Novembre 2006 Conférence d’Investissement 2007 1 Sommaire Bilan 2006 Tendances économiques Tendances boursières Politique d'investissement page 2 Bilan 2006 Ce que nous avons correctement analysé… Les rythmes de croissance économique (américain, européen, asiatique) et d'inflation L'orientation des politiques monétaires (la poursuite, puis l'interruption, du cycle de hausse des taux de la "Fed", le resserrement européen) L'évolution du dollar (le rebond de 2005 interrompu en 2006) L'évolution du marché obligataire (la légère hausse du rendement des emprunts d'Etat, le léger écartement des spreads…) La hiérarchie des performances entre classes d'actifs (le maintien de la préférence pour le marché des actions) … et mal apprécié La nouvelle hausse des cours du pétrole (jusqu'à un record de 78$ par baril début août 2006) L'ampleur de la hausse des résultats de sociétés et (donc) du marché des actions Le comportement boursier des valeurs de l'énergie et de la santé page 3 Tendances économiques Jean-Luc PROUTAT Directeur des études économiques page 4 Tendances économiques > États-Unis, croissance du PIB > Japon, croissance du PIB > Zone euro, croissance du PIB 4% 4% 4% 2% 2% 2% 0% 0% 0% -2% Scénario 2007 +1,5% / +2% 1998 2000 2002 2004 2006 2008 6% -2% Scénario 2007 +1%/+1,5% 1998 2000 2002 2004 2006 2008 6% -2% Scénario 2007 +2% 1998 2000 2002 2004 2006 2008 Aux États-Unis, le ralentissement économique, qui s'est enclenché en 2006, se poursuivra sur tout ou partie de l'année 2007. Il pénalisera le Japon et, dans une moindre mesure, la Zone Euro. L'activité américaine s'essouffle avec l'immobilier résidentiel, qui ne représente que 6% du PIB mais exerce un effet de levier important sur la consommation des ménages. Sources : US Bureau of Economic Analysis, Statistic Bureau of Japan, BCE. 6% page 5 Tendances économiques 2 500 100 > États-Unis, stocks de logements > États-Unis, prix des maisons ($ de 2005) 15 300 000 2 000 10 En mois de vente > États-Unis, mises en chantier annuelles 200 000 1 500 50 Mises en chantier, x1000 -gClimat des affaires, bâtiment -d- 75 80 85 90 95 00 05 10 Neuves Anciennes 0 0 75 80 85 90 95 00 05 10 75 80 85 90 95 00 05 10 Gonflement des stocks, baisse des mises en chantier, effritement des prix, pessimisme des professionnels, tous les indicateurs de la conjoncture immobilière américaine se dégradent à partir de 2006. L’atterrissage a commencé, reste à savoir s’il s’effectuera en douceur... Sources : US Census Bureau 5 page 6 Tendances économiques > États-Unis, mécanique du ralentissement par l'immobilier Achats immobilier s Consommatio n - - Crédit + Charge financière X Emploi - - Prix de l’immobilier + 35% variable (2005) X - Emprunts des ménages Investissement des entreprises - de Loyer l’argent Ralentissement page 7 Tendances économiques 20% Récession Récession 30% 25% 18% 20% 16% 15% 14% 12% 10% Ménages* -gEntreprises** -d- 5% 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005 > États-Unis, repli de la consommation par poste, en 1991 Automobile Autres biens d'équipt du foyer Transports Divers biens durables Meubles, literie Vaisselle, ustensiles de cuisine Energie Electroménager Divers biens de conso.courante Alimentation Ensemble Vêtements, chaussures Loisirs Education, recherche Services publics Loyers Soins médicaux Services financiers & divers Informatique, Hi-Fi, Vidéo -11,5% -4,9% -4,8% -4,3% -1,9% -1,3% -1,1% -0,7% -0,5% -0,1% +0,2% +0,3% +0,6% +1,2% +1,3% +2,2% +3,4% +5,8% +9,2% *Charge de la dette rapportée au revenu disponible brut **Charge des intérêts rapportée au résultat brut d’exploitation Les récessions procèdent souvent d'un mouvement d'assainissement financier. Pas celle de 2001, qui lègue une charge de la dette record pour les ménages américains. Avec la baisse du prix des maisons, la priorité risque d'aller au remboursement, au détriment de certains postes de consommation… Sources :Réserve Fédérale, US Bureau of Economic Analysis. > États-Unis, charge financière des agents économiques page 8 Tendances économiques > Prix au m2, 1995-2005 > Capacité d’achat des > France, indicateur du (ancien) ménages, 1995-2005 (m2) taux d’effort emprunteur* 200% 182% 140% 40% 133% 106% 101% 100% 53% 30% 20% 0% 50% -9% -20% -1% 0% -26% -23% 25% -19% -40% -42% Al l EU Fr a. Es p. as P. B RU Al l EU Fr a. P. B as -60% Es p. RU -50% Les États-Unis ne sont pas seuls à devoir franchir un haut de cycle immobilier. Dans de nombreux pays d'Europe, Allemagne exceptée, le marché du logement est tendu et la solvabilité des ménages emprunteurs s'est détériorée. 20% 1985 1990 1995 2000 2005 2010 * Charge de remboursement, exprimée en pourcentage du revenu disponible d’un ménage, pour une acquisition de 90m2 dans l’ancien. Hypothèses : TEG fixe (4,6% au T3 2006, source Banque de France) ; 1/3 d’apport personnel ; durée d’emprunt 15 ans, portée graduellement à 18 ans de 2000 à 2005. Sources : Banque de France, Insee, Fnaim. Calculs, Neuflize OBC. 150% 35% 60% page 9 Tendances économiques 70% 40% Am. Nord 33% Moy. Orient 4% Exportations -d- 30% 60% > Chine, exportations par zone géographique (en 2004) 20% 10% dont États-Unis 29% Asie* 27% dont Japon 17% * A l'exclusion des six pays ou territoires commerçants de l'Asie de l'Est : HongKong; Malaisie; Corée; Singapour; Taiwan;Taipei. Europe 27% dont UE à 25 25% > Japon, exportations par zone géographique (en 2004) Moy. Orient 3% Europe 17% dont UE à 25 16% Consommation -g- 50% 1970 0% 1980 1990 2000 2010 Les États-Unis sont le premier lieu de destination des exportations asiatiques. La Chine, qui exporte plus du tiers de son PIB, lui vend un produit sur trois. Le Japon un sur quatre. Am. Nord 25% dont États-Unis 23% Asie 51% dont Chine direct 16% Source : National Bureau of Statistics of China, OMC > Chine, poids des exportations et de la consommation dans le PIB page 10 > États-Unis, Inflation > Japon, Inflation > Zone euro, Inflation 4% 4% 4% 3% 3% 3% 2% 2% 2% 1% 1% 1% 0% 0% 0% -1% -1% -1% -2% Scénario 2007 +3% -2% Scénario 2007 +0,5% -2% Scénario 2007 +2% 1998 2000 2002 2004 2006 2008 1998 2000 2002 2004 2006 2008 1998 2000 2002 2004 2006 2008 En 2006, le taux d’inflation moyen avoisine 3,5% aux États-Unis, son niveau le plus élevé depuis dix ans. A défaut d’une décrue sensible, une stabilisation paraît probable en 2007, ne serait-ce qu’en raison de l’assagissement du coût de l’énergie (9% de l’indice). La dynamique des prix est très régulière dans l’Union économique et monétaire, l’appréciation de l’euro ayant contribué à atténuer le choc énergétique. Elle restera proche de +2% l’an en 2007. Sources : US Bureau of Labor Statistics Tendances économiques page 11 Tendances économiques 9% 4% 9% En grisé : taux de chômage -g- 4% 4% 4% 3% 3% 3% 2% 2% 2% 1% 1% 1% ? 6% 3% 6% 3% 3% 2% 0% 0% 1% -3% -6% -3% Prix à la production -g- Coût unitaire du travail -g- Prix à la consommation* -d- Prix à la consommation* -d- 94 96 98 00 02 04 06 08 * Hors alimentation et énergie 0% -6% 94 96 98 00 02 04 06 08 Modélisation 0% 0% Prix à la consommation* 0% 94 96 98 00 02 04 06 08 Le renchérissement des matières premières a déjà produit son plein impact sur l’inflation aux États-Unis. Les prix à la production, dont la hausse culminait à 6% fin 2005, s’assagissent. La tension (relative) vient désormais du marché de l’emploi, plus inflationniste car plus dynamique. L’alourdissement des coûts salariaux unitaires devrait néanmoins s’avérer transitoire. Sources : US Bureau of Labor Statistics ; Calculs, Banque de Neuflize OBC. > États-Unis, quelques déterminants de l'inflation page 12 Tendances économiques > Inflation vs degré d'ouverture de l'économie mondiale (secteur manufacturier, 2004, $) 40% Taux d'ouverture de l'économie mondiale* -g- 25% 35% 33,0 30% 24,0 23,0 25% 20% 15% 1990 1995 2000 3,0 2,5 2,0 0,8 0,8 ag ne Fr a Et nce at sR. Uni Tc s hè qu e Br é M sil ex iq u Tu e ni sie Ch in e In de 15% 5,5 lem Taux d'inflation mondial -d- * Poids des flux 10% de marchandises et des flux d'investissements 5% directs étrangers dans le PIB 0% mondial. Al 20% 2005 Les programmes de stabilisation monétaire mis en place à partir du milieu des années 1990 (au Brésil, en Argentine, en Russie… ) ont produit des résultats spectaculaires en matière d’inflation. Au niveau mondial, la hausse des prix est tombée de 30% au début des année 1990 à 3,7% en 2005. Cette modération est aussi le fait de l’imbrication rapide et profonde des pays à bas coûts dans les échanges mondiaux (Chine, Inde). Sources : OMC, FMI, CNUCED, US Bureau of Labor Statistics. 30% > Coût horaire de la main d'œuvre page 13 > États-Unis, évolution des taux d'intérêt 8% > Zone Euro évolution des taux d'intérêt Scénario fin 2007 8% 6% 4,75% 5,00% 6% 4% 4,50% 4,75% 4% 2% 2% Moyenne = 1,6% 0% Scénario fin 2007 4,00% Moyenne = 1,2% 0% En grisé : taux directeur réel En grisé : taux directeur réel -2% -4% -2% Taux directeur de la 'Fed' Rendements à 10 ans des Treasuries 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 -4% Taux directeur de la BCE Rendements à 10 ans des Bunds 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 Le taux d'intérêt réel de la Réserve Fédérale avoisine 2,5% fin 2006, un niveau supérieur à sa moyenne des dix dernières années. Les conditions monétaires apparaissent normalisées aux États-Unis ; elles pourraient être assouplies en 2007, ne serait-ce que pour amortir la récession du marché immobilier. Elles restent favorables en Zone Euro, du moins du point de vue de la BCE, qui portera son taux de refinancement à 4% début 2007. Sources : Réserve Fédérale, BCE, Thomson Financials. Calculs, Banque de Neuflize. Tendances économiques page 14 Tendances économiques > États-Unis, quelques déterminants du dollar 500 0,60 0,80 0 8% 0,60 0,40 Ecart de taux Usd - DM/€ -dEuro-dollar -g. inversée6% 300 0,80 150 4% 0,80 1,00 2% 1,00 0 1,00 0% 1,20 1,20 -500 1,20 1,40 1,60 -2% 1,40 Bal. courante**, Mds $ -dEuro-dollar -g. inversée- 1985 1990 1995 2000 2005 -150 1,40 -4% Bal. des capitaux**, Mds $ -dEuro-dollar -g. inversée- -6% 1,60 -1000 1,60 1985 1990 1995 2000 2005 -300 1985 1990 1995 2000 2005 * Investissements directs et achats d'actions en portefeuille En dépit du creusement des déficit courants, le dollar retrouve quelques éléments de soutien. L'écart de taux d'intérêt entre les Etats-Unis et l'Europe s'amenuise mais reste positif. Surtout, l'économie américaine enregistre à nouveau, depuis quelques trimestres, des entrées nettes de capitaux. Sources : US Bureau of Labor Statistics ; Calculs, Banque de Neuflize OBC. 0,60 page 15 Tendances économiques En % Croissance du PIB Etats-Unis 3,1 Zone Euro 2,6 Japon 2,8 Inflation Etats-Unis 3,5 Zone Euro 2,3 Japon 0,3 (1) (2) Taux d'intérêt à 3 mois Dollar 5,37 Euro 3,57 Yen 0,46 (1) (2) Taux d'intérêt à 10 ans Dollar 4,60 Euro 3,75 Yen 1,72 Dollar pour 1 euro 1,28 CAC 40* 5 349,0 * CF pour "Consensus Forecast" (1) Estimation ou observation à fin octobre 2006 (2) Prévisions à fin 2007 2007 Neuflize CF* OBC 2,6 1,9 2,2 1,7 2,1 1,5 2,5 2,2 0,5 3,0 2,0 0,5 4,90 3,70 0,90 4,50 / 4,75 4,00 0,70 5,00 4,00 2,10 4,75 / 5,00 4,00 2,00 1,25 +5 / +7 En résumé… Pic de prix des matières premières, resserrements monétaires, craquements immobiliers : la chronique de l'année 2006 préfigure le ralentissement de 2007. Le loyer du dollar, actuellement fixé à 5,25%, baissera modérément en 2007 ; celui de l'euro sera porté à 4%, niveau auquel il se stabilisera. L'inflation, si elle cesse d'accélérer , ne marquera pas de recul sensible en 2007. Son inertie contribuera à celle des taux d'intérêt à long terme. Le faible écart de rendement entre obligations d'Etat et d'entreprises est caractéristique d'un pic des taux de marge ; il pourrait augmenter courant 2007. Sources : Consensus Economics Inc.. Prévisions, Neuflize OBC. 2006(1) page 16 Tendances boursières Jérôme Loire Analyste Stratégiste page 17 > États-Unis, cycle des profits 400 26% 300 24% > États-Unis, Bénéfices par action (après inversion de courbe) 200 22% 100 20% 0 (moyennes annuelles) Prix des maisons -100 Ecart de taux 10 ans - 'Fed' -gTaux de marge* des sociétés -d- -200 1970 1980 1990 2000 * Résultats bruts d'exploitation rapportés à la valeur ajoutée des sociétés non financières. Aux États-Unis, le ralentissement de l'activité économique prend place au point haut du cycle des profits. Il contribuera à leur normalisation courant 2007. 16% 2010 -1,5% -3,0% -2,0% -12,0% -17,0% -15,0% -8,0% 4,0% -11,0% 2,0% 10,0% ? > États-Unis, études d'impact Prix du pétrole (décalé) 18% 1957 1960 1967 1970 1974 1980 1981 1990 1998 2001 2007e Hyp. 2006 2007 Impact (1) 2007 +20,0% +5,0% -10,0% +0,0% -0,05 -1,00 Politique monétaire (décalé) 130 pdb(2) Total Croissance du PIB Croissance des bénéfices par action (S&P500) Effet de cycle Effet PIB -0,50 -1,50 +3,2% +1,7% +15% +5%/+7% -8,00 -4,00 -4,00 (1) En points de PIB (2) Mesure en points de base (pdb) de l'aplatissement de la courbe des taux d'intérêt. Le chiffre de 130 pdb signifie que l'écart taux longs (Treasuries à 10 ans) taux courts (taux des fonds fédéraux) passe en moyenne annuelle de +110 pdb à -20 pdb entre 2005 et 2006. Sources :US Bureau of Economic Analysis. Calculs, Banque de Neuflize OBC. Tendances boursières page 18 Tendances boursières > États-Unis, cours des > Europe, cours des actions vs BPA* actions vs BPA* 110 S&P500 -gBPA*, $ -d- 1 600 * Bénéfices par action Consensus 2007 +10% 1 400 * Bénéfices par action Est. fin 2006 +15% 1 400 1 200 90 70 2005 2006 2007 110 Est. fin 2006 +14% Est. Début 2006 +9% 80 1 100 2008 120 Neuflize OBC 2007 +7% 1 200 Est. début 2006 +11,8% Consensus 2007 +9% 100 Neuflize OBC 2007 +5% 1 300 130 MSCI Europe -gBPA*, € -d- 100 1 000 90 2005 2006 2007 2008 Les estimations de résultats ont, à nouveau, été réévaluées courant 2006, ce qui a soutenu le marché des actions. Les indices ont semble-t-il commencé à intégrer les (bonnes) prévisions faites à l'horizon 2007. Notre scénario est plus prudent que celui du "consensus". Les bénéfices, qui ont déjà beaucoup progressé , sont à un point haut cyclique. L'environnement économique et monétaire est moins favorable. Sources : Thomson Financials, I/B/E/S. 1 500 page 19 Tendances boursières > Europe, fusions acquisitions (mds $ de 2005) 50% 2 000 > États-Unis, fusions & acquisitions (mds $ de 2005) 3 000 2000 > États-Unis, LBO* (mds $ de 2005) 300 1000 Fusions acquisitions -d- 30% 400 Fusions acquisitions -dS&P500 (déflaté) -g- 2 000 200 1 000 Prime payée -g- 20% 600 Ecart de taux 10 ans - jj -d- 1500 40% LBO* -g- 200 500 1 000 100 0% 0 0 80 85 90 95 00 05 80 85 90 95 00 05 0 -200 80 85 90 95 00 05 * Leveraged Buy Out, rachats d'entreprises à effet de levier. Valorisations attrayantes, faible coût de la dette, bilans assainis, rentabilité forte : l'année 2006 marque probablement le pic des activités de fusions & acquisitions. 2007 pourrait être en retrait, en raison du durcissement des conditions de crédit et de son impact négatif sur les activités de LBO (15% des opérations). Sources : BRI, Exane. 0 10% page 20 Tendances boursières > France, PER vs prime de risque* > PER dans quelques pays 35 3 35 3 15 25 30 2 30 2 20 25 1 25 10 5 15 -1 10 0 0 15 15 1 20 20 10 10 -1 0 Inde 5 98 00 02 04 06 98 00 02 04 06 15 20 10 15 * Ecart normalisé (centré & réduit) entre l'inverse du PER (rapport cours / bénéfices) et le taux d'intérêt à long terme "sans risque" (rendement des emprunts d’Etat à 10 ans). 5 10 Si elles apparaissent raisonnables sur la plupart des marchés d'actions occidentaux, les valorisations sont peut-être plus discutables dans les zones émergentes. 0 5 -2 5 -2 0 -3 0 -3 199619982000200220042006 2008 Russie 199619982000200220042006 2008 Brésil 98 00 02 04 06 5 Chine Sources : Morgan Stanley, FMI. Calculs, Banque de Neuflize OBC. > États-Unis, PER vs prime de risque* 98 00 02 04 06 page 21 Tendances boursières 500 ISM -g- 65 > ISM américain vs petites capitalisations (Europe) DJ Stoxx Large -d- ISM -g- 65 210 DJ Stoxx Small -d- 400 55 300 45 +84% 35 nov-99 160 55 110 45 +161% 200 35 60 nov-99 nov-04 Réputées cycliques, les petites capitalisations sont celles qui ont le plus profité de la reprise économique des trois dernières années. Elles ont, en outre, joué un rôle refuge contre la baisse du dollar. Le trou d'air de mai 2006 (baisse du marché de 13%) marque cependant une inflexion. La remontée des primes de risque (préférence pour le rendement et la récurrence des cash flows) les pénalise davantage. Les valorisations (PER de 15,4 contre 12,4 pour les grandes valeurs) ne plaident pas non plus en leur faveur. nov-04 Sources : Thomson Financials. > ISM américain vs grandes capitalisations (Europe) page 22 Tendances boursières 75 ISM -g- > Valeurs de croissance vs "value"** 120 75 Cycliques vs Défensives (base 100 en nov 99)* -d- ISM -g- Après une période de surperformance, les valeurs cycliques marquent le pas fin 2006. Elles continueront d'être pénalisées par le ralentissement américain début 2007. Growth vs Value (base 100 en nov 01) -d- 65 65 100 90 La désillusion provoquée par le krach des valeurs de 55 55 la "nouvelle économie" est tenace. Elle explique la sous performance des 80 valeurs dites de 45 45 "croissance", au profit du style "value" réputé plus classique et moins risqué (prime à la solidité des 35 60 35 70 bilans, à la visibilité et à la nov-99 nov-04 nov-01 nov-04 récurrence des résultats, **Les valeurs de croissance sont souvent jeunes plutôt qu'au potentiel de *Cycliques : Auto, chimie, construction, mat.1eres, industrie & loisir/hôtel. Défensives et en phase d'accession à la rentabilité. Elles développement). distribuent peu de dividendes et affichent des : Alimentation, distribution, santé, services aux collectivités, tabac & soins à la personne. multiples de valorisation élevés. Les valeurs dites "value" leur sont traditionnellement opposées. Source : Thomson Financials. > Valeurs cycliques vs défensives* page 23 Tendances boursières En résumé… Assagissement du cours des matières premières (pétrole, métaux… ) Correction immobilière Excès du "private equity" Valorisations des marchés raisonnables (mais attention aux émergents) Renchérissement du loyer de l'argent en Europe (Banque d'Angleterre, BCE) Rachats d'actions Anticipations de croissance des résultats trop optimistes ? Fusions et acquisitions (bien que moins porteuses qu'en 2006) Les marchés d'actions seront moins bien orientés début 2007. L'impact du ralentissement américain sur les croissances bénéficiaires est sousestimé. Certains marchés émergents (Inde, Brésil, Chine) sont surévalués. Le contexte est moins défavorable pour les grandes capitalisations, les valeurs défensives et les "value". Au-delà, la récupération d'une tendance haussière est probable. Le loyer du dollar aura baissé, la correction immobilière aura eu lieu… page 24 Politique d’investissement Arnaud de Dumast Directeur de la Gestion financière page 25 Politique d'investissement > Performances en 2006... (1) Marchés d'actions, par région et... 16% +14,5% 12% 8% Par classes d'actifs 7% 4% +6,6% 6% 5% +1,4% 0% -4% +4,4% -4,5% 4% -8% 3% +2,4% 2% +0,7% 1% 0% Actions (1) +9,4% Obligations Arrêtées au 10 novembre. Monétaire Amérique Europe Asie Emergents Actions : indices MSCI, avec (au second plan) et sans (au premier plan) dividende réinvesti. Obligations : indice JP Morgan des obligations d’Etat toutes maturités (JPM EMU), coupon réinvesti. Monétaire : Eonia capitalisé pays Argentine Chine Inde Russie Espagne Suède Singapour Brésil Méxique Pologne France Allemagne Pays-Bas Suisse Italie Roy.-Uni R.Tchèque Australie Hong Kong Hongrie Canada Monde Etats-Unis Corée Taiwan Afr. Sud Japon Turquie +36,5% +35,0% +29,8% +29,5% +28,5% +18,6% +17,3% +16,9% +16,4% +16,0% +15,7% +14,6% +12,9% +12,7% +12,5% +12,4% +10,2% +9,2% +6,6% +5,9% +5,1% +4,4% +1,2% -0,1% -1,6% -2,1% -8,6% -17,2% page 26 Politique d’investissement > Marché monétaire Environnement et prévisions Début d’une baisse des taux directeurs de la Federal Reserve Stratégie d’investissement Recherche de diversification et de rentabilité sur la part monétaire des portefeuilles Poursuite du cycle de hausse des taux directeurs de la Banque Centrale Européenne Investissement en produits « monétaire dynamique » Niveau des rendements monétaires Investissement en produits de gestion alternative page 27 Politique d’investissement > Marché obligataire Environnement et prévisions Stratégie d’investissement Stabilisation voire légère baisse des taux longs aux États-Unis et dans la zone Euro Maintien de la légère sous pondération des obligations dans les portefeuilles Poursuite de l’écartement des spreads de crédit Renforcement d’Etat Remontée de la volatilité, à partir de niveaux faibles Diminution du crédit corporate des emprunts Investissement en obligations convertibles page 28 Politique d’investissement > Marché des actions Environnement et prévisions Stratégie d’investissement Possible déception sur la croissance des bénéfices aux États-Unis et en Europe Maintien de la neutralité sur les actions dans les portefeuilles Valorisation raisonnable des marchés d’actions Préférence valeurs pour les grandes Avance importante des petites valeurs Poursuite des opérations de fusion-acquisition page 29 Politique d’investissement > Allocation géographique Environnement et prévisions Stratégie d’investissement Ralentissement de la croissance aux États-unis Sous-pondération des États-unis Momentum de croissance en zone Euro Maintien de l’investissement en zone Euro Impact du ralentissement américain sur les pays émergents, valorisations (Inde, Brésil, Chine) Réduction de l’investissement dans les pays émergents page 30 Politique d’investissement > Opinion sectorielle DJ Stoxx Europe, performance* sectorielle du 01/01/06 au 10/11/06 Services financiers Matériaux de base Services aux collectivités Bâtiment, construction Commerce de détail Automobile Biens et services industriels Banque Chimie Voyages, loisirs Assurance Alimentation, boisson Biens de consommation Télécommunications Médias Pétrole & gaz Santé Technologie +36,4% +35,7% +29,4% +28,1% +24,7% +23,0% +18,1% +17,7% +16,4% +15,1% +14,8% +14,5% +12,7% +11,2% +7,3% +6,6% +4,1% +0,1% * Performance absolue en euro (1ère colonne) et par rapport à l'indice (2ème colonne) +20,8% +20,1% +13,7% +12,5% +9,1% +7,4% +2,4% +2,1% +0,7% -0,5% -0,9% -1,1% -2,9% -4,4% -8,3% -9,0% -11,6% -15,6% Banques : neutre - diversification des sources de revenus - banque d’investissement et banque privée - relais de croissance Agro-alimentaire : positif - secteur défensif - puissance des marques - moteurs de croissance Énergie : neutre - maintien d’un prix du pétrole élevé - poursuite des investissements en exploration-production et en raffinage - affaiblissement des facteurs de soutien de la demande page 31 Politique d’investissement > Thèmes d'investissement Poursuite des opérations de fusion - acquisition Eau et énergies renouvelables Préférence des secteurs défensifs aux secteurs cycliques Préférence des valeurs « value » aux valeurs de croissance Préférence des grandes valeurs aux petites page 32