•Lors des élections sénatoriales du 4 juin 1989, totalement
ouvertes, les différents candidats de l’opposition obtinrent 99
des 100 sièges disponibles,
•Lors des élections législatives du 18 juin, l’opposition rafla les
160 sièges mit en jeu et seules les conditions de l’entente
d’avril, qui réservait 320 sièges au PZPR, empêchèrent
l’humiliation de celui-ci.
•Devant la catastrophe, le PZPR envisagea d’annuler
l’élection et seule la réaction des États occidentaux, dont les
crédits étaient si nécessaires à l’économie, empêcha les
dirigeants du PZPR de franchir le pas.
•Du reste, la cacophonie au sein de l’opposition qui, une fois
atteint le but commun, se mirent à s’entre-déchirer, permit un
temps aux anciennes forces de maintenir un certain pouvoir.
• L’absence de culture politique pluraliste en Pologne se fit
sentir, les élections de l’entre-deux-guerres, déjà lointaines,
étant loin d’être un modèle de diversité.