MEDICATION FAMILIALE ACCUEIL ECOUTE DIALOGUE DETERMINATION D’UN SYMPTOME PRECIS CONSULTATION MEDICALE EN L’ABSENCE DE REPONSE RAPIDE DELIVRANCE D’UN MEDICAMENT CONSEIL La connaissance pharmacologique des produits dispensés doit être parfaite Durée de traitement limitée Déceler d’éventuels risques de gravité Le conseil a ses limites: NE PAS FRANCHIR! 1er Juillet 2008: LIBRE ACCES Indications concernées: • • • • • • • • Asthénie Douleur ORL: expectorants, toux, maux de gorge, rhinite, toux…etc Troubles cutanés: brûlures, irritations, herpes Troubles buccodentaires Troubles gastro-intestinaux Troubles occulaires Addiction au tabac CONSEIL EN OPHTALMOLOGIE L’ŒIL ROUGE Hyperhémie de la conjonctive visible En l’absence de circonstances étiologiques, la détermination de la cause est difficile Questions à poser: • • • 2 symptômes permettent une orientation: • • La rougeur est-elle apparue brutalement ou progressivement? Fait-elle suite à un traumatisme? Existe-t-il des signes d’accompagnement? La douleur L’altération de la vision 3 situations possibles: • • • Œil rouge sans douleur (ou légère) et vision normale Œil rouge + douleur et vision normale Œil rouge + douleur et vision diminuée Si vision diminuée et/ou douleur oculaire importante = consultation ophtalmologique urgente! Si œil rouge non ou peu douloureux et sans baisse d’acuité visuelle = conseil officinal 1. Les affections des paupières L’entropion Conseil = Collyre antiseptique + solution chirurgicale L’ectropion Conseil = collyre antiseptique + Rdv Ophtalmo L’orgelet ( ou compère-Loriot) Conseil = Collyre antiseptique + Oxyde jaune de mercure ou pommade antibiotique (Atebemyxine) Le chalazion Conseil = Idem orgelet (guérison dans 30 à 40% des cas) mais si persistance chirurgie ophtalmo Différence entre orgelet et chalazion difficile à distinguer La blépharite Conseil = Suppression des causes d’irritation + lavage + Oxyde jaune de Hg ou pommade antibiotique 2. La sécheresse oculaire Syndrome de l’œil sec = maladie autoimmune Sécheresse oculaire due à l’environnement: • • • Causes = climatisation, soleil, vent, froid, lentilles de contact, âge Signes = sensation de corps étranger, gêne oculopalpébrale, œil rouge diffus Conseil = larmes artificielles ou gels pour humidifier 3. Les affections de la conjonctive L’hémorragie sous conjonctivale Conseil = Bilan médical (Hypertension ou diabète dans 10% des cas) La conjonctivite bactérienne Conseil = lavage oculaire + collyre antiseptique ou antibiotique (guérison en 2 à 4 jours) La conjonctivite virale Conseil = Règles d’hygiène car très contagieux + collyre antiseptique (si + de 8 jours risques de kératite) La conjonctivite allergique Conseil = collyre anti-allergique (Multicrom®, Opticron®) + anti-histaminique H1 per os La conjonctivite irritative Conseil = suppression de l’élément irritant + collyre antiseptique ou adoucissant 4. Médicaments conseil Collyres antiseptiques sans vasoconstricteur • • • • A utiliser préférentiellement BIOCIDAN®: Ammonium IVaire, CI porteur de lentilles DESOMEDINE® : Hexamidine SOPHTAL® : Acide salicylique + acide borique Collyres antiseptiques avec vasoconstricteur • • CI: Glaucome, porteurs de lentilles, enfants<30 mois ANTALYRE®, VISIODOSE®, SEDACOLLLYRE®: Chlorhexidine + synephrine Collyres antibiotiques: • • • Collyres adoucissants: • POLYFRA®: Framycetine + Polymyxine + Synephrine NOVOMYXINE®: Framycetine + Polymyxine ATEBEMYXINE®: Neomycine + Polymyxine SENSIVISION®: extrait de plantain Collyres antiallergiques: • • NAAXIA® OPHTACALM®, OPTICROM®: Cromoglycate de Na Règles générales pour l’utilisation des collyres: • • • Hygiène soigneuse des mains Ne pas porter de lentilles de contact Utilisation après ouverture de 15 jours à 1 mois selon les produits = Avantage des unidoses Pommades ophtalmiques: • • • A base d’oxyde jaune de Mercure A base d’antibiotiques (Liste I) 1 application de la valeur d’un grain de riz 1 à 2 fois/jour (vision troublée 30 s à 1 min) 5. L’œil rouge traumatique Traumatisme direct • Plaie ou pas = Consultation ophtalmo Projections oculaires • • Actions de base: lavage abondant à l’eau ou sérum physiologique (surtout culs de sac conjonctivaux) Corps étranger: risque de lésions de la cornée = consultation ophtalmo Coups d’arc, exposition aux UV et ophtalmie des neiges • • • Kératites superficielles très douloureuses Guérison spontanée en 48h Conseil = Lunettes de soleil + UVICOL® (actinoquinol + synephrine) et/ou collyre cicatrisant (vitamine A ou vitamine B12) LES TROUBLES DIGESTIFS 1. Les diarrhées Plusieurs types: • • • • Diarrhées chroniques: besoin de diagnostic médical (maladies muqueuses, diverticuloses…etc) Diarrhées aigues: souvent processus infectieux + symptômes d’accompagnement (fièvre, vomissements, malaise, anorexie) Souvent considérées comme virales Si troubles identiques et simultanés après un repas = origine bactérienne Les ralentisseurs du transit • • • A base de teinture d’opium • • Diminution du transit et des sécrétions = action symptomatique CI: nourrissons et diarrhées bactériennes Utilisation à limiter dans le temps PECTIPAR®: 1 sachet ttes les 3h (0,25 g/sachet) CI: grossesse, enfants, insuffisance respiratoire A base de loperamide • • IMOSSEL®, INDIARAL® CI: enfants<15 ans, rectocolite hémorragique, grossesse (1er trimestre) Pansements intestinaux A base de charbon • • • A base de silicates(argiles) • CHARBON BELLOC® Colore les selles en noir Attention aux associations médicamenteuses SMECTA®, ACTAPULGITE® Antiseptiques intestinaux De moins en moins utilisés car de nature souvent virale SEPTIDIARYL®: nifuroxazide 1 gel 4fois/jour pendant 3 jours (adulte et enfant>15 ans) Régulateurs de la flore intestinale A base de levures: ULTRALEVURE® A base de bactéries: lactobacillus acidophilus LACTEOL® Action bactériostatique Mesures diététiques Apport d’eau, de glucose et d’électrolytes Risque de déshydratation (surtout nourrisson et jeune enfant): solutions pour réhydratation orale (ADIARIL®), suppression du lait et aliment adapté exclusivement pdt 1 ou 2 jours Grands enfants et adultes: diète hydrique puis régime alimentaire 2. La constipation Trouble du transit intestinal le plus souvent indolore Définition clinique: fréquence de selle inférieure à 3/semaine Définition physiopathologique: retard d’évacuation des selles + déshydratation Causes: Déficit en fibres alimentaires Sédentarité et manque d’activité physique médicaments Les constipations secondaires Nécessitent un examen clinique Plusieurs origines possibles Les constipations primitives Constipation par trouble de progression Constipation terminale ou dyschesie 3. Troubles hépato-biliaires lourdeur digestive + digestion lente Cause = insuffisance hépato-biliaire Conseil = Produits cholérétiques et/ou cholagogues • • DIGEDRYL®, ODDIBIL®, OXYBOLDINE®: 1 cp avant les 3 principaux repas Produits phytothérapiques 4. Troubles dyspeptiques Aérophagie, ballonnements, flatulences Régime: éviter les aliments fermentexibles Conseil = produits à base de charbon + plantes carminatives (Angelique, fenouil, anis vert, badiane) 5. Affections gastroduodénales Fréquentes avec douleurs d’estomac Garder à l’esprit le risque d’ulcère! Produits conseil: Antiacides minéraux: Al, Mg, Ca, Bicarbonate de Na (Maalox®, Marga®, Rennie®) AntiH2: Stomedine®, Pepciduo® LA DOULEUR Douleur = symptôme Antalgique: effet symptomatique Partie très importante de l’automédication Se limiter à des antalgiques de niveau I ou parfois de niveau II 1. Antalgiques purs Paracetamol: peu de spécialités conseil Doliprane®, Efferalgan®, Dolitabs® CI: insuffisance hépatique, rénale Attention aux associations contenant du paracetamol Aspirine Aspro®, Aspirine du rhône®, Aspegic® CI: Ulcère, AVK Ibuprofene: Cp 200 mg (jusqu’à 6/jour) Attention aux effets secondaires: gastrite, stomatite…etc Nurofen®, Intralgis®, Upfen® Effet anti-inflammatoire 2. Antalgiques associés Certains ont une efficacité proche des précédents, d’autres ont une activité de niveau II Aspirine+paracetamol+caféine: Sedaspir®, Actron® Aspirine+paracetamol+Codéine: Novacetol® Paracetamol+codéine+caféine: Prontalgine® Effets secondaires et CI des atropiniques Paracetamol+codéine+belladone+caféine: Suppomaline®, Gelumaline® (effet antispasmodique) 3. Antalgiques locaux Produits stars des pharmacies familiales (Synthol®) A base de myorelaxants, antalgiques, antiinflammatoires, anesthésiques locaux, révulsifs (effet chauffant) Algipan®, Synthol® gel, Sedarthryl®, Intralgis®, Cliptol® LE RHUME Infection virale aigue des voies respiratoires sup Très contagieuse, souvent apyrétique Incubation: 1 à 3 jours Invasion: 2 à 3 jours, brutale, éternuements, rhinorrhée rave aqueuse, obstruction nasale Résolution: 5 à 7 jours, épaississement des sécrétions + toux sèche Évolution favorable en 8 à 10 jours Si fièvre importante + douleur nasale ou pb auriculaire = consultation médicale 1. Conseils généraux Ne pas surchauffer l’habitation Boire en quantité Éviter la dissémination à l’entourage Éviter le tabac 2. Traitements locaux Solutions de lavage Évacuation des sécrétions + humidifier le mucus A base de sérum physiologique ou d’eau de mer Humer®, Sterimar® Se méfier des pulvérisateurs puissants (effet Karcher) Gouttes nasales Contiennent des antiseptiques (plus d’AB ni de vasoconstricteurs) Biocidan®, Humex®, Euvanol® Inhalations Intéressantes en cas de congestion nasale importante Huiles essentielles + teinture de benjoin Balsofumine®, Balsolene®, Perubore® 1 cp ou 1 cuillère à café dans un bol d’eau très chaude ou un inhalateur Attention chez les enfants < 30 mois si camphre ou menthol 3. Traitements généraux Vasoconstricteurs per os Pseudoéphedrine, phényléphrine Action sur la dilatation des vaisseaux Action sur l’écoulement nasal EI: sécheresse buccale, tachycardie CI: hypertension, glaucome, troubles prostatiques, grossesse Antihistaminiques Doxylamine, chlorphéniramine Très actifs sur rhinorrhée et éternuements EI: somnolence, sécheresse buccale CI: Glaucome, troubles prostatiques Produits conseil Sans histaminique (vasoconstricteur seul) Dolirhume®, Nurofen rhume®, Cequinyl® Pseudoéphedrine + paracetamol ou ibuprofene Avec antihistaminique et vasoconstricteur Produits jour/nuit Actifed® JN, Dolirhume® pro Antihistaminique seul Rhinofebral ®, Fervex ® Spécialités homéopathiques Coryzalia ®, L52 ®, Sinuspax ® LA TOUX LES ANTITUSSIFS 1. Introduction Toux = réflexe physiologique Permet de dégager les voies aériennes Ne doit jamais être négligée Plusieurs types: interrogatoire nécessaire 2. Mécanisme Influx nerveux CORTEX CENTRE BULBAIRE DE LA TOUX MUSCLES RESPIRATOIRES GLOTTE IRRITATION MUCUS RECEPTEURS (fosses nasales, sinus…) 3. Les différents types de toux Toux aigue sèche ou irritative Non productive, fatigante Causes: bronchite aigue, coqueluche, laryngite, pharyngite, cancer du larynx Toux sèche chronique Toux du fumeur, toux nerveuse, toux du cancer bronchique, toux iatrogène Toux aigue grasse Productive Doit être respectée et même facilitée Toux grasse chronique Persiste depuis plus de 3 à 4 semaines Bronchite chronique 3. Caractéristiques de la toux Date d’apparition: différencier aigue et chronique Toux aigues: svt avec contexte fébrile, infection ORL Toux chroniques: bronchopathies chroniques (asthme) ou infection des voies aériennes sup mal traitée 4. Conseil du pharmacien Demander au patient Ancienneté Causes déclenchantes Fréquence Signes associés éventuels Sèche ou grasse Adulte ou enfant Se souvenir que la toux est un symptôme En cas de toux sèche Antitussifs Codéine, codethyline, pholcodine, dextrometorphane CI: enfants < 30 mois, insuffisance respiratoire, toux de l’asthmatique, allaitement/grossesse EI: dépression respiratoire, constipation, somnolence Interactions: alcool, dépresseurs du SNC Antitussifs opiacés antihistaminiques Promethazine, chlorphenamine CI: insuffisance respiratoire, glaucome, troubles prostatiques, nourrissons < 1 an (apnée) EI: ↑ viscosité des sécrétions, sécheresse buccale, constipation, rétention urinaire, somnolence Antitussifs non opiacés non antihistaminiques Pentoxyverine ( CLARIX®, VICKS®) CI: grossesse, allaitement En cas de toux grasse Mucolytiques vrais ↓ le degré de viscosité du mucus et rendent la toux productive N-acétylcystéine Mucorégulateurs Rétablissent la viscosité et l’élasticité du mucus Carbocistéine, terpine, ipeca ANTITUSSIFS OPIACES ANTIHISTAMINIQUES Influx nerveux CORTEX CENTRE BULBAIRE DE LA TOUX MUSCLES RESPIRATOIRES GLOTTE IRRITATION MUCUS EXPECTORANTS MUCOLYTIQUES RECEPTEURS (fosses nasales, sinus…) ANESTHESIQUES LOCAUX BRONCHODILATATEURS LES MAUX DE GORGE 1. Angines virales et bactériennes Inflammation aigue de la sphère oropharyngée 75% d’origine virale Douleur constrictive, douleur et gêne à la déglutition Fièvre (élevée si origine bactérienne) céphalées 2. Traitements locaux Limités à 5 jours maxi Gargarismes Pour rincer l’arrière bouche et la gorge Hextril®, Eludril® Collutoires Plus d’AB depuis le 30/09/2005 Antiseptiques + presque tjrs un anesthésique Givalex®, Colludol® Attention au risque de fausse route Pastilles à sucer Idem collutoires Strepsil®, Humex®, Drill® Ne pas excéder 5 jours de traitement 3. Traitements généraux Antalgiques antipyrétiques Paracetamol, aspirine ou ibuprofene Suppositoires à base de bismuth Biquinol®: 2/jour 3 jours maxi CI: insuffisance rénale LA GRIPPE 1. Caractéristiques Infection virale aigue (Myxovirus influzae) sous forme d’épidémie Haute contagiosité ( 2 à 3 premiers jours) Incubation de 1 à 3 jours Début brutal fébrile (39-40°C), frissons, corbatures, céphalées puis catarrhe, dysphagie, toux sèche, fatigue Évolution en 4 à 5 jours Si + de 5 jours: surinfection bronchique Dangereuse uniquement sur terrains fragilisés 2. Prévention Vaccination: efficace dans 70 à 80% des cas Homéopathie: Oscillococcinum, Influenzinum, Serum de yersin 3. Traitement Symptomatique: pas de ttt conseil spécifique Repos + boisson + antipyrétiques Recommander vitamine C durant la phase aigue et la convalescence CONSEILS CONTRE LE TABAGISME 1ère cause de mortalité évitable (60000/an) Risque de décès x 3 à 20 (f° de l’âge et de la qté fumée) Jeunes fumeurs de + en + nombreux: 160000 morts/an en 2025 Diminution de 4 à 12 ans de la durée de vie 1. Principales pathologies du tabagisme Cancer des voies aériennes mais aussi digestif, rénal, vésical Bronchopneumopathies aigues et chroniques, insuffisance respiratoire chronique Pathologies vasculaires: artérite, athérosclérose, ischémie myocardique Chez la ♀ enceinte: retard du développement intrautérin Chez les NN et enfants: tabagisme passif, augmentation des infections ORL 2. Place du pharmacien Attitude du pharmacien Pharmacie = espace non fumeur Établir le dialogue à l’occasion de pathologies ORL, grossesse…etc Rappeler que fumer = comportement dépendant Évaluation de la dépendance à la nicotine Test de Fagerström 0-2: pas de dépendance 3-4: dépendance faible 5-6: dépendance moyenne 7-10: dépendance forte Des réponses actives Conseils appropriés en fonction du d° de dépendance 0-2: substituts nicotiniques pas nécessaires 3-6: substitut nicotinique peut être utile, gommes à 2mg 7-8: le sevrage sera difficile, gommes à 4 mg ou patchs à 4 mg 9-10: les patchs sont la forme adaptée 3. Les produits de substitution Les gommes: 2 ou 4 mg 1 gomme = 20 à 30 min en bouche = 2 cigarettes Interactions avec jus de fruits et prdts acides EI: pbs dentaires, douleurs gastriques, aérophagie Les comprimés sublinguaux Maxi 30/jour Efficacité comparable aux gommes Les patchs Bonne observance 2 types: 24h et 16h Choix de la posologie 24h: 10 cm2 (7mg/24h), 20 cm2 (14mg/24h), 30 cm2 (21mg/24h) Nicopatch, Nicotinell 16h: 10 cm2 (5mg/16h), 20 cm2 (10mg/16h), 30 cm2 (15mg/16h) Nicorette Score ≥ 5: 21mg ou 15mg = 3 à 4 semaines puis 14mg ou 10mg = 3 à 4 semaines puis 7mg ou 5 mg = 3 à 4 semaines Score < 5: 14mg ou 10mg = 3 à 4 semaines puis 7mg ou 5mg = 3 à 4 semaines CONTRACEPTION D’URGENCE Toute femme ayant eu une relation sexuelle non protégée par un moyen contraceptif ou dont le mode de contraception a échoué (oubli de pilule dans les cinq jours précédents le rapport à risque) Limites du conseil : Rapport non protégé datant de plus de 72 heures Médication proposée: Norlevo® Le seul traitement sans prescription médicale disponible en officine Posologie : 1 cp (prise unique) Conseils généraux Ce n’est pas une méthode contraceptive régulière Prendre la contraception d’urgence le plus tôt possible Pas de période sans risque de grossesse dans le cycle féminin Prévenir des différents effets secondaires Conseils sur l’oubli de la méthode contraceptive Délais de rattrapage en cas d’oubli des pilules contraceptives Prendre le comprimé oublié immédiatement L’efficacité contraceptive est assurée pendant : -12 h avec les pilules oestroprogestatives -3h avec les pilules progestatives simples Associer un moyen contraceptif non hormonal Délais de rattrapage en cas d’oubli du patch contraceptif (EVRA ®) Décollement du patch quelque soit le moment du cycle La tolérance du patch est de 24h Arrêter le cycle de contraception en cours et entamer un nouveau cycle Associer un moyen contraceptif non hormonal pendant les 7 jours Oubli de changement du patch Oubli de pose du patch 1= J1 Oubli du patch 2 ou 3 = J8 ou J15 Oubli de retrait du patch 3 =du J22 au J28 Rapport sexuel et oubli de la contraception hormonale Rapport sexuel non protégé dans les 5 jours précédents l’oubli Rappel des délais de tolérance : - pilule estro-progestative : 12h -décollement du patch contraceptif : 24 h -oubli de changement du patch : 48h Cas de la femme enceinte ou allaitante Découverte d’une grossesse après la prise du Norlevo® Allaitement et contraception d’urgence Cas de la jeune femme mineure Délivrance gratuite Rappeler les risques et les moyens de contraception JAMBES LOURDES Physiopathologie Atteinte du réseau veineux superficiel Stase veineuse, à l’origine d’une inflammation locale et d’un œdème Gonflement des pieds et des chevilles, un œdème croissant tout au long de la journée Nombreux facteurs favorisant: le sexe (prédominance féminine), l’âge, le statut hormonal (grossesse, contraception orale, ménopause), l’hérédité, toute exposition à la chaleur, la sédentarité, le piétinement, la station debout/ assise prolongée, l’excès de poids, la constipation Limites du conseil Induration douloureuse (possibilité de phlébite) Œdème unilatéral avec placard rouge et fièvre (possibilité d’érysipèle) Pigmentation ocre de la peau (possibilité de dermatite) ou vésicules rouges prurigineuses (possibilité d’eczéma variqueux) Ulcération cutanée et plaie chronique (ulcère veineux) Gonflement brutal Médication officinale proposée Traitement physique par du matériel de contention Classe I (10-15 mm Hg): grossesse, stade prévariqueux, insuffisance veineuse légère Classe II (15-20 mm Hg): insuffisance veineuse moyenne, long trajet en avion, varice de la grossesse Classe III (20-36 mm Hg): insuffisance veineuse sévère, post-phlébite Classe IV (>36 mm Hg): insuffisance chronique, ulcère ouvert Traitement systémique par les veinotoniques En complément de la contention ou en monothérapie Endotelon®, Daflon®, diosmine Traitement par phytothérapie Cassis, fragon, hamamelis, marronnier d’inde, vigne rouge…etc A limiter chez la femme enceinte Traitement local par les veinotoniques Traitement homéopathique Arnica 7CH + Hamamelis 5CH +Vipera redi 9CH Conseils généraux Surélever les jambes Préférer les chaussures plates Terminer les douches par un jet d’eau fraîche Privilégier les fruits et légumes MAL DES TRANSPORTS Physiopathologie Conflit entre différentes information permettant de se situer dans l’espace Informations visuelles Informations proprioceptives Informations vestibulaires Sensation de malaise, pâleur, vertiges, nausées, vomissements et transpiration importante Limites du conseil Contexte non lié au transport Intoxication Reflux aigue Médication officinale proposée Traitement allopathique Antiémétiques: Métopimazine ( adultes: 4/j enfants: 2/j) Antihistaminiques H1: Nautamine®, Mercalm®, Nausicalm®) 30 min à 1 h avant le départ 6 h entre 2 prises Traitement homéopathique Cocculine® 2cp 3 fois/jour la veille 2cp avant le départ 2cp ttes les 30 min si troubles Borax 9CH, Gelsemium 15CH, Argentum nitricum 15ch Conseils généraux Ne pas être à jeun ni de repas trop copieux Choisir un endroit bien ventilé S’asseoir dans le sens de la marche Fixer un point dans le paysage VERRUES Physiopathologie Petites tumeurs bénignes de la peau dues à un papillomavirus humain 30 à 50 % des verrues disparaissent spontanément mais récidives Très contagieuses, contamination par voie directe ou non Limites du conseil Localisation Nombre et/ou taille importante Sujet diabétique Médication officinale proposée Kératolytiques Acide salicylique, lactique ou acétique Verlim®, Duofilm®, Pommade Cochon®, Le diable® Nettoyer, sécher, appliquer, poncer 6 à 12 semaines Cryothérapie Azote liquide: Cryopharma® Appliquer pendant 10 à 20 sec Traitement homéopathique Voie locale: Thuya TM 1 à 2 fois/semaine Voie générale: Thuya 15CH 1 dose/semaine Dulcamara 9CH 5gr 2 fois/jour Causticum 9CH 5gr 2 fois/jour LES POUX Physiopathologie La transmission s'effectue par contact direct ou indirect Distinguer poux et lentes Médication officinale proposée Produits sans insecticide Pyréthrines Malathion Décolleurs de lentes Peigne fin Traitement répulsif éviter l'auto-contamination ! Rhinite allergique Physiopathologie éternuements en salves rhinorrhée aqueuse souvent très abondante obstruction nasale allergènes saisonniers et perannuels Médication officinale proposée Le traitement local : indispensable L'hygiène quotidienne de la muqueuse nasale inhibiteur de la dégranulation des mastocytes anti-inflammatoire nasal à base de béclométasone Le traitement oral Stopper la rhinorrhée et les éternuements Lutter contre la congestion nasale Le traitement homéopathique Conseils complémentaires Eviter les allergènes ! Faut-il envisager une désensibilisation ? Limites du conseil Nécessité d'un traitement de fond recherche des allergènes par des tests cutanés Coup de soleil Le coup de soleil érythémateux est une brûlure du premier degré. La cicatrisation est spontanée en 2 ou 3 jours avec desquamation L'apparition de cloques correspond à une brûlure du deuxième degré Quels rayons solaires faut-il craindre ? - UVB (ultra-violets B) - UVA - IR (infra-rouges) Conseils Se mettre à l'ombre Apaiser la sensation de brûlure Prévenir vaut mieux que guérir Préparateurs solaires et autobronzants : pas de protection contre les UVB Lucite estivale bénigne Physiopathologie Essentiellement la femme de 15 à 25 ans Des papules rouges très prurigineuses Une tendance à la récidive Les UVA coupables Traitement Se protéger du soleil Calmer les démangeaisons Choisir des produits de toilette adaptés Attention si éruption invalidante! Conseils Le traitement préventif est indispensable La puvathérapie en dernier recours Les piqûres de tiques LA MALADIE DE LYME Conseils Durée d’incubation de la maladie de Lyme: 7 à 20 jours (Borrelia Burgdorferi) 2 symptômes: Auréole rouge Syndrome grippal Plaies brèche cutanée due à un traumatisme ou à un trouble trophique 4 caractéristiques: saignement? Localisation? Cause de la plaie? Terrain? Conseils: Premiers gestes Choix d’un pansement adapté Limites: plaie potentiellement grave ou infectée