La première conception met l’accent sur les logiques socio-économiques et les stratégies
des acteurs relevant spécifiquement du Web.
Elle peut conduire à surestimer les logiques propres au Web.
Inversement, la seconde conception incite à penser les mutations du Web à partir
des mutations d’une, ou de plusieurs, des sphères sociales.
Avec cette seconde conception, saisir les mutations du Web dans leur globalité s’avère
impossible –puisqu’il faudrait dresser un tableau d’ensemble des mutations de nos sociétés.
De même, ne mettre l’accent que sur des sphères sociales extérieures au Web revient à
considérer que le Web n’est pas porteur de logiques spécifiques.