Gériatrie

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Gériatrie
Cours N°3
plan
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
Pathologies des organes des sens
Tumeurs
Maladie thromboembolique
Insuffisance cardiaque
Pneumonie
Tuberculose
BPCO
Les sens
Goût et odorat
 Augmentation de l’appétence
pour le sucré
Le seuil de détection des 4
sensations de base est
augmenté mais moins pour le
sucré
 Capacité discriminative
diminue
Surtout pour le salé
Régimes
hyposodés=anorexigènes
 Changement de
comportement alimentaire
 Diminution progressive et
insidieuse des apports
DANGER
Goût et odorat
 Seuil de perception des
odeurs
Diminue à partie de 20
ans
Progressivement
Anosmie totale chez 15%
des plus de 80 ans
 Moins bonne
discrimination des
odeurs
 Moins bonne stimulation
olfactive de l’appétit
 Moins bonne perception
des odeurs de gaz et de
brûlé
Favorise anorexie relative
danger
Aggravation de ces pathologies
 Par des pathologies organiques
Troubles cognitifs (maladie d’Alzheimer…)
Parkinson, épilepsie
Traumatismes crânien
Rhinite chronique
Hypothyroïdie, diabète
 Médicaments
Prévention de la sous-nutrition
 Il n’y a pas de
traitement
médicamenteux
 Traitement des
affections associées
 Cuisine plus épicée
 Alimentation variée,
enrichie en goût
 Horaire fixe, table
dressée…
L’ouïe
 Utilité
Communication
Sens de l’alerte
Perception des volumes et des distances
 Presbyacousie
Altération liée au vieillissement
Progressive, symétrique
Dès 50 ans
Éliminer le bouchon de cérumen
50% après 80ans
presbyacousie
 Mécanisme
Altère d’abord les
fréquences aigues
 Conséquences
Altération de la
discrimination du langage
Isolement progressif
 Autres symptômes
fréquemment associés
Acouphènes
vertiges
presbyacousie
 Les signes qui doivent alerter
Le patient parle plus fort
Fait souvent répéter
Comprend mal les conversations en groupe
Augmente le volume de la télévision
A l’impression d’avoir les oreilles bouchées
Conséquences de la presbyacousie
 Sur la vie du patient
Réactions dépressives
Participe moins aux échanges
Isolement relationnel
Diminution de la vigilance
Régression des activités cérébrales
Baisse des fonctions cognitives
Appareillage
 C’est le seul traitement
Meilleure adaptation si patient moins âgé et pas
trop sourd
Appareiller tôt
 Permet
une meilleure localisation sonore spatiale
une meilleure discrimination verbale en milieu
bruyant
 Par un audioprothésiste
Suivi au moins annuel
Réglage si existence d’une gène
Appareils auditifs
Suivi d’un patient appareillé
 Éducation du patient
Réglage du volume
Mise en place de l’embout
Changement des piles
Nettoyage
 Programme de visite chez l’audioprothésiste
Contrôle du fonctionnement
Nettoyage/remplacement de l’embout
Réglages/ajustement
 Livret d’entretien
Conseils pour l’entourage
 Positionnement
En face (1m)
S’assurer d’une bonne vision
 Réduire les bruits de fond
 Parler à voix légèrement rehaussée mais pas
trop aigue
 Un peu plus lent sans hacher les mots
La vue
 Seuil visuel
Diminue avec l’âge
Par réduction de l’ouverture de pupille
Par vieillissement de la rétine
Moindre adaptation au passage à l’obscurité
Utiliser une intensité d’éclairage suffisante
La vue
 Le champ visuel
Rétrécit (15% à 70 ans)
Conséquence pour la conduite automobile
 L’acuité visuelle diminue
Lecture plus difficile
cataracte
 Opacification du
cristallin
60% à 70ans
Suspectée devant une
gêne à la lecture
Intervention chirurgicale
dès le retentissement sur
les activités
Anesthésie locale, œil par
oeil
Syndrome sec oculaire
 Par diminution des sécrétions lacrymales
Souvent iatrogène
Médicaments à action anticholinergique
 Neuroleptiques
 Antihistaminiques
 Antidépresseurs
Signes: picotements, brûlures, sensation de grain
de sable
Traitement: larmes artificielles
Glaucome à angle ouvert
 Mécanisme
Hypertension
intraoculaire
Atteinte lente et
progressive du nerf
optique
Insidieux, bilatéral
 Conséquences
Atteinte du champ visuel
(tunnel)
Cécité
 Traitements
Attention au passage systémique des collyres
Collyres (bêtabloquants...)
DMLA
 Dégénérescence
maculaire liée à l’âge
Cause la plus fréquente
de cécité chez le grand
vieillard
25% après 85 ans
Baisse irréversible de
l’acuité visuelle
Perturbe surtout la vision
de près, et centrale
Difficulté pour lire,
regarder la TV
Symptômes: photophobie,
impression de voile
Pas de traitement
spécifique
Autres causes fréquentes
 Diabète évolué
« rétinopathie »
Par atteinte des micro
vaisseaux de la rétine
Très fréquente
Prévenue par un bon
équilibre glycémique
Traitement possible au
laser
 Rétinopathie
hypertensive
Également par atteinte
des micro vaisseaux
Prévenue par un bon
équilibre tensionnel
Le toucher
 Baisse de la sensibilité tactile et proprioceptive
 Pas de modification de la sensibilité à la douleur
fréquent trouble de l’expression de la douleur par une
atteinte cognitive
 Diminution prédominant aux membres inférieurs
 Majorée par certaines pathologies
Diabète (neuropathie)
alcool
Médicaments
 Retentissement sur la stabilité posturale
 Aggravée par l’alitement (perte des repères
gravitationnels)
plan
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7.
Pathologies des organes des sens
Tumeurs
Maladie thromboembolique
Insuffisance cardiaque
Pneumonie
Tuberculose
BPCO
Les cancers du sujet âgé
 Les plus fréquents
Poumon
colon
Prostate
Sein
Incidence par âge
toutes localisations
22550 cas après 80 an
20000 cas après 80 an
Cas clinique
Monsieur H., 76 ans, vient pour toux et crachats sanglants de faible
abondance depuis 10 jours. Il présente comme antécédents une
hypertension artérielle traitée par amlor. Il a fumé 1 paquet par jour
dès l’age de 20 ans, et a arrêté à l’age de 50 ans. Il est en bon état
général, pratique la marche à pieds 1h par jour. Il Pèse
70 kg pour 1m74.
L’examen clinique est sans particularité. La radiographie pulmonaire est
normale; Le scanner thoracique retrouve une lésion d’allure tumorale de
la bronche lobaire supérieure droite isolée de 2 cm de diamètre.
La fibroscopie bronchique confirme la présence d’une lésion endobronchique
d’aspect suspect.
L’examen histologique est en faveur d’un carcinome epidermoide.
Le bilan d’extension est normal (pas de métastase)
La fonction pulmonaire est normale aux épreuves fonctionnelles
respiratoires
Cas clinique
 Quels sont les éléments de bon pronostic liés
à la tumeur?
Le caractère localisé (absence de métastase)
Le caractère précoce de la découverte
L’opérabilité (petite tumeur)
Cas clinique
 Quels sont les éléments de bon pronostic du
patient?
Bon état général
Absence de dénutrition
Absence de comorbidités importantes
Fonction respiratoire normale (opérable)
Cas clinique
 Quels éléments manquent dans l’évaluation
globale du patient?
Le degré d’autonomie précis
L’évaluation cognitive
Le contexte social, familial
Le contexte psychologique
Cas clinique
 Quels sont les grands éléments de l’évaluation
gériatrique standardisée (EGS) à prendre en
compte dans toute prise en charge
thérapeutique (en particulier cancérologique)?
Antécédents (pathologie cardiaque?
Respiratoire?…)
État cognitif (MMS, BREF, mots, Horloge)
Autonomie (ADL, IADL)
État psychique (recherche de dépression)
Statut nutritionnel (MNA dans l’idéal)
Statut social (isolé, entourage familial, veuvage…)
Cancer du poumon
 Épidémiologie en France
Première cause de mortalité par cancer en France
27000/an
Survie à 5 ans: 10%
TABAC: principal facteur de risque (x10)
diagnostic
 Signes cliniques
Souvent tardifs
Toux, hémoptysie, dyspnée
Fatigue, perte de poids..
 Examens
Radiographie pulmonaire (parfois normale)
Scanner thoracique
Fibroscopie bronchique (parfois normale)
Ponction sous scanner
Radiographie pulmonaire
Scanner thoracique
Fibroscopie bronchique
Bilan d’extension
 Scanner/IRM cérébrale
 Scanner ou échographie
abdominale
Métastases surrénales
Métastases hépatiques
 Scintigraphie osseuse
Métastases osseuses
traitement
 Chirurgie
Pour les formes très localisées
 Chimiothérapie
 Radiothérapie
Thoracique
Métastases osseuses (à visée antalgique)
cérébrale
Cas clinique
Me K, 85 ans est hospitalisée pour insuffisance cardiaque aigue. Elle n’a pas
d’antécédents en particulier sauf des pertes de mémoire depuis
quelques années d’après sa fille. Elle est depuis un an dépendante pour
l’habillage et la toilette (auxiliaires de vie). Les courses sont faites par
sa fille. Elle a une aide ménagère pour la préparation des repas. Elle se
déplace peu, en se tenant aux meubles, a tendance à faire des chutes
depuis 3 mois. Elle flotte dans ses vêtements depuis quelques mois. Il y
a par ailleurs une alternance diarrhée constipation depuis 6 mois avec
des selles noires et malodorantes.
Elle pèse 40kg pour 1m55
L’examen biologique retrouve une hémoglobine à 6 g/dl
Cas clinique
 Quelle est la cause de l’insuffisance cardiaque
selon un schéma 1+2+3
(1) vieillissement du cœur avec troubles de la
relaxation
(2) pas de facteur connu (pas de notion
d’insuffisance cardiaque chronique)
(3)anémie (>> manque d’apport d’oxygène au cœur
donc défaillance d’organe)
Prise en charge
Fonction
1 Vieillissement d’organe
2 Pathologie d’organe
3
3 Evt intercurrent
Seuil
d ’insuffisance
Années
Cas clinique
 Que pensez vous de la dépendance?
Probable troubles cognitifs sous jacents (pertes de
mémoire)
Aggravée par l’altération de l’état général, les
chutes, la dénutrition
 Comment qualifier les troubles digestifs?
Possible obstacle (diarrhée/constipation)
Melena (saignement digestif)
Cas clinique (suite)
Le reste du bilan est en faveur d’un saignement chronique, vous suspectez
une origine digestive.
La coloscopie réalisée retrouve une volumineuse tumeur obstruant
quasiment l’angle colique droit.
L’analyse histologique retrouve un adenocarcinome.
Cas clinique
 Quels sont les facteurs à prendre en compte
pour la prise en charge thérapeutique chez
cette patiente?
Dénutrition sévère:
 IMC à 16 (40/(1.55*1.55))
 Perte de poids récente importante
 Doser l’albumine
Démence probable
Peu d’autonomie
Évolution locale et extension de la tumeur
Incidence cancer colorectal
Cancer colique
 3è cause de mortalité chez l’homme
 2è cause chez la femme
 Les signes cliniques
Troubles du transit (diarrhée/constipation)
Douleurs
Masse
Rectorragies, méléna
Anémie (saignement digestif)
Occlusion
perforation
localisations
Sténose au lavement baryté
Scanner abdominal
Examen de référence: la
coloscopie
Le bilan
 D’extension
Locale et régionale
à la recherche métastases
Ganglionnaires/Hépatiques
 État général
Nutritionnel
Cognitif
Autonomie
Comorbidités
traitement
 Fonction du bilan suscité
 Au cas par cas:
Chirurgie: colectomie
segmentaire
Prothèse: à visée
palliative (sténose)
Chimiothérapie adjuvante
Ou palliative
Le cancer de prostate
Dépistage/diagnostic
 Le toucher rectal
Systématique et annuel à partir de 50 ans
 Le dosage des PSA
Également augmenté dans l’adénome de prostate
(bénin)
Permet la surveillance au long cours
Taux proportionnel à la masse tumorale
 Biopsie sous échographie endo-rectale
Échographie endo-rectale
Complications des cancers de
prostate
 Rétention vésicale
Liée à l’obstacle
 L’insuffisance rénale
Par regorgement dans les
uretères
traitements
 Surveillance simple
Si localisé
Non symptomatique
 Traitement hormonal
 Radiothérapie
 Palliatif
Incidence cancer du sein
diagnostic
 Dépistage
Mammographie tous les 2
ans à partir de 50 ans
(pris en charge à 100%)
Palpation des seins
 Diagnostic
Échographie
Ponction à l’aiguille
Ponction sous échographie
traitement
 Chirurgie
Tumorectomie
Mastectomie
 Chimiothérapie
 Radiothérapie
 Hormonothérapie
Si présence de récepteurs hormonaux sur la lésion
pronostic
plan
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Pathologies des organes des sens
Tumeurs
Maladie thromboembolique
Insuffisance cardiaque
Pneumonie
Tuberculose
BPCO
Maladie thrombo-embolique
 Elle regroupe les
thromboses veineuses et
les embolies pulmonaires
 Mécanisme
Thrombose veineuse
iliofémorale (majorité des
cas), pelviennes…
Emboles pulmonaires
Favorisé par la stase
veineuse, l’immobilisation,
un état
d’hypercoagulabilité
(syndrome inflammatoire)
Facteurs favorisant
 Tous les états d’immobilisation
Voyage prolongé >6h (avion, voiture…)
Chirurgie
Hospitalisation
 Facteurs d’hypercoagulabilité
Inflammation (cancer, chirurgie…)
Infection (pneumonie…)
Évènement aigu intercurrent (insuffisance cardiaque…)
Familiaux: anomalies héréditaires de la coagulation
 Facteur de stase veineuse
Insuffisance veineuse
prévention
 Lever précoce après chirurgie, hospitalisation
Fauteuil, marche…
 Anticoagulation à dose préventive
Lors de tout facteur aigu intercurrent (infection…)
chirurgie
Voyage en avion dans certaines circonstances
 Port de bas de contention
Si insuffisance veineuse
Signes cliniques
 Thrombose veineuse des membres inférieurs
(phlébite)
 Ce sont des signes classiques mais inconstants
Douleur d’un mollet
Chaud
Rouge
Inflammatoire
Parfois cordon induré
Signes cliniques
 Embolie pulmonaire
 Signes très inconstants, non spécifiques
Douleur thoracique augmentant à l’inspiration
profonde (66%)
Dyspnée (73%)
Tachycardie (35%)
Fièvre (7%)
Examens complémentaires
 Phlébite
Doppler veineux des membres inférieurs
DDimères: inutiles après 80 ans (toujours hauts)
 Embolie pulmonaire
Arguments devant
 ECG
 Radiographie pulmonaire
 Gaz du sang
 Ddimères (inutiles si >80 ans)
Diagnostic: angioscanner pulmonaire
Ou bien scintigraphie pulmonaire
Angioscanner thoracique
Problème: injection d’iode et risque d’insuffisance rénale
traitement
 Immobilisation 24 à 48 heures
 Bas de contention si phlébite
Pour éviter la maladie post-phlébitique:
Ulcères
Varices
 Anticoagulation efficace pendant 3 à 6 mois
Héparine SC+++ ou IV initialement
Selon la fonction rénale
Relais par des anticoagulants oraux (AVK)
Surveillance de l’INR++
Maladie post-phlébitique
Pose des bas de contention
 Dans l’idéal
Le matin avant le lever
(pas d’oedèmes)
Classe 2
Au dessus des genoux
Tous les jours!
Jusqu’au coucher
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Pathologies des organes des sens
Tumeurs
Maladie thromboembolique
Insuffisance cardiaque
Pneumonie
Tuberculose
BPCO
définition
 Inaptitude du cœur à assurer la demande en
oxygène des tissus au repos et surtout à
l’effort
Le cœur insuffisant
Les grands types
 dysfonction systolique
Insuffisance coronaire (IDM)
Insuffisance mitrale (valvulaire)
 dysfonction diastolique
Cardiopathies hypertrophiques
 HTA
 Rétrécissement aortique
infarctus
clinique
 Symptômes
Dyspnée stade 1 à 4 NYHA
 1 pas de dyspnée
 2 dyspnée pour des efforts importants
 3 dyspnée pour des efforts de la vie courante
 4 dyspnée de repos
Orthopnée: majoration de la dyspnée en position
couchée
 Signes cliniques de rétention hydro sodée
Oedèmes des membres inférieurs (mous, blancs,
prenant le godet)
Examens complémentaires
 Electrocardiogramme
Signes de dilatation ventriculaire
Séquelles d’infarctus
 Échographie cardiaque
Maladie des valve
Taille des cavités cardiaques
Fonction contractile
échographie
La complication aigue
 Œdème aigu du poumon
Insuffisance respiratoire aigue
Traitement: diurétiques, oxygène
Évolution: poids et diurèse
Prévention: régime limité en sel, observance
thérapeutique, surveillance hebdomadaire du poids
Rechercher le facteur de
décompensation!
 Classique
Écart de régime (bourriche d’huîtres)
Arrêt des diurétiques (adénome prostate>>5 levers
nocturnes!)
Troubles du rythme, de conduction
Infarctus du myocarde
 Chez le vieillard: le facteur 3
Anémie
Infection (pulmonaire, abdominale…)
Mesures générales
 Régime pauvre en sel
Pas de sans sel strict car anorexigène
 Activité physique régulière
 Médicaments spécifiques
 Surveillance du poids hebdomadaire
 Vaccination pneumo 23 et grippe
 Attention à l’observance
plan
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Pathologies des organes des sens
Tumeurs
Maladie thromboembolique
Insuffisance cardiaque
Pneumonie
Tuberculose
BPCO
Pneumopathies aigues
bactériennes communautaires
 Diagnostic classique
Signes respiratoires
 Toux
 Expectorations sales
 Dyspnée
 Douleur thoracique
Fièvre
Image radiologique
En fait chez le vieillard…
 Signes respiratoires classiques inconstants
 Masqués par des signes aspécifiques très fréquents
Confusion++
Douleurs abdominales
Chutes
 Fièvre souvent absente
 Radiographie pulmonaire difficile d’interprétation
Cyphoscoliose
Séquelles de tuberculose
Signes d’insuffisance cardiaque
Les bactéries coupables
 En ville
Pneumocoque+++
Légionella (rare mais grave)
Haemophilus (BPCO, fumeur)
Mycoplasme, chlamydia (plus chez les jeunes en bonne santé)
 Chez les vieux
Fréquence des bacilles gram négatifs d’origine digestive (par
inhalation)
 A l’hôpital (infection nosocomiale)
Staphylocoque doré
pyocyanique
Image classique
Souvent…
Fréquent chez le sujet âgé
 Diminution de la mobilité ciliaire et stagnation
des sécrétions bronchiques
 Fragilité immunitaire relative majorée par
certaines pathologies (diabète)
 Surtout si pathologie cardiaque ou pulmonaire
 Fréquence des fausses routes
 Favorisé par
L’alitement
Les psychotropes sédatifs
La dénutrition
prévention
 Repérer et prévenir les fausses routes
 Vacciner contre le pneumocoque
Surtout si BPCO ou insuffisance cardiaque
Tous les 5 ans
 Vacciner contre la grippe
Tous les ans
 Éviter l’alitement prolongé
Critères de gravité
 Signes cliniques
tachycardie >125/min
FR >30/min
Hypotension (PAS<90 mmHg)
Signes d’état de choc: marbrures
Troubles de conscience
 Biologiques
 Radiologiques
Plusieurs lobes atteints
Abcès
pleurésie
Examens complémentaires
 Biologiques
Gaz du sang si hypoxémie (SaO2<90%)
NFS: Globules blancs >10 000/mm3
Syndrome inflammatoire: CRP élevée (>10 mg/l),
procalcitonine (PCT) élevée
Ionogramme sanguin: recherche déshydratation,
insuffisance rénale
Antigénurie legionnelle, pneumocoque (facultatif)
traitement
 Il est urgent
Dans les 3 heures
Retard au traitement= perte de chance du patient
 Antibiothérapie probabiliste
Simple ou double selon la gravité
IV ou per os
Exemple: Augmentin
7 à 14 jours
 Mesures associées
Oxygène si hypoxémie
Anticoagulation préventive
Mobilisation précoce
plan
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Pathologies des organes des sens
Tumeurs
Maladie thromboembolique
Insuffisance cardiaque
Pneumonie
Tuberculose
BPCO
tuberculose
tuberculose








Liée au bacille de Koch (BK)
Mycobacterium tuberculosis
Croissance lente (3 à 6 semaine)
Contamination par gouttelettes de salive
Primo-infection: pénétration
Phase de latence: de 18 mois à plusieurs années
Tuberculose maladie (pas systématique)
Chez le vieillard: réactivation d’une tuberculose
ancienne= cas le plus fréquent
localisations
 Pulmonaire
 Et/ou
Os
Articulations
Foie
méninges péricarde
reins
organes génitaux..
 Par voie hématogène
Population intéressée
 Les immigrés
Nés en Afrique du nord, Afrique noire, Asie…
Vivant en foyer de migrants/confinés
Incidence parfois > 100/100000 cas par an!
 Les plus de 80 ans
Réactivation de tuberculoses anciennes
Par immunodépression relative
Incidence 20/100 000 cas par an
Présentation classique
 Interrogatoire
Perte de poids sur plusieurs mois
Asthénie
Sueurs nocturnes
Toux, expectorations, hémoptysies, dyspnée
 Mais chez le SA
Présentation atypique
Un seul symptôme
décompensation d’un autre organe
chute
Examens complémentaires
Examens complémentaires
Examens complémentaires
Examens complémentaires
 Systématiques
Radiographie pulmonaire
BK crachats ou tubages répétés
 Selon point d’appel
Fibroscopie bronchique (aspiration)
Ponction sternale
Ponction lombaire
IRM rachis…
diagnostic
 Établi par la mise en évidence des Bacilles de
Koch (d’emblée ou en culture)
Prélèvement respiratoire
Ponction pleurale
Ponction ganglionnaire
Ponction osseuse
Myélogramme…
Mesures systématiques
 Isolement respiratoire si suspicion de
localisation pulmonaire
Levé à J3 si 3 prélèvements respiratoires négatifs
à l’examen direct
 Traitement 6 mois
 Déclaration obligatoire
 Recherche de sujets contact
Spécificités du sujet Agé
 Observance thérapeutique
Traitement long et fastidieux (5 gel/ au début en moyenne)
Qui donne le traitement? IDE?
Vérification par la couleur des urines
 Surveillance de la tolérance des traitements
Digestive (diarrhées, vomissements?)
Fonction hépatique (ASAT, ALAT)
Fonction rénale (créatinine)
 Prise en charge globale
nutrition
Kinésithérapie…
plan
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
Pathologies des organes des sens
Tumeurs
Maladie thromboembolique
Insuffisance cardiaque
Pneumonie
Tuberculose
BPCO
épidémiologie
 15000 mort/an en France
 Problème de santé publique
 Liée au tabac
Age de début
Durée
Intensité
Susceptibilité génétique
 Prévalence en augmentation chez les femmes
diagnostic
 Clinique
Toux
Expectoration chronique
Dyspnée d’effort
 Épreuves fonctionnelles respiratoire
Chute des débits aériens à l’expiration= obstruction
bronchique
Non ou partiellement réversible après broncho-dilatateurs
 Associé ou non à une hypoxémie chronique
PaO2<60 mmHg = insuffisance respiratoire chronique
EFR
EFR
Mécanisme
Radiographie pulmonaire
traitements
 Arrêt du tabac+++
 Sprays broncho-dilatateurs
Chez le SA attention à la prise et à l’observance++
 Nutrition
 Réhabilitation à l’effort
 Oxygénothérapie si insuffisance respiratoire
chronique
18h/jour
Objectif de saturation 88-92%
 Vaccin: pneumo 23 /5ans, grippe/an
Prise des sprays
Attention
 Le débit d’oxygène doit rester faible en
période stable
Pour saturation 88-92%
Car le risque est d’intoxiquer le patient au CO2
 Mais ne pas aller en dessous de 88%
Si nécessaire masque à haut débit et appel du
médecin
Car c’est le manque d’O2 qui tue!
Attention
 Aux psychotropes (sédatifs)
Léxomil
Stilnox
Imovane…
 Car dépresseurs respiratoires
 Donc risque d’hypercapnie
 Donc somnolence>>>décès!
 Éviter les antitussifs
Empêchent le drainage des secretions
Décompensations de BPCO
 Aggravation aigue d’une maladie chronique
Par infection respiratoire
Embolie pulmonaire
Exacerbation de la maladie (bronchospasme)
Pneumothorax
 Traitement
De la cause: antibiotiques, anticoagulants…
Et: Aerosols bricanyl/Atrovent, O2 (avec
précaution)
Kinesitherapie respiratoire
Voire ventilation non invasive (USI)
VNI à domicile
VNI à l’hôpital
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