Gays et lesbiennes
Les militants (15 %) :ce sont les leaders d’opinion, les combattants associatifs pour la
reconnaissance sociale et bien souvent les « intellectuels » qui écrivent dans les médias.
Ils sont les locomotives du mouvement et les cadres du lobbying gay (surtout aux USA).
Les libérés (15 %) :ils sont intégrés socialement, peuvent s’afficher publiquement
mais ne revendiquent pas pour une cause.
Les confiants (25 %) :ils sont discrets, mais sont prêts à s’exprimer lors de « grands
combats ».
Les réservés ou ambivalents (45 %) :la majorité de la communauté qui ne se
retrouve pas vraiment dans les codes, le mode de vie gay. Bien souvent, ils cachent leur
orientation sexuelle et n’ont pas fait de coming-out public ou en famille.
Les homosexuels assumés peuvent se prévaloir d’une histoire commune. Ajoutons à cela
l’oppression, voire la condamnation (morale ou pénale), de cette orientation sexuelle
selon les époques, les religions et les pays (dépénalisation en 1981 en France) a forgé
une prise de conscience identitaire et ouvert la porte à une véritable lutte. Néanmoins,
la communauté gay n’est pas homogène. Quatre profils se distinguent :