DOULEUR...
Avis de MÉdeCiNAvis de MÉdeCiN
Numéro revue mensuelle et thématique, pratique et mise à jour régulièrement centrée sur le médicament.
Médicament
LA REVUE DU
Médicament
LA REVUE DU
Décembre
2012
03
05
13

La douleur est l’expression d’une
expérience sensorielle...




 

Revue destinée au gRand public
AnAlyse
economique
17
Médicament
LA REVUE DU
Médicament
LA REVUE DU
2
La douleur est un symptôme qui touche chaque jour quasi-
ment tous les êtres humains. Un coup reçu, un mal de tête,
un mal de dos après un effort, une douleur dentaire etc
EDITORIAL
Dr Alain Sebaoun
C’est probablement le domaine l’automédication est la
plus forte d’autant que les pouvoirs publics ont décidé de
favoriser celle ci. Chacun d’entre nous ne va pas voir son
médecin dès qu’il a une douleur.
Le point clé n’est pas de faire de chacun d’entre nous un
médecin spécialiste de la douleur mais de faire comprendre
qu’il doit exister entre le médecin et le patient une relation
permettant d’arriver à une meilleure prise en charge de la
douleur. Cette revue ne veut pas se contenter de l’abord
traditionnel du traitement de la douleur par palier (I douleur
modérée, II, douleur moyenne, III douleur intense)
Palier I : antalgiques légers (antalgique signifie contre algie,
contre la douleur)
Palier II : antalgiques modérés
Palier III : antalgiques puissants et morphiniques
Aujourd’hui les médecins savent identifier l’origine et le
mécanisme de nombreuses douleurs. Ils savent proposer
à leurs patients un traitement qui tienne compte bien
sûr de l’intensité et de la durée de la douleur mais aussi
de son mécanisme de façon à trouver le produit actif
le plus adapté.
Comme il n’y a souvent pas de lien entre l’intensité de
la douleur et sa cause, il n’y pas toujours de relation
entre la dose utilisée et l’efficacité mais aussi entre
la puissance du médicament et le résultat en raison du
mécanisme d’action.
Lorsqu’un traitement par auto-médication ne suffit pas
à soulager les patients, il faudra voir dans un premier
temps votre médecin traitant qui s’il le juge nécessaire
afin d’explorer cette douleur ou d' adapter le traitement
vous réorientera vers un médecin spécialiste ou un centre
anti douleur .
La douleur concerne tous les organes et toutes les
spécialités. La prise en charge de la douleur a un coût
énorme et c’est probablement la thématique la plus adaptée
à la recherche d’une connaissance plus approfondie du
grand public .
Nous espérons que vous trouverez dans cette revue,
reprenant ce qui a été fait pour les médecins par les
docteurs Pouymayou et Clavero, les réponses à vos
questions.
www.revue-medicament.com
Cher lecteur,
Directeur de la publication :
Alain Sebaoun
Comité des médecins
généralistes
Gérard Lyon
José Clavéro
Gérard Ponson
Guy Thuilier
Guy Recorbet
Rédacteur en chef :
Guy Thuilier
Comité des spécialistes
Alain Sebaoun
Jacques Tricoire
Experts indépendants
Jérome Roncalli
Jacques Pouymayou
Cette revue innovante, didactique, ouverte et INDEPENDANTE ne repose
que sur les abonnements Nous espérons, grâce à votre indispensable
soutien, pouvoir proposer ce service à la profession et au grand public
pendant de nombreuses années. Le format électronique nous permet de
ramener l’abonnement à 5€ par AN et la société d’édition propose des
prix attractifs sur les tablettes android.
(www.revue-medicament.com )
Télécharger les déclarations
de conflits d'intérêts
Médicament
LA REVUE DU
Médicament
LA REVUE DU
3
Préambule
DOULEUR
La définition officielle est la suivante « La douleur est l’expression d’une
expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, liée à une lésion tissulaire
réelle ou potentielle qui provoque des réactions motrices et végétatives
protectrices, conduisant à la modification du comportement de l’individu ».
Rappelons que l’ANSM a publié une brochure sur ce thème consultable par tous sur leur site www.ansm.fr
pour présenter les précautions à observer.
Toute douleur doit être analysée afin si possible d’en trouver la cause. Devant toute modification de la douleur
il faut de nouveau l’évaluer en rechercher une nouvelle fois l'origine car il ne faut pas l’attribuer à une maladie
déjà connue.
Il doit faire partie de notre culture citoyenne de connaître certains signes d’urgence telle que la douleur
thoracique en étau qui peut évoquer un infarctus du myocarde ou encore plus simplement une douleur dentaire
souvent liée à une infection et qui doit conduire rapidement chez le dentiste.
L’Organisation mondiale de la santé en 1982 a postulé : « Administrés par voie orale, à intervalle régulier, selon
une échelle d’intensité de la douleur, de façon adaptée aux besoins individuels, avec un souci constant du
tail, un nombre limi de dicaments peu coûteux permet de soulager la majorité des malades dans le monde ».
Les autres principes du traitement médicamenteux recommandés par l’OMS sont ceux d’un choix
guidé: Par l’intensité de la douleur
Par la voie d’administration la plus simple et la mieux tolérée
Avec possibilité d’association thérapeutique
Pour obtenir un contrôle adéquat de la douleur En incluant l’anticipation et la gestion des effets
indésirables.
Sans oublier la réévaluation régulière de l’effet thérapeutique.
Il faut différencier la douleur nociceptive (La nociception est le processus sensoriel à l'origine du message
nerveux qui provoque la douleur.) de la douleur neuropathique (atteinte du nerf).
Enfin on peut prévoir certaines douleurs (exemple des soins douloureux) et donc anticiper le traitement, cela
relève en général du rôle du médecin.
En dernier lieu il ne faut pas associer deux antalgiques de même classe de médicaments. Dans le cadre d’une
douleur persistante il est conseillé de refaire un point avec son médecin
On classe les thérapeutiques médicamenteuses en Antalgiques et Co-antalgiques.
Dr Guy THUILIER
Médecin généraliste à Paris
Médicament
LA REVUE DU
Médicament
LA REVUE DU
4
A / Palier I (Douleur faible) :
Les Antalgiques Non Opioïdes
Improprement appelés antalgiques périphériques :
a / LE PARACETAMOL
Antalgique le plus utilisé, notamment en automédication,
il n’a habituellement aucune toxicité hépatique aux doses
thérapeutiques sur foie sain.
b/ LES ANTI INFLAMMATOIRES NON STEROÏDIENS
Indiqués préférentiellement dans les douleurs
inflammatoires et ostéo articulaires, ils sont actifs par
toutes les voies de la douleur avec des effets secondaires
qui en limitent l’utilisation :
– Digestifs (gastralgie, hémorragie digestive, ulcères)
– Rénaux (Insuffisance rénale, )
– Hématologiques (baisse des plaquettes sanguines)
LES NON OPIOÏDES (PALIER I)
L’acide acétylsalicylique est mieux connu sous le nom d’aspirine
DOULEUR
Les Médicaments
Antalgiques vrais
sont commercialisés avec une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM). Ils sont prescrits
pour les douleurs par excès de nociception en tenant compte, lors de la prescription initiale,
des Paliers OMS et de la règle de puissance croissante des médicaments.
Médicament
LA REVUE DU
Médicament
LA REVUE DU
5
DOULEUR
LES OPIOÏDES FAIBLES (PALIER II)
B / Palier II (Douleur moyenne) Les Opioïdes Faibles
1 / 15 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !