La Semaine nationale de la santé mentale, qui aura lieu du 6 au 12 mai,
nous rappelle qu’il faut prendre soin de notre santé mentale, car nul
n’est à l’abri de la maladie.
En effet, n’oublions pas qu’une personne sur cinq souffre d’un problème
de santé mentale. C’est pourquoi le CHUS offre toute l’expertise spécialisée
pour aider et, si possible, guérir les patients.
UNE GAMME COMPLÈTE DE
SOINS EN SANTÉ MENTALE
Le soutien aux médecins de famille, aux centres
de santé et de services sociaux (CSSS) et aux
organismes communautaires est une priorité
pour l’équipe de santé mentale du CHUS. « Par-
ce que les patients souffrant de maladie mentale
vivent d’abord dans leur communauté, et parce
que certaines maladies sont chroniques, on doit
effi cacement les prendre en charge dans l
eur
milieu de vie. Nous travaillons donc de façon très
serrée avec les intervenants de première
ligne »,
ajoute le Dr Beauséjour, également professeur à
l’Université de Sherbrooke.
De fait, chacune des zones de l’Estrie
(Memphrémagog, Asbestos, Lac Mégantic, etc.)
dispose d’un psychiatre répondant au CHUS,
auprès de qui les médecins peuvent diriger
leurs patients, demander un avis et même
recevoir de la formation. Au besoin, les deux
médecins peuvent aussi assumer, ensemble,
le suivi d’un patient. En outre, les psychiatres
du CHUS offrent un soutien aux ressources
d’hébergement pour les personnes présentant
des troubles de santé mentale.
Lorsque les patients hospitalisés sont prêts
à retourner dans leur milieu, les équipes du
CHUS travaillent de concert avec les ressources
communautaires pour faciliter leur réintégra-
tion : hébergement, alimentation, travail,
réseau social. Cela signifi e même, dans certains
cas, visiter le patient chaque jour les premières
semaines pour s’assurer qu’il s’adapte bien à
son environnement.
« En somme, en plus de notre mission d’ensei-
gnement et de recherche, nous assurons à toute
la population de l’Estrie, et parfois plus loin,
des soins spécialisés et un soutien jusque
dans
leur milieu de vie. Travailler en réseau avec
nos
partenaires permet d’offrir aux patients souf-
frant d’une maladie mentale un fi let de sécurité
essentiel », conclut le Dr Beauséjour.
En terminant, soulignons que c’est le Dr Pierre
Beauséjour qui a créé en 1992 la Semaine de
sensibilisation à la maladie mentale. Depuis,
cette semaine qui se déroule toujours à l’automne
partout au Canada a grandement aidé à faire
tomber les préjugés sur les maladies mentales.
La musicothérapie est une des formes de réadaptation offertes aux patients de santé mentale du CHUS.
NOUVEL HORAIRE DU CENTRE
DE PRÉLÈVEMENT ARGYLL
DEPUIS LE 8 AVRIL
Heures d’ouverture :
7 h à 14 h 30, du lundi au vendredi
Si vous n’avez pas besoin d’être à jeun
ou d’un suivi médical pour le Coumadin®,
nous vous suggérons de vous présenter
entre 12 h et 14 h 30 afi n d’éviter
d’attendre trop longtemps
.
Le Centre de prélèvement est
situé au 375 rue Argyll, local 1305.
Téléphone : 819 346-1110,
poste 14409.
Soutien à la communauté : une priorité pour le CHUS
C’est au CHUS – Hôtel-Dieu que sont concentrés les soins
et services de santé mentale pour adultes : l’urgence
psychiatrique (attenante à l’urgence générale), les
consultations médicales, les unités d’hospitalisation
(105 lits), les cliniques externes, les activités de réadaptation.
Les soins pour enfants, soit la pédopsychiatrie, se trouvent
quant à eux au CHUS – Hôpital Fleurimont. En tout, plus
de 300 médecins et professionnels de la santé s’occupent
des patients de santé mentale, petits et grands.
« Nous traitons toutes les maladies : dépression majeure,
schizophrénie avec ou sans psychose toxique, troubles
alimentaires, d’anxiété ou de personnalité, maladie bipo-
laire, etc. Nous nous occupons des patients qui arrivent de
l’urgence, de ceux qui sont hospitalisés au CHUS – Hôtel-Dieu
ou au CHUS – Hôpital Fleurimont, de même que des patients
qui nous sont adressés par les médecins de famille. Nous
réalisons aussi des évaluations psychiatriques exigées par
la Cour, ce qu’on nomme la psychiatrie légale », décrit le
Dr Pierre Beauséjour, directeur du Département de psychiatrie.