Chapitre 9-10: Croissance et Développement

publicité
Chapitre 9-10 : Croissance et Développement
Proposition de résumé (d'après Nathan Réflexe p. 83 et 93)
La croissance est un phénomène économique quantitatif, de long terme, qui se caractérise par
l’augmentation des richesses produites, mesurée par le PIB (produit intérieur brut). Le taux de
croissance est mesuré par l'augmentation en volume du PIB.
Le développement est un phénomène qualitatif de transformation des structures démographiques,
sociales, économiques… d’un pays.
Croissance et développement sont des notions liées. La croissance est une condition nécessaire au
processus de développement car elle permet aux personnes de satisfaire leurs besoins de base (besoins
de manger, de se vêtir, besoins de santé…). En retour, le développement est indispensable à la
poursuite de la croissance. Une population en bonne santé et instruite sera plus productive et se
montrera plus innovatrice. Cependant, les deux notions ne sont pas synomymes.
Le PIB est un indicateur imparfait pour mesurer le développement car il ignore de nombreux
facteurs de progrès, comme l’amélioration de la santé, de la scolarisation, l’accès à l’eau potable…
C’est pourquoi les Nations unies ont proposé l’indicateur de développement humain (IDH), qui
synthétise plusieurs autres indicateurs : PIB par habitant, espérance de vie à la naissance, taux
d’alphabétisation des adultes et taux de scolarisation.
Au cours du processus de développement, les structures démographiques évoluent. Cette évolution
se nomme « transition démographique ». Ce terme désigne le cheminement qui caractérise le passage
d’une natalité et d’une mortalité élevées à un état où mortalité et natalité sont basses.
Le processus de développement a comme conséquence de modifier la répartition sectorielle de la
main-d’œuvre. La population active occupée dans le secteur primaire diminue fortement, le secteur
secondaire voit, à long terme, ses effectifs diminuer légèrement, alors que ceux du tertiaire connaissent
une croissance élevée.
Des transformations de structures accompagnent tout développement. L’évolution des structures
sociales fait apparaître une montée de l’urbanisation et du salariat ainsi que la transformation de la
structure socioprofessionnelle de la population active (baisse des agriculteurs et des ouvriers, hausse
des employés et des cadres).
Parce qu’elle favorise la diffusion des savoirs techniques, culturels, etc., la démocratie politique
interagit avec le développement (souvent, la démocratie autorise le développement et le
développement accroît la démocratie).
On constate d’autres transformations qui touchent les marchés qui s’étendent et deviennent plus
efficaces, l’État s’affirme dans son rôle de régulateur de l’économie de marché et le système de
financement s’affine pour permettre et accompagner le développement.
Le développement durable est un mode de développement qui permet de répondre aux besoins du
présent, sans compromettre la capacité pour les générations futures de satisfaire les leurs.
Les trois dimensions du développement durable sont écologique, sociale et économique. Il a pour
objectif de sauvegarder l’environnement, de permettre l’accès aux richesses de tous, tout en assurant le
développement.
Les principes sur lesquels s’appuie le développement durable sont les suivants :
– le principe de solidarité avec les générations futures ainsi qu'avec les populations de la planète ;
– le principe de précaution ;
– le principe de participation de tous les acteurs de la société civile au processus de décision.
Les gaz à effet de serre comme le gaz carbonique (CO2) entraînent un réchauffement climatique aux
conséquences graves (multiplication des inondations, des sécheresses et des ouragans). Pour baisser le
volume de leurs émissions et préserver les générations à venir, le protocole de Kyoto a été ratifié par la
plupart des pays (à l’exception des États-Unis).
La solidarité à destination des populations les plus pauvres peut s’exprimer de différentes façons : par
l’établissement d’un commerce équitable qui garantit des revenus meilleurs et réguliers aux
populations agricoles de ces pays, par la mise en place de normes sociales comme l’abolition effective
du travail des enfants, l’élimination de toute forme de travail forcé…
La société civile est constituée de membres de la communauté scientifique, d’organisations syndicales
et d’organisations non gouvernementales. Tous n’agissent pas de la même façon. Les scientifiques
utilisent leurs connaissances pour fournir des diagnostics de qualité et alerter les décideurs. Le monde
du travail interpelle les responsables des différents pays et leurs institutions pour faire cesser les
atteintes aux droits des personnes dans le travail. Les ONG agissent par le militantisme et la
contestation, l’information et la veille, les actions sur le terrain et les opérations de coopération.
Téléchargement