La simulation de l`impulsion électromagnetique d`une

KRIEG IM AETHER
Vorlesungen an der Eidgenössischen Technischen Hochschule in Zürich
im Wintersemester 1977/1978
Leitung: Abteilung für Übermittlungstruppen, Divisionär A. Guisolan
La simulation de l’impulsion électromagnétique
d’une explosion nucléaire
Referent: Jacques Bertuchoz, ing. dipl.
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LA SIMULATION DE L'IMPULSION
ELECTROMAGNETIQUE D'UNE
EXPLOSION NUCLEAIRE
J. Bertuc hoz, ing. dipi.
Table des matières:
1. Introduction
2. Nécessité d'une simulation
3. Techniques de test
4. Simulation au niveau de menace
4.1. Valeurs à simuler
4.2. Principe
4.3. Ements permettant cette simulation
4.4. Créati on des champs électromagnétiques
4.5. Autres méthodes
5. Simulation des effets secondaires
6. Test dans le domaine fréquentiel
7. Descriptions de quelques simulateurs (USA)
8. Le simulateur du Laboratoire de Wimmis
9. Références
1. Introduction
En 1963, lors de l'interdiction des tirs nucléaires aériens, l'impulsion électromagnétique
était deja connue. Mais ses conséquences sur les systèmes électriques et électroniques
n avaient point, ou même pas du tout, é évales. Pire, depuis lors, le progrès techno-
logique et un appareillage sans cesse plus sophistiq n'ont fait qu'accroître la sensi-
bilité des matériels.. C'est pourquoi, l'essai en vraie grandeur est remplaçé dans plusieurs
pays (France y comprise, malgré ses essais cents dans le Pacifique) par une étude théorique
avancee et une simulation.
"Krieg im Aether", Folge XVII
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2. Nécessité d'une simulation
Regardons de plus ps ce qu'apportent l'analyse et le test.
NE PEUT PAS
a) limiter les problèmes
b) pvoir les points faibles
c) déterminer la manre de
mener le test
d) confirmer les sultats du
test
a) déterminer pour un système
complexe les niveaux propres
de détérioration
b) déterminer exactement les points
faibles
c) sélectionner les composants
PEUT
LE TEST
NE PEUT PAS
a) localiser les points a) simuler exactement
faibles b) assurer si les test sont
b) réler des comportements effects de manre propre
insoupçons
c) fournir une assurance de
quaiité
En fait, que résulte-t'il d'une simulation?
1. CONFIRMATION et ASSISTANCE de 1'ANALYSE
2. IDENTIFICATION des points faibles
3. VERIFICATION des systèmes de protection
4. GARANTIE de la qualité
3. Techniques de test
Pour terminer la "dure" à l'EMP d'un système ou d'un composant, il existe quatre princi-
pales techniques:
1.1. Test au niveau de menace. Il consiste en la reproduction la plus vraie possible de
l'impulsion électromagnétique. Cette reproduction n'est valable que si toutes les
grandeurs qui définissent l'EMP sont atteintes et simulées, notamment:
- 1'ampii tude
- lvolution dans le temps^et le spectre de fréquence
-
l
'homogénéité des champs
E
et
H
- la polarisation (orientation de
E )
1.2. Test en dessous du niveau de menace. Tous les paratres cités sous 1.1. sont simulés,
seule l'amplitude appliquée est inférieure.
1.3. Test dans le domaine fréquentiel. Le système est excité avec une raie spectrale définie.
Son comportement à cette fréquence est mesuré (amplitude et phase). Ceci est pour
la largeur totale du spectre.
1.4. Test à injection directe. Il porte sur la simulation des effets secondaires de l'EMP;
un courant ou une tension de choc peuvent être directement injectées dans un système
tel que câble ou connecteur.
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4. Simulation au niveau de menace
4.1. Valeurs à simuler
Les valeurs types pour les champs électriques et magnétiques sont:
champs
H
champs
E
Explosion basse altitude
Ampii tude
temps de montée (10-90%)
temps de descente (ad 10%)
200 à 1000 A/m
6 à 30 ns
100
us
100 à 400 kV/m
3 à 30 ns
500 (IS
Explosion haute altitude
Ampiitude
temps de montée (10-90%)
temps de descente (ad 50%)
8 à 100 kV/m
3 à 20 ns
500 ns
10ns 100
ns
lu s
Fig. 1 Comparaison des impulsions à simuler (les amplitudes sont rapportées à leur valeur
de crête).
A = impulsion EMP haute altitude (FMB 73-6)
B = onde de foudre
1
,2/50(J.S (CEI No 60)
4.2. Principe d'une simulation
Il faut disposer d'un générateur haute tension capable de monter très rapidement à l'amplitude
exigee (fig. 2). Le générateur charge une capacité C . Dès que la tension aux bornes de celle-
ci atteint la tension de rupture de
l
'éclateur,
E
, celui-ci conduit et la capaci se charge
K
l
symbolise le circuit de charge. Un tel circuit se comporte différemment suivant la valeur
respective des éléments. En effet l'équation différentielle caractérisant le circuit (équation
de tension) a trois solutions possibles suivant que le déterminant:
V
= R
2
- 4 |r
possède deux racines réelles, confondues ou imaginaires.
Il est intéressant de comparer le temps de mone qu'il faut pour simuler l'EMP avec celui
utilisé pour simuler la foudre (fig. 1).
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R
- V W -
Générateur
haute
tension
-d
V
circuit equivalent:
X
T
o r m o & 4- o 1
h
JL _dfu . _du_ 1
R
L
d t
2
d t
+
F^C -
u
o
Exponentielle si V > O
Exponentielle x fonction ( t ) si V O
Sinusoïde amortie si ^ O
fig. 2 Eléments formant la source dnergie et
circuit équivalent de charge
Sources de tension transitoire
On peut disposer de différentes sources:
a) Montage multiplicateur de Marx qui consiste en une rie de condensateurs qui sont
chargés parallement à travers le réseau
R
L
(fig. 3). La tension de charge
U
0
est
fournie par un poste redresseur. Ces condensateurs sont ensuite mis en rie. La
tension résultante égale alors:
U
r
=n- U
0
n
= nombre d'étages du gérateur de Marx.
La mise en série se fait par éclateurs de couplage, ceux-ci conduisent soit par
- amorçage sponta de l'éclateur du 1er étage
- soit par amorçage provoqué par une impulsion électrique
b) Gérateurs électrostatiques qui sont basés sur le principe du gérateur Van de Graaff.
c) Etages redresseurs de type Schenkel où un transformateur à haute tension est utili pour
charger une capacité à travers un redresseur à une alternance.
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