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Pour en finir avec ….
L’anxiété et la dépression !
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Tables des matières
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CRITERES! 5!
ÉPISODE!DEPRESSIF!MAJEUR! 6!
Troubles!de!la!concentration!ou!du!processus!de!prise!de!décision! 6!
AUTRES!TYPES!PRINCIPAUX! 7!
AUTRES!FORMES! 7!
DIAGNOSTIC!DIFFERENTIEL! 8!
PSYCHIATRIQUE! 8!
NON!PSYCHIATRIQUE! 8!
EXAMENS!COMPLEMENTAIRES! 9!
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ENFANCE! 9!
ADOLESCENCE! 9!
ÂGE!ADULTE!10!
PERSONNES!AGEES!11!
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L'anxié est un état psychologique et physiologique caractérisé par des composants
somatiques, émotionnels, cognitifs et comportementaux2.
En l'absence ou en présence de stress psychologique, l'anxiété peut créer des sentiments de
peur, d'inquiétude, de difficulté et de crainte3. L'anxiété est considérée comme une réaction
normale dans une situation stressante. Une situation difficile peut aider une personne à lutter
contre l'anxiété. Lorsque l'anxiété devient excessive, elle peut être classifiée sous la
dénomination de « trouble de l'anxiété4 ». L'intensité et le raisonnement derrière l'anxiété
déterminent s'il s'agit d'une réaction normale ou anormale5.
Troubles anxieux : l'anxiété est une condition d'humeur généralisée qui peut souvent survenir
sans stimulus identifiable. Comme tel, elle est distinguée de la peur, qui est une réponse
émotionnelle aux menaces perçues. De plus, la peur est liée aux comportements spécifiques de
la fuite et de l'évitement, alors que l'anxiété est liée aux situations perçues comme étant
incontrôlables ou inévitables6. Un point de vue alternatif définit l'anxiété en tant qu'« état d'âme
orienté sur le futur durant lequel l'individu s'attend à recevoir des réponses négatives7 », qui
suggère que c'est une distinction entre dangers futurs et dangers présents divisant qui fonde la
différence entre l'anxiété et la peur.
Les effets physiques de l'anxiété peuvent inclure palpitations du cœur, faiblesse musculaire et
tension, fatigue, nausée, douleur thoracique, dyspnée, douleurs abdominales ou maux de tête.
Le corps se prépare à affronter la peur : la pression artérielle et le rythme cardiaque
augmentent, la sueur, le flux sanguin jusqu'aux muscles augmentent, et les fonctions des
systèmes immunitaire et digestif diminuent (réponse combat-fuite). Des signes externes de
l'anxiété peuvent inclure une pâleur de la peau, de la transpiration, des tremblements, et la
dilatation de la pupille8. Un individu en proie à une anxiété peut également faire l'expérience
d'un évitement ou d'une panique. Bien que les peurs panique ne touchent pas tous les individus
souffrant d'anxiété, il existe des symptômes communs. Les peurs paniques surviennent
habituellement sans signe précurseur, et bien que cette peur soit souvent irrationnelle, la
perception du danger est réelle. Une personne touchée par la peur panique se sentira souvent
comme si elle allait mourir ou s'exposer à un danger.
L'anxiété n'inclut pas seulement des effets physiques mais aussi des effets émotionnels. Ceux-
ci incluent des « sentiments d'appréhension ou de menace, des troubles de la concentration, de
la tension et nervosité, une anticipation au pire, une irritabilité, une agitation, observer (et
attendre) des signes (et actions) de danger, et un sentiment de malaise9 » aussi bien que des
« cauchemars/mauvais rêves, obsessions des sensations, sentiments de déjà-vu, et un
sentiment et perception que tout fait peur 8.,10 » Les effets cognitifs de l'anxiété peuvent inclure
des pensées de dangers suspectés, tels que la peur de mourir10.
Le comportement peut être affecté sous la forme d'un retrait des situations auxquelles les effets
désagréables de l'anxiété ont été ressentis dans le passé11. Cela peut également affecter le
sommeil et avoir d'autres effets physiques (tels que les rongements d'ongles et autres effets
moteurs)11.
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Les troubles anxieux sont très fréquents. Tel qu'il est défini dans le DSM-IV (Manuel
diagnostique et Statistique des troubles mentaux), il concerne près de 30 % de la population
américaine et son âge d'apparition est 11 ans12. Elle comporte un risque majoré de dépression13.
Elle est également associée à certaines conduites pouvant générer des problèmes de santé, tel
que le tabagisme, l'alcoolisme ou la sédentarité14.
La prise en charge en reste très partielle, près de 40 % des Américains souffrant de troubles
anxieux ne recevant aucun soin pour cette affection15.
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1. (en) Ronald Kessler, Wai Tat Chiu, Olga Demler, Ellen Walters et Kathleen Merikangas,
Prevalence, severity, and comorbidity of 12-month DSM-IV disorders in the National Comorbidity
Survey Replication, vol. 62, juin 2005, 61727 p. [lire en ligne [archive]], chap. 6
2. a et b Les troubles anxieux sont les troubles mentaux les plus fréquents [archive] sur Psycho
Média, 5 septembre 2011. Consulté le 8 septembre 2011
3. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j et k (en) Roberto Lewis-Fernández, Helen Blair Simpson, Yuval Néria et Franklin
Schneier, Anxiety disorders : Theory, research and clinical perspectives, Cambridge University
Press, 26 août 2010, 378 p. (ISBN 9780521515573)
4. a, b, c, d, e et f Guy Parent et Pierre Cloutier, Initiation à la psychologie, Beauchemin, 1er avril 2009,
480 p. (ISBN 9782761644839)
5. a, b et c Gouvernement du Québec, « Troubles anxieux [archive] », 2011. Consulté le 30 novembre
2011
6. Samuel Wood, Denise Boyd, Francine Hétu et Ellen Green Wood, L'univers de la psychologie,
ERPI, 2009, 350 p.
7. (en) Anthony Martin M, « Progrès récents dans le traitement des troubles anxieux », Canadian
Psychology, vol. 52, février 2011, p. 10-19 [lien DOI [archive]]
8. (en) Antoni Bulbena, Jordi Gago, Guillem Pailhez, lili Sperry, Miguel Fullana et Oscar Vilarroya,
« Joint hypermobility syndrome is a risk factor trait for anxiety disorders: a 15-year follow-up
cohort study », General Hospital Psychiatry, vol. 33, no 4, 27 avril 2011, p. 363-370 (ISSN 0163-
8343) [texte intégral [archive], lien DOI [archive]]
9. Dr Lyonel Rossant & Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso, « Encyclopedie médicale : Les
traumatismes crâniens [archive] »
10. (en) Michael Schönberger, Jennie Ponsford, Kate Gould et Lisa Johnston, « The temporal
relationship between depression, anxiety, and functional status after traumatic brain injury: A
cross-lagged analysis », Journal of the International Neuropsychological Society, 31 août 2011,
p. 781-787 [lien DOI [archive]]
11. a et b Dale Purves, George Augustine, David Fitzpatrick, William Hall et Anthony-Samuel Lamantia,
Neurosciences, Sinauer Associates, 2011, 858 p. (ISBN 0878936955, 9780878936953)
12. a et b Les causes des troubles anxieux [archive]
13. a et b (en) Jonathan Abramovitz, « Treatment of obsessive-compulsive disorder in patients who
have comorbid major depression », Journal of Clinical Psychology, novembre 2004, p. 1133-1141
[lien DOI [archive]]
14. David Brendel, « What Is The Relationship Between Depression And Anxiety? [archive] », 2008
15. a et b (en) Berenice Naylor, Depression in Children : Depression-causes, Diagnosis and
Treatment, Nova Science Publishers, 2009, 312 p. (ISBN 1607414554, 9781607414551)
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N.B. Les lois biologiques n’enlèvent pas le sens de responsabilité
à rétablir une situation et à prévenir les autres
La dépression (du latin depressio1, « enfoncement ») est un trouble mental caractérisé, en
psychiatrie, par des périodes de baisses d'humeur accompagnées d'une faible estime de soi et
d'une perte d'intérêt ou de plaisir dans des activités. Ces symptômes sont classifiés dans les
troubles de l'humeur dans l'édition datant de 1980 du Manuel diagnostique et statistique des
troubles mentaux publié par l'Association américaine de psychiatrie. C'est autour du xixe siècle
que le terme est apparu dans son usage psychologique2,3. La dépression caractérise
essentiellement un état de perte de motivation ou d'élan vital chez un individu, associé ou non à
différents symptômes. Les symptômes les plus caractéristiques sont une perte d'espoir, d'envie,
d'estime de soi. D'autres signes peuvent survenir, tels que la fatigue, la tristesse, des pensées
négatives, des idées noires, des intentions suicidaires, de l'anxiété ou de l'angoisse et dans
certains rares cas extrêmes, des hallucinations.
Le mécanisme est complexe et mal connu. Les causes sont plurifactorielles. La prise en charge
nécessite une approche sur plusieurs plans biologique, psychologique et social.
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La littérature médicale décline le terme de dépression sous les appellations « épisode dépressif
majeur et caractérisé » ou encore « syndrome dépressif », « trouble dépressif récurrent »,
« dépression unipolaire ». Le langage courant évoque également la déprime, qui présente des
symptômes plus atténués.
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Critères
Les classifications du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM) et de la
Classification internationale des maladies (CIM) ont été rédigés dans un but de recherche et ne
visaient pas à se substituer au savoir clinique et à la réflexion psychopathologique des
praticiens (psychiatres et psychologues cliniciens). La diffusion de ces systèmes de
classification, l'impact qu'y ont eu les entreprises pharmaceutiques dans leur élaboration,
posent des questions de conflits d'intérêts 4.
Les différents critères utilisés et référencés peuvent être trouvés dans la quatrième édition
révisée du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-IV-TR) de
l'Association Américaine de Psychiatrie (AAP) et du manuel de Classification internationale des
maladies (CIM-10) de l'Organisation Mondiale de la Santé. Elles utilisent le terme trouble
dépressif récurrent5. Cette classification est utilisée dans les pays européens, alors que l'ancien
système est utilisé aux États-Unis et dans les pays autres qu'européens6 et les auteurs ont
travaillé en coopération7. Les deux manuels DSM-IV-TR et CIM-10 exposent les symptômes
principaux et typiques de la dépression. Le manuel CIM-10 décrit trois symptômes typiques de
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