dans l’organisme .
2 Les lipides
Les lipides ou graisses constituent la plus grande réserve d’énergie de l’organisme. Selon les conditions
du milieu intérieur, ils sont mis en réserve ou libérés de ces organites.
Après avoir eu mauvaise presse du fait de leur teneur élevée en calories, les lipides reviennent en grâce
auprès des diététiciens et du grand public. Qu’est ce qui explique ce revirement ? La prise en compte du
fait que les lipides apportent, eux aussi, des constituants de base du vivant.
3 Les protides ou protéines
Les protéines jouent un rôle fondamental dans le fonctionnement de notre organisme. Certaines forment
l’architecture de nos tissus. Ainsi, l’actine et la myosine sont les éléments de base de nos. Elles entrent
pour une petite part dans l’énergie nécessaire au mouvement.
L’alimentation protéique est particulièrement déterminante. En effet, les composants protéiques de
l’organisme sont partiellement renouvelés chaque jour. Or, contrairement aux lipides, les protéines ne
sont pas stockées par l’organisme. La seule véritable source de remplacement est d’origine alimentaire.
Une combinaison de 20 acides aminés
Une protéine est composée de plusieurs acides aminés regroupés. Elle peut se limiter à quelques éléments
ou être constituée de milliers d’entre eux. C’est l’agencement de ces acides aminés qui détermine la
formule et les propriétés d’une protéine.
Les protéines que nous mangeons sont scindées en acides aminés pendant la digestion. Ces acides
pénètrent dans l’organisme où ils sont convoyés aux différentes parties du corps. Sur place, ils seront
réassemblés pour former les protéines dont l’organisme a besoin.
Au total, les acides aminés sont au nombre de 20. Douze peuvent être élaborés par l’organisme à partir de
précurseurs. En revanche, les 8 autres -dits essentiels- ne peuvent être fabriqués sur place. Ils ne peuvent
qu’être apportés par certains produits alimentaires. Ce constat rend compte de l’intérêt qu’il peut y avoir
à diversifier l’apport de protéines et à manger des protéines complètes disposant de tous les acides
aminés.
Les protéines apportées par l’alimentation peuvent être d’origine végétale ou animale.Toutefois, la plupart
des protéines complètes est apportée par les produits d’origine animale : viandes, poissons, œufs,
fromages…
Les protéines d’origine végétale se trouvent dans des aliments comme les céréales de nos pays (blé,
seigle, maïs…), les légumineux (soja, haricots secs, lentilles...). Etant donné que chacun de ces aliments ne
comportent qu’une partie des acides aminés essentiels, il est recommandé de les associer avec un produit
animal ou de les mélanger entre eux au sein d’un même repas.
4 Calories vides
Manger un plat de pâtes raffinées traditionnelles, ce n’est pas la même chose que de manger le même plat
de pâtes complètes. Dans le premier cas, le repas apporte de l’énergie un point c’est presque tout. Dans le
second cas, il apporte l’énergie et un certain nombre des substances essentielles (vitamines, minéraux).
Les aliments que nous mangeons peuvent être - comme le premier plat - remplis d’énergie et dépourvus
de substances nutritives. C’est le cas de toutes les sucreries (bonbons, sodas) et des produits raffinés
(pain, pâtes, riz blancs…). Ils peuvent au contraire être pauvres en énergie et emplis d’éléments
essentiels. C’est le cas par exemple des eaux minérales mais aussi des légumes et des fruits. Enfin, ils
peuvent être énergétiques tout en apportant une bonne part de vitamines et minéraux. C’est le cas des
céréales complètes, des certains légumineux (haricots secs, lentilles), des oléagineux (noix, amandes…),
des fruits séchés…
Ces produits peuvent tenir une place importante chez le sportif. Ils lui permettront de répondre en même
temps à ses besoins énergétiques et nutritionnels.
B Agoniste/antagoniste :
En anatomie et myologie, un antagoniste est un muscle ou un groupe de muscles qui s’opposent au
mouvement crée par les agonistes.
Lorsqu’un muscle travaille, le muscle opposé ne travaille pas, sinon il empêcherait le mouvement de se
produire, car les deux muscles se compenseraient. Lors d’un effort musculaire, le muscle agoniste est
donc celui qui se contracte, le muscle antagoniste est celui qui s’étire en réaction à cette contraction.