BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL B.P. 6009 - 45018 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.00.12 LA CARTE DES GÎTES MINÉRAUX DE LA FRANCE A L'ÉCHELLE DU 500 000 ème Principes d'élaboration - Projet de légende par A. EMBERGER en collaboration avec J. M E L O U X et M . TIXERONT Département gîtes minéraux B. P. 6009 - 45018 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.00.12 75 SGN 334 G M X Novembre 1975 SOMMAIRE Pages RESUME INTRODUCTION 1 LES PRINCIPES DE BASE Choix de l'échelle Découpage - Présentation Eléments représentés Impression 4 4 5 5 8 LA REPRESENTATION DE LA TOPOGRAPHIE 8 LA REPRESENTATION DU CADRE GEOLOGIQUE La chronostratigraphie Les éléments structuraux La pétrographie 10 10 13 13 LA REPRESENTATION DES GITES MINERAUX La forme des gisements La nature de la minéralisation L'importance ëconomi que Les groupements de gisements 19 20 22 25 28 LE CATALOGUE Tableau des caractéristiques des gisements 28 29 TABLE DES ILLUSTRATIONS Pages TABLEAUX Tab. 1 - Evolution des ventes et état des stocks des feuilles de la carte des gîtes minéraux de la France à 1/320 000 3 2 - Classement des gisements par taille économique pour les différentes substances 26 3 - Exemple d'un tableau du catalogue montrant les caractéristiques des gisements (classement alphabétique par nom de gisement ) 30 Tab. Tab. FIGURES Fig. 1 - Tableau d'assemblage de la carte des gîtes minéraux à 1/320 000 2 2 - Tableau d'assemblage de la carte des gîtes minéraux à 1/500 000 6 Fig. Fig. 3 - Exemple du fond topographique utilisé pour la carte des gîtes minéraux à 1/500 000 9 Fig. 4- - Echelle chronostratigraphique 11 Fig. 5 - Représentation des éléments structuraux 14 Fig. 6 - Représentation des roches intrusives 15 Fig. 7 - Représentation des roches volcaniques 17 Fig. Fig. 8 - Représentation des roches métamorphiques 9 - Représentation des gîtes minéraux : morphologie, importance économique, expression minéralogique 18 Fig.10 - Représentation des gîtes minéraux : couleurs des substances HORS TEXTE Essai préliminaire couleurs 20 x 20 cm de la carte des gîtes minéraux de la France à 1/500 000, feuille Lyon, région E de Chambéry. 23 24 RESUME Présentation d'une nouvelle carte des gîtes minéraux de la France en 8 feuilles à l'échelle du 1/500 000 destinée à remplacer la carte à 1/320 000 éditée en 1960-64- et actuellement en cours d'épuisement. Une symbolique appropriée superposée à un fond topographique établi par l'I.G.N. et à un fond géostructural hérité de la carte géologique de la France au millionième permet d'augmenter le nombre des gisements représentés et de faire ressortir des liaisons existant entre les minéralisations et leur contexte géologique. Outre les minerais métalliques et autres substances habituellement représentées sur ce type de carte, il est proposé de figurer les substances énergétiques. Chaque feuille sera accompagnée d'un catalogue donnant les principales caractéristiques des gisements ainsi que des références bibliographiques. Exposé détaillé des éléments de la légende. INTRODUCTION Les cartes à moyennes ou petites échelles concernant les gîtes minéraux de la France, éditées durant les vingt dernières années, sont en nombre limité : 1 - Partie française de la carte mëtallogënique de l'Europe à 1/2 500 000 : Feuille n° 4, Paris (BRGM-UNESCO 1970) II s'agit d'une carte partiellement interprétative montrant sur un fond géostructural, les caractéristiques des principaux gisements métallifères et les liaisons supposées exister avec des phénomènes géologiques générateurs. La préparation de la maquette de cette carte est à l'origine de la publication d'une plaquette de 19 pages sur la métallogénie de la France (1). Ce texte est le seul document disponible donnant un aperçu général sur les gîtes français, le dernier ouvrage antérieur sur le sujet remontant à 1875 (2). 2 - Partie française de la carte internationale des gisements de fer de l'Europe à 1/2 500 000 ; Feuilles n" s 9 (Madrid) et 10 (Berne), éditées en 1970 Cette carte a été réalisée comme la précédente, dans le cadre de la Commission de la carte géologique du monde. 3 - La carte des ressources minérales de la France à 1/1 000 000 en 1 feuille (Bureau de documentation miniere, 1963) Cette carte mentionne pour toutes les substances minérales, à l'exception de certains produits de carrière (sables, pierre à chaux ...) les domaines miniers sans en préciser l'importance économique. A noter que cette carte est très peu connue et que ses points de diffusion sont extrêmement restreints. Publiés indépendamment, les articles écrits par P. ROUVEYROL à la même époque, dans les numéros de Mines et métallurgie, de novembre 1963 à décembre 1964, donnent une synthèse à caractère essentiellement économique, des gîtes de plomb-zinc, de cuivre, d'antimoine, d'étain, de wolfram, d'or et d'argent. 4 - La carte des gisements de fer (et de manganèse) de la France à 1/1 000 000 en 2 feuilles (BRGM-1963) 5 - La carte des gîtes minéraux de la France à 1/320 000 (BRGM, 1960-64), en 14 feuilles (fig. 1) couvre seulement les régions les plus intéressantes au point de vue des gîtes métallifères (Massif Central, Massif Armoricain, Vosges, Ardennes, Pyrénées, Alpes). Lancée (LAFFITTE et PERMINGEAT, 1960), à une époque où ce type de carte était encore peu répandu à l'exception des pays de l'Est, cette carte a rencontré un vif succès. Tirées en mille exemplaires, sept feuilles sont aujourd'hui épuisées : Cherbourg-Rennes, Nantes, Clermont-Ferrand, Rodez, Toulouse, Avignon, Vosges ; quatre sont sur le point de l'être : Brest, Bayonne, Lyon, Marseille. Il n'a pas été prévu de mémoire explicatif par feuille mais des notices par groupe de feuilles correspondant à une région naturelle. Seules sont éditées les notices "Massif Armoricain" (CHAURIS et GUIGUES - 1969) pour les feuilles Brest, Nantes, Cherbourg-Rennes, et "Vosges" (FLUCK et R. WEIL, avec WIMMENAUER et AGARD - 1975) (1) LAFFITTE P. (1966) - La métallogénie de la France. Bull. Soc. Géol. de France, t. VIII, p. 53-72. (2) CAILLAUX A. (1875) - Tableau général et description des mines métalliques et des combustibles minéraux de la France, 626 p. J. BAUDRY, Paris (épuisé). -2- ARDENNES mœmmm Fig.1 - TABLEAU D'ASSEMBLAGE DE LA CARTE DES GÎTES MINÉRAUX DE LA FRANCE AU 32OOOOème Feuilles épuisées au 20 septembre 1975 Feuilles dont on peut estimer l'épuisement au cours de la période 1976-1977, au rythme actuel des ventes - 3 - Ventes Nom des feuilles Stock au 20 Sept. 1975 1973 1974 au 20 Sept. 1975 38 15 23 épuisée - - épuisée 31 26 48 épuisée épuisée - - épuisée Rodez 43 épuisée - épuisée Bayonne 60 11 41 - - Brest Cherbourg-Rennes Nantes Clermont-Ferrand 67 20 Toulouse épuisée épuisée Marseille 33 25 31 70 Corse 49 17 37 150 Avignon 18 épuisée - épuisée Lyon 89 37 28 26 Dijon 34 16 42 300 Vosges 47 épuisée - épuisée Ardennes 38 9 34 190 TABLEAU 1 : Evolution des ventes et état des stocks des 14 feuilles de la carte des gîtes minéraux de la France à 1/320 000 - 4 pour la feuille Vosges. Des cartes métallogénîques respectivement à 1/1 000 000 et 1/4-00 000 accompagnent ces deux textes. Le grand succès de cette carte, la difficulté de plus en plus grande d'en trouver des exemplaires, les nouveaux gîtes et indices découverts, la nécessité de disposer de documents de base montrant des données utiles tant à la recherche minière, à l'enseignement, qu'à la réflexion métallogénique ont incité le Service géologique national du BRGM à mettre de nouveau en chantier un document cartographique concernant les gîtes minéraux français. LES PRINCIPES DE BASE La carte des gîtes minéraux à 1/320 000 ne pouvant être, techniquement, simplement rééditée, s'est posé au préalable le problème d'un choix entre une mise à jour de la carte précédente ou la préparation d'une carte établie sur des bases nouvelles. Très rapidement la seconde solution est apparue comme étant la meilleure. Une simple mise à jour serait relativement coûteuse et ne permettrait pas l'introduction de modifications jugées opportunes à l'expérience. En ce qui concerne les gîtes minéraux, il était souhaitable d'en alléger la représentation, de préciser la localisation de certains d'entre eux, de tenir compte des données nouvelles et d'en rendre la lecture plus aisée. 11 est également apparu nécessaire, dans la conjoncture économique actuelle, de faire figurer, à coté des substances métalliques ou habituellement associées, les substances énergétiques, ce qui impliquait une couverture complète de la France. Par contre, il ne nous a pas semblé opportun de modifier le caractère essentiel de cette carte, à savoir son aspect descriptif et non interprétatif. A une époque où l'accroissement des connaissances dans les sciences de la Terre stimule l'établissement de grandes synthèses et où les fluctuations économiques donnent une nouvelle vigueur à la recherche minière, il est indispensable de pouvoir disposer de documents cartographiques de base exposant des faits à la réflexion d'utilisateurs aux préoccupations les plus diverses. Cette carte est destinée à montrer les principales minéralisations de la France avec leurs caractéristiques sur un fond géologique indiquant les grands traits de leur environnement. Il s'agit donc d'une carte descriptive et non interprétative. Nous voudrions qu'elle soit utile, non seulement aux spécialistes de la recherche minière et aux métallogénistes, mais aussi, aux autorités administratives intéressées, aux professeurs et aux étudiants, aux géologues amateurs. Pour être utilisables également par des lecteurs étrangers, certaines données comme l'importance économique des minéralisations sont présentées suivant des normes quantitatives. Cela permet les comparaisons non seulement des gisements français entre eux, mais encore des gisements français avec les gisements mondiaux. C'est ainsi que la référence simultanée au système de projection Lambert et aux coordonnées géographiques (longitudes référées au méridien international) est prévue. Elle permettra l'exploitation par ordinateur des principaux éléments relatifs aux gisements et à leur environnement géologique. Choix de 1'échelle Pour localiser les gisements avec plus de précision et faciliter leur visite, il est préférable d'utiliser un fond issu d'une carte topographique régulière. En remplacement de l'ancienne carte à 1/320 000, sont actuellement - 5 - disponibles les cartes à 1/500 000 et à 1/250 000. Cette dernière échelle offre l'avantage de développer notre programme de cartographie des gîtes minéraux au fur et à mesure de l'avancement de la nouvelle carte géologique de synthèse à 1/250 000 et de faciliter la préparation du fond géologique. Elle présente l'inconvénient d'augmenter de près de quatre fois sa durée de préparation et son coût d'impression. Aussi préférons-nous une carte à 1/500 000. A priori¿ cette échelle devrait conduire à diminuer le nombre des gisements représentés par rapport à celui de la carte à 1/320 000. En fait, l'essai actuellement en cours montre que, grâce à une symbolique appropriée, cet inconvénient est éliminé et qu'il est possible de représenter au contraire un nombre supérieur de gisements, tout en améliorant la lisibilité de la carte. Découpage - Présentation La carte couvre l'ensemble du territoire métropolitain suivant un découpage rectangulaire en huit feuilles (fig. 2) : feuilles Rouen, Lille, Nantes, Strasbourg, Bordeaux, Lyon, Toulouse et Marseille. Chaque feuille, habillage extérieur non compris, mesure 1 010 mm de large sur 510 mm de haut, soit pour un assemblage des 8 feuilles, de 2,04- m de haut sur 2,02 m de large. Le titre et la légende sont disposés à l'emplacement de la Grande-Bretagne et de la Manche, de l'océan Atlantique et éventuellement de la mer Méditerranée. Les feuilles étant imprimées au fur et à mesure de l'achèvement de leur maquette, la légende générale est répétée sur les bordures droite ou gauche de chaque feuille (à l'opposé du segment du cadre général de l'assemblage). Cette disposition est identique à celle utilisée pour la légende des différentes feuilles de la carte métallogénique de l'Europe à 1/2 500 000. Il est prévu que chaque feuille soit livrée à plat ou pliée. Pliée, elle se présentera comme l'une des feuilles de la carte géologique de la France à 1/1 000 000, c'est-à-dire pliage genre Michelin avec couverture montrant le tableau d'assemblage. Eléments représentés Le choix des éléments à représenter et du mode de représentation est guidé par quatre préoccupations : - facilité de leature : la carte doit être claire et expressive ; - rigueur des informations : le repérage des gîtes doit être aussi précis que possible et leurs caractéristiques définies avec la plus grande objectivité ; - large éventail d'utilisateurs : la carte doit être utile et répondre aux besoins du plus grand nombre d'utilisateurs, tant en France que dans les autres pays ; - rapidité d'exécution : la carte doit être mise à la disposition des utilisateurs dans un délai aussi court que possible. Ces différents impératifs sont en partie contradictoires. Pour les concilier, il a paru nécessaire de ne pas représenter l'ensemble des informations sur un document unique, mais de les répartir entre la carte proprement dite et un catalogue. Seuls les caractères les plus importants sont figurés -6- Fig.2 TABLEAU D'ASSEMBLAGE DE LA CARTE DES GÎTES MINÉRAUX DE LA FRANCE AU 500 000ême en huit feuilles Dimension d'une feuille : 510 x 1010 m m Dimension de l'assemblage : 2040 x 2020 m m Les feuilles correspondent à des coupures spéciales B R G M héritées de la carte topographique au 500000ème série anglaise World 1404 (assemblage figuré en trait interrompu) - 7 - sur la carte, les autres caractères, les détails intéressants étant mentionnés dans le catalogue qui accompagnera chaque feuille de la carte des gîtes minéraux. Les éléments géostructuraux et les minéralisations sont disposés sur un fond toipogvccphique relativement détaillé (cours d'eau, voies de communication, agglomérations...) fourni par l'Institut géographique national à partir de la carte régulière à 1/500 000 type World 1 404-. Bien que notre découpage en 8 feuilles ne corresponde pas à celui de cette carte topographique (10 feuilles) cette solution s'avère la plus économique. La préparation du fond topographique n'exige que peu de modifications d'écriture ou de dessin graphique, simplement un rassemblement suivant un découpage nouveau. Le fond gêostructural est tiré de l'agrandissement de la carte géologique de la France au millionième (5ème édition, 1968). Par simplification, différentes entités ont été regroupées en fonction de l'intérêt qu'elles présentent pour les minéralisations, soit sur le plan de la répartition spatiale, soit sur le plan des métallotectes (1). Des modifications en nombre assez réduit y sont également apportées, pour tenir compte des résultats nouveaux les plus importants obtenus depuis 1968. Les nrCnéralisatt-ons reportées sur la carte concernent l'ensemble des gîtes minéraux au sens large du terme, c'est-à-dire, les indices et les gisements quel qu'en soit l'importance métallogénique ou l'intérêt économique. Pour éviter de surcharger la carte, on ne représente pas toutes les substances utiles. Aussi conserve-t-on les substances figurant sur la carte à 1/320 000 en y ajoutant les substances énergétiques (charbons, lignites, tourbes, pétrole, gaz, schistes et calcaires bitumineux), mais en excluant les sources thermo-minérales. Les matériaux dits de "carrière", comme les sables, les calcaires à ciment etc.,nécessitant un mode particulier de représentation sur un fond géologique, spécialement adapté, n'y figurent pas non plus. Cependant, quelques-unes de ces substances qui s'apparentent davantage à certains gîtes métallifères par les caractéristiques de leur gisement, y sont portées : c'est le cas du kaolin, des feldspaths, du talc, de l'amiante, des diatomites. Toujours dans un souci de clarté, la représentation des caractéristiques des gisements a été réduite au minimum, l'ensemble des données figurant au catalogue. Sont donc seulement représentés : - la ou les substances dominantes avec leur chimisme ; - la forme du gisement avec son orientation, s'il y a lieu ; - l'importance économique du gisement avec mention éventuelle de son activité à la période de préparation de la feuille ; - le nom du gisement. Le repérage des gisements par un nom (au besoin abrégé) plutôt que par un numéro, malgré les difficultés graphiques qui en découlent au stade de la préparation de la maquette, nous semble préférable. L'encombrement rend (1) MICHEL H., PELISONNIER H., PERM1NGEAT F. et ROUTHIER P. (1966) - Propositions concernant la définition des unités métallifères. XXII Intern, géol. Congr. India, Scient, comm. read to the Commis, for the geol. map of the world, p. 149-153. difficilement possible l'écriture simultanée d'un nom et d'un numéro. Outre que le numéro seul exigerait un report à une liste, ce qui n'est pas pratique, la multiplicité des références numériques déjà utilisée (Banque des données du sous-sol, carte géologique de la France à 1/50 000, carte des gîtes minéraux de la France à 1/320 000) entraînerait un risque de confusion. La correspondance entre le nom des gisements d'une part, et les références numériques de la Banque des données du sous-sol (Service géologique national) et de la carte des gîtes minéraux à 1/320 000 d'autre part est mentionnée dans le catalogue. Le catalogue qui accompagne chaque feuille est le complément indispensable de la carte. Avec des précisions sur la terminologie employée sur la carte, il donne, sous forme de tableau, les principales caractéristiques des gisements classés par ordre alphabétique. Deux autres entrées par département et par substance, le complètent avec une liste de références bibliographiques . Il n'est pas envisagé de notice expli.oat'Lve particulière, la série de volumes actuellement en cours de rédaction sur la géologie des gîtes minéraux des principales régions naturelles de France, prévue initialement pour accompagner les feuilles de la carte des gîtes minéraux à 1/320 000, en tient lieu. Impression La carte sera imprimée en offset, avec environ 15 couleurs de base (15 passages). LA REPRESENTATION DE LA TOPOGRAPHIE Le fond topographique retenu est celui de la carte à 1/500 000 de l'I.G.N. (Type anglais "World" 1 4-04) avec un nouveau découpage et auquel il sera éventuellement apporté quelques modifications (fig. 3 ) . Sur ce fond ont été supprimées : - 1'hypsométrie (teinte et courbes de niveau) ; - les zones de forêts. Par contre ont été conservés : - le réseau hydrographique (en totalité) ; - la toponymie (presque en totalité car quelques noms de petits localités seront retranchés ou déplacés dans les zones où une forte densité de gîtes pourrait gêner la lecture de la carte) ; - les réseaux routier et ferroviaire (en totalité) ; - divers composants (tunnel, téléphérique, aérodrome, phare ...) qui ont été maintenus par raison d'économie, leur suppression entraînant des frais complémentaires. Iftgybon S'.-Sortiñ-J iSElí h Veril o P/des «Jam« iA^aulr*., / -et-Rissel¿ : Cornafion M<9. K>'¿^Chorant|)i r ... 15<7 »mil« •rtíV «Chus fSGr, Y A1 "^VU ; >' .r-Christobhe\m-0isai¡L_ \ 'V |a BeUde ..- IBarbièrts ÍBouvanteN , ,7«. I« I ' bGénépi NaljouHrey" .'le Gr." feffî?.. Juhtn- Sanely C . d e Rousset/ i l '. sr'd. .. • \ ' \ i/c. D E i A > í ¿ í ^ ' n ' s . y Í. ^ - D 5 *Roc ; : ; «ou» ,-'-2»í' Lb/t-Bi««™ i V8rfh sj ' «-Roman \ Nicolas 0-^ ¿f-ct-Ferrien Seou IWHS 2782. f ^i.-VmGr-Airt# UH-Wtin ^ _ x - / ' ^= 1 Mm> y" - payarrfI12íB -2086 .la Faun«) .15*1 ^btL^tgafdin Si A Ta o Fraíssino si • la Báne\ > . .des-Fonds;\ PellMutét r-Eti« ' Téüse T í» TTr JChaudebonne ' .1^90 / ^ ^ , j. ~^.As-fcreimies Lagrai auveur- / / 0CN JPlfymèr« ) IN; 'I^-IS, i \v-en-Perup 5 ' ^ S ^ S ! * V , Jfi« X^PIa.iíans'382 5° 5.00 I I g/- 5,50 ^r/850 Fig. 3 - 5o 30 I 4,00 gr 2<97. f. la. \ " Koche m ">—''WaFl.un B a * W & ,-' la-íodT x5 „ (S'-Oüier-i r\ ^abou \ ¿ 'M»~ Du 6o 900 EXEMPLE DU FOND TOPOGRAPHIQUE UTILISÉ POUR LA CARTE DES GÎTES MINÉRAUX DE LA FRANCE AU 500 000ème Tous les traits et les écritures seront en s è p i a , à l'exception du réseau hydrographique qui figurera en bleu J.I f\ Cnw9«s\J|V - 10 - En dehors de la couleur bleue qui a été conservée pour représenter le réseau hydrographique, la couleur sépia est uniformément adoptée pour le fond topographique (réseaux routier et ferroviaire, toponymie...). Les limites de département ont été renforcées et apparaissent avec la même intensité que les limites d'Etat sur la carte type World 1 Les coordonnées géographiques de la carte I.G.N. (longitudes en degrés par rapport au méridien de Greenwich) ont été conservées, alors que les coordonnées en grades (longitudes référées au méridien de Paris) sont amorcéessur le pourtour de la carte ainsi que le carroyage Lambert par zone. A noter, qu'en raison des confusions possibles, le nouveau carroyage appelé Lambert zone II étendu qui commence à apparaître sur les cartes I.G.N. à 1/50 000 très récentes n'y figure pas. LA REPRESENTATION DU CADRE GEOLOGIQUE Les principaux éléments géologiques représentés sont : - la chronostratigraphie ; - les éléments structuraux ; - la pétrographie. D'une façon générale, les couleurs choisies pour le fond géologique sont dans des tons relativement pâles, les traits et les écritures étant en gris. Seule l'épreuve d'essai de la première feuille permettra de les définir exactement. Certaines données et plus précisément celles qui se rapportent à la lithologie des roches sédimentaires et à la paléogéographique, malgré leur intérêt métallogénique, ne sont pas mentionnées sur la carte pour ne pas la surcharger. La chronostratigraphie Pour l'essentiel la stratigraphie s'inspire très largement de celle de la carte géologique de la France à 1/1 000 000 dont on conserve le tracé des principaux contours. Toutefois, certains étages ont été regroupés sous un même figuré. Les différentes unités stratigraphiques retenues sont indiquées d'une part, par des lettres minuscules de l'alphabet latin (qui sont celles de la carte géologique de la France à 1/1 000 000) d'autre part, par une indication coloriée dans une gamme de couleurs semblable à celle des cartes géologiques (bleu pour le système jurassique, vert pour le système crétacé ...) (fig. 4 ) . L'indication coloriée qui caractérise chaque unité stratigraphique définie consiste en hachures fines espacées de même intensité et de même couleur, inclinées différemment selon la période considérée en se référant au -II- Couleur Trome Symbole q p m g e jaun» Unité chronostratigraphique - Quaternaire Pliocène Miocène - Oligocène Eocène-Paléocène - Quaternaire et Tertiaire indifférenciés vert c2 - Crétacé c1 - Crétacé inférieur c - Crétacé indifèrencié supérieur Jurassique Jurassique bleu j1 - Jurassique j - Jurassique indifférencié t - Trias rt violet supérieur moyen inférieur - Permo-Trias - Trias , Permo-Trias indifférenciés - gris Gris-avec hachures horizontales rh Permien - Permo-Carbonifère negatives h* h* í! h- - Stephanien Wesphalien - Namurien Viseen Tournaisien h - d - Dévonien s - Silurien Ordovicien k - Cambrien kos - Paléozoïque inférieur indifférencié gris brun brun •| • • • •i m 0 vieux vert Fig. A b ECHELLE Carbonifère indifférencié - Briovérien CHRONOSTRATIGRAPHIQUE - 12 sens de déplacement des aiguilles d'une montre. Lorsque cette précision n'est pas donnée en raison d'un groupement d'étages, d'une incertitude, de sa nonnécessité sur le plan des gîtes minéraux, la couleur est exprimée par un tramé ponctué fin. Hachures orientées N-S période la plus ancienne " " NE-SW " intermédiaire " " E-W " la plus récente. Le pouvoir imprimant des hachures, du ponctué, doit correspondre à une "valeur optique" voisine d'une couleur à l'autre. D'une façon générale, l'intensité apparente des couleurs de fond géostructural doit être aussi réduite que possible pour que les indications relatives aux gîtes minéraux ressortent au maximum. Cette manière de procéder (déjà utilisée dans la carte métallogénique de l'Europe à 1/2 500 000) devrait permettre de laisser une impression d'uniformité à distance, sans pour autant gêner de près la lecture de détail. Les limites des unités chronostratigraphîques ont été choisies de façon à individualiser au mieux, avec un souci de simplification, les périodes au cours desquelles se sont déroulés des phénomènes géologiques susceptibles d'avoir des liens, directs ou indirects, avec la formation des gisements : constitution des roches magasins, dépôts de minéralisations.... Voici quelques uns des critères de sélection : Age des terrains encaissants Oligocène Eocène Crétacé supérieur Crétacé inférieur Jurassique supérieur et moyen Jurassique inférieur Trias Permo-Trias Permien Permo-Carbonifère Stephanien, Wesphalien Dévonien Silurien, Ordovicien Cambrien Briovérien Gisements Potasse, pétrole, lignite Phosphate Phosphate de la Craie Bauxites, plomb Plomb et zinc du Diois Plomb bordure SE du Massif Central schistes bitumineux Sel, plomb, zinc Plomb-zinc (Alpes) Uranium, cuivre Houille Houille Amas pyriteux Fer oolithique, monazite à europium Phosphate Chromite, amas pyriteux, or - 13 - Les éléments structuraux (fîg. 5) A l'exception du tracé de quelques limites privilégiées (failles, contacts anormaux, toit du socle anté-triasique dans les zones de faible profondeur...), les éléments structuraux figurés sur la carte se surimposent ou servent de fond aux autres données géologiques pour en préciser les caractéristiques et permettre de mieux mettre en évidence les liaisons susceptibles d'exister entre unités géostructurales et unités métallifères. Aussi, au lieu de représenter d'une manière homogène chacun des domaines orogéniques (difficultés de graphisme et incertitudes des limites), il paraît préférable d'indiquer l'âge orogénique des roches intrusives et, pour les roches métamorphiques celui de la première orogenèse importante décelable. A cet effet, une couleur spécifique, par trame ponctuée fine est attribuée à chaque orogenèse avec un symbole en lettre latine majuscule. Cependant, ce mode de présentation ne fait pas suffisamment ressortir l'appartenance de certaines séries sédimentaires datées non métamorphiques à un domaine orogénique déterminé. Cet inconvénient pourrait être corrigé en distinguant les terrains charriés et plissés (essentiellement dans les domaines orogéniques) des terrains tabulaires ou peu plissés (essentiellement dans les domaines de couverture de plate-forme). Une impression de relief pourrait être donnée pour les terrains charriés et plissés en augmentant à 15 % le pouvoir imprimant des hachures colorées relatives aux unités stratigraphiques tabulaires ou peu plissées, prévu en principe à 5 %. Les autres éléments structuraux répartis sur la carte sont : - les failles (importantes et moins importantes) et les principaux contacts anormaux ; - la limite de séparation entre les domaines interne et externe des Alpes ; - les isobathes du toit du socle sous la couverture dans les zones de faible profondeur (de 0 à 300 m ) , accessible à l'investigation minière. Equidistance des courbes : 100 mètres. La pétrographie On distingue les roches intrusives, les roches volcaniques et les roches métamorphiques. La nature lithologique des roches sédimentaires n'est précisée que dans le catalogue. Les complexes éruptifs composés de roches volcaniques, subvolcaniques et intrusives (ophiolites) sont traités comme des roches volcaniques. La représentation des roches intrusives permet de connaître le caractère éruptif de profondeur de ces roches.,- leur chimisme, leur nature et leur âge, grâce à une couleur de fond, un figuré coloré et un symbole (fig. 6 ) . La couleur de fond indique l'orogenèse à laquelle est liée la roche. Cette couleur est rendue par une trame constituée de petits points colorés, non visibles à l'oeil nu. Quatre domaines orogéniques ont été distingués avec leur couleur spécifique : Domaine orogénique - alpin - varisque (avec noyaux anciens rajeunis ou non) - calédonien - cadomien (baikalien) Couleur orange rose fleur de pêcher rose saumon vieux vert -14- Symbole Trame Couleur FOND OROGENIQUE Orogenèse alpine orange Orogenèse varisque (avec éventuellement noyau ancien indifférencié) Orogenèse calédonienne Orogenèse cadomienne TERRAINS rose fleur de pêcher rose saumon vieux B CHARRIES ET PLISSES vert TERRAINS TABULAIRES OU PEU PLISSES d'âge determine hachures colorées et inclinées selon l'échelle chronostratigraphique (fig.U ) 15 %> pouvoir imprimant Unité chronostratigraphique 5% récente M » intermédiaire « M ancienne DIVERS Faille et contact anormal importants Limite de domaine dans les Alpes (pointe vers la partie chevauchante ) Faille de moindre incidence Profondeur du socle dans les zones de couverture de plateforme ( jusqu'à 300m ) Fig. 5 REPRESENTATION yf j\ DES ELEMENTS STRUCTURAUX -15- Symbole Figuré Y ++V+V + rougi vvw rougt Couleur du figuré NATURE — Granites indifférenciés v+ +v Granites alcalins et hyper alcalins Leucogranites (à muscovite seule rougt — Granites à biotite v+w — Microgranites roug« rougi F-Y Granodiorites Diorites quartziques + + + + + + + + + + + + + + + + + 4- Diorites Gabbros v/o/tf VTt — Dolérites et ophites vtrt Péridotites vrt ( et serpentines ) Exposant AGE Exemple /nd/çu»_ £ar_uji »xposant et / • fond tramé oroginique Alpin Y? Varisque Tardif Calédonien Précoce et moyen avec rajeunissement alpin Y*. 3 2-U Y! 2 Y "" Calédonien Cadomien Y' Indéterminé Fig.6 - REPRÉSENTATION pas d'exposant DES ROCHES Yb INTRUSIVES - 16 - Le symbole éventuellement flanqué d'un indice et d'un exposant précise la nature et, dans certains cas, l'âge de la roche. Les symboles sont des lettres grecques minuscules, l'indice en lettres latines minuscules exprime les particularités minéralogiques, l'exposant (chiffre arabe) indique l'âge. La figuré coloré en surcharge : la forme des signes (croix grecque, et croix de St-André) exprime le caractère général intrusif de ces roches. La couleur du signe indique le chimisme : - rouge pour les roches acides ; - vert pour les roches basiques et ultrabasiques ; - violet pour les roches de composition intermédiaire. Les roches volcaniques, comme les roches intrusives, sont représentées de façon à montrer leur caractère magmatique particulier, leur chimisme, leur nature et leur âge par un figuré coloré, un symbole indexé et une couleur de fond (fig. 7 ) . Le figuré en surcharge, exprime le caractère général effusif de ces roches ; la couleur indique le chimisme, avec la même convention que pour les roches intrusives. L'association guilloché vert et guilloché rouge est utilisée pour les roches de composition mixte. A noter le figuré particulier suffisamment évocateur, un pointillé grossier, employé pour désigner les roches volcano-clastiques (tufs, brèches . . . ) . Sa couleur correspond au chimisme. Le symbole indexé précise la nature de la roche et l'âge de sa mise en place. Le symbole est en lettre grecque minuscule. L'indice (lettre latine minuscule) se rapporte à l'âge stratigraphique. Plus petit, il est identique au symbole de l'échelle chronostratigraphique. La couleur de fond, rendue par un ponctué très fin, suivant la convention adoptée pour l'échelle chronostratigraphique, renforce l'indication donnée pour l'âge du volcanisme. Les roches métamorphiques sont représentées (fig. 8) de façons différentes selon qu'il s'agit de métamorphisme de contact ou de métamorphisme général (métamorphisme général affectant des séries d'âge connu ou d'âge indéterminé). - Cas du métamorphisme de contact. Sur le fond tramé chronostratigraphique représentant la roche encaissante est superposé un tireté de la couleur de l'âge de l'orogenèse à laquelle est liée l'intrusion considérée ; - Cas d'un métamorphisme général faible affectant une série stratigraphique d'âge connu. Sur le fond tramé indiquant la chronostratigraphie, est surimposé un tireté en trait plus épais, de la couleur spécifique de l'orogenèse au cours de laquelle s'est développé le métamorphisme. L'orientation du tireté est constante, NW-SE, donc différente de celle des hachures relatives à la série stratigraphique ; -17- Symbole Couleur du figuré NATURE Figur» en surcharge — rhyolites trachytes - P rouge X dacites andésites et trachy-andésites violet a phonolites - projections andesitiques spilites et kératophyres rouge et vert basaltes et labradorites vert ophiolites — projections basaltiques AGE violet <x V V V V V V V V vert vert ß Indiqué par un exposant et le fond ponctué chronostratigraphique ( âge indifférencié1 ) Fig. 7 REPRESENTATION DES ROCHES VOLCANIQUES -18- Figuré METAMORPHISME D E CONTACT Figuré en surcharge sur fond tramé chronostratigraphlque METAMORPHISME Couleur coultur dt t'orogtntst GENERAL Affectant une série d'âge connu Figuré en surcharge sur fond tramé chronostratigraphique M» coultur dt l'orogtnist Affectant une série d'âge indéterminé coultur tt symbol» dt la prtmiirt orogtnitt importan tt Fond tramé orogénique Série polymétamorphisée Figuré en surcharge sur fond indiquant la première orogenèse importante FACIES coultur dt l'orogtnitt potttriturt PARTICULIERS Schistes lustres Trame mauvt Migmatites et granites d'anatexie Surcharge négative sur fond orogénique M Amphibolites Figuré ponctiforme en surcharge sur fond orogénique Fig-8 REPRÉSENTATION DES ROCHES blanc (rtstrve ) vtrt METAMORPHIQUES - 19 - - Cas d'un métamorphisme général affectant des séries stratigraphiques d'âge indéterminé. Les terrains métamorphiques sont représentés par la couleur spécifique de l'une des quatre grandes phases orogéniques au cours de laquelle se sont déroulées les premiers phénomènes principaux de métamorphisme et de plissement. Un symbole en caractère latin majuscule rappelle la signification de la couleur. Les migmatites et les granites d'anatexie sont représentés à part, avec la couleur de fond orogénique complétée par une trame négative. Les schistes lustrés des Alpes font également l'objet d'une figuration particulière. C'est aussi le cas des amphibolites. Lorsqu'aux effets de l'orogenèse principale, se sont surimposés ceux d'un métamorphisme plus récent, la reprise de métamorphisme est marquée par une surcharge, sans limite de contour en tireté de la couleur de l'orogenèse postérieur et orienté NW-SE. Ce mode de représentation des terrains métamorphiques comporte certainement des inconvénients, en particulier pour le Massif Central pour lequel les études en cours ne permettent pas encore de dégager une unité d'interprétation, sans parler du problème des contours. Malgré les incertitudes, nous pensons qu'il est préférable d'adopter une interprétation précise (M. CHENEVOY et J. RAVIER - 1972, par exemple pour le Massif Central) dans la mesure où elle apporte des éléments discutables certes mais fructueux sur le plan de la réflexion métallogénique ou de la délimitation de zones favorables à la recherche minière. De ce point de vue, la représentation des faciès lithologiques du métamorphisme n'aurait été que de médiocre intérêt. Lorsque la localisation de la limite entre formations métamorphiques est douteuse, le contour est marqué par des tiretés au lieu d'un trait continu. LA REPRESENTATION DES GITES MINERAUX Outre les données correspondant à l'environnement géologique, les caractéristiques des gisements représentées sur la carte sont : - la forme, exprimée par un signe conventionnel ; - la nature de la minéralisation, exprimée par une couleur et un symbole chimique ou minéralogique, l'expression minéralogique des minerais étant indiquée par le caractère typographique du symbole ; - l'importance économique indiquée par un cercle coloré entourant le signe conventionnel. La position du gisement, repérable par son nom, correspond au centre du signe conventionnel. La petite dimension du signe devrait permettre d'éliminer tout décalage de signe morphologique. Des groupements de gisements présentant certains caractères communs sont également prévus, par délimitation de districts et sous-districts métallifères (traits colorés). A l'échelle du 1/500000, il n'est pas possible de représenter pour une substance déterminée tous les gisements et indices. Une sélection est nécessaire. Cette sélection est faite dans la mesure du possible sur des critères d'intérêt minier et métallogénique. Les symboles portés sur la carte correspondent toujours à un gisement précis, répertorié et non à un symbole représentatif d'un ensemble, localisé sur un, centre moyen, fictif. Eventuellement les principaux gisements non représentés d'un champ filonien peuvent être mentionnés dans le catalogue. - 20 - La forme des gisements Devant la difficulté de définir avec rigueur et logique des types morphologiques, il nous a paru préférable de caractériser les relations géométriques des gisements avec leurs roches encaissantes en considérant, selon le cas, soit la forme de chacun des corps minéralisés composant le gisement, soit la forme de l'enveloppe de l'ensemble des corps minéralisés, soit encore le mode de distribution des minéraux utiles au sein de gisement. La forme est figurée par un signe conventionnel de grandeur constante quelle que soit l'importance du gisement. Bien qu'en réalité, les dispositions présentées par les gisements soient multiples et parfois complexes sept types seulement ont été retenus pour caractériser leur morphologie. Il s'agit de : - filon - amas - Stockwerk - minéralisation disséminée - lentille stratiforme - placer - couche. Un huitième symbole est prévu pour les gisements dont on ne connaît pas la forme (forme indéterminée) soit par manque d'information soit en raison de l'impossibilité pratique de la préciser. Lorsqu'un gisement se compose de deux parties morphologiquement très distinctes, par exemple des corps minéralisés en forme de lentilles stratiformes superposés à des filons sous-jacents, les deux symboles correspondants sont disposés, si leur orientation le permet, suivant un même centre ou parallèlement légèrement décalés dans le cas contraire. S'il s'agit d'un gisement présentant simplement des variations morphologiques, seule est indiquée la forme prédominante. Bien que certains types morphologiques puissent parfois correspondre à un type génétique déterminé, les conventions mentionnées ici sont établies uniquement sur des critères descriptifs. Ce n'est que par souci de clarification que des modes de genèse sont évoqués ici dans certains cas. Les minéralisations en filon sont disposées dans des fractures avec ou sans déplacement des roches encaissantes qu'elles recoupent (filons sécants), La caisse filonienne est caractérisée par un rapport élevé longueur sur puissance, des épontes approximativement parallèles et un contact relativement net entre corps minéralisé et roches encaissantes. La minéralisation peut se poursuivre assez loin en profondeur (plusieurs centaines de mètres), la fracture dont elle constitue le remplissage se prolongeant parfois plus bas. Le gisement des Farges (Pb-Zn) dans la Corrèze, celui de Villemagne (Pb-Zn) sont des gisements filoniens. Les minéralisations en Stockwerk sont constituées par de nombreux filons ou filonnets de largeur assez faible (de l'ordre du centimètre à quelques décimètres) s'entrecroisant parfois suivant un réseau relativement dense. Le gisement des Montmins (W) dans l'Allier est un exemple de Stockwerk. Les minéralisations en lentilles stratiformes sont réparties suivant les strates,ou bancs, des roches sédimentaires ou métamorphiques encaissantes. Leurs gisements ont une extension relativement grande (de quelques dizaines de - 21 - metres à plusieurs centaines de mètres.) par rapport à leur épaisseur qui est faible (de quelques décimètres à plusieurs dizaines de mètres). Par rapport aux éléments constitutifs des strates, la minéralisation peut se présenter, soit d'une manière identique (gîtes stratiformes vrais ou couches interstratifiées), soit différemment, plus ou moins oblique à la stratification mais toujours liée à des strates privilégiés. Dans ce dernier cas, c'est la série ou la roche magasin qui est interstratifiée. Dans le corps minéralisé, le minerai est disposé de façon quelconque : concentration sans forme définie, en nuages, en veinules, en mouchetures.... Les gisements de Pb-Ag de Largentières (Ardèche) et de la Plagne en Savoie, de Carboire (Zn) dans l'Ariège, de Pierre-Perthùis (F) dans l'Yonne sont des gisements en lentilles stratiformes. Les minéralisations en couche sont également réparties suivant les strates des voohes encaissantes. Elles se distinguent des minéralisations en lentille par le fait qu'elles constituent toujours elles-mêmes un niveau3 un horizon particulier de la série sêdimentaire et qu'elles ont une grande extension : parfois plusieurs centaines de kilomètres. Les gisements de charbon ou de fer oolithique en sont des exemples classiques. C'est le cas de tous les gîtes sédimentaires non remaniés. Pour ce type de gisement, seuls sont localisés les centres d'extraction (par un symbole particulier), le signe de la couche figurant l'extension du niveau minéralisé à l'échelle. Les minéralisations en amas présentent une morphologie plus difficile à définir puisque leurs aspects sont extrêmement variés, pouvant dans les cas extrêmes, se rapprocher soit des gîtes en lentilles stratiformes, soit des gîtes filoniens. Mais elles s'opposent nettement aux minéralisations en couches. Lorsqu'elles sont encaissées dans des roches stratifiées les minéralisations peuvent être pénéconcordantes ou obliques aux éléments déterminant la stratification. Elles sont parfois disposées dans des fractures de faible longueur ou dans des cavités ou aussi dans des strates de la roche encaissante sous forme de lentilles pénéconcordantes, plus ou moins irrégulières, de veinules, de filonnets ou de nuages. Le minerai est généralement massif, plus rarement disséminé. Ce type morphologique est particulièrement fréquent dans les roches carbonatées. Dans les roches intrusives, les corps minéralisés tendent à prendre une forme plus filonienne. Au sein d'un gisement, les différents corps qui le composent ont des dimensions relativement faibles, de l'ordre du mètre à quelques dizaines de mètres. Il n'y a pas de règle absolue concernant les dimensions prédominantes. Dans certaines régions et suivant les cas, ce sont la profondeur et la longueur qui l'emportent par rapport à l'épaisseur. Le gisement de talc de Trimouns, ceux de bauxite de Provence, ceux de magnésite de Montner, de fer de Batère, se classent dans cette catégorie. Selon un point de vue génétique, les gisements de type karstique, les pegmatites, les skarns, le sel diapirique présentent une morphologie en amas. Par extension, les gisements en forme de pipe avec bréchification, type exceptionnel en France (gisement polymétallique de Puy-les-Vignes en Haute-Vienne) sont représentés par le même symbole. - 22 - Les minéralisations disséminées regroupent sous un terme encore plus usité, des minerais plus ou moins dispersés dans une roche encaissante non stratifiée. L'enveloppe des corps minéralisés peut dessiner des formes diverses, mais le minerai lui-même est distribué irrégulièrement de façon diffuse, parfois comme un élément de la roche, parfois suivant des fissures, des veinules de petites dimensions. Les dimensions très restreintes des concentrations minérales elles-mêmes (les gisements peuvent occuper un grand volume), la présence simultanée de plusieurs formes, doivent permettre sans trop de difficulté de les distinguer des gisements de Stockwerk ou en amas. Le gisement d'étain, de tungstène et d'éléments rares d'Echassières (Allier) est constitué de minéralisations disséminées. Bien que l'on n'en connaisse pas encore en France, les gisements de cuivre-molybdène de type porphyry copper se rattachent à ce type morphologique. Les placers ne constituent pas un groupe de gisement défini par leur morphologie, mais par un ensemble de caractères naturels et génétiques. Cependant, en raison de la constance de ces caractères, de la tradition et la non-ambiguïté de leur définition, le terme est utilisé dans la carte des gîtes minéraux de la France au mime titre qu'un terme morphologique avec une représentation symbolique. Rappelons simplement que ce terme est ici restreint aux gîtes sédimentaires détritiques alluvionnaires de formation récente. Les placers anciens (grès à monazite...) sont traités en gisements lenticulaires. Les gisements alluvionnaires d'étain de Bretagne sont donc ainsi représentés en placers. Un symbole "forme indéterminée" est prévu pour les cas aussi rares que possible où la morphologie d'un gisement ne pourrait être déterminée. Il est évident que l'application de l'ensemble de cette convention concernant la morphologie des gisements ne pourra être totalement exempte d'arbitraire. Les indications complémentaires portées sur le catalogue devraient permettre d'y remédier du moins partiellement. Un symbole -particulier "chapeau de fer" avec la couleur du fer et le symbole chimique des oxydes de fer est utilisé pour les gisements repérés uniquement par leur zone d'oxydation, la forme propre et le type du gisement étant inconnus. Si le chapeau de fer s'est développé sur un gisement de morphologie connue, le symbole morphologique correspondant est figuré, l'existence de chapeau de fer étant simplement mentionnée dans le catalogue. Lorsqu'un gisement n'est connu que par sondage, le symbole morphologique (ou celui de "forme indéterminée") est surmonté d'un signe particulier (ligne brisée fléchée) avec indication de la profondeur en mètres de la partie supérieure du gisement. Les limites des bassins cachés de potasse, de charbon, d'hydrocarbures sont également dessinées dans la mesure du possible. La nature de la minéralisation La nature de la minéralisation du gisement est exprimée par une couleur et un symbole. La couleur à plat dans le signe morphologique (fig. 10) indique le métal principal ou la substance. Devant l'impossibilité d'indiquer tous les métaux présents dans un même gîte, c'est leur importance relative qui détermine le choix de la couleur. Le symbole (fig. 9 et 10) exprime également la nature du métal ou de la substance en précisant son expression minéralogique ou pétrographique. Les métaux sont indiqués par le symbole chimique habituel (avec une lettre -23- MORPHOLOGIE Filon ¿S Amas Stockwerk & Minéralisation disséminée Lentille stratiforme O Placer Couche 0 Forme indéterminée j| Centre d'extraction j • Minéralisation atteinte par sondage DIVERS Chapeau de fer Limite de bassin (couleur de la substance) IMPORTANCE ECONOMIQUE Indiquée p a r : -un cercle de diamètre diffèrent dans la couleur des substances. -des caractères différents pour la toponymie. _ des caractères de dimensions différentes pour le symbole chimique ou miniralogique des tailles 0,1 et 2 d'une part, 3 et l d'autre part. TAILLE pas de cercle 0 PbZn 1 EXPRESSION MINÉRALOGIQUE Peisty PbAg LA PLAGNE Pb Ag SAINT-SALVY Zn Pb Ag TRIMOUNS tal OU PÉTROGRAPHIQUE caractères droits Pb : non souligné : chimisme non précisé Pb : souligné Pb : souligné de : arséniures , sulfo-sels tiret is Fig. 9 : sulfures caractères italiques Fe : non souligné : métaux natifs , oxydes fe : souligné Fe : : carbonates , phosphates souligné de : silicates tiretis REPRESENTATION DES GITES MINERAUX Morphologie , importance économique, expression minèralogique -24- Métal ou Substance Symbole Plomb , zinc , argent Couleur bleu foncé Pb Zn Ag Cuivre Cu Etain , wolfram , molybdène bleu clair rouge Sn W Mo Bismuth Bi Béryllium , lithium,niobium .tantale pas de couleur propre rose B« Li Nb Ta Zirconium . europium,titane Zr Eu Ti orange Uranium , thorium et autres terres rares U ThTR orange Sb violet Antimoine Arsenic, or jaune As Au Nickel,cobalt, chrome, platine vert Ni Co Cr Pt Mercure Soutre , pyrite S pyr jaune Fer, manganèse F« M n brun Fluor, baryum I Al et strontium F Talc , amiante, magne'site , kaolin tal asb M g kao gra Diatomite dia Phosphate , sel g e m m e , potasse P | Bt Sr Graphite I | en liseré vert émeraude vert foncé — charbon, tourbe cha tor — schistes , grès , calcaires bitumineux sbi gbi Fig.10 REPRESENTATION limite de bassin en et centre d'extraction ocre noir gris cbi DES GITES Couleurs des substances MINERAUX en User» en liseré brun clair Substances énergétiques: hui gaz en liseré brun gris Ni K — pétrole , gaz foncé violet en liseré Hg Aluminium en liseré - 25 - initiale majuscule), les substances, par une abréviation spécifique de la roche ou du minéral considéré (avec une lettre initiale minuscule). La forme sous laquelle le métal est exprimé dans, le gîte est déterminée par les caractères du symbole, droits ou italiques, non soulignés, ou soulignés en tiretés. Par signe morphologique,, le nombre des couleurs est limité à deux ; celui des symboles à trois. Lorsqu'une couleur.correspond à plusieurs minéralisations, la précision est donnée par les symboles chimiques. En principe, placé à la même hauteur que le nom du gisement, les symboles qui présentent la nature de la substance sont disposés par ordre d'importance décroissante de gauche à droite et toujours le plus près possible du centre du signe morphologique . Pour ne pas surcharger la carte, la nature des roches sédimentaires encaissantes et les minéraux accompagnateurs ne sont mentionnés que dans le catalogue. L'importance économique L'importance économique est indiquée par un cercle de diamètre spécifique de la taille du gisement et coloré suivant une ou deux substances dominantes. Principe - Le classement des gîtes suivant leur importance économique est établi de façon à permettre non seulement la comparaison entre les différents gîtes français mais aussi la comparaison entre gîtes français et gîtes étrangers. Le classement (tableau 2) repose sur l'évaluation du tonnage total (quantités déjà exploitées. + réserves, exploitables) exprimé en métal pour les minerais métalliques ou.en unités usuelles pour les autres substances CsOi+Ba pour la barytine., F 2 C a. pour la fluorine, minerai tout-venant pour le charbon, les phosphates, tonnes de. brut pour le pétrole). La production et les réserves de gaz sont indiquées en m 3 . La valeur globale du gisement n'intervient pas directement pour établir notre classement, car cette notion de prix introduit un facteur supplémentaire soumis à des fluctuations, d'ordre économico-politique. Néanmoins, dans de nombreux cas, elle est. sous-jacente et peut être prise en considération de façon qualitative. Les chiffres de réserves, quand ils sont déterminés et ce n'est pas toujours le cas, sont eux aussi.sujets à caution, car leur mode de détermination repose sur trop de facteurs, parfois, disparates, la notion de teneur intervenant le plus souvent. A titre d'exemple, les réserves des gisements de fer lorrains, estimées en 1952. à. 6. milliards de tonnes à 32,3 % Fe ont été réévaluées en 1972 et rabaissées, à. 2,35 milliards de tonnes à 33,5 % Fe, bien que le pourcentage de fer contenu n'ait pas diminué dans de telles proportions. Ces quelques remarques montrent qu'il n'est pas possible d'établir un classement rigoureux. En pratique., nous sommes obligés de nous contenter de données souvent assez floues. - 26 - Réserves * Substances mondiales + >roduc. cum. Classe 0 Classe 1 Classe 3 Classe 2 Classe 4 Pb-Zn-Ag 6 500 x 10 < Cu 6 400 x 10 < 5.000' 5 à 50000 6 6 5C à 500000 D,5 à 5x10 > 5 x 10 Sn 6 22 X 10 < 500 500 à 5000 5 à 25000 25 à 250000 > 250.000 10.000 6 6 10 à 100000 0. 1 à 0,5x10 0,5 à 5x10 > 5 x 10 6 w 2 x 6 10 < 500 500 à 1000 1 à 1-0000 10 à 100000 > Sb 7 x 6 10 < 1.000 1 à 5000 5 à 10000 10 à 50000 Au 100 < 1 1 à 10 1C) è 100 100 à 1000 > 1.000 U 6 1.2 X 10 < 100 100 à 1000 1 à 5000 5 à 50000 Fe 9 250 x 10 < 5 x 1 0 6 5 à 50x10 io9 < 6 6 100.000 0,1 à 1x10 1 à 10x10 Al oco 4 x Tale 6 500 x 10 <; 10.000 Amiante 300 x 10 6 < Magnesita 10 x 10 9 6 > > i 6 5C) iá 500x10 0,5 à 5x10 > 10 à 100x10 6 6 10 à 100000 0 1 à 1x10 1 à 10x10 100.000 50.000 50.000 9 5 x 10 > 100 x 10 > 6 10 x 10 10.000 6 <; 200.000 0,2 à 2x10 Kaolin 6 500 x 10 < 10.000 10 à 100000 0 1 à 1x10 Fluorine 6 200 X 10 < 50.000 6 6 6 50 à 500000 0 5 à 1x10 1 à 10x10 > 10 x 10 Barytine 6 300 X 10 < 50.000 6 6 6 50 à 500000 0 5 à 1x10 1 à 10x10 > 10 x 10 Potasse 9 60 X 10 < 6 6 0,5 x 10 C 5 à 5x10 5 à 50x10 9 50 à 500x10 > 1 y 10 « < 6 6 500.000 0.5 à 5x10 5 à 50x1.0 9 50 à 500x10 > 0,5 x 10 9 1 X 10 < 20.000 12 10 X 10 < 9 6 9 10 x 10 10 à 100x10 0 ,1 à 1x10 1 à 10x10 > 9 15D X 10 < 6 6 3 x 10 3 à 30x10 c 30 É 300x10 0,3 à 3x10 > 9 3 x 10 ? < a 12 12 10 x 10 10 à 100x10 0 ,1 à 1x10 1 à 10x10 > 10 x 10 Sel gemm3 S Charbon Patrols Gaz 6 6 6 6 > 20 x 10 20 à 200000 0 ,2 à 2x10 2 à 20x10 9 10 x 10 12 expri'TiéEs sn m 3 pour le gaz en tennas pour toutes les autres substances Tableau 2 : Classement dûs gisements par taille économique en fonction des différentes substances. - 27 - Cinq tailles de gîtes ont été distinguées par ordre d'importance croissante : Taille 0 : indice (d'intérêt économique nul ou indéterminé) Taille 1 : petit gisement Taille 2 : gisement moyen Taille 3 : gros gisement (classe internationale) Taille 4 : très gros gisement (classe internationale). Application - Le point de départ du classement est la limite entre les gîtes de taille 0 et ceux, de taille 1 qui correspond généralement à 1/50 000 du total productions mondiales cumulées + réserves. Dans quelques cas, cette limite a été modifiée : - Elle a été relevée à 1/10 000 pour l'uranium et l'antimoine car ces 2 métaux sont abondants en France. - Pour une raison inverse, cette limite a été descendue à 1/100 000 pour 1'or. - La limite des gisements de wolfram (1/5 000) a été choisie par analogie avec l'étain, bien que les réserves et productions de ce métal aux applications récentes correspondent à 1/10 de celles de l'étain. Les limites entre les gîtes des. tailles 1 et 23 2 et Z} 3 et 4 ont été calculées suivant une échelle logarithmique qu'il a fallu réajuster pour certaines substances. A noter que nous n'avons pas établi de classement ni pour des substances dont la production minière française est nulle ou quasi nulle : cobalt, nickel, chrome, platine, molybdène, mercure, manganèse, phosphates, schistes et calcaires bitumineux, ni même pour, certaines terres rares (Eu...) ou métaux rares (Li, Be, Nb, Te) qui ne suffisent pas eux seuls pour faire un gisement. Repré sent at ion - La taille du gîte est exprimée de deux manières qui se complètent (fig. 9) : - des caractères typographiques de dimensions différents pour les tailles 0, 1 et 2 d'une part, les tailles 3 et 4 d'autre part ; - l'absence (taille 0) ou la présence (tailles 1, 2, 3, 4) d'un cercle entourant le signe morphologique conventionnel dans la couleur ou les couleurs, (deux au plus.) des substances prédominantes. Le diamètre du cercle est caractéristique de la taille du gîte, la dimension du signe morphologique restant constante : Taille 0 1 2 3 4 Diamètre du cercle interne pas de cercle 6 9 12 15 mm mm mm mm - 28 - Les groupements de gisements Pour permettre au lecteur de dégager., plus aisément des aspects synthétiques, utiles, soit à la sélection, de zones favorables pour la recherche minière, soit à la compréhension des phénomènes- métallogéniques, il est envisagé de représenter certains groupements de gisements constituant sans doute des unités métallifères par le tracé.de leurs limites. Devant le peu de connaissance actuelle sur les caractères et les métallotectes qui permettraient de définir avec précision des unités métallifères, nous ne tenterons d'ébaucher le tracé de limites probables que dans des cas très favorables. Sans rentrer dans le détail d'une discussion, sémantique, leurs noms ne sont pas encore arrêtés définitivement, ces groupements sont désignés par les termes de district et de sous-district métallifères. Les districts métallifères, sont des ensembles de minéralisations mono ou plus souvent polymétalliques de types divers, encaissés dans des formations d'âge et de nature variés constituant une unité géologique régionale. Exemple : les minéralisations polymétalliques des massifs cristallins externes des Alpes ; les minéralisations.plombo-zincifères de la bordure cévenole. Les districts se distinguent des aires, métallogéniques (1) dont la signification est plus limitée dans le temps, puisque toujours restreinte à une histoire homogène et simple. Les sous-districts métallifères sont, des ensembles de minéralisations le plus souvent mono-métalliques définis par un ou plusieurs caractères particuliers comme la morphologie,.une. association minéralogique, l'âge ou la nature de la roche encaissante, etc.. Les gisements de sidérose du Massif de Belledonne, les gisements de. fluorine de la région de St-Jean-de-Maurienne, constituent des sous-districts. Les bassins pétroliers, de phosphates, de charbon correspondent également à des sous-districts. Représentation - En trait de la couleur de la substance la plus caractéristique. district : trait plein sous-district : tireté (comme pour les limites de bassins). Suivant le cas, les contours sont ouverts ou fermés. La représentation de ces groupements métallifères exige un choix qui risque d'être guidé par des considérations moins objectives que celles prises en compte pour la représentation.des gisements. Limité aux minéralisations les plus nombreuses ou les,plus.importantes, ce choix paraît cependant devoir être tenté, malgré, ses. imperfections pour expérimenter un mode d'expression qui devrait se développer, tant pour les cartes prévisionnelles de recherche minière que pour les cartes métallogéniques proprement dites. La notion de sous-district est encore plus difficile à définir que celle du district. La tentative de distinguer cette sous-unité métallifère, comme d'ailleurs celle du district, ne sera poursuivie qu'en fonction des résultats obtenus lors de la préparation de la maquette de la première feuille (Lyon). LE CATALOGUE II s'agit d'une brochure accompagnant chaque feuille et mentionnant essentiellement, sous forme, d'un tableau les principales caractéristiques des gisements et indices classés par ordre alphabétique de leur nom. Deux autres (1) LAFFITTE P. (1966) - La. mêtallogénie de la France, Bull. Soc. Géol. de Fr., 7è série, t. 8, p. 53-73. - 29 - classements : par département et par substance dominante avec renvoi pour 1'enumeration des caractéristiques au premier classement facilitent l'emploi de ce catalogue. La brochure comprend en outre : - une introduction générale, identique pour chaque feuille, dans laquelle sont exposés les principes de la légende avec un rappel de la terminologie utilisée ; - une introduction particulière, énumérant les données spécifiques de la feuille, au point de vue de la structure géologique des minéralisations et de l'activité minière (2 pages) ; - une liste de références bibliographiques indexées par rapport au tableau et indiquant les principaux textes décrivant les gisements ou donnant des indications bibliographiques plus complètes. Tableau des caractéristiques des gisements Les caractéristiques sont condensées en plusieurs colonnes : les colonnes disposées sur la gauche du tableau concernent les éléments géographiques , celles de droite donnant les éléments géologiques, le nom des gisements étant disposé suivant une colonne centrale. L'ensemble des colonnes est monté en double page. De la gauche vers la droite sont successivement mentionnées les données suivantes (tableau 3) : 1 - Feuilles géologiques : nom de la coupure géologique au 1/80 000 et de la coupure topographique au 1/50 000. Un astérisque indique si cette dernière coupure est éditée en feuille géologique. 2 - Coordonnées : les coordonnées sont indiquées dans deux systèmes : a) géographique, en degrés (longitudes référées au méridien international de Greenwich) b) Lambert, en kilomètres et hectomètres suivant, pour les latitudes, les quatre zones 1 (Nord), II (Centre), III (Sud) et IV (Corse), à l'exclusion du nouveau système dit zone II étendu qui figure sur les nouvelles cartes à 1/50 000 éditées par l'I.G.N.. 3 - Départements : indiqués par leur numéro de code. 4 - Nom des gisements (ordre alphabétique). Lorsqu'un gisement est connu sous deux ou plusieurs noms, ses caractéristiques sont indiquées sous le nom considéré comme le plus usuel, les autres noms figurent suivant leur place alphabétique et renvoient au nom usuel. Les noms de gisements en activité à la date de l'impression de la feuille sont soulignés. Lorsque le gisement sélectionné sur la carte appartient à un champ minéralisé (champ filonien par exemple), les autres unités minéralisées peuvent être citées ici avec, le cas échéant, mention des caractéristiques géologiques particulières. 5 - Substances. Il s'agit du symbole chimique (ou de l'abréviation) de ou des substances dominantes, telles qu'elles sont portées sur la carte (maximum trois ). -30COORDON NÉES FEUILLES GÉOLOGIQUES Géographiques 1/5O OOO* 1 / 80 0 0 0 longitude latitude Altitude en m . Lambert X . Y zone I NOM DU ROCHES MORPHOLOGIE MINÉRAUX DONNÉES NUMÉROTATIO ÉCONOMIQUES RÉFÉRENCES GISEMENT 'S ENCAISSANTES CARACTÉRISTIQUES Age Nature Taille et tonnage extrait* Teneur tout venant Carte à 1 / 3 2 0 0 0 0 B.S.S. N° Feuille 311 ,1 05 ACLES (Les) Cu Disséminé Chalcopyrite, pyrite, limonite, sidérite, quartz Trias Dolomie 0 très faible P.3 799-7X-4001 Avignon 2150 919 ,1 3 306,8 05 ALP (L') Pb.Cu Stockwerk Chalcopyrite, cuivre gris, érubescite , galène, blende, quartz,calcite Trias Dolomie 0 0 , 7 T. Cu G.4.A.1 822-3X-4005 Avignon 336 (F) 1140 3 312 ,7 38 ARMENTIER pyr Amas Pyrite, galène, blende, calcite, quartz, Trias Dolomie 0 nul G.2 797-8*4004 Avignon 322 (F) nul P.2,S.2 820-8*4010 Avignon (F) Nèvache Briançon 2425 9 4 2 ,03 3 St Christophe en Oisans Briançon Vizille * Briançon 892,5 copiapite 1580 868,5 3 296,2 38 AUP (L') Hg Amas Cinabre, smithsonite, galène, b l e n d e , cuivre gris, bournonite, calcite , sidérite Lias Calcoire à entroques 0 480 821 , 2 3 298,5 26 BARBIÈRES kao Amas Kaolin Eocéne Sable 0 916,3 3 226 ,6 04 BARLES Pb.Cu Filon Galène, cuivre gris , bournonite, quartz Trias Grés 0 très faible C.4 918-3X-4001 1180 864,1 3 257,7 05 BEAUME (La) Pb.Zn Amas Smithsonite , galène , calcite Argovien Calcaire 0 très faible 530 824,6 3 303,1 26 BEAUREGARD kao Amas Kaolin Eocène Sable 0 1150 868,4 3 299,6 38 BOIS NOIR (Le) Pb.Zn Filon Galène , blende , chalcopyrite , quartz, sidérite Micaschiste 0 nul 780 926,0 3 257,0 05 BOSCODON Au Placer Or Alluvion 0 nul St Martin Vésubie 1890 961 , 6 3 234,0 06 BOUZIEYAS Zn ,Cu Filon Blende, chalcopyrite, pyrite , calcite quartz, sidérite Gneiss 0 nul Vizille * Briançon 1850 Gneiss 0 1.5T. Pb Dieulefit * La Chapelle en Vercors * Vizille Charpey * Valence La Javie Digne 1040 L u c en Diois Dié Charpey * Valence L a Chapelle e n Vercors * Vizille Chorges Gap Lärche (Le) Quaternaire D.1 1g/T.Au Avignon 301 Avignon 387 (F) L.5 868-4X-4001 Avignon 354(F) D.1 Avignon P.2 820-4X-4003 Avignon (F) P.3 870-8*4002 Avignon (F) 896-5*4001 Avignon 395 (F) G.2.D.2 798-1X-4001 Avignon 323 (F) 895,5 3 316 ,5 38 BRANDES Bo.Pb Filon Barytine , galène , b l e n d e , cuivre gris chalcopyrite, pyrite .quartz Dié 840 835,6 3 257,7 26 BRETTE Zn.Pb Amas Smithsonite , cérusite , galène , blende calcite Portlandien Calcaire 0 2 0 0 0 T Zn R.4 867-3X-4001 Avignon 349(F) Seyne Gap 870 9 0 8 , 5 3 244,4 05 BRÉZIERS Pb.Zn Stockwerk G a l è n e , blende , chalcopyrite, cuivre gris , annabergite , calcite , quartz Lias inférieur Calcaire m a r n e u x 0 5 T . Pb + Zn P.3 894-1X-4002 Avignon 364 (F) La Chapelle en Vercors * Vizille 1170 868,2 3 294,2 38 CALIFORNIE (La) Hg.Zn.Pb Amas Cinabre, smithsonite , galène, cuivre gris, bournonite , colcite, sidérite Lias Calcaire à entroques 0 nul P.2 820-8X-4007 Avignon (F) Aiguilles Aiguilles 2500 958,3 3 272 , 4 05 CEILLAC Cu Disséminé Pyrite , chalcopyrite Serpentine 0 nul P.3 Orcières Gap 1600 909,1 3 277.8 05 CHAMPOLÉON Pb.Zn.Cu Filon Galène,blende, bornite, chalcopyrite , chalcolite,quartz .calcite, barytine Gneiss 0 faible L.2 846-2X-4005 Avignon 365 (F) Mens Diè 560 849,3 3 270,3 26 CHATI LLON Zn.Pb Amas Smithsonite,gcethite ,calcite Calcaire 0 nul Pb.Cu Filon G a l è n e , cuivre gris , chalcopyrite, pyrrhotine, blende, quartz , calcite Gneiss 0 6T.Pb C.4 822-7X-4001 Avignon 334 (F) Pb Filon G a l è n e , blende , q u a r t z , fluorine, Gneiss 0 1 T . Pb G.3.L.2 798-6X-4002 Avignon 331 (F) Gneiss 0 100T. Cu 896-5X-4010 Avignon 397 (F) Calcaire 0 faible 892-4*4002 Avignon 359 (F) 822-8X-4001 Avignon (F) * St Christophe en Oisans Briançon 26I3 913,4 3 290,0 05 CHAUVETANE La Grave Briançon 1750 9 1 0 , 4 3 314,0 05 CHAZELET (La) (Le) Argovien Avignon barytine St Etienne de Tinée St Martin Vésubie 1500 965,4 3 230,1 06 CL AÏ Cu Filon Chalcopyrite,pyrite .galène , bismuthinite, gersdorffite, or natif , quartz, calcite . * 5 % Cu Serres * Le Buis 765 872,3 3 238,3 05 CLÁVELAS Sr Amas Célestite, barytine, gypse St Christophe en Oisans Briançon 1830 922,5 3 294,2 05 CLOT D E L'OURÉOU Mo Disséminé Molybdenite , quartz Granite 0 nul Vizille Briançon 1150 894,5 3 310,6 38 COIN (Le) pyr,Pb,Zn Amas Pyrite, galène , b l e n d e , chalcopyrite mispickel, quartz Dolomie 0 nul G.2 797-8X-4005 Avignon (F) Briançon 1600 9 0 8 , 5 3 286,6 05 COMBE DU BOURG Pb.Zn Disséminé Galène, blende, quartz,chalcopyrite Dolomie 0 nul L.4 846-2*4001 Avignon (F) * Orcières Trias Trias * a u 1.1.1974 * éditées au 1.1.1975 Tobleou 3 : Exemple d'un tableau du catalogue montrant les caractéristiques des gisements ( classement alphabétique par nom du gisement ) P.3 - 31 - 6 - Morphologie, indiquée suivant la convention adoptée sur la carte, mais avec, si cela est nécessaire pour en atténuer l'aspect arbitraire, des précisions complémentaires. Exemple ; amas Cpegmatite), amas (skarn). 7 - Minéraux caractéristiques-. Liste des minéraux représentatifs du gisement ou spécifiques d'un trait particulier intéressant. Les noms sont indiqués sans, abréviation, dans l'ordre de leur abondance, les minéraux utiles étant cités les premiers. 8 - Roches encaissantes. Informations diverses concernant l'âge des roches encaissantes (chronostratigraphiques, orogéniques, radiométriques...) et sa nature (caractères litholotiques, faciès) indiquées si possible avec une précision plus grande que celle permise par les symboles de la carte. 9 - données économiques. Au rappel de la taille économique du gisement, suivant le barème conventionnel, sont ajoutés les chiffres de production cumulée avec ou non les réserves en tonnes de métal ou de substance ainsi que,la teneur du tout-venant en éléments utiles. Les chiffres des réserves., inscrits sous la ligne de ceux de la production, sont précédés de la lettre R, avec éventuellement mention des teneurs. 10 - Références bibliographiques-,. Seuls sont indiqués les thèses inédites, les ouvrages, notes et documents publiés dans lesquels sont données soit les descriptions les plus intéressantes ou les plus importantes soit les références bibliographiques les plus complètes se rapportant aux gîtes,cités. Pour faciliter les recherches bibliographiques et éviter la.multiplication des références identiques, cette colonne.ne mentionne que des références chiffrées qui renvoient à une liste bibliographique complète et qui forme la dernière partie du catalogue. La.référence chiffrée comprend une lettre et un nombre. La lettre est celle de l'initiale du nom de l'auteur, le nombre, l'ordre chronologique de la citation du texte, par lettre initiale de nom d'auteur. Ce système de numérotation discontinue d'une lettre à.l'autre facilite le travail de rédaction en permettant d'introduire aisément une référence complémentaire sans avoir à reprendre toute la numérotation depuis le début, à la lettre A. 11 - Numérotation - Pour permettre au lecteur de se référer facilement à la carte des gîtes minéraux au 1/320 000 et de consulter les fiches correspondantes, lorsqu'elles existent, ou d'avoir accès au fichier de la Banque des données du sous-sol du B.R.G.M., les références de ces deux classements sont également données : - pour la carte à 1/320 000 : nom de la feuille, numéro du gisement, la lettre (F) indique s'il existe une fiche ; - pour la Banque des données, numéro d'archivage national. A tout numéro correspond une fiche mémorisée. RAPPORT 75 SGN 334 GMX Destinataires - P. AICARD A. BERNARD L. CHAURIS J. GLAÇON J. GOGUEL J.P. HUGON P. LAFFITTE H. PELISSONNIER F. PERMINGEAT E. RAGUIN P. ROUTHIER 1 ex 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 - DG via DRE 1 - DP/PA - J.P. GAUTSCH 1 - RME/EX " - RME/FE " " " " 1 1 1 1 1 1 1 \- - A. AUTRAN G. GERARD J. BERTRANEU DRMM Massif Central-L. RENAUD DRMM Paris-Nord-Est - J.LOUGNON DRMM Sud-Ouest - J.P. PROUHET - DRMM Vendée-Bretagne - J. GUIGUES SGN/D - C. GUILLEMIN SGN/DA - J. BODELLE SGN/AD.1 - J. GAZEL SGN/AD.2 - G. GONI SGN/CM.2 - B. LEMAIRE SGN/CSP - J. AGARD SGN/DAG - I. DARCHEVILLE SGN/DOC - L. DELBOS SGN/GEO - M. SLANSKY SGN/MAR - M. TIXERONT SGN/LAB - J. HALFON SGN/GMX - R. MOUSSU SGN/GMX/GCA - J. BARBIER SGN/GMX/GIT - J. CAIA - A. EMBERGER - B. HENRY - J. LHEGU - J. MELOUX - G. POUIT - P. ROUVEYROL - A. ZISERMAN - BIBLIOTHEQUE GMX - RESERVE 1 1 1 1 1 1 1 2 1 1 1 1 1 1 6 1 1 1 1 1 1 1 7 55 ex