sableux. Les températures optimales sont entre 24°C et 27°C. Elles sont adaptées à
une myriade de régimes de pluie entre les 400 et 3600 mm annuelles. Les arbres
produisent mieux à partir de 750 mm annuelles (Malo, S., 1970 ; Parrota, 1993 et Bally,
I., 2006). Pour qu’ils fleurissent, il faut qu’ils soient exposés à une saison des pluies
pendant l’été et une période sèche. Ils peuvent résister à la sécheresse jusqu’à 8 mois
maximum. Ce sont des plantes hélophytes, ses branches les plus exposées au soleil
seront les mieux fleuries. Les meilleurs fruits sont là où il y a le plus de lumière. Le
manguier ne résiste ni au feu ni aux vents très forts, par contre il a une grande capacité
régénérative (Bally, I., 2006).
Le manguier peut commencer à fructifier à partir des 2 ou 4 ans après avoir été plantés
et continuer de produire des fruits jusqu’à 100 ans. Mais il rend les meilleurs fruits entre
les 20 et 40 ans. La phénologie est un cycle d’une année complet, mais dans les
régions équatoriales il peut y avoir plus d’une fleuraison par an dû au fait qu’il n’y a pas
de grandes variations de saison. Pour que la fleuraison ait lieu, il est nécessaire d’avoir
une saison froide et sèche. C’est la chute des températures (entre 8°C et 15°C) qui
active les mécanismes de fleuraison (Bally, I., 2006). Les principaux pollinisateurs du
manguier sont le vent, les abeilles, les fourmis, les mouches, les papillons et les guêpes
(Jiron, L., F. et Hedstrhom, 1985 ; Peña, J. 2003). Le rendement du manguier est faible
par rapport à d’autres cultures. Cela va dépendre de la variété, de l’âge de l’arbre, de la
taille, des conditions climatiques, etc. (Parrota, 1993)
La reproduction se fait par graines. Les graines peuvent être monoembrioniques ou
polyembrioniques (Mukherjee, S., K. 1969 ; Parrota, 1993 ; Bally, I. 2006). Les graines
monoembryoniques sont produites par la double fécondation, donc elles ont le
génotype de ses parents, la plantule résultante sera différente de ses progénitures.
Dans le cas des graines polyembrioniques, elles sont produites par le développement
de l’embryon issue du nucelle, sans fécondation, donc la plante résultante aura le
même génotype que la plante mère, c'est-à-dire qu’elle est un clone. Dans les
plantations de manguier, la graine la plus utilisée est la poliembryoniques car elle peut
conserver les caractères les plus favorables de la plante mère. Le stockage des graines
de manguier est difficile car elles sont sensibles aux pathogènes et elles perdent