la probabilité de compter n photoélectrons dans l’intervalle [t,t+T]. On
s’intéressera dans cet exercice à
pour un champs classique d’intensité constante.
Qu’en déduit-on sur la statistique d’un tel champ?
c) Soit un faisceau de lumière de fréquence ω de section A (inférieure à la section efficace
du détecteur). L’intensité moyennée dans le temps
est uniforme sur toute la section A.
Calculer le nombre moyen de photons interagissant avec le détecteur par seconde.
d) Si le détecteur compte pendant un temps T et possède une efficacité quantique η, que vaut
le nombre moyen de photons compté dans le temps T? On posera
.
e) En reprenant le raisonnement du cours montrer que
€
p(n,t,T)=
ξ
IT
( )
n
n!exp(−
ξ
IT)
est ici indépendant du temps t correspondant au départ de l’intervalle
de comptage?
La distribution de Poisson du comptage photoélectrique pour une lumière d’intensité constante
est similaire à ce que les électroniciens appellent le bruit de grenaille (shot noise en anglais) qui
provient de la nature discrète des porteurs de charge.
Exercice 3 – Comptage des photoélectrons pour un champ classique d’intensité
quelconque.
Nous introduisons maintenant des fluctuations dans le champ, i.e. on remplace
est quasi contant sur chaque intervalle de comptage [t,t+T], mais
change (lentement) entre les différents intervalles qui forment un ensemble complet de
mesures. Cette situation correspond à un temps de comptage T petit devant le temps de
corréllation τc de l’intensité de la lumière détectée. En utilisant le résultat de l’exercice 2,
déterminer
la distribution de probabilité pour les intensités
de lumière échantillonnées.
b) En général T n’est pas beaucoup plus petit que τc. On peut cependant montrer qu’alors
avec cette nouvelle donnée.
On se propose de calculer les différents moments de
.
d) L’outil fort utile pour cela est la fonction caractéristique de la variable aléatoire (moment
generating function en anglais)
€
φ
(y)=exp y dt'
t
t+T
∫I(t')
( )
. C’est particulièrement vrais
pour calculer les moments factoriels
€
n(r)=n(n−1)(n−r+1) p(n,t,T)
n=0
∞
∑