mardi 3mai 2016 - Cité scolaire Gambetta Carnot

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CITÉ SCOLAIRE GAMBETTA-CARNOT — ARRAS
MARDI 3 MAI 2016 — MERCREDI 18 MAI 2016
EXPOSITION “1914-1918 : Les artistes face à la guerre”
 Du mardi 3 mai 2016 au mercredi 18 mai 2016 (Accès libre, 8h-18h) 
 Espace Bizet (Site Carnot) 
Cette exposition itinérante en dix panneaux conçue à partir des collections des musées du Nord-Pas de Calais s’intéresse aux
différentes attitudes adoptées par les artistes durant le conflit.
De l’engagement sans réserve au déni et à la contestation, elle retrace des parcours singuliers en s’arrêtant notamment sur
la façon dont Henri Bouchard et Auguste Herbin ont mis leur talent au service de la section de camouflage mais aussi sur des
artistes qui, comme Félix Del Marle, ont ouvertement critiqué la guerre par la caricature.
L’exposition montre aussi comment l’expérience des tranchées a marqué la peinture de Fernand Léger et de Georges Braque
ou l’œuvre entière d’Otto Dix et comment elle a fait naître de nouvelles formes d’expression artistiques.
Pour en savoir plus : http://www.musenor.com/Guerres-et-Paix/L-exposition-itinerante
FILM “Les fragments d’Antonin” (Gabriel LE BOMIN, 2006)
 Lundi 9 mai 2016 (Sur inscription, 16h-18h) 
 Espace Bizet (Site Carnot) 
Ce superbe film, trop peu connu, aborde avec sensibilité et réalisme l’impact de la guerre sur les corps et sur les âmes.
Il raconte l’histoire d’Antonin Verset, un poilu retrouvé errant sur les routes, victime de ce que les psychiatres appellent un
“choc traumatique”. Brisé intérieurement par l’expérience de la guerre, amnésique, il échoue dans un château transformé
en hospice, dirigé par le professeur Labrousse, un psychiatre qui va tenter de le faire sortir de son mutisme et essayer de
l’aider à se reconstruire. Ses méthodes novatrices vont peu à peu permettre à Antonin de faire ressurgir des bribes de
souvenirs et de recoller les fragments d’une expérience individuelle partagée par des centaines de milliers de combattants
lors de la Première Guerre mondiale.
« Combien de temps faut-il pour construire un homme, combien de temps faut-il pour le détruire ? »
Bande annonce du film : http://www.youtube.com/watch?v=Ausg7P0zjoY
THÉÂTRE “Les derniers jours de l’humanité” (Karl KRAUS)
 Mardi 10 mai 2016 (Sur inscription, 16h-18h) 
 Espace culturel (Site Gambetta) 
Gigantesque œuvre d’art engagée en cinq actes et deux cent neuf scènes, objet théâtral non identifiable, récit interminable
aux quelque cinq cent personnages, la pièce Les derniers jours de l’humanité fut rédigée pendant la Première Guerre
mondiale par un journaliste, pamphlétaire et intellectuel pacifiste d’origine autrichienne, Karl Kraus, et publiée en 1919. Ce
dernier conçut sa pièce comme une vaste fresque, terrible et cynique, une peinture des atrocités du conflit mondial marquant
le début du XXe siècle, une épopée grotesque et apocalyptique d’un genre humain à la dérive, assoiffé de haine et de
possessions, une mise au pilori des profiteurs de guerre et des brutes nationalistes, un carnaval tragique et bigarré de
l’inexcusable barbarie savante, où l’on sent planer Dante et Shakespeare, où défilent, pêle-mêle, des banquiers vêtus de
dépouilles arrachées aux défunts, des soldats au visage de cendres, des civils aux gestes saccadés, confus, affectés, où des
pantins désarticulés font jaillir de leur bouche d’ombre la poésie et le chant, ou prêtent leurs voix d’outre-tombe à la presse,
aux témoignages authentiques, jusqu’au deus ex machina final. Sur la guerre et ses ministres, Kraus répand le souffle
titanesque du rire désespéré, destructeur et salvateur.
Mot de l’auteur : « Ce DRAME, dont la représentation, mesurée en temps terrestre, s’étendrait sur une dizaine de soirées, est conçu pour un théâtre martien. Les
spectateurs de ce monde-ci n’y résisteraient pas. Car il est fait du sang de leur sang, et son contenu est arraché à ces années irréelles, impensables, inimaginables pour
un esprit éveillé, inaccessibles au souvenir et conservées seulement dans un rêve sanglant, années durant lesquelles des personnages d’opérette ont joué la tragédie de
l’humanité. » (Traduction de Jean-Louis Besson et Henri Christophe, 2005)
Ce sont quelques extraits de ce drame « martien », marqué du sceau de l’humour noir, que les élèves de 1ère de l’Option
Théâtre dirigés par M. Limon vous proposent de découvrir. Ce spectacle d’une durée d’1h30 est le fruit du travail d’une
année.
Pour en savoir plus : http://www.comedie-francaise.fr/spectacle-comedie-francaise.php?spi[d=1475&id=209
[La pièce a été jouée ce début d’année à la Comédie Française, qui s’inspire de ce qui se fait à Gambetta-Carnot ;)]
CONFÉRENCE “Thiepval 1916/2016 : Du champ de bataille
au musée” (Jean-François BIREBENT, Historial de la Grande
Guerre, Péronne)
 Jeudi 12 mai 2016 (Sur inscription, 14h-16h) 
 Espace Bizet (Site Carnot) 
À l’instar de la bataille de Verdun pour les Français, la bataille de la Somme occupe une place centrale dans la mémoire
britannique de la Première Guerre mondiale.
Le premier jour de l’offensive, le 1er juillet 1916, est considéré comme le « jour le plus sanglant » de l’histoire de l’Angleterre.
Sur les 120 000 soldats britanniques engagés dans la bataille, 60 000 sont mis hors d’état de combattre, dont 30 000 au cours
de la première demi-heure de l’attaque.
Comment s’est construite la mémoire de la bataille de la Somme ? Comment le nouvel espace muséal de Thiepval, organisé
autour de la bande dessinée de Joe Sacco (La Grande Guerre, le premier jour de la bataille de la Somme, Futuropolis, 2014),
qui sera inauguré en grandes pompes le 1er juillet prochain, tente-t-il de rendre compte de cet épisode majeur de la Première
Guerre mondiale ?
Pour en savoir plus : http://www.historial.org/Champs-de-bataille-de-la-Somme/Thiepval/Le-centre-d-accueil-enchantier et http://centenaire.org/fr/autour-de-la-grande-guerre/bande-dessinee/reportage/la-fresque-de-joe-saccobataille-de-la-somme
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