
d’autres ont une activité de niveau II
Aspirine+paracetamol+caféine: Sedaspir®,
Actron®
Aspirine+paracetamol+Codéine: Novacetol®
Paracetamol+codéine+caféine: Prontalgine®
Effets secondaires et CI des atropiniques
Paracetamol+codéine+belladone+caféine:
Suppomaline®, Gelumaline® (effet
antispasmodique)
3. Antalgiques locaux



Produits stars des pharmacies familiales
(Synthol®)
A base de myorelaxants, antalgiques,
antiinflammatoires, anesthésiques locaux,
révulsifs (effet chauffant)
Algipan®, Synthol® gel, Sedarthryl®,
Intralgis®, Cliptol®
LE RHUME







Infection virale aigue des voies respiratoires sup
Très contagieuse, souvent apyrétique
Incubation: 1 à 3 jours
Invasion: 2 à 3 jours, brutale, éternuements,
rhinorrhée rave aqueuse, obstruction nasale
Résolution: 5 à 7 jours, épaississement des
sécrétions + toux sèche
Évolution favorable en 8 à 10 jours
Si fièvre importante + douleur nasale ou pb
auriculaire = consultation médicale
1. Conseils généraux




Ne pas surchauffer l’habitation
Boire en quantité
Éviter la dissémination à l’entourage
Éviter le tabac
2. Traitements locaux

Solutions de lavage
 Évacuation
des sécrétions + humidifier le mucus
 A base de sérum physiologique ou d’eau de mer
 Humer®, Sterimar®
 Se méfier des pulvérisateurs puissants (effet Karcher)

Gouttes nasales
 Contiennent
des antiseptiques (plus d’AB ni de
vasoconstricteurs)
 Biocidan®, Humex®, Euvanol®

Inhalations
 Intéressantes
en cas de congestion nasale importante
 Huiles essentielles + teinture de benjoin
 Balsofumine®, Balsolene®, Perubore®
 1 cp ou 1 cuillère à café dans un bol d’eau très chaude
ou un inhalateur
 Attention chez les enfants < 30 mois si camphre ou
menthol
3. Traitements généraux


Vasoconstricteurs per os
 Pseudoéphedrine, phényléphrine
 Action sur la dilatation des vaisseaux
 Action sur l’écoulement nasal
 EI: sécheresse buccale, tachycardie
 CI: hypertension, glaucome, troubles prostatiques,
grossesse
Antihistaminiques
 Doxylamine, chlorphéniramine
 Très actifs sur rhinorrhée et éternuements
 EI: somnolence, sécheresse buccale
 CI: Glaucome, troubles prostatiques

Produits conseil
 Sans histaminique (vasoconstricteur seul)
 Dolirhume®, Nurofen rhume®, Cequinyl®
 Pseudoéphedrine + paracetamol ou ibuprofene
 Avec antihistaminique et vasoconstricteur
 Produits jour/nuit
 Actifed® JN, Dolirhume® pro
 Antihistaminique seul
 Rhinofebral ®, Fervex ®
 Spécialités homéopathiques
 Coryzalia ®, L52 ®, Sinuspax ®
LA TOUX
LES ANTITUSSIFS
1. Introduction




Toux = réflexe physiologique
Permet de dégager les voies aériennes
Ne doit jamais être négligée
Plusieurs types: interrogatoire nécessaire
2. Mécanisme
Influx nerveux
CORTEX
CENTRE
BULBAIRE DE LA
TOUX
MUSCLES
RESPIRATOIRES
GLOTTE
IRRITATION
MUCUS
RECEPTEURS
(fosses nasales,
sinus…)
3. Les différents types de toux

Toux aigue sèche ou irritative
 Non
productive, fatigante
 Causes: bronchite aigue, coqueluche, laryngite,
pharyngite, cancer du larynx

Toux sèche chronique
 Toux
du fumeur, toux nerveuse, toux du cancer
bronchique, toux iatrogène

Toux aigue grasse
 Productive
 Doit
être respectée et même facilitée

Toux grasse chronique
 Persiste
depuis plus de 3 à 4 semaines
 Bronchite chronique
3. Caractéristiques de la toux



Date d’apparition: différencier aigue et
chronique
Toux aigues: svt avec contexte fébrile,
infection ORL
Toux chroniques: bronchopathies
chroniques (asthme) ou infection des voies
aériennes sup mal traitée
4. Conseil du pharmacien

Demander au patient
 Ancienneté
 Causes
déclenchantes
 Fréquence
 Signes associés éventuels
 Sèche ou grasse
 Adulte ou enfant

Se souvenir que la toux est un symptôme

En cas de toux sèche
 Antitussifs




Codéine, codethyline, pholcodine, dextrometorphane
CI: enfants < 30 mois, insuffisance respiratoire, toux de
l’asthmatique, allaitement/grossesse
EI: dépression respiratoire, constipation, somnolence
Interactions: alcool, dépresseurs du SNC
 Antitussifs



opiacés
antihistaminiques
Promethazine, chlorphenamine
CI: insuffisance respiratoire, glaucome, troubles
prostatiques, nourrissons < 1 an (apnée)
EI: ↑ viscosité des sécrétions, sécheresse buccale,
constipation, rétention urinaire, somnolence
 Antitussifs


non opiacés non antihistaminiques
Pentoxyverine ( CLARIX®, VICKS®)
CI: grossesse, allaitement

En cas de toux grasse
 Mucolytiques


vrais
↓ le degré de viscosité du mucus et rendent la toux
productive
N-acétylcystéine
 Mucorégulateurs


Rétablissent la viscosité et l’élasticité du mucus
Carbocistéine, terpine, ipeca
ANTITUSSIFS
OPIACES
ANTIHISTAMINIQUES
Influx nerveux
CORTEX
CENTRE
BULBAIRE DE LA
TOUX
MUSCLES
RESPIRATOIRES
GLOTTE
IRRITATION
MUCUS
EXPECTORANTS
MUCOLYTIQUES
RECEPTEURS
(fosses nasales,
sinus…)
ANESTHESIQUES
LOCAUX
BRONCHODILATATEURS
LES MAUX DE
GORGE
1. Angines virales et bactériennes





Inflammation aigue de la sphère
oropharyngée
75% d’origine virale
Douleur constrictive, douleur et gêne à la
déglutition
Fièvre (élevée si origine bactérienne)
céphalées
2. Traitements locaux


Limités à 5 jours maxi
Gargarismes
 Pour
rincer l’arrière bouche et la gorge
 Hextril®, Eludril®

Collutoires
 Plus
d’AB depuis le 30/09/2005
 Antiseptiques + presque tjrs un anesthésique
 Givalex®, Colludol®
 Attention au risque de fausse route

Pastilles à sucer
 Idem
collutoires
 Strepsil®, Humex®, Drill®
 Ne pas excéder 5 jours de traitement
3. Traitements généraux

Antalgiques antipyrétiques
 Paracetamol,

aspirine ou ibuprofene
Suppositoires à base de bismuth
 Biquinol®:
2/jour 3 jours maxi
 CI: insuffisance rénale
LA GRIPPE
1. Caractéristiques







Infection virale aigue (Myxovirus influzae) sous
forme d’épidémie
Haute contagiosité ( 2 à 3 premiers jours)
Incubation de 1 à 3 jours
Début brutal fébrile (39-40°C), frissons, corbatures,
céphalées puis catarrhe, dysphagie, toux sèche,
fatigue
Évolution en 4 à 5 jours
Si + de 5 jours: surinfection bronchique
Dangereuse uniquement sur terrains fragilisés
2. Prévention


Vaccination: efficace dans 70 à 80% des cas
Homéopathie: Oscillococcinum,
Influenzinum, Serum de yersin
3. Traitement



Symptomatique: pas de ttt conseil spécifique
Repos + boisson + antipyrétiques
Recommander vitamine C durant la phase
aigue et la convalescence
CONSEILS CONTRE
LE TABAGISME




1ère cause de mortalité évitable (60000/an)
Risque de décès x 3 à 20 (f° de l’âge et de la
qté fumée)
Jeunes fumeurs de + en + nombreux: 160000
morts/an en 2025
Diminution de 4 à 12 ans de la durée de vie
1. Principales pathologies du
tabagisme





Cancer des voies aériennes mais aussi digestif,
rénal, vésical
Bronchopneumopathies aigues et chroniques,
insuffisance respiratoire chronique
Pathologies vasculaires: artérite, athérosclérose,
ischémie myocardique
Chez la ♀ enceinte: retard du développement intrautérin
Chez les NN et enfants: tabagisme passif,
augmentation des infections ORL
2. Place du pharmacien

Attitude du pharmacien
 Pharmacie
= espace non fumeur
 Établir le dialogue à l’occasion de pathologies ORL,
grossesse…etc
 Rappeler que fumer = comportement dépendant

Évaluation de la dépendance à la nicotine
 Test
de Fagerström
 0-2: pas de dépendance
 3-4: dépendance faible
 5-6: dépendance moyenne
 7-10: dépendance forte

Des réponses actives
 Conseils
appropriés en fonction du d° de dépendance
 0-2: substituts nicotiniques pas nécessaires
 3-6: substitut nicotinique peut être utile, gommes à
2mg
 7-8: le sevrage sera difficile, gommes à 4 mg ou
patchs à 4 mg
 9-10: les patchs sont la forme adaptée
3. Les produits de substitution

Les gommes: 2 ou 4 mg
1
gomme = 20 à 30 min en bouche = 2 cigarettes
 Interactions avec jus de fruits et prdts acides
 EI: pbs dentaires, douleurs gastriques, aérophagie

Les comprimés sublinguaux
 Maxi
30/jour
 Efficacité comparable aux gommes

Les patchs
 Bonne
observance
 2 types: 24h et 16h
 Choix de la posologie




24h: 10 cm2 (7mg/24h), 20 cm2 (14mg/24h), 30 cm2
(21mg/24h) Nicopatch, Nicotinell
16h: 10 cm2 (5mg/16h), 20 cm2 (10mg/16h), 30 cm2
(15mg/16h) Nicorette
Score ≥ 5: 21mg ou 15mg = 3 à 4 semaines
puis
14mg ou 10mg = 3 à 4 semaines
puis
7mg ou 5 mg = 3 à 4 semaines
Score < 5: 14mg ou 10mg = 3 à 4 semaines
puis
7mg ou 5mg = 3 à 4 semaines
CONTRACEPTION
D’URGENCE


Toute femme ayant eu une relation sexuelle
non protégée par un moyen contraceptif ou
dont le mode de contraception a échoué
(oubli de pilule dans les cinq jours
précédents le rapport à risque)
Limites du conseil : Rapport non protégé
datant de plus de 72 heures



Médication proposée: Norlevo®
Le seul traitement sans prescription
médicale disponible en officine
Posologie : 1 cp (prise unique)
Conseils généraux




Ce n’est pas une méthode contraceptive
régulière
Prendre la contraception d’urgence le plus
tôt possible
Pas de période sans risque de grossesse
dans le cycle féminin
Prévenir des différents effets secondaires
Conseils sur l’oubli de la méthode
contraceptive

Délais de rattrapage en cas d’oubli des
pilules contraceptives
 Prendre
le comprimé oublié immédiatement
 L’efficacité contraceptive est assurée pendant :
-12 h avec les pilules oestroprogestatives
-3h avec les pilules progestatives simples
 Associer un moyen contraceptif non hormonal

Délais de rattrapage en cas d’oubli du patch
contraceptif (EVRA ®)
 Décollement
du patch quelque soit le moment
du cycle
 La
tolérance du patch est de 24h
 Arrêter le cycle de contraception en cours et entamer
un nouveau cycle
 Associer un moyen contraceptif non hormonal
pendant les 7 jours
 Oubli
de changement du patch
 Oubli
de pose du patch 1= J1
 Oubli du patch 2 ou 3 = J8 ou J15
 Oubli de retrait du patch 3 =du J22 au J28

Rapport sexuel et oubli de la contraception
hormonale
 Rapport
sexuel non protégé dans les 5 jours
précédents l’oubli
 Rappel des délais de tolérance :
- pilule estro-progestative : 12h
-décollement du patch contraceptif : 24 h
-oubli de changement du patch : 48h
Cas de la femme enceinte ou
allaitante


Découverte d’une grossesse après la prise du
Norlevo®
Allaitement et contraception d’urgence
Cas de la jeune femme mineure


Délivrance gratuite
Rappeler les risques et les moyens de
contraception
JAMBES LOURDES
Physiopathologie




Atteinte du réseau veineux superficiel
Stase veineuse, à l’origine d’une inflammation
locale et d’un œdème
Gonflement des pieds et des chevilles, un œdème
croissant tout au long de la journée
Nombreux facteurs favorisant: le sexe
(prédominance féminine), l’âge, le statut hormonal
(grossesse, contraception orale, ménopause),
l’hérédité, toute exposition à la chaleur, la
sédentarité, le piétinement, la station debout/
assise prolongée, l’excès de poids, la constipation
Limites du conseil





Induration douloureuse (possibilité de phlébite)
Œdème unilatéral avec placard rouge et fièvre
(possibilité d’érysipèle)
Pigmentation ocre de la peau (possibilité de
dermatite) ou vésicules rouges prurigineuses
(possibilité d’eczéma variqueux)
Ulcération cutanée et plaie chronique (ulcère
veineux)
Gonflement brutal
Médication officinale proposée

Traitement physique par du matériel de
contention




Classe I (10-15 mm Hg): grossesse, stade prévariqueux, insuffisance veineuse légère
Classe II (15-20 mm Hg): insuffisance veineuse
moyenne, long trajet en avion, varice de la
grossesse
Classe III (20-36 mm Hg): insuffisance veineuse
sévère, post-phlébite
Classe IV (>36 mm Hg): insuffisance chronique,
ulcère ouvert

Traitement systémique par les veinotoniques
 En
complément de la contention ou en monothérapie
 Endotelon®, Daflon®, diosmine

Traitement par phytothérapie
 Cassis,
fragon, hamamelis, marronnier d’inde, vigne
rouge…etc
 A limiter chez la femme enceinte


Traitement local par les veinotoniques
Traitement homéopathique
 Arnica
7CH + Hamamelis 5CH +Vipera redi 9CH
Conseils généraux




Surélever les jambes
Préférer les chaussures plates
Terminer les douches par un jet d’eau
fraîche
Privilégier les fruits et légumes
MAL DES
TRANSPORTS
Physiopathologie

Conflit entre différentes information
permettant de se situer dans l’espace
 Informations
visuelles
 Informations proprioceptives
 Informations vestibulaires

Sensation de malaise, pâleur, vertiges,
nausées, vomissements et transpiration
importante
Limites du conseil

Contexte non lié au transport
 Intoxication
 Reflux
aigue
Médication officinale proposée

Traitement allopathique
 Antiémétiques:
Métopimazine ( adultes: 4/j
enfants: 2/j)
 Antihistaminiques H1: Nautamine®,
Mercalm®, Nausicalm®)
30 min à 1 h avant le départ
6 h entre 2 prises

Traitement homéopathique
 Cocculine®
2cp 3 fois/jour la veille
2cp avant le départ
2cp ttes les 30 min si troubles
 Borax 9CH, Gelsemium 15CH, Argentum
nitricum 15ch
Conseils généraux




Ne pas être à jeun ni de repas trop copieux
Choisir un endroit bien ventilé
S’asseoir dans le sens de la marche
Fixer un point dans le paysage
VERRUES
Physiopathologie



Petites tumeurs bénignes de la peau dues à
un papillomavirus humain
30 à 50 % des verrues disparaissent
spontanément mais récidives
Très contagieuses, contamination par voie
directe ou non
Limites du conseil



Localisation
Nombre et/ou taille importante
Sujet diabétique
Médication officinale proposée

Kératolytiques
 Acide
salicylique, lactique ou acétique
 Verlim®, Duofilm®, Pommade Cochon®, Le
diable®
 Nettoyer, sécher, appliquer, poncer
 6 à 12 semaines

Cryothérapie
 Azote
liquide: Cryopharma®
 Appliquer pendant 10 à 20 sec

Traitement homéopathique
 Voie
locale: Thuya TM 1 à 2 fois/semaine
 Voie générale: Thuya 15CH 1 dose/semaine
Dulcamara 9CH 5gr 2 fois/jour
Causticum 9CH 5gr 2 fois/jour
LES POUX
Physiopathologie


La transmission s'effectue par contact direct ou
indirect
Distinguer poux et lentes
Médication officinale proposée







Produits sans insecticide
Pyréthrines
Malathion
Décolleurs de lentes
Peigne fin
Traitement répulsif
éviter l'auto-contamination !
Rhinite allergique
Physiopathologie




éternuements en salves
rhinorrhée aqueuse souvent très abondante
obstruction nasale
allergènes saisonniers et perannuels
Médication officinale proposée

Le traitement local : indispensable
L'hygiène quotidienne de la muqueuse nasale
 inhibiteur de la dégranulation des mastocytes
 anti-inflammatoire nasal à base de béclométasone


Le traitement oral
Stopper la rhinorrhée et les éternuements
 Lutter contre la congestion nasale


Le traitement homéopathique
Conseils complémentaires


Eviter les allergènes !
Faut-il envisager une désensibilisation ?
Limites du conseil


Nécessité d'un traitement de fond
recherche des allergènes par des tests cutanés
Coup de soleil



Le coup de soleil érythémateux est une brûlure
du premier degré. La cicatrisation est spontanée
en 2 ou 3 jours avec desquamation
L'apparition de cloques correspond à une
brûlure du deuxième degré
Quels rayons solaires faut-il craindre ?
- UVB (ultra-violets B)
- UVA
- IR (infra-rouges)
Conseils




Se mettre à l'ombre
Apaiser la sensation de brûlure
Prévenir vaut mieux que guérir
Préparateurs solaires et autobronzants : pas
de protection contre les UVB
Lucite estivale bénigne
Physiopathologie




Essentiellement la femme de 15 à 25 ans
Des papules rouges très prurigineuses
Une tendance à la récidive
Les UVA coupables
Traitement




Se protéger du soleil
Calmer les démangeaisons
Choisir des produits de toilette adaptés
Attention si éruption invalidante!
Conseils


Le traitement préventif est indispensable
La puvathérapie en dernier recours
Les piqûres de tiques
LA MALADIE DE
LYME
Conseils


Durée d’incubation de la maladie de Lyme: 7 à
20 jours (Borrelia Burgdorferi)
2 symptômes:
Auréole rouge
 Syndrome grippal

Plaies



brèche cutanée due à un traumatisme ou à un
trouble trophique
4 caractéristiques: saignement? Localisation?
Cause de la plaie? Terrain?
Conseils:
Premiers gestes
 Choix d’un pansement adapté
 Limites: plaie potentiellement grave ou infectée

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