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La cancérisation
est un phénomène
encore mal connu,
qui se met en
route dans des
tissus am
de produits
toxiques ou
d'hormones, soit
lorsqu'une
inflammation
chronique
en modifie le
métabolisme,
ainsi que celui des
tissus alentour.
Les traitements,
essentiellement
axés ( chimio et
radiothérapies)
sur la destruction
préférentielle des
tissus cancéreux,
sont néanmoins
agressifs sur
l'ensemble des
cellules, et
provoquent un
surcroît
d'inflammation,
elle même
génératrice de
cancérisatipns
secondaires.
Il est alors
logique d'imposer
à ces tissus une
action anti-
inflammatoire
mesurée, mais
efficace.
Et cette thérapeu-
tique d'appoint,
mais essentielle,
est bien du ressort
d'un médecin
généra-
liste.
Remèdes de prévention
ou d'appoint contre le cancer :
Les anti-
inflammatoires
anti Cox-2
C'était dans l'air de-
puis quèlques années,
et nous l'avons détaillé
dans notre numéro 52
en mai 2007... les anti-
inflammatoires, depuis
l'aspirine jusqu'aux AESB
(non stéroïdiens), en
passant par les acides
gras poly-insaturés, pour-
raient être déployés
systématiquement lors
de suspicion, ou carré-
ment au cours de trai-
tement anti cancéreux.
Déjà utilisés depuis belle
lurette par des théra-
peutes alternatifs, ou
dans certains hôpitaux
en dehors des proto-
coles de référence, les
anti-inflammatoires
sont
désormais
offi-
ciellement indiqués en
médecine vétérinaire,
où des études en parti-
culier sur les tumeurs
mammaiœs en ont mon-
tre le bien fondé.
Comment
l'inflammation
installe la
tumorisation
Lors d'une inflamma-
tion « classique », les
tissus d'un organe (la
peau, le foie ou la pros-
tate...) sont agressés,
avec dcs milliers de cel-
lules endommagées ou
mourantes. Ces cel-
lules produisent alors
des substances d'aler-
te, les chemokines, qui
vont mobiliser et attirer
des catégories de cel-
lules qui « patrouillent »
en permanence dans le
sang, la lymphe ou le
conjonctif. Ces cellules
du système immuni-
taires, qui ont chacune
leur rôle vont se con-
centrer sur le lieu cle
l'inflammation, et-
verser des substances
(dont les très puissants
radicaux libres) desti-
nées à contenir des in-
trants infectieux, à net-
toyer les cellules mor-
tes (enzymes) et les
produits de nécrose, et
à provoquer une mul-
tiplication des cellules
vivantes voisines (fac-
teurs de croissance)
pour reconstituer des
tissus (cicatrisation).
Notons maintenant que
ce sont autant d'actions
qui sont favorables à la
mise en route ou au
soutien d'un phéno-
mène de tumorisation :
- les radicaux libres
impliquent des lésions
sur l'adn des chromo-
somes , donc favorisent
des mutations défa-
vorables qui transfor-
ment des cellules
« normales » en cel-
lules immortelles qui
ont perdu la capacité
d'apoptose.
- Les enzymes fragili-
sent le support con-
jonctif des cellules, qui
du coup perdent l'au-
to-contrôle de leur tail-
le, de leur croissance, et
se mettent là encore à
se multiplier inconsi-
dérément. Ces mêmes
enzymes désagrègent
par ailleurs les amas
cellulaires cancéreux,
ce qui permet à des pe-
tits dusters tumoraux
(métastases) de s'échap-
per et de rejoindre, par
le courant sanguin,
d'autres tissus pour
créer d'autres tumeurs.
- Les facteurs de crois-
sance entretiennent une
multiplication non phy-
siologique des cellules
de la zone inflamma-
toire. Tant mieux pour
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cicatriser si cette pério-
de dure quèlques jours
seulement tantpispour la
tumorisation si l'in-
flammation dune des
mois Maîs justement,
dans certains cas, l'in-
flammation s'installe et
perdure C'est le cas
d'une prostate non soi-
gnée qui devient d'a-
bord (et longtemps) un
adénome, pour virer
sur le tard vers une
cancensation C'est le
casd'uremlecbon chroni-
que de la muqueuse
gastrique par Hehco-
bacter, ou encore l'hé-
patite chronique de ty-
pe B, où les hépatocy-
tes épuises finissent
par virer au cancer
La correspondance in-
flammation/cancer a
ete remarquées le
XIXe siècle, maîs on a
longtemps pensé
que l'action
immunitaire
était entiè-
r e rn e n t
dévolue à la
défense, et que
toutepresence de cellu-
les immunitaire était
debonaloL
En fait, les conclusions
actuelles sont très miti-
gées une chose est
sûre, il existe des lym-
phocytes « tueurs » qui
ne font pas de cadeaux
aux cellules cancéreu-
ses Et ceci d'autant
plus qu'elles auront
déjà eu un contact avec
des antigènes spéci-
fiques à cette tumeur
D'où un mode récent
de traiter, pas encore
officiel, en injectant au
malade ses propres
lymphocytes, après les
avoir mis en contact en
eprouvette avec des
lambeaux de ses pro-
pres tissus cancéreux
Signalons au passage
que jusqu'en 1999, il
était possible de faire
réaliser des « isothéra-
pies » homéopathiques
à base de tumeurs,
avec des resultats thé-
rapeutiques très hono-
rables et à bon marche
Maîs les chirurgiens
ont reçu l'ordre de ne
plus délivrer , même
sur ordonnance d'un
confrère homéopathe,
le moindre prélèvement
de tissu
En dehors de ces lym-
phocytes extrêmement
actifs, les autres cellules
immunitaires peuvent
au contraire avoir une
action dangereuse En
plus des actions évo-
quées plus haut, on no-
tera la création de nou-
veaux vaisseaux san-
guins (angiogénèse),
classique dans tout
phénomène inflamma-
toire Elle permet, dans
la logique inflamma-
toire, de faire parvenir
au plus vite les ele-
ments nutritifs et les
cellules de remplace-
ment dans les tissus
nacrophigo
angiogénèse tumeur et inflammation
lèses Dans le cas d'une
tumeur, c'est l'assu-
rance d'une croissance
rapide grâce à l'arnvée
permanente de gluco-
se et de cytokines
Quant aux macropha-
ges, ce sont les cham-
pions pour k production
de cytokines qui vont
contrecarrer les lym-
phocytes tueurs ( D10,
M ) Et il est probable
( var Effervesaenœs 63 )
que ces macrophages
s'entremêlent avec des
cellules tumorales pour
former des amas ( syn-
anums) capables de
s'échapper pour migrer
dans tout l'organisme ~
Ainsi, au delà d'une
certaine période ou
d'une certaine inten-
sité, l'inflammation doit
être considérée comme
un danger reel de can-
cérisabon des tissus
touchés Et il est lo-
gique de chercher à la
réduire, avec des pro-
duits efficaces et néan-
moins sans danger
Encore que la notion
de danger soit dans ce
cas très discutable :
pour un cancéreux de
stade avancé sur lequel
on relance un tsunami
inflammatoire appelé
chimio, ne peut on se
permette d'utiliser une
molecule puissante,-
me si on la sait défa-
vorable à long terme
(voir plus loin ) sur un
plan cardiaque 7
Une action toute
naturelle: celle
des « oméga 3 »
Phospholipides
membranaires
Oxydation Rt
Acide
arachidonique
I
PG2
Reduction
Cyclooxyyenase Peroxydase
Prostaglandines
Cyclooxvgénase
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Quelles
huiles
pour un
apport
optimal?
Dans notre cerveau, qui
absorbe environ 15 % du
débit sanguin, les oméga-6
et oméga-3 sont en propor-
tions égales (1/1). Dans le
reste (80 %) de l'organ-
isme, qui absorbe 85 % du
débit sanguin, le rapport
est de 8/1 Si
l'on rap-
proche ces valeurs de la
répartition idéale entre
acides saturés, mono-
insaturés et polyinsaturés,
fixée généralement à 1/3
de chaque catégorie, l'on
peut calculer le rapport
oméga-6/3 comme suit
15x33,3 IOU = 5 % cles
acides gras totaux sous
forme d'omega-3 et 85 x
33.3
IOU =
28,3
% des
acides gras totaux sous
forme d'oméga-6, sat un
rapport moyen w6/w3 de
283.5 = 5,66 afin de tenu-
compte des débits sanguins
respectifs du cerveau et du
reste de l'organisme
humain
L'huile végétale idéale
aura donc la composition
suivante 33,3 % d'acides
gras saturés, 33,3 % d'aci-
des gras mono-insaturés
(omega-9)et333 % d'acides
gras polyinsaturés (dont
28.4 % d'oméga-6 et 5 %
d'oméga-3) Pour un
adulte, k dose moyenne en
sera d'une cuiller à soupe
par repas, sans aucune cuis-
son (c'est-à-dire unique-
ment dans les salades)
Le mélange I (3 parts
d'huile de palme rouge +1
paît d'huile de soja +1 part
d'huile de noix) est celui
qui se rapproche le plus de
la répartition idéale cal-
culée ci-dessus Le point
de fusion de l'huile de
palme non raffinée (pig-
mentée en rouge par le
carotène) est compns entre
36°Cet40°C,desorteque
cette huile n'est pas fluide
à la température ambiante.
Son mélange (après
réchauffement adéquat,
par exemple sur un radia-
teur ou au bain-mane)
avec les huiles de soja et de
noix (très fluides grâce à
leur teneur en polymsatutés)
pennet toutefois, comme je
Fai \erhe, d'abaisser ce pant
à une valeur permettant
d'obtenir un mélange
qui reste fluide à partir de
20 °C
Le goût de l'huile de palme
rouge (que l'on peut aussi
tartiner sur du pain) est
fruité, rappelant la noisette
avec une note de tilleul En
cuisson, le pant de fumée de
l'huile de palme (concrète et
non raffinée) est à 240 °C
Ce point de fumée est plus
élevé (donc plus sain) que
celui de l'huile d'arachide
ou d'olive vierge courante
Attention toutefois à
l'inévitable production
d'acrylamide neurotoxi-
que lors de toute cuisson
ou friture à une tempéra-
ture supérieure a 120 °C '
cLbloud
Un organisme est « fart »
pour fonctionner sans
medicaments, simple-
ment à partir d'un bon
réglage de ses cascades
hormonales et enzy-
matiques, maîs avec
une alimentation équili-
brée en ce qui nous
concerne dans cet arti-
cle, équilibrée pour main-
tenir les inflammations
a leur juste mesure
L'exemple des acides
gras omega 3 et omega 6
est le plus frappant
Ces deux types d'aades
gras sont dits « es-
sentiels » puisque note
organisme est incapa-
ble de les synthétiser et
qu'ils sont indispens-
ables à son bon fonc-
tionnement Ara, l'ob-
tention de ces acides
gras se fait seulement
via notre alimentation
Lorsqu'ils sont absor-
bés, ils sont transfor-
s en utilisant les-
mes enzymes, les-
saturases Les omégas
sont transformés en
BPA et DHA, puis en
prostaglandines de ty-
pe I, dont l'action main-
tenant bien connue est
anti-inflammatoire,
alors que les omegaô
dorment heu à des leu-
cotaènes, des substances
mitantes et inflamma-
toires
II est donc important
d'avoir un ratio équili-
bre des acides gras de
départ, donc dans l'ali-
mentation. Si l'on n'est
pas encore d'accord
sur le rado exact ( de I
à 4 pour le rapport
omega 3/omega 6) le
plus pertinent, l'étude
des régimes alimentai-
res de type industriel
nous donne des ratios
totalement aberrants,
parfois jusqu'à 25"
Donc, l'aspect alimen-
taire est fondamental
Surtout quand on sait à
quel point les malades
qui subissent des chi-
mios sont dénutris,
soit par degout de l'ali-
ment soit par la qualité
elle-même des rations
alimentaires servies
Maîs au delà de l'ap-
port alimentaire « dè
base », il est main-
tenant bien prouvé que
la prise massive d'o-
mégaS pennet d'amé-
liorer grandement les
performances des trai-
tements classiques du
cancer
Déjà, certains chercheurs
avaient montré que la
sensibilité au cancer de
certains tissus, dépen-
dait de leur composi-
tion en certains acides
gras
Ainsi, dans les tissus
mammaires, plus la
proportion de DHA
augmente, et moins on
constate le developpe-
ment de tumeurs (tra-
vaux de Bougnoux,
inserm de Tours)
Et lorsqu'un cancer
avère est traité par
radio ou chimiothéra-
pie, la résistance aux
traitements est inverse-
ment proportionnelle
aux taux d'aades gras
insaturés on a bien là
une indication majeure
pour ces complements
diététiques
Et si l'on fait agir ces
addes gras à forte do-
se, les résultats sont en-
core plus significatifs
sur dcs rats « tumo-
nsés », la prise massive
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de DHA fait régresser
de 60% les tumeurs
suite à une dose uni-
que de radiothérapie,
contre 31% pour le
groupe témoin On n'a
malheureusement peu
de donnees pour con-
naître quels sont les
addes
gras
les
plus
effi-
caces, ni quels sont les
types de cancers le plus
sensibles a cette com-
plémentation
L'aspirine,
un médicament
« tous terrains »
L'aspirine, ou acide
acétylsalicylique, est
une molecule trouvée
naturellement dans cer-
taines plantes ( le saule,
la gaulthene ), maîs
qui est depuis long-
temps synthétisée pour la
fabrication de reme-
des Cette molecule est
un analgésique couram-
ment utilise pour trai-
ter les douleurs locales
et minimes, elle est
également anb-pyre-
bque ( elle réduit la fiè-
vre), et elle possède
une action anh-agré-
gante plaquettaire en
s'opposant au throm-
boxane dans le sang à
petite dose, elle fluidi-
fie le sang et elle est
désormais utilisée chez
des millions de « se-
niors » pour empêcher
la survenue d'un cail-
lot sanguin
Maîs son action anti-
mfkmmatDiie peut âne
mise a profit en can-
cérologie si très peu
d'études ont ete faites
sur l'emploi de
l'aspirine
pour soi-
gner direc-
tement les cancers
(cette molecule est « ou-
verte » et ne rapportera
rien aux labos qui la
développeraient dans
cette direction), des
meta-analyses (travaux
qui prennent en comp-
te à postenon les résul-
tats de dizaines d'é-
tudes sur le même su-
jet), ont permis d'af-
firmer que ses effets
sont particulièrement
intéressants.
Ainsi, sur un total de
25570 patients (les etu-
des portaient sur l'ac-
tion de l'aspirine sur
des cardiaques), dont
environ la moitié pre-
naient une petite close
d'aspirine (75 mg par
jour), un différentiel à
deux ans de 21% a eté
observe au bénéfice
des gens traites a l'as-
pinne
Sur une pénode plus
longue (cinq ans), les
résultats sont encore
meilleurs avec une
réduction de 34% sur
l'ensemble des cancers
et allant même jusqu'à
54% sur les cancers gas-
tro-intestinaux
De façon surprenante,
ces effets sont les-
mes quelle que soit la
dose journalière d'as-
pinne, le sexe du pa-
tient, ou s'il est fumeur
Les effets semblent s'a-
méliorer en parallèle
avec la durée d'action
de l'aspirine
Pour expliquer ces-
sultats étonnants, il faut se
pencher sur le mode
d'action de l'aade ace-
tyl-salicyhque
Aspirine et
prostaglandines
Les prostaglandines sont
des hormones synthé-
tisées localement et in-
terviennent dans le
processus d'inflamma-
tion Ce sont des
molécules formées à
partir de l'aade arachi-
doruque par interven-
tion de la cydooxy-
genase (CDX) qui est une
enzyme bifonction-
nelle, catalysant à la
fois cyclooxygenation
(cyclooxygenase) et
peroxydabon (peroxy-
dase) A parbr de la
membrane cellulaire,
l'aade arachidomque
est atbré dans une
structure sous forme
de 'canal' au niveau de
la CDX où il sera trans-
forme
Un heme joue un rôle
capital dans la catalyse
L'aspirine (aade acé-
tylsalicylique), en fi-
xant sa partie acétyl sur
la senne 530 inhibe, de
façon irréversible, la
CDX II en résulte l'a-
bolition des effets des
prostaglandines, dont
l'inflammation
Ci
Quelles
sont
les
contre-
indications
de l'aspirine ?
A faible dose (pour le
cancer, on recherche un
effet permanent plutôt
qu'intense), et sur des
utilisations à long ter-
me, on se méfiera des
pafhologies déjà instal-
lées dans le domaine
digestif ( ulceres de l'es-
tomac) ou circulatoire
( troubles de la coagu-
lation) Toute utilisa-
tion conjointe de-
dicament doit être étu-
diée au cas par cas.
Parmi les AINS,
les fameux
« anti-coxl »
... se refont
une santé.
Les « coxibs » ont été
lancés en grande pom-
pe au début des années
2000 Par les plus gros
labos, avec des moyens
très importants L'am-
bition était de rempla-
cer, pour l'arthrose et
tumeur mammaire chez une chienne
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Anti-
oxydant et
revitalisant
essentiel :
Le muestt
deKuhl
Johannes Kuhl était un
cancérologue réputé en Al-
lemagne, qui a beaucoup
œuvré pour un accompa
gnement dietétique de ses
patients
II a entre autres, mis au
point la formule d'une
bouillie de céréales biolo-
giques bctoftrmentées ( blé,
epautre, seigle ou avoine),
qui possède des propriétés
très favorables à la désin-
toxication de l'organisme,
à l'assainissement du tube
digestif et à la revitalisation
(nerveuse, hormonale et
immunitaire) Le processus
de fermentation et de moi-
sissure a pour effet de su
racnver les nutriments con-
tenus dans le grain complet
biologique, surtout le blé et
l'épeautre
Les mesures de bioélectro-
mque confirme un énorme
potentiel sanitaire, voire
thérapeutique ( rH2 proche
de zéro, selon le lieu et la,
lunaison on a là une véri-
table pile électrique, capa
ble de délivra des élec-
trons à foison )
Préparation la céieale
écrasée ou broyée gros-
sièrement est mélangée à
30% d'eau de source peu
minéralisée, et tiédie ( non
bouillie, non passée au
micro-ondes) Répandre la
pâte sur une soucoupe en
verre à placer dans un
endroit humide et tiède
( 25°), abrité des courants
d'air et protége des insectes
et des acariens par une toile
fine Laisser fermentei et
moisn pendant cinq jours
A ce moment, le gâteau
obtenu est recouvert d'une
moisissure et présente une
odeur d'humus, voire de
champignon Ecrasez le
avec une fourchette et vous
pouvez le manger étendu
d'eau ou avec du fromage
blanc et des fruits secs
Cette recette très bon
marché est riche en sub-
stances vitales (vitamines,
enzymes, oligo-éléments)
toutes fraîches et obtient
des résultats supérieurs à
ceux des compléments en
vente, qui ont subi des
actions de déshydratation
ou l'adjonction de consei-
vateurs)
Sa consommation est re-
commandée le mann de
maniere rythmée, deux à
trois jours par semaine
pendant quatorze jours, au
mieux pendant la lune
montante ( on ne peut mal-
heureusement pas deman-
der aux médecins de réali-
ser les chimios en fin de
nouvelle lune '"), d'octo-
bre a mai pour les bien por-
tants, en phase avec les
pathologies pour les ma-
lades
Référence « La Bioélec-
tronique de Vincent »,
de Roger Castel-
cemment édite par les édi-
tions Dangles, cet ouvrage
est essentiellement tourne
vers des conseils de santé
qui découlent du savoir
accumulé au sein de
l'ABB Une réactualisation
passionnante de la nouon
de bioélectronique, simple
à lire et pleine de conseils
judicieux
les douleurs en general
(gynécologiques, mi-
graines ), les anti-in-
flammatoires classiques
par cles produits mieux
cables et quatre fois
plus chers '
Les deux produits pha-
res étaient le vioxx et le
celebrex, et dans le
monde entier, ils ont
pris des parts significa-
tives de marche jus-
qu'à ce qu'une polémi-
que violente les fasse
capoter, retirer des comp-
toirs ou réduits à des
utilisations très préci-
ses ulcères gastro-
intesùnaux, hyperten-
sions, toxicite hépa-
tique et rénale des
milliers de morte dans la
balance
De fait, et avec un recul
de cinq ans, on pense
maintenant que ces
produits ont une action
délétère comme tous
les AINS, et seraient
même sans doute plus
efficaces, maîs que la
Carcinome
épidermoide
campagne d'informa-
tion des medecins a été
si persuasive (« c'est
une révolution, vous
pouvez enfin prescrire
des ann-infornmatoires
sans risque ' »), que les
praticiens, desinhibés,
ont present larga mano
sur des populations
plus âgées, plus fra-
giles ces médicaments
puissants
D'où des accidents en
séné, la colère des me-
decins qui se sont sen-
tis trahis, et une certai-
ne mise au placard de
cette famille thérapeu-
tique
Parallèlement, il a ete
démontre en médecine
humaine comme en
vétérinaire, que de
nombreux cancers, en
particulier les carcino-
mes, présentent (comme
la muqueuse gastri-
que, qui est justement
très sensible) une sur-
expression de la Cox2
cancers du colon, de la
vessie, du poumon, du
65 a
100%
Vessie (carcinome
a cellules transition-
nelles)
95 a
100%
Carcinome
prostatique
56 a 75 %
Osteosarcome
23 à79
Néoplasme intestinal
65%
Carcinome rénal
67%
Melanome oral
60 a
100%
Tumeurs mammaires
62 a
100%
expression de COX2 dans
différentes tumeurs canines
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