Pour le CSCMP (council of supply chain management professionals), le SCM « englobe la planification et
la gestion de toutes les activités relevant de la recherche de fournisseurs, de l’approvisionnement et de la
transformation, ainsi que toutes les activités logistiques. Cela inclut notamment une coordination et une
collaboration entre les partenaires de la chaîne … le SCM intègre donc la gestion de l’offre et la gestion de la
demande dans l’entreprise et entre les entreprises ».
Le SCM intègre la logistique et peut influencer de nombreux processus de l’entreprise.
Exemples :
- conception d’un atelier pour que les machines se déplacent vers les moteurs à la SNECMA, gain de
plus de 10% des temps ;
- des composants de produits sont standardisés pour faciliter les flux d’approvisionnements ;
- un système informatique est choisi pour sa compatibilité avec les partenaires intervenants dans la
logistique …
Le SCM peut s’appuyer sur internet pour la communication avec les clients, les fournisseurs, les
transporteurs, pour la synchronisation des livraisons et il optimise l’ensemble des flux physiques de
l’entreprise :
- prévision de la demande client ;
- organisation des approvisionnements ;
- ventilation des productions ;
- manutention ;
- gestion des stocks et des entrepôts ;
- livraisons.
Le SCM a une dimension stratégique, tactique et opérationnelle.
1.3 – Le stockage.
Le stockage est un élément de régulation des flux (stock de matières, de produits intermédiaires, de produits
finis).
Générateur de coûts de possession (locaux, entretien, énergie, surveillance), de gestion, de manutention et
de financement du besoin en fonds de roulement.
Générateur de risque (détérioration, perte de valeur, obsolescence, péremption).
L’annulation des stocks est un objectif illusoire, qui supposerait une synchronisation parfaite des flux
d’entrée et de sortie, ce qui est impossible :
- du fait de la variation aléatoire de certains flux (production, vente, transport) ;
- du fait des transports (nécessité de groupage des articles, qui restent de toute façon un certain temps entre
leur source et leur destination).
L’optimisation des flux et la réduction des stocks ont-elles-mêmes des limites :
- un équilibre doit être trouvé entre coût du stockage et coût des moyens de transport (une baisse importante
des stocks entraîne un accroissement des livraisons) ;
- la recherche de minimas rend le système vulnérable aux aléas (pannes, perturbation des réseaux de transport,
ruptures de communications) ;
- des niveaux de stocks trop faibles peuvent provoquer des ruptures, bloquer les livraisons aux clients ou
ralentir la production (sous utilisation des ressources).
Des techniques permettent de réduire la charge de gestion des stocks :
- l’identification par code barre à lecture optique ou par étiquettes électroniques émettant des ondes (RFID –
radio frequency identification) ;
Différents modèles permettent de
gérer les stocks : Wilson, FIFO, …) pour
limiter leurs inconvénients