Droits réservés © Revue internationale de communication sociale et publique (2009).
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Ri P
CS
Revue internationale
Communication sociale et publique
La communication en tant que champ d’études1
Robert T. Craig
Professeur, Department of Communication, University of Colorado, États-Unis
L’auteur est professeur de communication à l’Université du Colorado à Boulder. Il a été président de l’International
Communication Association (ICA) et fondateur de la revue Communication Theory. Il siège actuellement sur plu-
sieurs comités éditoriaux ; il dirige la collection Handbook Series de l’ICA et est expert conseil pour l’International
Encyclopedia of Communication (Wiley-Blackwell et ICA, 2008). Ces écrits ont porté sur plusieurs thèmes en com-
munication, philosophie, études du discours et argumentation. L’ouvrage Theorizing Communication : Readings
Across Traditions (avec Heidi L. Muller) a été publié chez Sage en 2007.
Résumé :
Cet essai pose la théorie de la communication en tant que champ dialogique dialectique
en s’appuyant sur deux principes : le modèle constitutif de la communication en tant que
métamodèle et la théorie en tant que pratique métadiscursive. L’argument au cœur de l’essai
est que toutes les théories de la communication sont pertinentes au regard d’un monde
vivant concret dans lequel « communication » est un mot riche de sens. Chaque tradition de
la théorie de la communication fait rhétoriquement appel à certaines croyances courantes
sur la communication et découle de ces croyances ; en même temps, chaque tradition remet
en question d’autres croyances. Les complémentarités et les tensions entre les traditions
génèrent un métadiscours théorique qui croise et, en n de compte, nourrit le métadiscours
pratique de la vie quotidienne ayant cours dans la société. Dans cet essai, les traditions
de théorie de la communication rhétorique, sémiotique, phénoménologique, cybernétique,
psychosociologique, socioculturelle et critique sont organisées en un schéma provisoire
du champ. Ces traditions sont caractérisées par leur manière particulière de dénir la
communication et les problèmes de communication, leur lexique métadiscursif et les lieux
communs métadiscursifs auxquels elles font appel ou qu’elles remettent en question. Des
topois pour l’argumentation à travers les traditions sont proposés et des conséquences
pour le travail théorique de même que pour les pratiques disciplinaires dans le champ de la
communication sont discutées.
Mots-clés : Théorie de la communication ; Tradition ; Épistémologie ; Cybernétique ;
Phénoménologie ; Psychosociologie ; Rhétorique ; Sémiotique ; Théorie critique ;
Théorie socioculturelle .
This essay reconstructs communication theory as a dialogical-dialectical eld according
to two principles: the constitutive model of communication as a metamodel and theory
as metadiscursive practice. The essay argues that all communication theories are
mutually relevant when addressed to a practical lifeworld in which “communication”
is already a richly meaningful term. Each tradition of communication theory derives
from and appeals rhetorically to certain commonplace beliefs about communication
1. La version originale de ce texte a été publiée en 1999 dans la revue Communication Theory, volume 9 numéro 2,
sous le titre Communication Theory as a Field. La traduction française a été réalisée par Johanne Saint-Charles,
professeure au département de communication sociale et publique et directrice du centre de recherche Cinbiose de
l’Université du Québec à Montréal, avec la collaboration de Pierre Mongeau, professeur au département de com-
munication sociale et publique de l’Université du Québec à Montréal.
RICSP, 2009, n. 1, p. 1-42
2 | R.T. Craig
while challenging other beliefs. The complementarities and tensions among traditions
generate a theoretical metadiscourse that intersects with and potentially informs the
ongoing practical metadiscourse in society. In a tentative scheme of the eld, rhetorical,
semiotic, phenomenological, cybernetic, sociopsychological, sociocultural, and critical
traditions of communication theory are distinguished by characteristic ways of dening
communication and problems of communication, metadiscursive vocabularies, and
metadiscursive commonplaces that they appeal to and challenge. Topoi for argumentation
across traditions are suggested and implications for theoretical work and disciplinary
practice in the eld are considered.
Keywords: Communication theory ; Tradition ; Epistemology ; Critical theory ;
Cybernetics ; Phenomenology ; Rhetorics ; Semiotics ; Social psychology ;
Sociocultural theory.
La théorie de la communication est riche quant à la gamme des idées qui relèvent de son
étendue nominale et de nombre de travaux théoriques récemment publiés2. Néanmoins,
malgré ses racines anciennes et la profusion sans cesse croissante de théories sur la
communication, je soutiens que la communication en tant que champ d’études distinct
n’existe pas encore3.
Plutôt que d’être concernés par un champ théorique, il apparaît que nous opérions
principalement en des domaines séparés. Les livres et les articles sur la communication
mentionnent rarement d’autres travaux sur la théorie de la communication que ceux
relevant d’écoles de pensée ou de spécialités (inter)disciplinaires étroites4. Sauf au sein de
ces petits groupes, les théoriciens et théoriciennes de la communication ne semblent être
ni en accord ni en désaccord à propos de fort peu de choses. Il n’existe pas de canons d’une
théorie générale auxquels ils se réfèrent. Il n’est pas de buts communs qui les unissent, pas
de querelles théoriques qui les divisent. Pour l’essentiel, ils et elles s’ignorent5.
2. Pour un échantillon, très incomplet, de livres récents proposant explicitement des travaux originaux sur une
théorie générale de la communication, sans égard à l’origine disciplinaire, mais excluant des travaux sur des thèmes
plus spéciques tels l’effet des médias ou les relations interpersonnelles, voir : Altheide (1995), Anderson (1996),
Angus et Langsdorf (1992), Carey (1989), Chang (1996), Deetz (1992), Goodall (1996), Greene, (1997), Harris (1996),
Hauser (1996), Kaufer et Carley (1993), Leeds-Hurwitz (1995), Mantovani (1996), Mortensen (1994), Morrensen
avec Ayres (1997), Norton et Brenders (1995), Pearce (1989), Pilotta et Mickunas (1990), Rothenbuhler ( 1998), Sig-
man (1995), Stewart (1995), J. Taylor (1993), T. Taylor (1992), Theall (1995).
3. Il existe des indicateurs de l’existence d’un champ (voir Anderson, 1996 et Craig, 1989). De plus, des histoires
d’une théorie de la communication commencent à apparaître (Mattelart, 1996 ; Schiller, 1996), de même que des
travaux collectifs (recueils, encyclopédies, anthologies) de types variés et plus ou moins inclusifs et utiles (par
exemple, Arnold et Bowers, 1984 ; Harnouw et al., 1989 ; Casmir, 1994 ; Cobley, 1996 ; Crowley et Mitchell, 1994 ;
Cushman et Kovacic, 1995 ; Kovacic, 1997 ; Philipsen et Alhrecht, 1997).
4. La théorie de la communication est issue de nombreuses disciplines universitaires, et les théoriciens et théorici-
ennes ignorent notoirement les travaux publiés hors de leur discipline. Ainsi, ils et elles ont tendance à écrire à
propos de la communication sans prêter attention aux travaux faits ailleurs, particulièrement à ceux issus de la
discipline de la communication même. Il faut mettre au crédit des théoriciens et théoriciennes de la communication
d’avoir dévié de cette pratique puisqu’ils citent fréquemment des travaux des autres disciplines. De fait, ils sont sou-
vent plus susceptibles de citer des travaux hors de leur discipline que des travaux qui en proviennent. Ainsi, ils ont
tendance à ne pas se citer mutuellement, au-delà de leur propre clique, ce qui a pour conséquence inattendue que les
théoriciens et théoriciennes de la communication sont relativement peu cités par qui que ce soit (Myers, Brashers,
Center, Beck et Wert-Gray, 1992 ; Paisley, 1984 ; Reeves et Borgman, 1983 ; Rice, Borgman et Reeves, 1988 ; So,
1988).
5. « It is as if the eld of communication research were punctuated by a number of isolated frog ponds-with no
friendly croaking between the ponds, very little productive intercourse at all, few cases of successful cross-fertil-
ization » (Rosengren, 1993, p. 9). [C’est comme si le champ de la recherche en communication était ponctué d’étangs
de grenouilles entre lesquels aucuns coassements amicaux ne se faisaient entendre – peu d’échanges productifs, peu
de cas d’osmose réussie.]
La communication en tant que champ d’études | 3
On offre de plus en plus de cours en communication à tous les niveaux et de nombreux
manuels sont publiés. Toutefois, un regard attentif sur leur contenu ne fait que démontrer
encore que, bien qu’il existe plusieurs théories de la communication en fait, beaucoup
trop de théories différentes pour qu’elles puissent être enseignées efcacement en un seul
cours –, il n’y a pas de consensus sur une théorie de la communication en tant que champ.
Anderson (1996) a analysé le contenu de sept recueils de textes sur la communication
et il y a identié 249 « théories » distinctes, dont 195 n’apparaissaient que dans un seul des
recueils. Ainsi, seules 22 % des théories se retrouvaient dans plus d’un des sept recueils,
et seulement 18 des 249 théories (7 %) étaient incluses dans plus de trois livres. Si la
communication était réellement un champ, on pourrait s’attendre à ce que plus de la moitié
de ces documents d’introduction soient en accord sur plus de 7 % des contenus essentiels du
champ. La conclusion voulant que la communication ne soit pas encore un champ théorique
cohérent semble inéluctable6.
Bien que la communication ne constitue pas encore un champ théorique unié, je
crois qu’elle peut et doit le devenir. Elle émergera comme champ dans la mesure nous
prendrons part, comme théoriciens ou théoriciennes de la communication, aux débats
sur des problèmes, des controverses et des objectifs sociaux importants qui traversent les
différentes traditions disciplinaires, les spécialités, les méthodologies et les écoles de pensée
qui nous divisent actuellement.
Dans cet essai, je soutiens que toutes les théories de la communication sont pertinentes
aux pratiques communes de la vie quotidienne la communication est déjà un mot riche
de sens. La théorie de la communication, en ce sens, est un champ cohérent de la pratique
métadiscursive, un champ du discours sur le discours ayant des conséquences pour la
pratique de la communication. Les différentes traditions théoriques de la communication
offrent des manières différentes de conceptualiser et de débattre de problèmes et de pratiques
de communication. Ces manières sont issues de certaines croyances communes à propos de
la communication et y font appel, tout en problématisant d’autres croyances. C’est dans
le dialogue entre ces traditions que la théorie de la communication pourra devenir partie
prenante du discours (ou du métadiscours) actuel sur la communication dans la société
(Craig, 1989 ; Craig et Tracy, 1995).
Les prochaines sections de cet essai développent les éléments suivants :
La communication n’a pas encore émergé comme un champ d’études cohérent 1.
parce que les théoriciennes et théoriciens n’ont pas encore trouvé un chemin au-delà
des pratiques disciplinaires invalidantes qui les séparent.
Le potentiel de la communication en tant que champ d’études ne pourra pas 2.
s’accomplir en tant que théorie de la communication uniée, mais à travers une
matrice disciplinaire dialogique / dialectique : un ensemble communément compris
de postulats (toujours contestables) qui permettrait une argumentation productive à
travers les diverses traditions de théories de la communication.
Une matrice disciplinaire peut être développée en s’appuyant sur un métamodèle 3.
constitutif de la communication qui ouvre un espace conceptuel au sein duquel
plusieurs modèles de premier niveau peuvent interagir et une conception de la
théorie de la communication comme métadiscours théorique est impliquée dans la
production du métadiscours pratique de la vie quotidienne.
6. Ainsi, il n’est guère surprenant qu’un auteur se demande pourquoi il existe si peu de théories de la communica-
tion (Berger, 1991), alors qu’un autre se demande pourquoi il y en a autant (Craig, 1993). Ils sont en désaccord non
seulement sur ce qui peut être considéré comme une théorie, mais aussi sur la taille et la forme du champ à partir
duquel ils comptent les théories.
RICSP, 2009, n. 1, p. 1-42
4 | R.T. Craig
En s’appuyant sur ces principes, une reconstruction provisoire des traditions 4.
multidisciplinaires de la communication prend la forme de sept lexiques alternatifs
pour théoriser la communication comme pratique sociale.
Dans la conclusion, je suggère des applications et des extensions de la matrice, de même que
des implications pour la pratique disciplinaire dans le champ de la communication.
Racines d’incohérence
L’incohérence de la communication en tant que champ peut s’expliquer par les origines
multidisciplinaires et par les manières particulières dont les chercheurs et chercheuses ont
usé et trop souvent abusé des fruits intellectuels qui continuent à déborder de cette corne
d’abondance multidisciplinaire.
Origines multidisciplinaires
L’un des éléments les plus intéressants de la théorie de la communication est qu’elle a
surgi de manière relativement indépendante dans de nombreuses disciplines universitaires.
Littlejohn (1982), dans ce qui est sans doute ce que nous avons de plus près d’une vue
d’ensemble schématique et globale, fait remonter les contributions à la théorie de la
communication à des disciplines aussi diverses que la littérature, les mathématiques et
l’ingénierie, la sociologie et la psychologie7. L’anthologie de la théorie de la communication
de Budd et Ruben (1972) inclut des chapitres représentant 24 approches disciplinaires qui
vont, en ordre alphabétique, de l’anthropologie à la zoologie.
En tant que discipline, la communication a initialement tenté de s’instaurer comme une
sorte de bureau central interdisciplinaire pour toutes ces approches disciplinaires. L’esprit
de l’interdisciplinarité est toujours avec nous et mérite d’être cultivé comme l’une de nos
qualités les plus louables. Toutefois, l’incorporation de tant d’approches disciplinaires a
rendu difcile d’envisager la communication comme un champ théorique cohérent. Quels
sont les éléments communs s’il en est de toutes ces approches? Développées au sein
de disciplines variées an de traiter de problèmes intellectuels variés, ces approches sont
incommensurables, au sens que Kuhn (1970) donne à ce terme : elles ne sont ni en accord
ni en désaccord, mais plutôt elles s’ignorent parce qu’elles conçoivent leur thème nominal
commun, la communication, de manière fondamentalement différente.
Dance a recensé 95 dénitions de la communication qui ont été publiées dans les années
1950 et 19608. Il a conclu de ces recensions que les dénitions différaient sous tellement
d’aspects (il a distingué 15 « composants » intellectuels) que la communication devrait
sans doute plutôt être théorisée comme une « famille » de concepts reliés plutôt que
comme un concept unitaire an d’éviter « dissension, academic sniping, and theoretical
divisiveness (p. 210) »9. S’inscrivant dans une tradition positiviste pour laquelle le concept
de théorie est stable, Dance a peut-être sous-estimé la difculté d’intégrer des dénitions
éclectiques issues de disciplines ayant des programmes intellectuels incommensurables
et qui ont maintenant souvent des conceptions radicalement différentes de ce qu’est la
« théorie » (Craig, 1993). Étant donné la pléthore de dénitions de la communication et la
difculté de les intégrer ou de choisir parmi celles-ci de manière satisfaisante, il est devenu
7. Les histoires générales des études en communication (Delai, 1987 ; Rogers, 1994) mettent aussi en lumière les
origines multidisciplinaires du champ.
8. Dance et Larson (1976) ont allongé cette liste à 126 dénitions, un nombre qui, selon la nature des choses, ne
peut qu’avoir augmenté avec le temps.
9. [Dissension, critiques universitaires insidieuses et divisions théoriques]
La communication en tant que champ d’études | 5
de sagesse conventionnelle parmi les chercheurs et chercheuses en communication (par
exemple Fisher, 1978 ; Murphy, 1991) qu’il était vain de se disputer à propos des dénitions
de la communication. De quoi, alors, discuteront les théoriciens et théoriciennes de la
communication, sinon du concept premier qui constitue leur champ d’études commun ?
De l’éclectisme stérile à la fragmentation productive
Selon Peters (1986), la recherche en communication a été appauvrie intellectuellement
en partie à cause de la manière particulière dont la discipline a été institutionnalisée dans
les universités états-uniennes. Peters avance que le terme « communication » a été utilisé
par Wilbur Schramm et d’autres comme un mécanisme de légitimation institutionnel de
sorte à prévenir toute dénition cohérente « [of] the eld, its intellectual focus, and its
mission (p. 527) »10
En s’établissant sous la bannière « communication », la discipline a réclamé la propriété
universitaire du champ entier de la recherche et de la théorie de la communication. Une
très forte réclamation en fait, puisque la communication avait déjà été largement étudiée et
théorisée. Selon Peters, la recherche en communication est devenue « an intellectual Taiwan
claiming to be all of China when, in fact, it was isolated on a small island (p. 545) »11
Le cas le plus remarquable à cet égard est sans doute la théorie mathématique de
l’information de Shannon (Shannon et Weaver, 1948), que les chercheurs et chercheuses de
la communication proclament comme une évidence du potentiel statut scientique de leur
champ bien qu’ils n’aient rien à voir avec sa création, qu’ils la comprennent souvent mal
et qu’ils lui trouvent rarement un usage réel dans leur recherche. L’éclectisme stérile de la
théorie communicationnelle dans ce mode est évident dans le catalogage des traditions qui
apparaît encore dans la plupart des recueils sur le sujet. Le « champ » de la communication
en vient à ressembler à certains égards à un appareil destiné au contrôle de la vermine,
appelé Roach Motel, qu’on annonçait à la télévision : les théories entrent au motel, mais
n’en sortent jamais. Les chercheurs et chercheuses en communication se sont approprié
toutes les idées sur la communication quelle que soit leur provenance, mais n’ont guère
tiré prot de la plupart ils et elles les ont mises au tombeau pourrait-on dire après les
avoir retirées des environnements disciplinaires dans lesquels elles s’étaient développées et
étaient aptes à se propager. Les chercheurs et chercheuses de la communication ont apporté
peu d’idées originales de leur propre cru.
Peters (1986) souligne un phénomène similaire que j’interpréterai un peu différemment.
Les leaders de la recherche en communication étaient fort conscients du phénomène que
j’appelle « l’éclectisme stérile » et ils et elles ont cherché à le dépasser en développant des
programmes systématiques de recherche théoriquement fondés. Puisque la plupart de
leurs théories et paradigmes de recherche étaient empruntés à d’autres disciplines, cela
impliquait qu’ils et elles démarraient des programmes de recherche en communication qui
s’appuyaient sur des programmes de recherche dans ces autres disciplines. Ainsi, la plus
grande partie de la recherche en communication politique, par exemple, n’était guère plus
que « political science as practiced in the eld of communication (Peters, 1986, p. 548) ».12
De la même manière, une bonne part de la recherche en communication interpersonnelle
n’était et continue de n’être guère plus que de la psychologie sociale expérimentale
pratiquée dans le champ de la communication.
10. [[du] champ, de son focus intellectuel et de sa mission]
11. [un Taiwan intellectuel — prétendant être la Chine quand, en fait, elle est isolée sur une petite île]
12. [de la science politique telle que pratiquée dans le champ de la communication]
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