Chapitre II. Ostéoporose Traitements La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2008 35 Nutrition et vitamines DMO plus élevée chez la personne âgée consommant du poisson et des acides gras essentiels (AGE) : étude Framingham 0,76 0,74 DMO initiale (g/cm²) par quartile d’apports en AGE chez les femmes * * * 0,72 * p < 0,05 relatif au 1er quartile 0,70 0,68 * 0,66 Q1 Q2 0,64 0,62 Q3 0,60 Q4 0,58 0,56 N-3 EFA apports (FN) N-3 EFA apports (TROCH) N-6 EFA apports (FN) Ces données suggèrent un possible rôle bénéfique sur la santé osseuse des acides gras essentiels chez la personne âgée La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2008 - D’après Farina E. et al., Boston, États-Unis, abstract F341, actualisé 36 Nutrition et vitamines Prendre du calcium n’est pas associé à une augmentation des calcifications artérielles des coronaires Score de CCA moyen par quartile d’apport calcique total Score de CCA 6 Hommes 4,5 4,46 2,29 2,44 Femmes 4,06 4,25 p pour tendance = 0,95 2,34 2,35 p pour tendance = 0,27 3 0 Moyenne en mg Q1 Q2 Q3 Q4 438 677 907 1 541 Hommes 525 926 1 331 1 956 Femmes Cette étude ne confirme pas l’hypothèse selon laquelle des apports calciques élevés augmenteraient les calcifications artérielles coronariennes (CCA) La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2008 - D’après Samelson E.J. et al., Boston, États-Unis, abstract 1207, actualisé 37 Nutrition et vitamines Apport de vitamine C et risque de fracture de hanche Activation Radicaux oxygénés Antioxydants → Vitamine C Procollagène Collagène NF κB1, NF κB2 Ostéoclastes et résorption osseuse 1,4 1,2 1 0,8 0,6 0,4 0,2 0 1,20 Ref 0,98 0,73 0,45 0,56 0,31 T1 T2 T3 (médiane = 97 mg/j) (162 mg/j) (305 mg/j) Tertiles d’apport total en vitamine C (mg) Suppléments en vitamine C et risque de fracture de hanche 1,4 1,24 1,2 Ref 1 0,8 0,73 0,6 0,50 0,4 0,30 0,20 0,2 0,13 0 T1 T2 T3 (sans) (médiane = 60 mg/j) (260 mg/j) Risque relatif Stress oxydatif Risque relatif Apport total de vitamine C et risque de fracture de hanche Catégories de suppléments en vitamine C (mg) La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2008 - D’après Sahni S. et al., Boston, États-Unis, abstract 1168, actualisé 38 Nutrition et vitamines Supplémentation en vitamine D : D2 ou D3 ? Essai randomisé en double aveugle de 12 mois, conduit chez 64 sujets, comparant l’efficacité de la vitamine D2 (1 600 UI/j ou 50 000 UI/mois) à la vitamine D3 (1 600 UI/j ou 50 000 UI/mois) Données préliminaires : 19 patients avec un suivi de 12 mois Mesure du taux de 25-OH D à 1, 2, 3, 6, 9 et 12 mois Variation moyenne des taux de 25-OH D (ng/ml) D2 quotidienne D3 quotidienne D2 mensuelle 16 16 12 12 8 8 4 4 0 0 0 1 2 3 6 Mois 9 12 0 1 2 3 D3 mensuelle 6 Mois 9 Variabilité individuelle du taux de 25-OH D sous D2 ou D3 (ng/ml) 12 80 70 60 50 40 30 20 10 0 D2 D3 D2 Quotidienne D3 Mensuelle Ces résultats préliminaires suggèrent que la vitamine D3 est plus efficace que la vitamine D2 La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2008 - D’après Binkley N. et al., Madison, États-Unis, abstract SU425, actualisé 39 Nutrition et vitamines Efficacité de la vitamine D3 : tous les jours ou tous les 4 mois ? Variations du taux de 25-OH D Essai randomisé en double aveugle de 12 mois, conduit chez 40 sujets, évaluant l’efficacité et la tolérance de 2 modes d’administration de la vitamine D3 – cholécalciférol 400 Ul 2 fois par jour – huile de vitamine D3 (97 333 UI) tous les 4 mois 90 Vit D tous les 4 mois 95 Vit D tous les jours * ** 80 25-OH D3 (nmol/l) Été * 75 70 65 60 55 50 Mesure du taux de 25-OH D à 1, 2, 3, 4, 6, 8, 10 et 12 mois p < 0,0001 45 Dose Dose Dose 0 0 2 4 6 8 10 12 Mois À doses équivalentes, l’administration journalière de 800 UI de cholécalciférol est plus efficace que l’administration de 97 333 UI de cholécalciférol tous les 4 mois La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2008 - D’après Välimäki V.V et al., Helsinki, Finlande, abstract SU422, actualisé 40 Nutrition et vitamines Influence de l’âge et du sexe sur la relation entre taux de 25-OH D et taux de PTH Étude conduite dans 2 groupes – 340 adolescents (âge moyen : 13 ans) – 443 sujets âgés (âge moyen : 72 ans) Influence de l’âge Influence du sexe 60 Taux moyen de PTH (ng/ml) Taux moyen de PTH (ng/ml) 60 50 Femmes Hommes 40 30 20 10 0 Sujets jeunes 50 Sujets âgés 40 30 20 10 0 0-10 10-20 20-30 Taux de 25-OH D > 30 (ng/ml) 0-10 10-20 20-30 > 30 (ng/ml) Taux de 25-OH D La relation entre taux de PTH et taux de 25-OH D varie selon l’âge et non pas selon le sexe La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2008 - D’après Arabi A. et al., Beyrouth, Liban, abstract M179, actualisé 41 Nutrition et vitamines Influence de la fonction rénale sur la relation entre taux de 25-OH D et taux de PTH Étude transversale menée chez 2 370 sujets âgés de plus de 45 ans issus de NHANES III Pourcentage de patients avec un taux de PTH 65 ng/ml Évaluation de la relation PTH-taux de 25-OH D chez les patients ayant une clairance de la créatinine < ou 60 ml/mn 100 60 ml/mn 80 < 60 ml/mn 60 40 20 0 0-4 5- 9 10-14 15-19 20-24 25-29 30 25-0H D (ng/ml) Chez les sujets ayant une altération de la fonction rénale, l’augmentation de la PTH réactionnelle à l’insuffisance en vitamine D est plus élevée que chez les sujets ayant une meilleure fonction rénale La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2008 - D’après Misra B. et al., New York, États-Unis, abstract 1031, actualisé 42 Agents antirésorptifs Effets à 5 ans du lasofoxifène sur les fractures (étude PEARL) Lasofoxifène : SERM de nouvelle génération Étude randomisée versus placebo – 8 556 femmes ; DMO : - 4,5 T-score - 2,5 ; 4 fractures vertébrales – lasofoxifène : 0,25 mg ou 0,5 mg/j ou placebo – 3 ans + 2 ans extension 12 10 8 0,76 (0,64-0,91) 0,58 (0,47-0,70) 0,69 (0,57-0,83) 31 % (p < 0,001) Fractures de hanche pendant l’étude Fractures non vertébrales à 5 ans 0,77 (0,46-1, 27) 0,90 (0,76-1,06) 12 42 % (p < 0,001) 6 4 2 Incidence (%) Incidence (%) Fractures vertébrales à 5 ans 10 % (p = 0, 19) 10 1,6 24 % (p < 0,01) 8 6 4 Incidence (%) 0,88 (0,54-1,42) -12 % (p = 0,60) 1,2 -23 % (p = 0,30) 0,8 n = 35 n = 31 0,4 n = 27 2 0 0 PBO 0,25 mg 0,5 mg 0 PBO 0,25 mg 0,5 mg PBO 0,25 mg 0,5 mg Lasofoxifène : efficace sur les fractures vertébrales et périphériques La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2008 - D’après Cummings S.R. et al., San Francisco, États-Unis, abstract 1288, actualisé 43 Agents antirésorptifs Effets extra-osseux du lasofoxifène (étude PEARL) HR IC95 p 0,76 (0,56-1,03) 0,077 0,68 (0,50-0,93) 0,016 3 2 1 0 1 2 3 4 5 0,58 (0,47-0,70) 0,64 (0,41-0,99) 7 6 0,61 (0,39-0,96) 5 39 % (p = 0,03) 4 36 % (p = 0,04) 3 2 1 0 PBO 0,25 mg 0, 5 mg Incidence pour 1 000 patients-an Incidence (%) 4 Laso 0,25 mg Laso 0,5 mg Placebo Diminution des cancers du sein ER+ Diminution des accidents vasculaires cérébraux Incidence pour 1 000 patients-an Diminution des accidents cardiovasculaires graves 0,69 (0,57-0,83) 3 2,5 31 % (p < 0,001) 2 81 % (p < 0,001) 1,5 1 0,5 0 PBO 0,25 mg 0,5 mg Années Pas de diminution des accidents ischémiques transitoires, augmentation des accidents veineux thrombo-emboliques et pas d’augmentation du risque de cancer de l’endomètre Le traitement par lasofoxifène s’accompagne à 5 ans d’une réduction du nombre de cancers du sein ER+, d’accidents cardiovasculaires, et d’AVC La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2008 - D’après Cummings S.R. et al., San Francisco, États-Unis, abstract 1288, actualisé 44 Agents antirésorptifs Relation entre la diminution du remodelage osseux évaluée avec le PINP et la réduction du risque de fracture en réponse à l’acide zolédronique 5 mg/an PINP et risque de fracture non vertébrale à 3 ans 0,40 PINP et risque de fracture vertébrale morphométrique à 3 ans 0,40 ZOL 5 mg* ZOL 5 mg* Placebo* Placebo* 0,30 Risque (IC95) Risque (IC95) 0,30 0,20 0,10 0,20 0,10 PINP à 1 an 0,0 PINP à 1 an 0,0 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 6 10 30 60 80 100 130 5 T-score ng/ml -3 -2 -1 0 1 2 6 10 30 60 80 3 4 100 130 5 T-score ng/ml * Moyenne + IC95 La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2008 - D’après Delmas P.D. et al., Lyon, France, abstract 1027, actualisé 45 Agents antirésorptifs Effets de l’acide zolédronique 5 mg/an par sous-groupes sur le risque de fracture vertébrale (FV) Sous-groupes Âge (ans) IMC (kg/m²) CI Cr (ml/mn) Incidence FV (%) ZOL 5 mg versus placebo p Interaction < 70 2,0 versus 10,0 < 0,0001 0,05 70-74 2,5 versus 10,4 < 0,0001 ≥ 75 4,8 versus 12,0 < 0,0001 18-24,9 3,9 versus 9,7 < 0,0001 25-29,9 2,9 versus 12,6 < 0,0001 > 30 2,7 versus 10,0 0,0002 < 60 4,3 versus 11,5 < 0,0001 ≥ 60 2,3 versus 10,3 < 0,0001 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2 1,4 1,6 1,8 0,02 0,04 2 Odds-ratio (IC95) La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2008 - D’après Eastell R. et al., Sheffield, Royaume-Uni, abstract 1028, actualisé 46 Agents antirésorptifs Analyse par sous-groupes des causes potentielles du bénéfice de l’acide zolédronique sur la mortalité (1) 0,71 (0,46-1,31) 30 Taux de mortalité (%) 25 0,74 (0,54-1,02) 20 15 10 5 0 Proportion des pathologies mortelles 30 Décès dus à quelques pathologies fréquentes dans l’essai HORIZON-PFT (acide zolédronique) * 25 Décès placebo Décès ZOL 20 15 * 10 5 0 Hommes Placebo Femmes ZOL 5 mg La Lettre du Rhumatologue Arythmie Autres causes cardiaques AVC Pneumonie Pathologie respiratoire Cancer * Interaction significative par pathologie p < 0,05 ASBMR 2008 - D’après Colòn-Emeric C. et al., Durham, États-Unis, abstract 1030, actualisé 47 Agents antirésorptifs Analyse par sous-groupes des causes potentielles du bénéfice de l’acide zolédronique sur la mortalité (2) 1,02 (1,51-2,05) 60 * p < 0,005 * 0,43 (0,21-0,89) Taux de mortalité (%) 50 Placebo ZOL 5 mg 40 30 0,96 (0,63-1,46) 0,82 (0,58-1,18) * 0,70 (0,52-0,95) 0,47 * (0,29-0,77) 0,59 * (0,37-0,95) 20 0,65 (0,39-1,09) 10 0 Domicile Institution IMC < 19 IMC 19-25 IMC > 25 SPMSQ 0 SPMSQ 1-2 SPMSQ > 2 SPMSQ : Short Portable Mental Questionnaire La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2008 - D’après Colòn-Emeric C. et al., Durham, États-Unis, abstract 1030, actualisé 48 Agents antirésorptifs Comparaison acide zolédronique-risédronate dans la prévention et le traitement de l’ostéoporose cortisonique (1) Principales caractéristiques des patients Essai randomisé, multicentrique, double aveugle, double placebo de 12 mois – 833 patients (18-85 ans) traités par une dose orale supérieure à 7,5 mg équivalentprednisone – répartition en 2 groupes (prévention et traitement) Traitements reçus – acide zolédronique 5 mg 1 perfusion et placebo oral tous les jours – risédronate 5 mg/j et une perfusion de placebo – Ca (1,2 g) et vit. D (400 à 1 200 UI/j) Objectifs – principal : non-infériorité sur DMO rachis à 1 an – secondaires : DMO hanche totale ; tolérance La Lettre du Rhumatologue Âge Hommes (%) Femmes (%) T-scoreRachis T-scoreFémur Dose de corticoïdes (médiane, mg) PR (%) PPR (%) Lupus (%) Asthme (%) Traitement (> 3 mois d’exposition) [n = 545] Prévention (< 3 mois d’exposition) [n = 288] 53 (13,9) 32,5 67,5 -1,37 1,31 -1,21 1,04 57,2 (15) 31,0 69,0 -0,93 1,45 -1,06 1,09 10 (0,7-80) 42,8 4,8 15,6 7,9 10 (0,4-49,9) 37,8 20,1 8,7 3,8 ASBMR 2008 - D’après Reid D.M. et al., Aberdeen, Royaume-Uni, F403, actualisé 49 Agents antirésorptifs Comparaison acide zolédronique-risédronate dans la prévention et le traitement de l’ostéoporose cortisonique (2) Variations de la DMO au rachis lombaire à 1 an Risédronate Acide zolédronique Prévention sous-population ** 5 ** 4 3 2 1 0 ** p < 0,001 4 ** ** 3 0 6 12 Groupe traitement Groupe prévention ZOL RIS ZOL RIS EI (%) 77,6 68,1* 71,1 64,6* EI grave (%) 18,4 19,8 18,1 16,0 2 1 * p < 0,05 0 Augmentation significative des EI dans le groupe ZOL dans les 3 premiers jours de traitement liés aux symptômes postperfusion (fièvre, arthralgies, etc.) -1 -1 Effets indésirables (EI) 5 Pourcentage de variation par rapport à l’inclusion Pourcentage de variation par rapport à l’inclusion Traitement sous-population Tolérance 0 6 12 L’acide zolédronique 5 mg en une perfusion unique est efficace dans la prévention et dans le traitement de l’ostéoporose cortisonique La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2008 - D’après Reid D.M. et al., Aberdeen, Royaume-Uni, F403, actualisé 50 Agents antirésorptifs Efficacité des bisphosphonates en pratique courante comparativement aux essais cliniques Type de fracture Études Patients Risque relatif poolé (IC) 17 37 460 0,796 (0,739-0,858) 2 53 525 0,770 (0,696-0,852) 4 14 865 0,413 (0,279-0,612) 1 35 537 0,615 (0,507-0,747) 10 34 415 0,711 (0,616-0,820) 2 56 181 0,624 (0,533-0,729) 4 8 850 0,738 (0,415-1,314) 1 35 537 0,858 (0,754-0,976) 7 23 769 0,762 (0,680-0,855) 5 68 928 0,776 (0,721-0,835) Non vertébrale Vertébrale Hanche Poignet Toutes fractures Supériorité du bisphosphonate Études randomisées Études observationnelles 0,2 0,4 Supériorité du placebo 0,6 0,8 1 1,2 1,4 Odds-ratio (IC) 7 études observationnelles (risédronate, alendronate, étidronate) [107 560 patients] 20 études randomisées (44 878 patients) L’efficacité antifracturaire en pratique courante est comparable à celle des essais cliniques La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2008 - D’après Wilkes M.M. et al., Alburquerque, États-Unis, abstract 1025, actualisé 51 Agents antirésorptifs Effets à long terme des bisphosphonates sur le degré de minéralisation et la microdureté (1) Degré de minéralisation (g/cm3) 1,20 * p < 0,01 versus témoins et PLA3 ans # p < 0,01 versus ALN3 ans * 1,25 *# # 1,15 *# # 1,10 1,05 1,00 Témoins non traités DM ± ET 1,08 0,08 PLA3 ans 1,07 0,06 ALN3 ans ALNLT RISLT 1,19 0,07 1,12 0,06 1,10 0,06 Chez les femmes traitées à long terme (LT), le DM était plus élevé (p < 0,01) que chez les sujets témoins et les patientes placebo, et plus bas (p < 0,01) qu’après 3 ans d’ALN La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2008 - D’après Boivin G. et al., Lyon, France, abstract 1029, actualisé 52 Agents antirésorptifs Effets à long terme des bisphosphonates sur le degré de minéralisation et la microdureté (2) Chez les femmes traitées à long terme, la microdureté était plus basse que chez les sujets témoins (p < 0,01) * p < 0,01 versus témoins Total HV (kg/mm2) 60 * * ALNLT RISLT 50 40 30 20 10 0 Témoins HV ± ET La Lettre du Rhumatologue 48,32 2,75 45,24 4,21 46,52 2,25 ASBMR 2008 - D’après Boivin G. et al., Lyon, France, abstract 1029, actualisé 53 Agents antirésorptifs Prévention de la perte osseuse sous antiaromatases (propositions de recommandations) Patientes avec cancer du sein débutant un traitement par antiaromatases T-score ≥ -2,0 Pas d’autre facteur de risque Deux parmi les facteurs de risque suivants • T-score < -1,5 T-score < -2,0 Pas d’autre facteur de risque • Âge > 65 ans • Faible IMC (< 20 kg/m²) • Antécédent familial de fracture de hanche • Antécédent personnel de fracture après 50 ans • Corticothérapie orale > 6 mois • Tabagisme Supplémentation en calcium et vitamine D Acide zolédronique (4 mg/6 mois)* Calcium et vitamine D Acide zolédronique (4 mg/6 mois)* Calcium et vitamine D DMO et évaluation annuelle des facteurs de risque DMO annuelle DMO annuelle La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2008 - D’après Hadji P. et al., Marburg, Allemagne, abstract M283, actualisé 54 Agents antirésorptifs L’alendronate réduit-il la progression de la cyphose thoracique chez les femmes ostéoporotiques ? Analyse post-hoc de l’étude FIT (Fracture Intervention Trial) menée chez 6 459 femmes ostéoporotiques âgées de 55 à 81 ans Mesure de la cyphose thoracique par un kyphomètre à J0 et après un suivi moyen de 4,2 ans L’angle moyen de la cyphose thoracique est de 47,6° (coefficient de corrélation des mesures = 0,90) Variations de la cyphose thoracique Variations de la cyphose (en degrés)* p Placebo Alendronate Pas de fracture vertébrale à la visite initiale 4,09 ( 0,44)* 3,9 ( 0,45)* 0,48 Présence d’une fracture vertébrale à la visite initiale 4,9 ( 0,42)* 4,9 ( 0,45)* 0,39 * Résultats ajustés sur les fractures vertébrales incidentes L’alendronate ne ralentit pas la progression de la cyphose thoracique La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2008 - D’après Kado D.M. et al., Los Angeles, États-Unis, abstract Sa410, actualisé 55 Agents antirésorptifs Essai de phase III du denosumab dans la prévention des fractures chez des femmes ménopausées : l’essai FREEDOM (1) Variation DMO rachis à 3 ans Diminution du CTX sérique 85 % réduction relative à 1 mois Placebo 80 Denosumab 12 8 * 6 * 4 2 * 72 % 20 0 -20 * -40 * -60 0 6 12 18 Mois 24 30 36 -100 * * * -80 0 -2 * p < 0,0001 40 Variation (%) Variation (%) 9,2 % * Denosumab 60 * * p < 0,0001 10 Placebo 0 6 12 18 Mois 24 30 36 Données obtenues à partir d’une sous-étude DXA (n = 441) La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2008 - D’après Cummings S.R. et al., San Francisco, États-Unis, abstract 1286, actualisé 56 Agents antirésorptifs Essai de phase III du denosumab dans la prévention des fractures chez des femmes ménopausées : l’essai FREEDOM (2) Réduction de l’incidence des fractures vertébrales 78 % p < 0,0001 3,5 Incidence (%) 3 2,5 61 % p < 0,0001 3,1 % 65 % p < 0,0001 3,1 % Placebo 2,2 % Denosumab 2 1,5 1 1,1 % 0,9 % 0,7 % 0,5 0 Année 1 0-1 La Lettre du Rhumatologue Année 2 1-2 Année 3 2-3 ASBMR 2008 - D’après Cummings S.R. et al., San Francisco, États-Unis, abstract 1286, actualisé 57 Agents antirésorptifs Essai de phase III du denosumab dans la prévention des fractures chez des femmes ménopausées : l’essai FREEDOM (3) Fractures non vertébrales Fractures de hanche Placebo Placebo 1,2 % 1,5 40 % 1,0 p = 0,036 IC95 : 3-63 0,5 0,7 % 0 6 12 18 Mois La Lettre du Rhumatologue 24 30 36 Incidence cumulée (%) Incidence cumulée (%) Nombre fractures de hanche : 69 0 Denosumab 10 Denosumab 2,0 8,0 % 20 % Nombre total de fractures non vertébrales : 531 8 p = 0,011 IC95 : 5-33 6 6,5 % 4 2 0 0 6 12 18 24 30 36 Mois ASBMR 2008 - D’après Cummings S.R. et al., San Francisco, États-Unis, abstract 1286, actualisé 58 Agents antirésorptifs Comparaison de l’effet du denosumab et de l’alendronate sur la DMO et la résorption osseuse 20 Variation de DMO à tous les sites (%) 1,1 %* Variation DMO (%) 5 0 1,0 %* 1,0 %* Alendronate 70 mg/sem. Denosumab 60 mg/6 mois 4 0,9 %** 3 0,9 %** 2 Alendronate 70 mg/sem. -20 Denosumab 60 mg/6 mois -40 -60 -80 1 0 * p ≤ 0,0001 Variation médiane (%) 6 sCTX Hanche totale Rachis Trochanter Col 1/3 radius+ lombaire fémoral -100 0 1 3 6 Mois 9 12 * p < 0,0001 ; ** p = 0,0002 ; † Analyse post-hoc La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2008 - D’après Brown J.P. et al., Québec City, Canada, abstract 1285, actualisé 59 Agents antirésorptifs Transition * 8 * 6 * * * 4 * 2 0 Placebo -> placebo -2 Placebo -> Dmab -4 0 3 6 9 12 Variation par rapport au début (%) ALN -> Dmab DMO lombaire DXA * * * * * 5 Dmab -> Dmab * * 0 -5 0 3 6 9 Mois de traitement La Lettre du Rhumatologue DMO volumétrique corticale mi-diaphyse tibiale 2 * p < 0,05 versus placebo ^ p < 0,05 versus ALN * * * * 0 * * * * * -2 -4 -6 -8 0 ALN -> ALN Mois de traitement 10 Variation par rapport au début (%) DMO corps entier DXA Variation par rapport au début (%) Variation par rapport au début (%) Passage de l’alendronate au denosumab chez des singes cynomologus ovariectomisées (1) 3 6 9 Mois de traitement DMO volumétrique corticale métaphysaire radiale 8 12 *^ *^ * 4 0 * -4 -8 0 3 6 9 12 Mois de traitement ASBMR 2008 - D’après Ominsky M.S. et al.,Thousand Oaks, États-Unis, abstract 1072, actualisé 60 Agents antirésorptifs Passage de l’alendronate au denosumab chez des singes cynomologus ovariectomisées (2) ALN Placebo > Dmab ALN > Dmab Transition 3 2 1 * * * * ^ ^ * * ^ * ^^^ *** * ^^^ *** 0 0 3 6 Mois 9 12 Dmab Ostéocalcine sérique (ng/ml) CTX sérique (ng/ml) 4 Placebo Transition 50 40 30 * 20 * * * * 10 ^ * 0 0 3 ^^^ *** ^ * 6 9 12 Mois * p < 0,05 versus placebo, ^ p < 0,05 versus ALN La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2008 - D’après Ominsky M.S. et al.,Thousand Oaks, États-Unis, abstract 1216, actualisé 61 Agents anaboliques Ostéoporose résistant aux bisphosphonates : effets de la PTH DMO (DEXA) Exemple de BO (µCT) T-score (moyenne ET) -2,0 -2,2 6 mois 18 mois NS -2,4 Rachis lombaire -2,6 Col fémoral -2,8 Hanche totale -3 p < 0,05 -3,2 0 Inclusion NS 6 12 18 Mois Femmes + ostéoporose postménopausique Traitées 12 mois par bisphosphonates avec bonne observance et adhérence Avec 1 nouvelle fracture ostéoporotique ou DMO > 3,5 %, 25 femmes traitées par PTH 20 µg/j s.c. + calcium-vitamine D x 18 mois Biopsies à 0 et 18 mois Augmentation significative de la DMO au rachis, des marqueurs de formation et de résorption Amélioration de la micro-architecture dès le 6e mois La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2008 - D’après Muche B. et al., Berlin, Allemagne, abstract 1172, actualisé 62 Agents anaboliques Variation (moyenne DS) Ostéoporose cortisonique : tériparatide versus alendronate DMO lombaire % 12 10 8 6 4 2 0 ** ** ** ** ** 9,8 8,9 5,3 4,2 8 ** 5,2 * 3,8 0 3 6 12 18 24 36 * p < 0,05 ; ** p < 0,001 Variation (moyenne DS) 11 Mois Tériparatide Alendronate % DMO fémur proximal 10 8 6 † ** * 4 2 0 0 12 18 ** 24 Nouvelles fractures ALN (n = 169) PTH (n = 173) p Vertébrales radiologiques 13 (7,7 %) 3 (1,7 %) 0,007 Vertébrales cliniques 4 (2,4 %) 0 0,03 Périphériques 15 (7,0 %) 16 (7,5 %) ns ** 5,2 4,4 2,7 2,2 36 * p < 0,05 ; † p < 0,01 ; ** p < 0,001 La Lettre du Rhumatologue Étude randomisée, double aveugle, double placebo ALN 10 mg/j versus PTH 20 µg/j pendant 36 mois Hommes et femmes avec ostéoporose cortisonique Gain de DMO et moins de fractures sous tériparatide ASBMR 2008 - D’après Saag K.G. et al., Birmingham, États-Unis, abstract 1171, actualisé 63 Agents anaboliques Variation à un an de la microarchitecture osseuse évaluée par µIRM chez des femmes ménopausées traitées par risédronate ou tériparatide Variation (%) des paramètres en µIRM Variation des paramètres de IRM sur 12 mois 20 * 16 Risédronate 12 Tériparatide 8 4 0 -4 -8 -12 -16 * p < 0,05 ; ** p < 0,01 à l’inclusion BV/TV Surf : densité de surface topologique Curv : densité de courbe topologique Ratio surf-curv ** Index d’érosion Les mesures par IRM fournissent des informations sur les variations de la microarchitecture trabéculaire sous traitement que ne permet pas la densitométrie conventionnelle La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2008 - D’après Greenspan S.L. et al., Pittsburgh, États-Unis, abstract 1020, actualisé 64 Agents anaboliques Effet du ranélate de strontium sur la cyphose chez les femmes ostéoporotiques Évaluation de l’effet du ranélate de strontium sur la cyphose thoracique à 3 ans à partir de l’analyse des femmes ostéoporotiques issues des essais SOTI et TROPOS, soit 2 019 femmes (âge moyen : 73 ans) Mesure de l’indice de cyphose sur radiographies du rachis de profil entre 0 et 3 ans Indice de cyphose Variations de l’indice de cyphose à 3 ans 5 4 p = 0,003 p < 0,001 3 Ranélate de strontium 2 Placebo 1 0 Population globale (n = 2 019) Sous-population sans FV prévalentes et incidentes (n = 1 193) Le ranélate de strontium diminue l’indice de cyphose, indépendamment de son effet sur les fractures vertébrales La Lettre du Rhumatologue ASBMR 2008 - D’après Roux C. et al., Paris, France, abstract 1241, actualisé