Nous n'avons plus le temps
d'attendre": voici les ACTIONS
IMMEDIATES que le patron de
l'Horeca à Bruxelles exige
Les attentats de Paris du 13 novembre puis ceux de Bruxelles du 22 mars ont des répercussions
extrêmement lourdes sur l'activité du secteur Horeca dans notre capitale. Les hôtels bruxellois ont
enregistré en moyenne des baisses de fréquentation de plus de 50% pendant les vacances de
Pâques, une situation "sans précédent" s'est récemment alarmé le secrétaire général de la Brussels
Hotels Association (BHA), Rodolphe Van Weyenbergh. "C'est une situation intenable. Nous n'avons pas
d'autre choix que de tirer la sonnette d'alarme. On se dirige vers un désastre social, des faillites et des
licenciements massifs", s'est-il inquiété.
Exemple concret de cette calamité, le cas d'Emmanuel qui tient une sandwicherie près d'une station
de métro et dont nous relayons le témoignage ce mercredi. "Je perds journellement 70% de mon chiffre
d'affaire, je ne sais pas comment je vais faire pour payer mes factures", se tracasse-t-il.
Yvan Roque est le président de la Fédération Horeca Bruxelles. "L'Horeca ne va pas mal, l'Horeca va
très, très mal" écrit-il sur sa page Facebook. "Les drames de Paris et de Bruxelles, et la préparation de
ceux-ci dans une des communes de la capitale, ont terni notre image à l ‘étranger. Ce déficit d’image causé
par le terrorisme vient s’ajouter à d’autres problèmes que l’horeca dénonçait depuis plusieurs années : la
saleté, l’insécurité, et, plus récemment, tous les problèmes de circulation routière (fermeture de tunnels,
installation du piétonnier, fermeture du Bois de la Cambre). Les chiffres d’affaires de nos sociétés de services
sont en chute libre et ont atteint un niveau alarmant", alerte-t-il.
Le gouvernement a annoncé un soutien aux indépendants victimes de l'impact des attentats. Celui-
ci s'accomplira par des reports de charges patronales. Mais Yvan Roque réclame davantage."Nous
n'avons plus le temps d'attendre" presse-t-il, affirmant que c'est près d'un demi-million de personnes qui
vivent directement ou indirectement du secteur de l'hôtellerie, de la restauration, des cafés, et autres
snacks.
Au nom de sa fédération, il exige des "ACTIONS IMMEDIATES":