201403a
1
RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
Medikinet retard 5 mg, gélules à libération modifiée
Medikinet retard 10 mg, gélules à libération modifiée
Medikinet retard 20 mg, gélules à libération modifiée
Medikinet retard 30 mg, gélules à libération modifiée
Medikinet retard 40 mg, gélules à libération modifiée
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Medikinet retard 5 mg, gélules à libération modifiée
Chaque gélule à libération modifiée contient 5 mg de chlorhydrate de méthylphénidate, équivalent à 4,35 mg
de méthylphénidate.
Excipient à effet notoire : 63,57 mg - 72,71 mg de saccharose/lule à libération modifiée.
Medikinet retard 10 mg, gélules à libération modifiée
Chaque gélule à libération modifiée contient 10 mg de chlorhydrate de méthylphénidate, équivalent à 8,65 mg
de méthylphénidate.
Excipient à effet notoire : 127,14 mg145,42 mg de saccharose par gélule à libération modifiée.
Medikinet retard 20 mg, gélules à libération modifiée
Chaque gélule à libération modifiée contient 20 mg de chlorhydrate de méthylphénidate, équivalent à 17,30 mg
de méthylphénidate.
Excipient à effet notoire : 114,65 mg131,13 mg de saccharose par gélule à libération modifiée.
Medikinet retard 30 mg, gélules à libération modifiée
Chaque gélule à libération modifiée contient 30 mg de chlorhydrate de méthylphénidate, équivalent à 25,95 mg
de méthylphénidate.
Excipient à effet notoire : 69,60 mg79,61 mg de saccharose par gélule à libération modifiée.
Medikinet retard 40 mg, gélules à libération modifiée
Chaque gélule à libération modifiée contient 40 mg de chlorhydrate de méthylphénidate, équivalent à 34,60 mg
de méthylphénidate.
Excipient à effet notoire : 92,80 mg 106,14 mg de saccharose par gélule à libération modifiée.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Gélule à libération modifiée.
Medikinet retard 5 mg, gélules à libération modifiée
Gélules avec un corps opaque blanc et une tête (15,9 mm) blanche opaque contenant des granulés blancs et
bleus.
Medikinet retard 10 mg, gélules à libération modifiée
Gélules avec une tête (15,9 mm) mauve opaque et un corps blanc opaque contenant des granulés blancs et
bleus.
Medikinet retard 20 mg, gélules à libération modifiée
Gélules avec un corps et une tête mauve (15,9 mm) opaque contenant des granulés blancs et bleus.
Medikinet retard 30 mg, gélules à libération modifiée
Gélules avec une tête (15,9 mm) violette foncée opaque et un corps gris clair opaque contenant des granulés
blancs et bleus.
Medikinet retard 40 mg, gélules à libération modifiée
Gélules avec une tête (18,0 mm) violette foncée opaque et un corps gris opaque contenant des granulés
blancs et bleus.
201403a
2
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH)
Medikinet retard est indiqué dans le cadre d’une prise en charge thérapeutique globale du Trouble Déficitaire
de l’Attention avec Hyperactivité (TDAH) chez l’enfant de 6 ans et plus, lorsque des mesures correctives seules
s’avèrent insuffisantes. Le traitement doit être instauré sous la surveillance d’un spécialiste des troubles du
comportement de l’enfant.
Le diagnostic doit être établi selon les critères du DSM-IV ou les recommandations de l’ICD-10 et doit se baser
sur une anamnèse complète et une évaluation du patient. Le diagnostic ne peut reposer uniquement sur la
présence d’un ou plusieurs symptômes.
L’étiologie précise de ce syndrome est inconnue et il n’existe pas de test diagnostique unique. Pour un
diagnostic approprié, il est nécessaire d’utiliser des informations médicales et spécialisées d’ordre
psychologique, éducatif et social.
Habituellement, une prise en charge thérapeutique globale comporte des mesures psychologiques, éducatives
et sociales, ainsi qu’un traitement médicamenteux et vise à stabiliser les enfants présentant des troubles du
comportement caractérisés par des symptômes pouvant inclure des antécédents chroniques d’attention de
courte durée, une facilité à être distrait, une labilité émotionnelle, une impulsivité, une hyperactivité modérée à
sévère, des signes neurologiques mineurs et un EEG anormal. Les capacités d’apprentissage peuvent être
altérées.
Un traitement par méthylphénidate n'est pas indiqué chez tous les enfants présentant un TDAH et la décision
d’utiliser ce médicament doit reposer sur une évaluation approfondie de la sévérité et de la chronicité des
symptômes de l'enfant, en tenant compte de son âge.
Une prise en charge éducative appropriée est essentielle et une intervention psychosociale est généralement
nécessaire. Lorsque les mesures correctives seules s’avèrent insuffisantes, la décision de prescrire un
psychostimulant doit reposer sur une évaluation rigoureuse de la sévérité des symptômes de l’enfant. Le
méthylphénidate doit toujours être utilisé de cette façon dans l'indication autorisée et conformément aux
recommandations de prescription et de diagnostic.
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie
Le traitement doit être instauré sous le contrôle d’un spécialiste des troubles du comportement de
l’enfant et/ou de l’adolescent.
Dépistage avant traitement
Avant de prescrire le méthylphénidate, une évaluation initiale de l’état cardiovasculaire du patient, incluant la
mesure de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque est nécessaire. Une anamnèse complète doit
documenter les traitements concomitants, les troubles ou symptômes médicaux et psychiatriques associés,
présents et passés, les antécédents familiaux de mort subite d’origine cardiaque ou de décès inexpliqué et le
relevé exact du poids et de la taille du patient avant le début du traitement sur une courbe de croissance (voir
rubriques 4.3 et 4.4).
Surveillance continue
La croissance et l’état psychiatrique et cardiovasculaire doivent être surveillés en continu (voir également
rubrique 4.4).
La pression artérielle et le pouls doivent être enregistrés sur une courbe percentile à chaque ajustement
posologique, puis au moins tous les 6 mois ;
La taille, le poids et l’appétit doivent être relevés au moins tous les 6 mois et notés sur la courbe de
croissance ;
L’apparition de nouveaux troubles psychiatriques ou l’aggravation de troubles psychiatriques pré-existants
doit être suivie à chaque ajustement posologique, puis au moins tous les 6 mois et à chaque visite.
Il convient de surveiller les patients quant au risque d’usage détourné, de mésusage et d’abus de
méthylphénidate.
201403a
3
Titration de la dose
Il est nécessaire d'ajuster soigneusement la posologie au début du traitement par chlorhydrate de
méthylphénidate. Cette adaptation posologique est habituellement réalisée avec du méthylphénidate à
libération immédiate, administré en plusieurs prises. La posologie initiale recommandée est de 5 mg une ou
deux fois par jour (par ex. au petit déjeuner et au déjeuner) et sera augmentée si nécessaire par palier de 5 à
10 mg par semaine en fonction de la tolérance et de l’efficacité observées. Medikinet retard 10 mg administ
une fois par jour peut être utilisée à la place du chlorhydrate de méthylphénidate à libération immédiate de 5
mg deux fois par jour depuis le début du traitement où le médecin traitant estime que l'administration deux fois
par jour est appropriée dès le départ et de l'administration deux fois par jour de traitement est impraticable.
Il convient d’utiliser le schéma posologique qui permet d’obtenir un contrôle satisfaisant des symptômes avec la
plus faible dose quotidienne totale.
Medikinet retard doit être administré le matin pendant ou après le petit déjeuner afin d’obtenir une action
suffisamment longue et éviter les pics de concentrations plasmatiques élevées. Le chlorhydrate de
méthylphénidate est absorbé beaucoup plus rapidement à partir de Medikinet retardquand le médicament est
pris l’estomac vide. Dans ce cas, la libération peut ne pas être suffisamment constante. En conséquence,
Medikinet retard ne doit pas être administré sans aliment.
Medikinet retard est constitué d’un composant à libération immédiate (50 % de la dose) et d’un composant à
libération modifiée (50 % de la dose). Ainsi, Medikinet retard 10 mg libère de manière immédiate une dose de 5
mg et de manière prolongée une dose de 5 mg de chlorhydrate de méthylphénidate. La fraction libérée de
manière prolongée de chaque dose est prévue pour maintenir une réponse thérapeutique pendant toute
l'après-midi sans qu'il soit nécessaire d'administrer une prise en milieu de journée. Cette fraction est prévue
pour atteindre des concentrations plasmatiques thérapeutiques pendant une période d’environ 8 heures, ce qui
correspond à une journée d’école plutôt qu’à une journée entière (voir rubrique 5.2). Par exemple, 20 mg de
Medikinet retard est destiné à remplacer la prise de 10 mg de chlorhydrate de méthylphénidate à libération
immédiate au petit déjeuner et au déjeuner.
Patients utilisant actuellement du chlorhydrate de méthylphénidate
Les patients stabilisés avec une formulation de chlorhydrate de méthylphénidate à libération immédiate
peuvent passer à Medikinet retard à la dose quotidienne équivalente.
Medikinet retard ne doit pas être administré trop tard durant la matinée car il peut entrainer une incapacité à
trouver le sommeil.
Cependant, si les effets du médicament s'estompent trop rapidement dans la soirée, des troubles du
comportement peuvent survenir. L’administration d’une faible dose de chlorhydrate de méthylphénidate à
libération immédiate en comprimé en fin de journée peut aider à résoudre ce probme. Il convient d’utiliser le
schéma posologique qui permet d’obtenir un contrôle satisfaisant des symptômes avec un traitement avec
deux comprimés de méthylphénidate.
Il faudra peser soigneusement les avantages et les inconvénients d’une faible dose administrée en fin de
journée avec une éventuelle difficulté à trouver le sommeil.
Le traitement ne devra pas être continué avec Medikinet retard si une dose supplémentaire de méthylphénidate
comprimés est nécessaire, sauf si l’on sait que ce même schéma posologique était nécessaire avec le
traitement par les comprimés à des doses équivalentes administrées au petit déjeuner/déjeuner.
Le schéma posologique qui permet d’obtenir un contrôle satisfaisant des symptômes avec la plus faible dose
quotidienne totale doit être utilisé.
Pour les posologies non réalisables avec ce dosage, d’autres dosages de ce médicament et d’autres
médicaments contenant du méthylphénidate sont disponibles.
La posologie maximale du chlorhydrate de méthylphénidate est de 60 mg par jour.
Utilisation prolongée (plus de 12 mois) chez l’enfant et l’adolescent
La sécurité et l’efficacité de l’utilisation à long terme du méthylphénidate n’ont pas été évaluées de façon
systématique au cours des études cliniques contrôlées. Il n’est ni nécessaire, ni souhaitable, que la durée du
traitement par méthylphénidate soit indéfinie. Le traitement est généralement interrompu pendant ou après la
puberté. Le médecin qui choisit d’utiliser le méthylphénidate pendant une période prolongée (plus de 12 mois)
chez un enfant ou un adolescent atteint de TDAH, doit réévaluer périodiquement l’utilité du traitement prolongé
pour le patient et ce, en mettant en place des périodes sans traitement pour pouvoir évaluer le fonctionnement
du patient en l’absence de celui-ci. Il est recommandé d'interrompre le traitement par méthylphénidate au
moins une fois par an afin d’évaluer l’état de l’enfant (de préférence pendant les vacances scolaires). Une
amélioration peut se maintenir lorsque le traitement est arrêté soit temporairement soit définitivement.
201403a
4
Diminution de posologie ou arrêt du traitement
En l’absence d’amélioration des symptômes après un ajustement posologique approprié sur une période d’un
mois, le traitement doit être arrêté. En cas d’aggravation paradoxale des symptômes ou de survenue d'autres
effets indésirables graves, la posologie doit être réduite ou le traitement doit être arrêté.
Adultes
L’utilisation du méthylphénidate n’est pas autorisée chez l’adulte atteint de TDAH. La sécurité et l'efficacité du
méthylphénidate n'ont pas été établies dans cette classe d’âge.
Sujets âgés
Le méthylphénidate ne doit pas être utilisé chez le sujet âgé. Sa sécurité et son efficacité n’ont pas été établies
dans cette classe d’âge.
Enfants de moins de 6 ans
Le méthylphénidate ne doit pas être utilisé chez l’enfant de moins de 6 ans. Sa sécurité et son efficacité n’ont
pas été établies dans cette classe d’âge.
Mode d’administration
Voie orale.
Medikinet retard doit être administré le matin pendant ou après le petit déjeuner.
Les gélules peuvent être avalées entières avec une boisson. Une autre solution consiste à ouvrir les gélules, à
saupoudrer leur contenu sur une petite quantité (une cuillère à soupe) de compote de pommes ou de yaourt et
de prendre le tout immédiatement, sans en conserver pour une utilisation ultérieure. Il est nécessaire de boire
un peu de liquide, par exemple de leau après avoir pris le médicament saupoudré sur la compote ou yaourt.
Dans ce cas, la nourriture doit évidemment être mangée en même temps. La gélule ou son contenu ne doit pas
être écrasé ou mastiqué.
4.3. Contre-indications
Hypersensibilité connue au principe actif ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1
Glaucome
Phéochromocytome
En cas de traitement par les inhibiteurs irréversibles non sélectifs de la mono-amine-oxydase (IMAO)
ou pendant au minimum 14 jours suivant l’arrêt du traitement par ces médicaments, en raison du
risque de survenue de poussée hypertensive (voir rubrique 4.5)
Hyperthyroïdie ou thyrotoxicose
Diagnostic ou antécédents de dépression sévère, anorexie mentale/troubles anorexiques, tendances
suicidaires, symptômes psychotiques, troubles sévères de l’humeur, manie, schizophrénie, trouble de
la personnalité psychopathique ou borderline
Diagnostic ou antécédents de trouble bipolaire (affectif) épisodique et sévère (de type I) (mal contrôlé)
Troubles cardiovasculaires pré-existants incluant hypertension sévère, insuffisance cardiaque,
artériopathie oblitérante, angine de poitrine, cardiopathie congénitale avec retentissement
hémodynamique; cardiomyopathies, infarctus du myocarde, arythmies et canalopathies (troubles
causés par un dysfonctionnement des canaux ioniques) mettant potentiellement en jeu le pronostic
vital
Préexistence de troubles cérébrovasculaires, anévrisme cérébral, anomalies vasculaires, y compris
vascularite ou accident vasculaire cérébral
Antécédents d’acidité gastrique marquée avec une valeur de pH supérieure à 5,5, traitement par
antagonistes des récepteurs H2
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
ou traitement antiacide
Le traitement par méthylphénidate n’est pas indiqué chez tous les enfants atteints de TDAH et la décision
d’utiliser le médicament doit se baser sur une évaluation très minutieuse de la gravité et de la chronicité des
symptômes de l’enfant en tenant compte de son âge (6-18 ans).
Utilisation à long terme (plus de 12 mois) chez l’enfant et l’adolescent.
La sécurité et l’efficacité de l’utilisation à long terme du méthylphénidate n’ont pas été évaluées de façon
systématique au cours des études cliniques contrôlées. Il n’est pas nécessaire ni souhaitable, que la durée du
traitement médicamenteux soit indéfinie. Le traitement est habituellement interrompu pendant ou après la
puberté. Les patients traités par méthylphénidate à long terme (c’est-à-dire plus de 12 mois) doivent être
201403a
5
surveillés attentivement conformément aux recommandations décrites dans les rubriques 4.2 et 4.4, relatives à
l’état cardiovasculaire, la croissance, l’appétit, l’apparition de nouveaux troubles psychiatriques ou l’aggravation
de troubles psychiatriques pré-existants. Les troubles psychiatriques devant faire l’objet d’une surveillance sont
décrits ci-dessous et incluent (de manière non limitative) : tics moteurs ou verbaux, comportement agressif ou
hostile, agitation, anxiété, dépression, psychose, manie, délire, irritabilité, manque de spontanéité, retrait et
persévération excessive.
Le médecin qui choisit d’utiliser le méthylphénidate pendant une période prolongée (plus de 12 mois) chez un
enfant ou un adolescent atteint de TDAH, doit réévaluer périodiquement l’utilité du traitement prolongé pour le
patient et ce, en mettant en place des périodes sans traitement pour pouvoir évaluer le fonctionnement du
patient en l’absence de celui-ci. Il est recommandé d'interrompre le traitement par méthylphénidate au moins
une fois par an afin d’évaluer l’état de l’enfant (de préférence pendant les vacances scolaires). Une
amélioration peut se maintenir lorsque le traitement est arrêté soit temporairement soit définitivement.
Utilisation chez l’adulte
L’utilisation de méthylphénidate n’est pas autorisée chez l’adulte atteint de TDAH. La sécurité et l'efficacité du
méthylphénidate n'ont pas été établies dans cette classe d’âge
Utilisation chez le sujet â
Le méthylphénidate ne doit pas être utilisé chez le sujet âgé. Sa sécurité et son efficacité n’ont pas été établies
dans cette classe d’âge.
Utilisation chez l’enfant de moins de 6 ans
Le méthylphénidate ne doit pas être utilisé chez l’enfant âgé de moins de 6 ans. Sa sécurité et son efficacité
n’ont pas été établies dans cette classe d’âge.
État cardiovasculaire
Les patients chez lesquels un traitement par psychostimulants est envisagé doivent être soigneusement
interrogés quant à leurs antécédents (y compris antécédents familiaux de mort subite cardiaque ou inexpliquée
ou antécédents familiaux d'arythmie maligne) et être soumis à un examen médical rigoureux, afin de
rechercher la présence d’une cardiopathie. Un examen cardiaque spécialisé doit ensuite être réalisé si les
résultats initiaux font suspecter de tels antécédents. Un examen cardiaque par un spécialiste doit être
rapidement réalisé chez les patients présentant, au cours du traitement par méthylphénidate, des symptômes
tels que palpitations, douleurs thoraciques exceptionnelles, syncope inexpliquée, dyspnée ou tout autre
symptôme évocateur d'une pathologie cardiaque.
L’analyse des données issues des études cliniques du méthylphénidate chez l’enfant ou l’adolescent atteint de
TDAH, a montré que les patients traités par méthylphénidate peuvent fréquemment présenter des
modifications des pressions artérielles systolique et diastolique de plus de 10 mm Hg par rapport à des sujets
témoins. Les conséquences cliniques, à court et à long terme, de ces effets cardiovasculaires chez l’enfant et
l’adolescent ne sont pas connues, mais la possibilité de complications cliniques résultant des effets observés
lors des études cliniques ne peut être exclue. La prudence est indiquée lors du traitement des patients chez
lesquels une augmentation de la pression artérielle ou de la fréquence cardiaque est susceptible d’entraîner la
décompensation d’une pathologie sous-jacente. Voir en rubrique 4.3 les affections dans lesquelles le traitement
par méthylphénidate est contre-indiqué.
L’état cardiovasculaire doit être surveillé soigneusement. La pression artérielle ainsi que le pouls doivent être
enregistrés sur une courbe percentile à chaque ajustement posologique, puis au minimum tous les 6 mois.
L’administration de méthylphénidate est contre-indiquée dans certains troubles cardiovasculaires préexistants
sauf en cas d’obtention de l’avis d’un spécialiste en cardiologie pédiatrique (voir rubrique 4.3).
Mort subite et anomalies cardiaques structurelles pré-existantes ou autres troubles cardiaques sévères
Des cas de mort subite ont été rapportés lors de l’utilisation de stimulants du système nerveux central aux
doses usuelles chez des enfants, dont certains présentaient des anomalies cardiaques structurelles ou d’autres
problèmes cardiaques sévères. Bien que certains problèmes cardiaques sévères puissent entraîner à eux
seuls un risque accru de mort subite, les psychostimulants ne sont pas recommandés chez les enfants ou les
adolescents présentant des anomalies cardiaques structurelles connues, une cardiomyopathie, des anomalies
graves du rythme cardiaque ou d'autres problèmes cardiaques sévères qui pourraient les exposer à une
vulnérabilité accrue vis-à-vis des effets sympathomimétiques des psychostimulants.
Mésusage et événements cardiovasculaires
Le mésusage des psychostimulants du système nerveux central peut être associé à une mort subite ou à
d'autres événements indésirables cardiovasculaires sévères.
Troubles vasculaires cérébraux
1 / 15 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !