Biens collectifs sont marqués par la logique du « passager clandestin »
(absence d’incitations à produire le bien)
Prise en charge par l’Etat afin d’assurer la production d’un bien générateur
d’utilité collective (cf. Adam Smith)
4Ch. 6 - Defaillances du marché - Diapo 1
Le financement des biens collectifs repose sur le principe classique des révélations
de préférence. Il en résulte une possibilité de situation de passager clandestin,
encore connue sous le terme théorique anglo-saxon de « free riding ». Le passager
clandestin n'est toutefois pas un resquilleur ; c'est au contraire, le plus
souvent, l'heureux bénéficiaire de la consommation d'un bien public payé
par plusieurs autres consommateurs et dont on ne peut lui interdire l'accès
sans pour autant exiger en contrepartie son paiement. Le principe de
malhonnêteté doit donc être écarté. Le « free rider » profite de la situation qui lui
est offerte, saisit l'opportunité qui se présente : personne ne peut lui reprocher cet
état de fait qu'il n'a pas lui-même suscité.
Claude Pondaven –Les Echos –13 janvier 2003
1.2 La gestion des biens collectifs