Depuis septembre 2008, lorsque j’ai entrepris le processus doctoral, j’ai eu la chance
immense d’être proche de certaines personnes qui ont donné sens à ma vie et qui ont
rendu possible cette réflexion. J’ai en quelque sorte passé à l’âge adulte en compagnie
d’Eve-Lyne Couturier : ensemble nous avons bâti ce que nous sommes aujourd’hui. Sa
recherche constante de nouvelles expériences, sa contagieuse curiosité intellectuelle et la
confiance dont elle a fait preuve à mon endroit sont maintenant des fondements de la
personne que je suis. J’ai trouvé en Anne-Marie Provost une détermination tranquille
doublée d’une vivacité d’esprit qui m’ont beaucoup nourri. Nos discussions franches sur
les implications que nous avons eues ensemble ont participé à faire progresser ma
compréhension du monde et de beaucoup d’enjeux qui sont traités dans cette thèse. Les
dernières années passées en compagnie de Julie Chateauvert participent à faire de moi un
meilleur être humain et exige constamment de faire avancer ma pensée. Sa justesse,
l’acuité de son intelligence et sa générosité à l’endroit des autres en font un modèle à la
fois inatteignable et inspirant. Sans l’amour partagé avec ces trois personnes, ma vie
actuelle, incluant cette thèse, aurait été impossible. Merci.
On ne vient pas de nulle part. Mes parents, Céline et Michel, sont en grande partie
responsable de ce que ces idées précises se soient exprimées à travers moi. La maison de
Céline et François aura été un havre d’écriture privilégié, surtout grâce à leur grande
bonté de recevoir un si mauvais invité qui s’enferme souvent, des heures durant, dans sa
chambre pour écrire. Je conserve comme un précieux souvenir les délicieux soupers, leur
préparation et les échanges agréables qui les accompagnaient. De même, mes longues
discussions avec Michel sur l’actualité politique du moment comme sur des questions
plus vastes sont un exercice pour l’esprit, d'autant plus plaisante avec une personne aussi