Glucides - Cursus Rennes 2

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L’alimentation du sportif
1
Introduction
L’homme trouve son énergie dans les aliments qu’il consomme.
1 g de glucides : 4,1 kcal
1 g de lipides : 9,3 kcal
1g de protéines : 4,75 kcal
L’exercice physique => la dépense énergétique
Besoins du sportif ≠ sédentaire
quantitativement mais aussi qualitativement
Performance sportive => régime alimentaire correct qui
renferme une proportion équilibrée des différents aliments
2
Introduction
♦
Les besoins énergétiques dépendent de cinq variables :
· le métabolisme de base /l'activité physique,
· l'âge
· le sexe
· la composition et le poids corporel
· les conditions de thermorégulation (surtout en ambiance froide)
♦ Dépense énergétique d'un sujet :
• au repos : 2000 kcal/24 h.
• sédentaire à peu actif : 3000 à 3500 kcal/24h
• effectuant un travail physique intense : 6000 à
8000 kcal/24 h.
Déterminé par
questionnaires et
enquêtes alimentaires
3
Introduction
La contraction musculaire nécessite de l’énergie
Elle provient de la dégradation des aliments stockés dans l’organisme
Glucides
(glucose)
Lipides (acides gras)
(exercice longue durée)
Substrats
Glycogène
(muscles et foie)
Triglycérides
(tissu adipeux)
Prévenir la des stocks car relation
stock et performance
Quantité
(g)
Energie
potentielle
(kcal)
Glucides
Glycogène hépatique
Glycogène
musculaire
Glucose sanguin
110
250
15
451
1025
62
total
375
1538
7800
161
70980
1465
7961
72445
Lipides
sous cutanés
Intramusculaire
total
4
1- Les classes nutritionnelles.
Nutriments: substances chimiques utilisables par
l’organisme sans digestion préalable.
Il existe 6 classes nutritionnelles
Glucides
Lipides
Protéines
Vitamines
Minéraux
Eau
5
1- Les classes nutritionnelles.
Contenus dans
aliments
Macronutriments
Glucides
Lipides
Protéines
D
ig
es
tio
n
Nutriments
Glucose
Acides gras
Acides aminés
Dégradation
cellulaire
Energie
pour la
cellule
6
1- Les classes nutritionnelles.
Contenus dans
aliments
Micronutriments
Vitamines
Minéraux
Interviennent dans nombreux
processus vitaux
Nutriments “non caloriques”
Nutriment essentiel ou indispensable
Ne peuvent être synthétisés par l’organisme et doivent être
apportés par l’alimentation
Eau
Ni énergie ni élément essentiel mais
indispensable à la vie
7
1- Les 6 classes nutritionnelles.
Il existe 6 classes nutritionnelles
Glucides
Lipides
Protéines
Vitamines
Minéraux
Eau
Macronutriments
Micronutriments
Caloriques
Non-caloriques
8
1.1- Les glucides
Rôles:
1ère source d’E à l’exercice
seuls combustibles du SN et GR
Caractéristiques:
Composés de C, H, O
Goût sucré.
Classification chimique:
Glucides simples :
Monosaccharides ou oses = molécules simples
(glucose, fructose, galactose) qui ne peuvent être
transformé en molécules plus simples.
9
1.1- Les glucides
Glucides complexes :
Plus de 2 monosaccharides
Doivent être dégradés en monosaccharides pour être utilisés
par l’organisme.
Disaccharides: combinaison de 2 monosaccharides
(saccharose, maltose, lactose)
10
1.1- Les glucides
Glucides complexes (osides)
Polysaccharides
Amidon (très abondant : végétaux surtout céréales)
Glycogène (très peu abondant : animal)
Cellulose (très abondant : végétaux) , non dégradés par
enzymes digestives de l’homme
11
1.1- Les glucides
Sources
Glucides simples: sucreries, sodas…
Glucides complexes: céréales, pain…
12
1.1- Les glucides
0 % de glucides 15% Glucides
Fromages,
graisse
Fruits frais
Oeuf, poisson,
viande
20% Glucides
5% Glucides
Légumes secs,
pâtes
Laitages,
légumes verts
Pomme de terre,
riz
10 % glucides
55% glucides
Artichauts,
bettraves
Pain
Carottes, céleris
75 % Glucides
biscotte
13
1.1- Les glucides
Notion de sucre lent et sucre rapide
Glucides simples :
Dégradation rapide la
glycémie car diffusent vite
Ancienne « croyance »
Glucides complexes :
Dégradation longue qui
n’ pas la glycémie car
diffusent lentement
sucre rapide
sucre lent
Glycogène
14
Amidon
1.1- Les glucides
Nouvelle classification: l’index glycémique
Evalue la rapidité avec laquelle un aliment ingéré va induire un pic de
la glycémie dans l’organisme
Peut être donné par rapport au glucose (quantité : 50 g)
Réponse glycémique au glucose : 100%
15
1.1- Les glucides
Index glycémique
Bière
110
glucose
100
Pomme de terre au four Frites Riz soufflé
95
Purée de pommes de terre Riz précuit Miel
90
Barre chocolatée Pommes de terre bouillies
Sucre de table
70
Pain complet chocolat pâtes bl sorbets
50
Raisin ebly petits pois frais
45
Jus d’orange jus pomme cpt seigle
40
Pois secs Lentilles, yogourt pomme poire figues
abricots secs
35
Spaghetti al dente, pêches haricots secs
30
Prune lentilles vertes cerises pamplemousse
22
FRUCTOSE
20
Légumes verts salades tomate poivrons
IG élévés
Plus le chiffre est
élevé (index élevé)
plus la réponse
glucidique sanguine
est importante
IG faibles
16
10
1.1- Les glucides
Sources de glucides/index glycémiques
Index glycémique
élevé
Sucre (blanc,
roux)
Miel
Fruits secs
Sorbets
Chocolat
Boissons
gazeuses
Sucrerie
Index glycémique
bas
Farine, Pain
Pâtes, Riz
Semoule
Flocons
d’avoine, autres
graines
PDT, lentilles
Céréales (non
sucrées)
Pommes
Index glycémique
modéré
Cakes
Biscuits
Céréales (sucrées)
Pizza
Gâteaux
Bananes
A favoriser
17
1.2- Les Lipides.
Corps gras présents dans l'alimentation (règne
végétal et animal) et dans le corps humain.
Caractéristiques:
Contient C, H, O
Peu solubles dans l’eau
Formes dans l’organisme:
Triglycérides (TG: glycérol et 3 acides gras)
dans tissu adipeux
phospholipides (membranes)
Stérols (certaines hormones)
18
Phospholipides
1.2- Les Lipides.
Rôles:
Source d'énergie (acides gras des TG)
Source vitamine A
Entrent dans la constitution des membranes de toutes les cellules.
Lutte contre froid
19
1.2- Les Lipides
Les acides gras:
AG saturés: pas de doubles liaisons entre C
Forme solide
Origine animale (viande rouge, laitages…)
AG insaturés
Monoinsaturés [AGMI]
Polyinsaturés [AGPI]:
doubles liaisons entre C
Forme liquide (huile)
Origine végétale (tournesol, soja maïs…)
Ne pas trop en
apporter car
MCV
Apporter AG
polyinstaturés AG essentiels
(non
synthétisables
par organisme)
20
1.2- Les Lipides suite...
Attention aux graisses cachées dans aliments d’origine animale
(viandes, produits laitiers)
• Valeur énergétique lipides: 1g = 9 kcal
- Sujet: 70 kg, 20% MG <=> 14 kg graisse soit 14 x 9 x 1000 =
160000 kcal
- Exercice à 10 kcal/min <=> on tient 210 h
Source inépuisable
• Réserves: sous forme de TG dans muscle et tissu adipeux.
21
1.3- Les protéines
Longues molécules composées d'un
enchaînement d’acides aminés.
Il existe 20 aa mais 8 aa sont « indispensables ».
Apport chaque jour par l'alimentation
tout Aliment qui contient les 8 aa est dit
« complet »
Aliments complets dans règne animal :Viande,
poisson, lait, œufs et volaille
aliments incomplets dans règne végétal:
légumes secs et légumineuses
⇒ Attention aux régimes végétaliens
Acide aminé
22
1.3- Les protéines
Rôles:
Principaux matériaux de structure du corps
Utilisées pour croissance, réparation et reconstitution de
différents tissus,
Participe synthèse d’enzymes et Hormones
Energétique (faible)
23
1.4- Les vitamines.
Substance indispensable à la vie dont la privation aboutit à des
manifestations de carence.
Pas de valeur énergétique = 0 kcal.
Besoins: infimes
Apports: que par l'alimentation, car pas de synthèse par le corps
Rôles:
Essentielles à la production d’énergie
Essentielles dans la construction tissus
Régulation métabolisme
24
1.4- Les vitamines suite...
Vitamine E
Types de vitamines (13 vitamines)
Les liposolubles (A, D, E et K):
Absorbées par le système digestif liées à des
lipides
Stockées par l’organisme
Les hydrosolubles (B, C, PP, acide folique):
Absorbées par le système digestif en
présence d’eau
Excès est excrété dans urine
Apport permanent car durée de vie courte et
rapidement éliminées (non stockées)
Vitamine C
25
La vitamine D…
La vitamine D est une vitamine lipophile (soluble dans les
graisses) synthétisée à partir d'un dérivé du cholestérol sous
l'action des rayonnements UV de la lumière.
La vitamine D intervient dans l'absorption du calcium et du
phosphore par les intestins
Les apports alimentaires en vitamine D sont toujours
insuffisants.
Une quantité suffisante de vitamine D est particulièrement
nécessaire durant la petite enfance afin d'éviter le rachitisme
Absorption calcium indispensable pour
ossification des os
26
1.5- Les minéraux.
Présentation:
Substances inorganiques (pas de C)
Indispensables à la vie.
Présents en quantité importante dans le corps
humain (4% du poids).
Certains à des concentrations élevés (Ca2+ du
squelette)
Beaucoup en quantité plus petite (liquide
interstitiel)
Peuvent exister à l’état libre (ions) ou combinés à de
différents composés organiques
Rôles: essentiels au déroulement normal des fonctions
cellulaires.
Apport: Comme le rein les élimine quotidiennement,
notre alimentation doit en apporter chaque jour des
quantités suffisantes.
27
1.5- Les minéraux suite....
On distingue
Macrominéraux
>100 mg/j,
sodium,
potassium,
calcium, fer,
magnésium et
phosphore
Oligo-éléments
(oligo = peu, en
grec): ex : Iode,
cuivre, fluor,
chlore, zinc,
sélénium ...
28
1.6- L ’eau....
Constitue plus de 60% du corps.
Sans boire: Mort en qq jours car on n’emmagasine pas l'eau.
Automatiquement éliminée, pour que la composition des différents
compartiments liquidiens de notre corps reste dans des limites acceptables.
2 Litre d’eau/j éliminée par le rein (1 litre), les selles et la sueur. Cette dernière
est importante dans les pays chauds..
29
1.6- L’eau suite...
Manque d'eau: apparition de la soif.
Apport en eau
Est fonction: apport énergétique et
conditions climatiques.
Apport normal: 1.5 l/j
Doit équilibrer les pertes 3000 kcal <=> 3 l
Apporter 1ml d’eau par calories
Moitié alimentation et moitié boisson
30
2- Que se passe t-il à l’effort
L’exercice physique
Sudation
donc pertes en
eau
Dépense
énergétique
Stocks
31
2-1- L’équilibre diététique : Apports énergétiques (quantitatif).
Sédentaires:
Hommes: 2200 kcal/j 30 kcal/j/kg.
Femmes: 1800 kcal/j 30 kcal/j/kg.
Sportifs: L’apport énergétique dépend du
type d’AP, de la quantité et de l’intensité
pratiquée, et des conditions externes.
Hommes actifs: 2800 à 3500 kcal soit
40 à 50 kcal/j/Kg.
Femmes actives: 2200 à 2800 kcal/j
soit 40 à 50 kcal/j/Kg.
Chiffres théoriques: Apports > 5000 Kcal/j (cyclistes).
Course à pied
- Vitesse
- ½ fond
- Fond
- Marathon
500 kcal/h
930
750
700
Cyclisme
- Piste
- Route
220
360
Ski
- Fond
- Alpin
750
960
Tennis
800
Lancers
460
Haltérophilie
450
Sport co
400 - 500
Si AP < 2 h/sem, AP faible => apports quantitatifs = sédentaires
32
Apporter 1 ml d’eau par calories (½ boisson – ½ aliments)
2.2- Répartition des apports énergétiques (qualitatif):
Sédentaires:
Répartition en G, P, L
chez des sédentaires
50 % Glucides
80 % glucides complexes
20 % glucides simples
Limiter l’apport de
sucres simples
Protéines
12 %
12 % Protéines
Protéines animales =
protéines végétales
Protéines animales =
meilleure valeur
biologique
Lipides
38 %
38 % lipides
2/3 lipides végétaux
1/3 lipides animaux
Glucides
Lipides végétaux =
moins de MCV
Sportifs:
50 %
55 % Glucides (dont 2/3 glucides complexes)
30 % lipides
15 % Protéines: sport de force apport +
important
Répartition en G, P, L
chez des sportifs
Protéines
Lipides
15 %
25 %
60 %
33
Glucides
2.2- Répartition des apports énergétiques (qualitatif):
Les lipides
Recommandations nutritionnelles :
30 à 35 % de l ’AETQ.
Soit chez l’adulte 1g/kg (dont 8 à 10 g /j d’AG
essentiels).
Répartition de l’apport:
30% de graisses saturées (beurre, viande, laitage)
60% de graisses mono-insaturées (huile olive)
10% de graisses poly-insaturées,
Acide linoléique (w6): pépin raisin, tournesol, noix,
maïs (10g/j),
Acide alpha-linolénique (w3): noix, colza, soja,
poisson gras (2g/j).
34
2.2- Répartition des apports énergétiques (qualitatif):
Les protides
Constitution du muscle et réparation des structures
endommagées
Apports sédentaires : 0.8 g/kg/j 12 % AETQ
50 g ~ 100 g viande (20g) +
2 oeufs (20g) + 1 yaourt (5g)
Besoins augmentés chez les sportifs surtout dans les
sports de forces
35
2.2- Répartition des apports énergétiques (qualitatif):
Apports sportifs : 15 % AETQ
Distinguer les sportifs d’endurance et les sportifs de force pour
adapter au mieux les apports.
Endurance :
• Sportifs loisirs : AETQ sédentaires
• Sportifs nouveaux (2 sem) : 1.5 g/kg/j
• Coureurs longues distances (1h/j et plus de 3 x
/sem) AETQ sed x 1.5-1.7 (soit 1.2 – 1.4 g/kg/j)
Force :
• Maintien Mmusculaire 1 – 1.2 g/kg/j
• Dvpt Mmusculaire : 2 à 3 g/kg/j pdt 6 ou 12 mois max sous contrôle
médical
Au moins 2/3 aliments courants - 1/3 supplémements
• Des apports > 3.5 g/kg/j ne sont pas conseillés.
36
37
2.3- Répartition des prises pendant la journée.
Sans collation :
25 % petit déjeuner, 50 % déjeuner, 25 % dîner.
Avec collation
25 % petit-déjeuner, 30 % déjeuner, 15 % goûter, 30 % dîner
25 % déjeuner, 5 % collation, 30 % déjeuner, 10 % collation, 30 %
dîner
Chaque repas doit être le plus varié possible en apportant des
glucides complexes, des lipides, des protéines dans de bonnes
proportions. Légumes et fruits complèteront la ration.
38
Astuce:
% = difficiles à mettre concrètement en place
donc utilisation de la formule 421 GPL
nbre de portions de G,P,L qui doivent
rentrer dans la composition de chaque repas
4 portions de glucides dont:
1 portion de crudité
1 portion de cuidité
1 portion de féculents
1 portion de produits sucrés
2 Portions de protéines dont:
1 portion de produits laitiers
1 portion de protéines non laitière
1 portion de lipides
1/3 portion lipides animaux
2/3 portion lipides végétaux
39
3- Que se passe t-il à l’effort
L’exercice physique
Sudation
donc pertes en
eau
Dépense
énergétique
Stocks
40
3.1- Augmentation de la dépense énergétique
Effets de l’Activité Physique
MASSE GRASSE
Repos (MB)
MASSE MAIGRE
Dépenses E
Exercice
41
Métabolisme de base
Dépense métabolique minimale
Mesurée tôt le matin, à jeun, après 8 h de sommeil, au
repos allongé en ambiance thermique contrôlée.
Dépense énergétique minimale nécessaire à l'entretien
des fonctions vitales obligatoires.
Environ 60 % à 75 % dépense énergétique totale journalière.
42
Effet thermogénique de l'activité physique
Dépense énergétique induite par ensemble des activités
physiques journalières
Très variable selon les individus.
En moyenne 15 % à 30 % de la dépense d'énergie quotidienne.
Mais peut atteindre 70%
NB : Effet thermogénique des
aliments environ 10% de notre
dépense énergétique quotidienne
Pour garder poids stable: Ç apports en
nutriments essentiels pour l’exercice
43
3.2.1- Les apports en glucides
Glucose = carburant principal des muscles à l’effort.
Glycogène = forme de stockage musculaire et hépatique
du glucose.
Déplétion en glycogène
(mmoles glucose/kg pds sec)
0
30
20
120
40
90
60
60
80
75
% VO2max
-10 0
10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120
Temps d'exercice (min)
44
3.2.1- Les apports en glucides
Glucose sanguin capté par les muscles en activité.
4.0
4 à 6 mmol.L-1 de glucose
dans le sang, soit au maximum
5 à 6 minutes d’exercice.
Rd Glc (mmol.min-1)
Exercice intense
3.0
75-90% VO2max
Exercice modéré
2.0
50-60 % VO2max
La glycémie doit rester stable
1.0
Exercice léger
20-30 % VO2max
Poursuite d’un exercice de
longue durée que si
Tps (min) 10
20
glycogène hépatique est
dégradé en glucose et libéré
dans la circulation pour être ensuite capté par les muscles
en activité.
30
40
45
3.2.1- Les apports en glucides
Glycogénolyse
glycogène
glycogène
Foie
glycémie
Muscle
ATP
Sang
46
3.2.1- Les apports en glucides
Apparition hypoglycémie quand dégradation du glucose
par le muscle > production glucose hépatique (cas de
l’exercice prolongé)
Sensation de malaise, de la fatigue, une faim
douloureuse, et autres symptômes désagréables
nuit à la performance.
47
3.2.1- Les apports en glucides
10500
Puissance (kgm/10 min)
Au début pas
d’effet,
mais
au bout d’un
délai effet
positif sur perf
indiscutable
10000
9500
Placebo
9000
Boisson
sucrée
8500
8000
7500
7000
0
50
100
150
Temps (min)
48
3.2.1- Les apports en glucides
Variation de la glycémie pendant l’effort
Activité prolongée < à 30% de VO2max
Hypoglycémie après plusieurs heures
Activité entre 50 et 80% de VO2max
Fringale du cycliste
= épuisement réserves glycogène hépatique
Activité > à 85% de VO2max
Hypoglycémie possible après 15 min d’effort
Utilisation glucose massivement par muscles actifs
Mécanismes glucoformateurs n’ayant pas pu assurer
production E : bien que stocks glycogène hépatiques
et musculaires +++
Origine : mise en route des processus hormonaux
Importance de l’échauffement !
49
3.2.1- Les apports en glucides
Effets des apports de glucide sur la fatigue lors d’un effort intense
L’apport de G durant un exercice intense ( 70 % de la Vo2
Max) permet :
Le maintien de la glycémie
Retarde de 30 à 60 minutes l’apparition de la fatigue
L’apport de glucose doit être d’au moins de 1 g / minute, ce qui
permet de maintenir une glycémie à 5 mMol/ L .
En pratique, la stratégie pour maintenir la glycémie est la suivante :
150 à 250 ml d’une solution de glucides rapides
Toutes les 15 à 20 minutes, dès le départ de l’épreuve, ou lors
de l’échauffement.
Solution à une concentration de 50 g de glucides / litre
50
3.2.1- Les apports en glucides
Effet d’une prise de glucose dans les 30 min qui précèdent l’exercice
Glucose
Insuline
8
Glucose sang (mmol/l)
Insuline sang (mUI/ml)
60
50
glucose
40
30
Pas de
glucose
20
10
0
Pas de
glucose
7
6
5
Glucose
4
3
-1
ingestion
de glucose
(repos)
0
10
20
Temps d'exercice (min)
30
-1
Ingestion
de glucose
(repos)
0
10
20
30
Temps d'exercise (min)
Prise de glucose (index glycémique élevé) : augmentation brutale
glycémie.
Augmentation sécrétion de l'insuline : stockage du glucose
Risque de déclencher une hypoglycémie
51
3.2.1- Les apports en glucides
• But alimentation: réserves avant l’effort
Exercice à 75% de VO2max
R é g im e
c ar bo h yd r ate s
200
Durée d'exercice (min)
180
160
R é g im e
m ixte
140
SURCHARGE
glycogénique
120
100
R é g im e
pr o te ine + g r aisse
80
60
40
20
0
0
50
100
150
200
G lyc o g è ne (m m o l/kg m usc le )
52
Régime enrichi en glucides : contenu musculaire en glycogène et la performance
Glycogène musculaire
(mmol/kg poids frais)
3.2.1- Les apports en glucides
120
Glucide
: 70
Régime
riche%ende la ration
100
80
60
40
Glucide
: 50 en
% de la ration
Régime pauvre
entraînements (2h)
20
0
0
12
24
36
48
60
72
Temps (h)
Influence de la prise alimentaire en glucides sur le stock de
glycogène pendant trois jours consécutifs d'entraînement.
5 à 10 g/kg/j de glucides
(20 g G = 40g pain ou 100g PDT ou 400 g haricots verts ou 20
53
cl jus de fruits)
3.2.1- Les apports en glucides
La prise régulière d'un régime enrichi en glucides permet de :
mieux supporter un cycle d'entraînement intense
reconstituer les stocks de glycogène d'un jour à l'autre pendant le
cycle d'entraînement.
Si apport en glucides insuffisant :
Diminution progressive du stock de glycogène avec perturbation de
l’homéostasie de la glycémie et majoration de la sensation de fatigue.
54
3.2.1- Les apports en glucides
Reconstitution du stock de glycogène
Dépend du type d’exercice réalisé, de l’alimentation (index
glycémique) et du mode de récupération
Si l’exercice lésions musculaires (exercice excentrique)
reconstitution plus lente même si l’alimentation adéquate
reconstitution complète seulement quand lésions réparées
55
3.2.1- Les apports en glucides
Arrêt exo
24hr
variation
IG faible
34.9 ± 5.9
106.4 ± 7.7
71.5 ± 6.5
IG élevé
26.3 ± 6.0
132 ± 7.5*
106.1±11.7*
Glycogène musculaire en mmol/kg poids frais. * : significatif à P<0.05
Alimentation avec indice glycémique élevé permet
une réplétion plus rapide et quasiment complète
56
Méthode
6 cyclistes élites junior, 68 kg, VO2max = 4.8 ± 0.3 l/min.
Alimentation contrôlée avant et pendant l’expérimentation.
Exercice : 2 hr à 75% de la VO2max, puis 4 sprints de 30sec séparés
par 2 min de récup
Biopsies : à l’arrêt de l’exercice et 24 hr après dans le muscle vaste
externe.
Repas : à l’arrêt, puis 4hr, 8hr et 21 hr après l’exercice. Pas d’exercice
pendant cette période.
Echantillons sanguins 30 min, 60 min, et 90 min après chaque repas,
pour la mesure de l’insuline et du glucose.
Effet de l’indice glycémique sur la restauration des stocks de glycogène
57
après un exercice prolongé. (Burke L, J Appl Physiol, 1019-1023, 1993).
3.2.1- Les apports en glucides
Mode de récupération
Gycogène musculaire
R passive
R 42% de VO2max
mmol/kg/poids frais
180
160
140
120
100
80
pré
post
60minR
- En l’absence d’apports alimentaires : la récupération passive
permet une réplétion plus rapide
- Réplétion complète : seulement après un apport alimentaire
58
Licence ES-C Caillaud-UFRSTAPS Montpellier
Effet de du mode de récupération sur la réplétion
glycogénique (Daihyuk C et al. Med Sci Sport Exerc, 26 :
992-996, 1994).
Méthode
7 sujets, Exercice : 3 x sprint de 1 min à 130% de VO2max,
récup 4 min.
Deux conditions sont réalisées :
récupération passive
Récupération active (42% de VO2max pendant 30 min)
Pas d’apport glucidique post exercice.
Biopsies avant, à l’arrêt et 60 min après l’arrêt de
l’exercice.
59
3.2.2- Les lipides
Lipides = carburant de l’effort dans exercices de
longue durée et faible intensité
Mobilisation des lipides en 30 min chez sédentaires
Mobilisation des lipides en 20 min chez entraînés
( épargne du glycogène)
Pour “brûler des graisses” : exercices > 30 min
60
3.2.2- Les lipides
60
100
50
90
40
80
30
70
20
60
10
50
0
40
Repos
20
40
60
80
100
VO2 max (%)
61
GLUCIDES (%)
Concept du
"crossover"
LIPIDES (%)
Balance énergétique à l'effort
3.2.2- Les lipides
Entraînement augmentation de l’utilisation des lipides à
l’exercice
Lipides oxydés(g/h)
p<0,05
25
20
15
Avant entraînement
Après entraînement
10
Epargne du glycogène
62
63
3.3- Augmentation de la sudation: apports en eau
Exercice => sudation, donc È Vol Plasmatique
È Vol Plasmatique => È perf
Boire pendant l’effort
64
3.3- Augmentation de la sudation: apports en eau
Apport en eau sportif >
sédentaire car production de
sueur
Compenser les pertes
Apport en eau est fonction:
apport énergétique et
Doit équilibrer les pertes: 2800 kcal/j <=> 2.8 l/j
½ alimentation et ½ boisson 1.5 l/j d’eau de
boisson
conditions climatiques.
avec la chaleur
En fonction de l’AP et du climat, les besoins
en eau peuvent varier de 1.5 à 6 l/j
(3 l/j en moyenne pour AP modérée)
65
3.3- Augmentation de la sudation: apports en eau
Apport en eau sportif > sédentaire car
production de sueur
Compenser les pertes
Manque d'eau: apparition de la
soif.
Boire avant d’avoir soif
car quand on a soif on
est déjà déshydraté
Déshydratation
Accidents musculaires
et tendineux
perf
66
- Pendant l’épreuve : Ration de compétition ou d’effort: Efforts > 30 min
∆ selon: sport pratiqué, durée, I et environnement
1)- Prévenir la déshydratation même si on ne ressent pas la soif:
Apports:
• Effort modéré: 100-150 ml / 30 min.
• Effort intense: 120 ml / 10 min
10 < T°eau < 15°C
Si T°eau trop froide crispation intestin
Ajout de sel (compenser les pertes sudorales).
• Effort compris entre 1 et 3 h : eau + sel (1.2 g/l)
• Si effort > 3h : eau + sel obligatoire
67
SANG
SEL +++
Apport en Sel
(NaCl)
H20
SEL - - -
Muscle
Apport en Mégadose
Phénomène d’osmose
Mouvement d’eau du milieu le moins concentré vers
milieu le plus concentré
Perte d’eau par le muscle (déshydratation)
Favorise troubles tels que crampes musculaires
Apport en sel
Réservé pour épreuve intense entraînant pertes
sudorales très importante
68
3.4 Besoins en vitamines et minéraux…
L’ des apports énergétiques doit couvrir les besoins en vitamines et
minéraux.
Sportifs à risque de déficience
Sportifs pratiquant sports à catégorie de poids :
Ex: Si suppression des graisses: carences
en vitamine E
Sportifs qui éliminent des groupes d’aliments :
Ex: Si alimentation riche en glucides
complexes: carence en vitamines car peu
de fruits et légumes d’apportés.
69
7- Eviter les erreurs
Trop manger : Même pour les réserves d’E
Eviter de trop manger car des graisses et un alourdissement
inutile du corps.
Trop peu manger :
Sportifs à catégories de poids veulent leur MG
Graves carences (vitamines) nuisibles à la performance.
Eviter
la suppression des huiles de table ⇒ apport AG
essentiels,
et/ou une des protéines animales (viande rouge) ⇒ apports en fer.
• Mal manger :
- L’erreur la plus courante est la mauvaise répartition
des apports énergétiques (repas oubliés)
70
7- Eviter les erreurs
Ne pas sauter de repas.
Si pas de prise de petit déjeuner
Glycémie du sujet va diminuer dans la matinée
Appétence pour les glucides à index glycémique élevé au repas
suivant
Donc cela va entraîner une ↑ de la glycémie
+ ↑ de la sécrétion d’insuline
Pour stocker le glucose au niveau du foie, du muscle et du
tissu adipeux
L’excès glucidique sera stocké sous forme de graisse dans le tissu
adipeux via l’action de l’insuline.
Ne jamais changer les habitudes alimentaires du jour au lendemain
Nutrition / Diététique : nécessite en « entraînement » de l’organisme aux
changements de régime.
71
8- L’alimentation du sportif en période compétitive
Pendant la compétition, l’objectif est double:
Assurer l’apport énergétique
Eviter la déshydratation (surveillance des urines).
– Les semaines qui précèdent la compétition.
Identique à d’habitude = Variée et Equilibrée.
72
8- L’alimentation du sportif en période compétitive
– Les 3 jours qui précèdent la compétition.
Arrêt de l’entraînement intense (40 min à I faible).
apports glucides complexes (pâtes, riz, pommes de terre, pain,
banane…) jusqu’à 70 % AETQ ( lipides sauf huile végétale).
10 g/kg/j.
Pasta partie!
Protéines idem mais non grasses
volailles, laitages allégés, poissons, fruits de mer...
73
8- L’alimentation du sportif en période compétitive
Fruits et légumes verts (sauf si pb intestinaux)
Boire plus car 1 g de glycogène fixe 3 ml d’eau.
Eviter pendant ces 3 jours pré-compétition:
Les graisses cuites surtout la veille (digestion est longue),
Aliments glucido-lipidiques (pizza, lasagnes, crêpes…),
Viandes grasses,
Œufs,
Fromage,
Charcuteries,
Légumes secs surtout 48h avant épreuve car pbs intestinaux
74
Matin:
80 g de pain (1/3 baguette)
50 g de confiture (2 cuillérées à soupe)
½ pamplemousse
1 fruit
1 boisson (avec ou sans sucre)
Midi:
Entrée: pommes de terres avec vinaigrette
100 g de poulet ou dinde
300g de pâtes ou riz et sauce tomate
80 g de pain
Salade au citron (sans huile)
1 tarte aux fruits
Soir:
200 g de potage épais (PDT, carotte)
2 œufs ou 2 tranches fines de jambon (100g)
400 g de purée, pâtes ou riz
250 g de légumes verts cuits
60 g de pain
300 g fruits cuits
+
Apport hydrique régulier
(1,5 litre à 2 litres /jour)
~3000 kcal
12 % P
11 % L
77 % G
75
La veille
•Soir :
Ultime repas de mise en réserve
Glucides à IG faible +++
potage épais (PDT, carottes)
Pâtes (120 à 200 g sec)
Salade de fruits
Riz au lait ou gateau de semoule
2 tranches de pain
76
– Le jour de la compétition.
Respect de la règle des 3h:
Le repas précompétitif: digestible et terminé au - 3 h avant
l’effort.
Ne pas créer de problème entre la circulation digestive
et musculaire .
Composition repas à h (-3) : (600 kcal)
Hyperglucidique (65 % G)
Glucides digestes : céréales, pancakes, pain.
Minimum de graisses (20 % L) et de protéines (15 % P)
Digestion lente.
EVITER:
Aliments fumés, faisandés et fermentés, graisses (viandes, charcuterie,
friture), plats épicées, trop de sucres simples (jus de fruits, coca), et
77
fibres (fruits, crudités, legumes secs, céréales complètes)
– Le jour de la compétition.
3 formules pour ce repas à h (-3) :
N°1 : Substitut de repas semi-liquide composé de
fructose, acides aminés et glucides complexes.
Idéal pour effort violent (faible IG)
N°2 : Si petit déjeuner:
Exemple 1 Exemple 2 Exemple 3
300-400 g de pâtes, riz ou semoule, 1
yaourt, 1 pomme ou banane
1 tranche de jambon maigre, 3
tartines de pain et confiture, 1 verre
de boisson peu sucrée ou jus de fruits
Boisson (avec ou sans sucre), 4 à 6
biscottes et 50 g de confiture, fromage
(type gruyère ou gouda), fruits cuits
ou compote (300g)
78
– Le jour de la compétition.
Repas H-3:
N°3 : Repas « à la fourchette » :
Pamplemousse sucré,
1 œuf, pâtes au beurre,
yaourt, tarte aux pommes,
pain et eau
79
– Le jour de la compétition suite…
Pendant l’attente : Ration « antistress » :
Atténue les pics d’hyper et d’hypoglycémie dus aux
décharges d’A (hyperglycémiante) et donc les réponses
en Insuline (hypoglycémiante).
le sportif anxieux consomme une grande quantité
de son stock!
Pour les hyperémotifs: boisson légèrement sucrée (50 g
de fructose/litre)
Pour les non émotifs: eau
Fréquence et quantité des prises : 100 à 200 ml toutes
les 30 min entre la fin du repas précompétitif et le début
de la compétition
80
– Le jour de la compétition suite …
Pendant l’attente: Ration « antistress » : Eviter
l’hypoglycémie réactionnelle lieé à la consommation de
sucres rapides pris isolément juste avant l'effort (30 min).
Un mélange fructose-glucose semble mieux toléré à
cet égard, le fructose ne provoquant pas de sécrétion
d'insuline.
Fréquence des prises : toutes les 30 min entre la fin du
repas précompétitif et le début de l’épreuve.
81
Effet d’une prise de glucose dans les 30 min qui précèdent l’exercice
Insuline
Glucose
8
Glucose sang (mmol/l)
Insuline sang (mUI/ml)
60
50
glucose
40
30
Pas de
glucose
20
10
0
Pas de
glucose
7
6
5
Glucose
4
3
-1
ingestion
de glucose
(repos)
0
10
20
Temps d'exercice (min)
30
-1
Ingestion
de glucose
(repos)
0
10
20
30
Temps d'exercise (min)
La prise de glucose (sucre rapide) augmente brutalement la glycémie.
Résultat : au moment où l'exercice commence l'insuline induit un
stockage du glucose : risque de déclencher une hypoglycémie.
82
- Pendant l’épreuve : Ration de compétition ou d’effort: Efforts > 30 min
∆ selon: sport pratiqué, durée, I et environnement
1)- Prévenir la déshydratation même si on ne ressent pas la soif:
Apports:
• Effort modéré: 100-150 ml / 30 min.
• Effort intense: 120 ml / 10 min
10 < T°eau < 15°C
Si T°eau trop froide crispation intestin
•
Ajout de sel (compenser les pertes sudorales).
• Effort compris entre 1 et 3 h : eau + sel (1.2 g/l)
• Si effort > 3h : eau + sel obligatoire
83
Apport en Sel
(NaCl)
SANG
SEL +++
H20
SEL - - -
Muscle
Apport en Mégadose
Phénomène d’osmose
Mouvement d’eau du milieu le moins concentré vers
milieu le plus concentré
Perte d’eau par le muscle (déshydratation)
Favorise troubles tels que crampes musculaires
Apport en sel
Réservé pour épreuve intense entraînant pertes
sudorales très importante
84
2)- Prévenir la stocks de glycogène: (effort > 1h)
•
Forme liquide: Apport hydrique + apport glucidique,
Conditions normales: solutions isotoniques
Eau associée à glucose (50 g/l) ou mélangée à
polymères de glucose - maltodextrine
(boisson du commerce sans saveur sucrée
écoeurante)
Si froid: solution isotonique
solution hypertonique (à 80 g/l) que si froid
intense
Si chaud: solution hypotonique
Boissons diluées avec polymères de glucose
ou eau pure 20 g/l
Forme solide si effort > 3h ou si I faible:
• Barres énergétiques, pain d’épice, pâtes de fruits,
fruits secs
85
Variation de la glycémie pendant l’effort
Activité prolongé < à 30% de VO2max
Hypoglycémie après plusieurs heures
Activité entre 50 et 80% de VO2max
Fringale du cycliste
Néoglucogenèse hépatique assurant fourniture E
= épuisement réserves glycogène hépatique
+ néoglucogenèse hépatique insuffisante
Activité > à 85% de VO2max
Hypoglycémie possible après 15 min d’effort
Utilisation glucose massivement par muscles actifs
Mécanismes glucoformateurs n’ayant pas pu assurer
production E : bien que stocks glycogène hépatiques et
musculaires +++
Origine : mise en route des processus hormonaux
Importance de l’échauffement !
86
Effets des apports d’HC sur la fatigue lors d’un effort intense
L’apport de HC durant un exercice intense ( 70 % de la Vo2 Max)
permet :
Le maintien de la glycémie ( minimun > à 2,5-3 mMol/L)
Retarde de 30 à 60 minutes l’apparition de la fatigue
L’apport de glucose doit être d’au moins de 1 g / minute, ce qui
permet de maintenir une glycémie à 5 mMol/ L .
En pratique, la stratégie pour maintenir la glycémie est la suivante :
150 à 250 ml d’une solution de glucides rapides
Toutes les 15 à 20 minutes, dès le départ de l’épreuve, ou lors de
l’échauffement.
Solution à une concentration de 50 g d’HC / litre
Avec 1 g / de chlorure de sodium et de potassium
A une température de 10 à 15 °
87
- Ration de récupération :
L’effort entraîne un certain nombre de perturbations
physiologiques qui demandent à être traitées le plus tôt
possible.
Compenser la déshydratation, corriger les pertes minérales,
tamponner l’acidose, reconstitution des réserves
6 caractéristiques = la ration des 24 h suivant l’effort:
Hyperhydrique: boissons gazeuses bicarbonatées
(Badoit, vichy) et eau + glucose + sel (mais pas trop)
pas de boissons diurétiques (bière et thé)
88
Ration de récupération:
Hypocalorique: l’athlète fatigué n’a pas faim
Normoprotéique: apport de protéines non grasses
Hypolipidique.
Hyperglucidique: glucides complexes pour reconstituer les
stocks de glycogène.
Riche en aliments contenant du K+: (fruits sec et bananes) >
1h
beaucoup d'eau, des fruits secs, bananes et légumes, des
produits laitiers (phase de désintoxication).
Exemple de repas:
Une crudité
Pâtes ou pommes de terres ou riz
Légumes secs ou dérivés du soja (alcalinisant, riches
en protéines, en potassium et vitamines)
Un légume vert
Un laitage
Un dessert sucré
89
Un verre de vin ou de bière
Alimentation après l’effort :
Objectifs
Compenser pertes hydriques et glycogéniques
Reconstitution des stocks de glycogène
Effort isolé un marathon
Récupération des stocks : de 4 à 5 jours
Effort répétés quotidiennement
Diminution progressive des stocks
Nécessité d’augmenter la ration HC journalière
Privilégier sucres rapides juste après l’effort
Profiter de la rapide et intense décharge
d’insuline
Facteurs d’influences de la récupération glycogénique
Moment d’ingestion par rapport à l’arrêt de l’exercice
Le type de HC consommé
La quantité ingérée
90
Les étapes de la régénération du glycogène
1. Phase rapide
Survenant dès l’arrêt de l’exercice, en rapport avec la déplétion
de glycogène musculaire à l’effort
2. Phase secondaire
Dépendante de l’activation de la glycogène synthétase
provoquée par la décharge d’insuline
En relation avec l’apport en HC après l’exercice
Remarques :
Surcompensation : ne concerne que les muscles actifs ayant
présentés une déplétion
Surcompensation de 60 à 100% de la valeur initiale après
24h
Pas de surcompensation si HC < à 400-500g en 24h
Si HC > à 650g en 24h pas de mise en réserve
supplémentaire
91
9- Le régime dissocié scandinave
[glycogène musculaire] x par 2 ou 3 par rapport à la normale
Expérimentation scandinave qui date des années 60
Expérimentation :
Manipulation :
épuisement du stock de glycogène (exercice intense sur bicyclette)
+ régime enrichi en glucides
Biopsies du quadriceps :
Avant la manip
Après les 3 jours d’exo
Après le régime enrichi en glucides
92
Exercices :
Etape 1 :
- Pédalage avec une seule jambe (75% VO2max), jusqu'à épuisement.
- Cela était conduit sur 3 jours avec un régime pauvre en glucides.
Etape 2 :
-Après cette série : repos et régime enrichi en glucides
- glucides 85%, protéines 8%, lipides 8%
Comparaison de la concentration en glycogène dans les deux jambes :
- Au repos
- En fin d’exercice
93
Résultats :
1.
Déplétion musculaire en glycogène dans la jambe qui a réalisé
l’exercice (75% de VO2max)
2. [glycogène] non affectée dans le muscle non actif
3. Après cet exo + régime fort en glucides ----> [glycogène] dans
le muscle qui a fait l'exercice est plus élevé qu'avant
l'exercice : supercompensation en glycogène.
4. Niveau de glycogène est très peu affecté par le régime
alimentaire dans le muscle non actif
94
Licence ES-C Caillaud-UFRSTAPS Montpellier
Mécanismes :
Facteur déterminant de la synthèse de glycogène musculaire
: transport intracellulaire du glucose.
Après un exercice très intense, il y a :
1) de la perméabilité cellulaire au glucose ( GLUT4 exprimés
à la surface des cellules musculaires).
Seulement au niveau du muscle sollicité. Entrée accrue et
orientée de glucose dans ces cellules.
2) activité de la glycogène synthétase.
3) augmentation de la sensibilité musculaire à l'insuline. Liée à
l'expression des GLUT4.
95
Problèmes avec ce type de régime
Il y a 10 ans d'expérience avec le régime "charge en glucides :
pas toujours un succès
certains sujets ne répondent pas
certains sujets supportent mal l'alternance de régimes riches
et pauvres en glucides (↓ moral)
après plusieurs périodes de "supercompensation", l'effet est
diminué.
Risques de malnutrition. ------> Inclure des légumes frais pour
l'apport en vitamines + viandes pour les protéines.
96
Resynthèse du
glycogène musculaire
avec ou sans déplétion
préalable par l’exercice,
avec apport élevé et
prolongé en glucides
Temps (jours)
d’après Astrand et Rodahl, trad JR
Lacour, 1994
97
98
Cité dans Astrand et Rodahl, trad JR Lacour, 1994
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