Master Sociologie Ce document n’a pas de caractère contractuel
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Presses de Science Po, 2009.
ION Jacques, La n des militants?, Paris, Atelier, 1997.
MATHIEU L., Comment lutter? Sociologie des mouvements
sociaux, Paris, Textuel, 2004.
NEVEU E., Sociologie des mouvements sociaux, Paris, La
Découverte, 1996.
REVUE FRANÇAIS DE SCIENCE POLITIQUE, «Devenir
militants», 2001, n° 1-2
Socio-anthropologie des groupes
professionnels (JYUDS13)
Le cours analyse la corrélation entre normes et savoirs
dans le champ des professions. A partir de la diérence
établie entre profession/métier/emploi, mais aussi entre
savoirs et savoir-faire, il s’agit de comprendre les notions
de culture professionnelle, de patrimoine et de compétence
professionnelle.
Bibliographie
BOURDIEU P., Le sens pratique, Paris, Minuit, 1980.
DARRE J.-P., La production de la connaissance pour l’action, le
racisme de l’intelligence, éd. de l’INRA.
STROOBANTS M., Savoir-faire et compétence au travail, éditions
de l’Université de Bruxelles, 1993.
TANGUY L., (éd.) Savoirs et compétences, Paris, L’Harmattan,
1982.
Exclusions et déviances (JYUDS14)
Tout groupement humain constitué secrète des valeurs,
des normes et des règles dont l’ensemble, agissant comme
un ciment, contribue d’une manière générale - sous forme
de coutume, de droit - au maintien de sa structure. Cet
ensemble normatif agit aussi sur le corps social comme un
système de régulation. Bien entendu, valeurs, normes et règles
varient selon l’espace et le temps, imprimant leurs marques
particulières aux formes de la vie collective qui se trouve ainsi
diversiée selon les sociétés.
C’est donc tout un champ du social qui est régenté par
des normes et des réglementations collectives, dont la
transgression, menaçant l’équilibre plus ou moins précaire
constitutif d’une structure sociale, peut entraîner de la part
d’un groupe - à travers des acteurs/agents qualiés pour le
faire - cette réaction qu’on nomme la peine. Ainsi, la triple
articulation - imposition de règles - transgression - réaction
sociale constitue le point focal du champ de la sociologie
criminelle. C’est un état de ce champ de recherche, que
l’actualité la triple articulation imposition de règles -
transgression - réaction sociale constitue le point focal du
champ de la sociologie criminelle. C’est un état de ce champ
de recherche, que l’actualité médiatique de nos sociétés porte
en avant des préoccupations collectives (les questions qui sont
agitées à propos des faits de délinquance, de criminalité et
de terrorisme y sont en eet devenues des enjeux pratiques,
idéologiques et politiques majeurs), que nous nous proposons
ici de présenter.
Dans le cadre de ce cours, on insistera plus particulièrement
sur les rapports entre histoire, droit et sociétés.
Bibliographie
ASSIER-ANDRIEU L., Le droit dans les sociétés humaines, Paris,
Nathan, 1996.
CARBONNIER J., Sociologie juridique, Paris, PUF, 1978,
Quadrige, 1994.
CHAZEL F. et COMMAILLE J. (éd.), Normes juridiques et
régulation sociale, Paris LGDJ, 1991.
DUPRET B., Droit et sciences sociales, Paris, Armand Colin, 2006.
LEVY-BRUHLL., Aspects sociologiques du droit, Paris, Libraire
Marcel Rivière, 1955.
ROULAND N., Anthropologie juridique, Paris, PUF, 1988.
NEVEU Erik., des mouvements sociaux, Paris, La Découverte,
1996.
L’économie sociale et solidaire (JYUDS21)
Le cours dénit la notion d’économie sociale et solidaire
(ESS) et en présente les multiples déclinaisons empiriques.
Une première partie du cours propose l’historique de la
notion d’ESS, en partant de ses fondements ouvriéristes et
militants, issus de l’économie sociale apparue au milieu du
XIXe siècle, jusqu’au « mouvement » se réclamant de nos
jours d’une économie plus humaine et plus solidaire. Les
principales composantes de l’ESS sont également présentées
(associations, mutuelles, coopératives, fondations). Une
attention toute particulière est accordée aux associations qui
en constituent aujourd’hui le cœur et qui sont également
des employeurs de premier ordre avec plus d’un million cinq
cent mille salariés en France. Après avoir déni le champ de
l’ESS et présenté ses diverses structures, un autre temps du
cours propose d’exemplier l’ESS à travers la présentation
de plusieurs de ses initiatives et de ses grands domaines
d’activités: secteur mutualiste bancaire et nance solidaire,
microcrédit, société coopérative de production (SCOP),
système d’échange locaux (SEL), commerce équitable,
secteur de l’action sociale, association pour le maintien d’une
agriculture paysanne (AMAP), etc. En parallèle, les enjeux,
les perspectives, mais aussi les limites de l’ESS, sont abordés
an de donner aux étudiants de première année de master une
vision d’ensemble de ce secteur en plein essor.Les TD sont
organisés de manière classique autour d’exposés présentés
par les étudiants. Réalisés en groupes, chaque semaine (45
minutes par exposé), ils sont construits sur la base de textes
reprenant et/ou approfondissant les thématiques étudiées
dans le CM.
Bibliographie
ARIES P., La décroissance. Un nouveau projet politique, Paris,
Éditions Golias, 2007.
BARTHELEMY M., Associations: un nouvel âge de la
participation?, Paris, Presses de Sciences Po.
DEMOUSTIER D., L’économie sociale et solidaire. S’associer pour
entreprendre autrement, Paris, Syros, 2001.
DIAZ PEDREGAL V., Le commerce équitable dans la France
contemporaine: idéologies et pratiques, Paris, L’Harmattan, 2007.
FREMEAUX P., La nouvelle alternative? Enquête sur l’économie
sociale et solidaire, Paris, Les petits matins, 2011.HAVARD