la douleur

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Effets de la douleur
Ce que vous pouvez faire
À court terme Prenez part aux décisions concernant
le soulagement de votre douleur.
Immobilisation
Temps de guérison allongé
N’hésitez pas à questionner votre équipe
de soins si vous avez des inquiétudes ou
pour trouver des pistes de solutions.
Dans certaines situations particulières, le patient peut présenter de la
confusion ou souffrir d’une pneumonie.
Demandez le soutien de vos proches. Le
fait d’être rassuré, serein, confiant et motivé permet de diminuer la douleur.
Perte d’autonomie
À long terme
Stress, irritabilité, inquiétude
et troubles du sommeil
Risque que la douleur persiste
et devienne chronique.
Les faits à propos
de la douleur
La douleur est l’un des motifs les plus
fréquents de consultation d’un professionnel de la santé.
Il est plus facile de soulager la douleur
avant qu’elle devienne intense. C’est
pourquoi il ne faut pas attendre
que la douleur soit forte avant de
demander un médicament.
L’utilisation de morphine ou autres
médicaments apparentés n’entraîne
généralement pas de dépendance.
Le vieillissement peut s’accompagner
de douleur mais elle doit, comme les
autres douleurs, être soulagée.
Vous êtes unique et votre
traitement l’est aussi.
Auteurs : Maryse Grégoire, inf. M.A., CHUS / Frédéric
Grondin, inf. B. Sc., CHUS / Patricia Bourgault, inf. Ph. D.,
Université de Sherbrooke
Approuvé par le comité multidisciplinaire en évaluation
en gestion de la douleur (CMEG), CHUS / Février 2011
© Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke
(CHUS) / www.chus.qc.ca
Ce dépliant est disponible grâce au soutien
financier du Fonds Brigitte-Perreault destiné
à la qualité et à la sécurité des soins.
LA DOULEUR
Pour le meilleur soulagement possible
Qu’est-ce que la douleur?
La médication antidouleur
Il y a différentes causes et divers types de
douleur. Elle peut être provoquée par une
blessure, une chirurgie ou une maladie.
Plusieurs médicaments peuvent soulager la
douleur aiguë ou chronique; la médication et la
façon de l’administrer varient selon l’intensité
de cette douleur.
LA DOULEUR AIGUË est un signal d’alarme, une alerte lorsque notre corps est en
danger. Elle peut être légère, modérée ou
intense. Exemple : une fracture ou un mal
de tête.
LA DOULEUR CHRONIQUE n’est plus un
signal d’alarme. C’est une douleur qui persiste pendant plus de trois mois ou au-delà
du moment où une blessure devrait être
guérie. Exemples : l’arthrite, l’arthrose, la
maladie de Crohn.
Évaluer votre douleur
Les professionnels de la santé ne ressentent pas votre douleur. Il faut leur dire
que vous avez mal. Pour évaluer votre
douleur, on vous demandera de :
localiser l’endroit où vous avez mal;
décrire dans vos mots les effets de la
douleur : ça brûle, ça serre, ça picote, ça
élance, etc.;
quantifier l’intensité de votre douleur sur
une échelle entre 0 et 10.
Pour un meilleur contrôle de
votre douleur, vous devez savoir
à quoi servent les médicaments
que vous prenez. N’hésitez pas à
poser des questions.
Les comprimés agissent entre
45 et 60 minutes. Par exemple :
Tylenol®, Statex®, Dilaudid®,
Empracet®.
Les injections sous-cutanées
ou intramusculaires agissent en
30 minutes. Par exemple : morphine, Dilaudid®.
La voie intraveineuse est utilisée pour un soulagement plus
rapide, mais de courte durée.
Les timbres (patch) sont indiqués pour les douleurs à long
terme. Par exemple : Duragesic®.
Les crèmes peuvent être prescrites pour soulager la douleur à
un endroit précis. Par exemple :
Emla®.
Effets secondaires possibles des
médicaments de type morphine :
nausées, vomissements, somnolence, bouche
sèche, constipation, diminution de la vigilance,
irritation cutanée.
Avisez votre professionnel de la
santé si vous avez des effets secondaires. Ils sont habituellement légers
et faciles à traiter.
Autres moyens de
soulager la douleur
Le soulagement de la douleur est plus efficace lorsqu’il y a combinaison de la médication antidouleur avec d’autres moyens.
La chaleur ou le froid permet la détente musculaire
et diminue l’inflammation.
La distraction : écouter la
radio ou la télévision pour
se changer les idées.
La relaxation : certaines
techniques de respiration
aident à se détendre.
Le fait de bouger, même
légèrement, diminue la
douleur chronique mais
aussi la douleur aiguë.
Les massages : pour décontracter les muscles et
favoriser la détente.
Si votre douleur n’est pas soulagée, vous
risquez d’avoir plus de complications et
d’être hospitalisé plus longtemps.
Vous aurez aussi de la difficulté à participer à des thérapies, par exemple un
traitement de physiothérapie.
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