Grammaire et Discours
1- Syntaxe
Master DDLE 1ère année
Alain LECOMTE
Les locuteurs « ont une connaissance » de phrases
qu’ils n’ont encore jamais lues ou entendues
auparavant,
Il est plausible d’envisager qu’un locuteur
quelconque, pourvu qu’il ait assez de temps,
d’énergie, de patience puisse déterminer pour
n’importe quelle phrase, d’une complexité
arbitraire, si elle est « grammaticale » ou si elle ne
l’est pas.
Exemple de ce qu’on « n’apprend » jamais:
Il dit que Jean est malade : il Jean
Jean dit qu’il est malade : il = Jean possible
La voisine lui dit de venir : lui la voisine
Le copain de la voisine lui dit de venir
Pierre arrive et le salaud s’en prend à Marie
Pierre pense que le salaud s’en prend à Marie :
Pierre le salaud
Lenfant dispose dès le départ de
connaissances linguistiques très riches, qui lui
permettent de n’avoir à observer que
quelques données pour déterminer
immédiatement à quel type de grammaire il a
affaire (problème de l’induction)
Le jeu des auxiliaires
Karin Stromswold : phrases contenant des
auxiliaires en anglais, 24 milliards de milliards
d’arrangements possibles (!) (he have might
eat, he did be eating…) seulement une
centaine de grammaticaux (he might have
eaten, he has been eating)
Lexpérience auprès de jeunes enfants n’a
montré aucune erreur sur les 66000 exemples
où il aurait pu y en avoir!
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