2
Il faut, par exemple :
1) Diminuer la dette publique ?
Au lieu de laisser les agences de notation distribuer des bons et mauvais points aux Etats
pour que les marchés financiers prêtent de l’argent à des taux d’intérêt prohibitifs (ex du
Japon mal côté à cause du tremblement de terre, du tsunami, de la catastrophe nucléaire
…Un univers impitoyable)
→ nécessité de mettre en place un contrôle public en ce qui concerne les agences de
notation ainsi que réguler la spéculation des marchés financiers (TTF de 0,05% = 200
milliards d’euros au niveau européen + régulation) ;
→ nécessité de collecter l’épargne (210 milliards en Belgique)
par exemple en émettant des bons d’Etat ou, au niveau européen, des euro-obligations
et, ensuite, créer des banques publiques pour remettre de l’ordre dans le secteur et avoir
des banques réellement au service des citoyens et des entreprises au lieu d’être aux
mains des spéculateurs.
2) Diminuer les déficits publics ?
Au lieu de s’en prendre aux dépenses (services publics/sécu) et de diminuer les
investissements publics créateurs d’emplois de qualité, il faut viser les cadeaux aux
entreprises (diminution des cotisations sociales, intérêts notionnels) qui représentent 0,3%
du PIB ( !) et qui ne servent ni aux investissements ni à la création d’emplois.
Il faut s’en prendre aux gros fraudeurs du fisc et mettre en place une fiscalité plus juste sur
tous les revenus (en particulier, les revenus financiers).
Il importe aussi d’avoir une politique volontariste : prévoir des moyens pour investir dans les
infrastructures (ferroviaires, fluviales, …), dans l’isolation des bâtiments (+ de 30%
d’énergie).
Pour cela, Il faut un gouvernement au niveau fédéral.
Pas pour faire n’importe quoi car nous avons voté centre/gauche en Wallonie, il y a un an.
Le fait d’avoir un gouvernement fédéral permettrait de diminuer l’intérêt de la dette publique
d’1%, ce qui représente 0,2% du PIB, c’est-à-dire 700 millions d’euros, soit une
augmentation de 100€ net par mois pour un million de pensionnés (c’est-à-dire les petites
pensions -en dessous de 1.200€ net/mois- et les plus anciennes ).
3) Booster la compétitivité des entreprises
Certains secteurs se portent bien quand on compare les chiffres d’affaires actuels avec ceux
d’avant la crise ; on pense, entre autres, à l’industrie chimique, au métal, à l’industrie
alimentaire,…
Qu’en est-il des autres ? S’il y a problème, la solution est à chercher dans plus
d’investissements en Recherche & Développement et en formation des travailleurs…plutôt
que de financer les actionnaires.