GM – Disomie uniparentale – Empreinte génomique parentale
Il y a donc une complémentarité fonctionnelle des génomes parentaux.
Il faut avoir des gènes des deux parents car certains gènes sont à expression uniquement maternelle et
d'autre à expression uniquement paternelle.
Il faut donc comprendre qu'un gène à expression maternelle verra l'allèle maternelle active et l'allèle paternelle
inactive.
Les mécanismes de l'empreinte :
•Modification épigénétique : modification qui ne change pas la séquence nucléotidique mais entraîne
une modification de comportement de cette séquence.
•Méthylation
•Compaction de la chromatine
•Fixation de facteurs protéiques
•Acétylation des histones
Les caractéristiques de l'empreinte :
•L'empreinte est précoce et initialisée avant la fécondation.
•Elle est suffisamment stable pour être transmise d'une cellule mère aux cellules filles tout au long du
développement
•Elle est réversible.
Exemple : Le gène SNRPN sur le chromosome 15 s'exprime à partir de l'allèle maternelle. Chez tous
les individus, le gène G s'exprimera à partir du chromosome qu'ils ont reçu de leur mère. Mais lorsque
les individus vont fabriquer des gamètes, ce gène va ou continuer à être « actif »(cas des ovocytes) ou
alors sera « désactivé » (cas des spermatozoïdes ) : il y a donc un caractère de réversibilité.
Ainsi, au moment de la fabrication des cellules germinales, il y a un phénomène d'effacement de
l'empreinte pour avoir ensuite l'apposition d'une nouvelle empreinte, selon un mécanisme complexe.
Les gènes humains soumis à l'empreinte parentale :
•Il y en a entre 100 et 200.
•Ils sont regroupés en clusters : chromosomes 7 , 11p15.5, 15q11.3.
Un cluster peut comporter des gènes à expression uniquement maternelle et à expression uniquement
paternelle.
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