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LES ENDOSCOPIES
DIGESTIVES
IFSI - 9 Mars 2007
Dr Maryan CAVICCHI
Créteil
Les endoscopes
On appelle endoscope l’appareil qui permet
l’exploration interne d’un organe par fibres optiques



Il existe 2 types d’endoscopes
•
Rigides : cystoscope, arthroscope, cœlioscope
•
Souples : gastroscope, coloscope, duodénoscope, échoendoscope, bronchoscope
Ils peuvent être optiques ou à transmission vidéo
Les Endoscopies digestives

Fibroscopie oesogastroduodénale ou gastroscopie

Duodénoscopie

Coloscopie

Echo-endoscopie haute et basse
Cholangio-pancréatographie
endoscopique (CPRE)


Entéroscopie

Entéroscopie par vidéo-capsule
rétrograde
par
voie
Hygiène et Sécurité
en endoscopie digestive

Protocoles de décontamination (pas stérilisation)
des endoscopes

Règles de sécurité et précautions d’hygiène

Matériovigilance et Entretien des endoscopes
Endoscopie digestive
et Maladie de Creutzfeld-Jacob

Le tube digestif contient de nombreux organes
lymphoïdes, niches potentielles du prion

L’autoclavage du matériel est impossible

Il ne faut pas endoscoper les patients suspects d’ESST

Il faut prendre des précautions concernant les patients à
risque
•
Antécédent familial de maladies à prions
•
Antécédents neuro-chirurgicaux avant 1995
•
Antécédents de traitement par l’hormone de croissance humaine
Fibroscopie oeso-gastroduodénale
Principes
La FOGD permet l’exploration de la muqueuse du tube
digestif haut, du sphincter supérieur de l’œsophage
jusqu’au 2ème duodénum

Sous simple anesthésie locale à la xylocaïne ou sous
anesthésie générale


Elle peut être diagnostique ou thérapeutique
Conditions de l’examen
Préparation du patient

Patient à jeun : ni boire, ni manger, ni fumer, ni mâcher
de chewing-gum

Accueil du patient et vérification que toutes les
conditions sont requises

Mise en confiance et information sur le déroulement de
l’examen

Anesthésie locale à la xylocaïne ou Anesthésie générale

Installation en décubitus latéral gauche en règle
générale

Cas particulier de la naso-fibroscopie
Contre-indications



Au geste
•
Suspicion de perforation
•
Patients non à jeun
A l’anesthésie générale
•
Patients non à jeun
•
Tares majeures
A certains gestes lors de l’endoscopie
•

Patients sous anticoagulants ou avec anomalie de l’hémostase
A l’anesthésie locale
•
Patients pusillanimes
•
Allergie à la xylocaïne
Complications et désagréments

Liés à l’anesthésie générale

Liés au geste sous anesthésie locale


•
Nausées, éructations
•
Gène pharyngée
•
Stress
Liés au geste lui-même
•
Hémorragie (rare +++)
•
Perforation (rare +++)
Liés aux conditions de l’examen
•
Risque d’inhalation en cas d’estomac plein
Surveillance après l’examen

A jeun 30-45 minutes après l’examen

Surveillance post-anesthésie si nécessaire

Surveillance post-interventionnelle si nécessaire
Rôle infirmier


Par rapport au patient

Informer

Rassurer

Aider
Par rapport au médecin


Collaborer
Par rapport au matériel

Savoir utiliser

Protéger
Indications diagnostiques



Devant des symptômes cliniques ou biologiques
•
Dysphagie, Pyrosis
•
Douleurs épigastriques
•
Anémie par carence martiale ou en vitamine B12
Devant une urgence
•
Hématémèse ou melaena
•
Ingestion de produits caustiques
•
Ingestion de corps étrangers, Blocage alimentaire
En surveillance
•
Suivi d’une pathologie (cancer, lymphome, ulcère, endobrachyoesophage)
•
Efficacité d’un traitement
•
Surveillance de conditions pré-cancéreuses
Principales pathologies rencontrées



Dans l’œsophage
•
Cancer
•
Oesophagite peptique
•
Varices oesophagiennes
Dans l’estomac
•
Cancer
•
Ulcère
•
Gastrites
Dans le duodénum
•
Ulcère
Gestes endoscopiques

Biopsies

Ligature ou sclérose de varices oesophagiennes

Injections hémostatiques

Pose de clips hémostatiques

Dilatation oesophagienne, pylorique ou duodénale

Pose de prothèses œsophagiennes et duodénales

Exérèse de polypes gastriques

Coagulation ou destruction par plasma argon

Retrait de corps étrangers

Gastrostomie percutanée endoscopique

Pose de ballonnet intra-gastrique
Coloscopie
Principes
La coloscopie permet l’exploration de la muqueuse
colique de la marge anale à la jonction iléo-caecale ainsi
que de la partie terminale de l’iléon


Sous anesthésie générale dans la majorité des cas

Elle peut être diagnostique ou thérapeutique
Conditions de l’examen
Préparation du patient

Consultation d’anesthésie préalable

Patient à jeun

Préparation colique
•
Régime sans résidus (3 jours minimum)
•
Préparation colique (PEG 4 litres ou phosphate de sodium)

Accueil du patient et vérification que toutes les
conditions sont requises

Anesthésie générale sous surveillance du pouls, de la
TA, de l’oxymétrie

Installation en décubitus latéral ou en décubitus dorsal
Contre-indications


A l’anesthésie
•
Patients non à jeun
•
Tares majeures
A la préparation
•


Sténoses digestives
A la coloscopie
•
Mauvaise préparation colique
•
Diverticulite aiguë
•
Suspicion de perforation
A certains gestes
•
Patients sous anticoagulants ou avec anomalies de l’hémostase
Complications et désagréments

Liés à l’anesthésie générale

Perforation : 1/3000 à 1/4000

Complications des gestes :

Hémorragie

Perforation

Douleurs et ballonnements post-coloscopie

Fièvre sur syndrome post-polypectomie ou translocation
Surveillance après l’examen

Surveillance post-anesthésie classique

Evacuation des gaz ?

Douleurs ?

Rectorragies ?

Fièvre ?
Rôle infirmier


Par rapport au patient

Informer

Rassurer
Par rapport au médecin


Collaborer
Par rapport au matériel

Savoir utiliser

Protéger
Indications diagnostiques


Devant des symptômes
•
Douleurs abdominales, Troubles du transit
•
Rectorragies
Devant des facteurs de risque
•


Antécédent familial au 1er degré de néoplasie colo-rectale
Devant une urgence
•
Rectorragies abondantes, Diarrhée glairo-sanglante
•
Corps étrangers
•
Colectasie et volvulus du sigmoïde
En surveillance
•
Suivi d’une pathologie (cancer, RCH, Crohn)
•
Suivi de polypes
Principales pathologies rencontrées

Troubles fonctionnels intestinaux : COLOSCOPIE
NORMALE

Cancer

Polypes

Colites inflammatoires (RCH, maladie de Crohn)

Colites infectieuses

Colites ischémiques

Diverticules
Gestes endoscopiques
 Biopsies
 Polypectomies et mucosectomies
 Dilatations de sténoses
 Pose de prothèses coliques
 Hémostase de lésions hémorragiques
• Electrocoagulation par plasma-argon
• Pose de clips hémostatiques
• Injections hémostatiques
 Retrait de corps étrangers
 Exsufflation colique et Détorsion de volvulus
Echoendoscopie
Principes et indications
 Examen pratiqué avec un endoscope couplé à un
échographe
 Sous anesthésie générale pour la voie haute
 Sans anesthésie pour le rectum
 Indications
• Diagnostic et bilan des tumeurs de l’œsophage,
de l’estomac, du pancréas et du rectum
• Diagnostic des calculs du cholédoque
• Ponction de tumeurs, de kystes et de ganglions
Conditions, contre-indications,
surveillance

Similaire à une fibroscopie sous anesthésie générale pour
la voie haute

Similaire à une rectoscopie pour la voie basse

Lavement préalable type Normacol

Patient non à jeun

Décubitus dorsal ou latéral gauche
CPRE
Principes

Sous amplificateur de brillance (scopie) avec un
duodénoscope (vision latérale)

Cathétérisme des voies biliaires et/ou du pancréas et
opacification

En fonction de la pathologie rencontrée, on pratique un
acte thérapeutique

Sphinctérotomie

Extraction de calculs

Dilatation

Pose de prothèse biliaire ou pancréatique
Principales indications




Sténose intrinsèque de la voie biliaire principale (VBP)
•
Calculs du cholédoque
•
Tumeurs bénignes ou malignes
Sténose extrinsèque de la VBP
•
Tumeurs bénignes ou malignes de la tête du pancréas
•
Adénopathies
Sténose du canal de Wirsung
•
Tumeurs bénignes et malignes
•
Calcifications sur pancréatite chronique
Drainage de kystes
Conditions de l’examen

Consultation d’anesthésie préalable

A jeun

Bilan d’hémostase

Antibiotiques avant examen (selon protocoles)

Anesthésie générale

Décubitus dorsal ou ventral

Intubation le plus souvent
Incidents et Complications

Météorisme abdominal (par distension du grêle)

Douleurs

Perforation (en règle rétropéritonéale)

Pancréatite aiguë

Hémorragie

Angiocholite
Entéroscopie par vidéocapsule
Principes

Visualisation de l’ensemble de l’intestin grêle

Capsule à usage unique ingérée

Progression par le péristaltisme

Elimination par les voies naturelles

Dotée d’un système d’éclairage, de prise de vues et de
transmission externe

Acte purement diagnostique
Principales indications

Saignement digestif inexpliqué

Suspicion de maladie de Crohn du grêle

Malabsorption inexpliquée

Bilan de maladie coeliaque

Bilan de lymphome du grêle
Conditions de l’examen

En externe ou en ambulatoire

A jeun

Préparation par PEG 2 litres en règle générale

Installation des capteurs et de la ceinture

Ingestion de la capsule

Enregistrement 8h

Vérifier l’élimination de la capsule
Incidents et Complications

Blocage de la capsule (transit du grêle préalable ?)

Problèmes techniques

Non remboursée par le Sécurité Sociale
Bon courage !
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