de Hdoivent être également fonctions propres de Pij. Désignons par ala valeur propre de Pij associée à la
fonction propre Ψ(x1,x2,...,xi,...,xj,...,xN).
PijΨ(x1,x2,...,xi,...,xj,...,xN) = Ψ(x1,x2,...,...,xj,...,xi,...,xN)
=aΨ(x1,x2,...,xi,...,xj,...,xN)(1.10)
Les transposition Pij sont des éléments d’un groupe, appelé groupe des permutations et noté SN, plus
précisément ce sont les générateurs du groupe. Comme Pij est son propre inverse Pij ×Pij =E, où Eest
l’identité, la valeur de apeut être déterminée en appliquant deux fois Pij :
PijPij Ψ(x1,x2,...,xi,...,xj,...,xN) = a2Ψ(x1,x2,...,xi,...,xj,...,xN)
= Ψ(x1,x2,...,xi,...,xj,...,xN)(1.11)
Ce qui implique :
a=±1(1.12)
La valeur propre +1 correspond aux systèmes de spin entier, les bosons, tandis que la valeur propre −1
correspond aux fermions (particules de spin demi-entier). Les éléctrons sont des fermions et la fonction
d’onde électronique est donc antisymétrique par rapport à la permutation des coordonnées d’espace et de
spin de deux électrons quelconques :
PijΨ(x1,x2,...,xi,...,xj,...,xN) = −Ψ(x1,x2,...,xi,...,xj,...,xN)(1.13)
L’équation 1.13 exprime le principe d’antisymétrie ou principe de Pauli. Une conséquence importante est
que deux électrons de spins parallèles ne peuvent pas occuper la même position. Supposons xj=xi, alors
PijΨ(x1,x2,...,xi,...,xj,...,xN) = Ψ(x1,x2,...,xi,...,xj,...,xi,xN)
=−Ψ(x1,x2,...,xi,...,xi,xN)(1.14)
relation qui ne peut être vérifiée que si :
Ψ(x1,x2,...,xi,...,xj,...,xN) = 0 (1.15)
Par contre pour des électrons de spins antiparallèles
xi= ri
σi!, xj= ri
−σi!,donc, xj6=xi
la fonction d’onde ne s’annule pas obligatoirement parce que la divergence introduite par l’opérateur ˆ
Ve,e est
exactement compensée par l’énergie cinétique. Physiquement tout se passe comme si les électrons de spins
parallèles étaient soumis aux courtes distances à un potentiel répulsif plus fort que le potentiel coulombien
classique. Cette contribution purement quantique est appelée répulsion de Pauli.
4