Stachytarpheta Indica

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Évaluation de la toxicité de Stachytarpheta Indica L. Vahl
(Verbenaceae) chez la souris
FOFIÉ NBY1*, COULIBALY K3, HOBOU DRAD1, N’GUESSAN K2, KONÉ D1
1- Laboratoire de Pharmacognosie, Botanique et Cryptogamie, U.F.R. des Sciences
Pharmaceutiques et Biologiques, Université de Cocody-Abidjan, Côte-d’Ivoire
2- Laboratoire de Botanique, U.F.R. Biosciences, Université de Cocody-Abidjan,
Côte-d’Ivoire
3- Laboratoire de production végétale, UFR Sciences Biologiques, Université
Péléforo Gon Coulibaly de Korhogo, Côte-d’Ivoire
*Corresponding Author, E-mail: [email protected];
En Afrique, les doses employées pour la préparation et l’administration des phytomédicaments restent imprécises. Une enquête ethno-pharmacologique en pays
Krobou a révélé que Stachytarpheta indica, une herbe, est sollicitée en médecine
traditionnelle, pour traiter diverses pathologies. Cette étude a été conduite afin de
déterminer les paramètres toxicologiques du macéré aqueux des feuilles de cette
plante. La toxicité aiguë a été évaluée, en administrant par voie orale à des souris,
des doses croissantes d’extrait brut de 9000 à 45000 mg/kg de poids corporel.
L’administration du phyto-médicament, à différentes doses, a entraîné quelques
signes cliniques, notamment des difficultés motrices et la dyspnée. Les valeurs des
paramètres toxicologiques obtenues se présentent comme suit: dose maximale
tolérée (9000 mg/kg/vo), dose l’étale 50% (19837, 5mg/kg/vo) et dose létale 100%
(45000 mg/kg/vo). La dose maximale tolérée est nettement supérieure à 29,50
mg/kg/vo, la dose quotidienne recommandée par les tradithérapeutes, ce qui est
rassurant quant à l’emploi thérapeutique traditionnel du phyto-médicament. En effet,
dans les conditions d’utilisation traditionnelle, il est quasiment impossible d’atteindre
9000mg/kg/vo.
Mots-clés : DMT, DL 50, DL100, Phytomédicament, Stachytarpheta indica
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