LA CARTE DES GÎTES MINÉRAUX DE LA - Infoterre

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BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES
SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL
B.P. 6009 - 45018 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.00.12
LA CARTE DES GÎTES MINÉRAUX DE LA FRANCE
A L'ÉCHELLE DU 500 000 ème
Principes d'élaboration - Projet de légende
par
A. EMBERGER
en collaboration avec J. M E L O U X et M . TIXERONT
Département gîtes minéraux
B. P. 6009 - 45018 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.00.12
75 SGN 334 G M X
Novembre 1975
SOMMAIRE
Pages
RESUME
INTRODUCTION
1
LES PRINCIPES DE BASE
Choix de l'échelle
Découpage - Présentation
Eléments représentés
Impression
4
4
5
5
8
LA REPRESENTATION DE LA TOPOGRAPHIE
8
LA REPRESENTATION DU CADRE GEOLOGIQUE
La chronostratigraphie
Les éléments structuraux
La pétrographie
10
10
13
13
LA REPRESENTATION DES GITES MINERAUX
La forme des gisements
La nature de la minéralisation
L'importance ëconomi que
Les groupements de gisements
19
20
22
25
28
LE CATALOGUE
Tableau des caractéristiques des gisements
28
29
TABLE DES ILLUSTRATIONS
Pages
TABLEAUX
Tab.
1 - Evolution des ventes et état des stocks des feuilles
de la carte des gîtes minéraux de la France à
1/320 000
3
2 - Classement des gisements par taille économique pour
les différentes substances
26
3 - Exemple d'un tableau du catalogue montrant les caractéristiques des gisements (classement alphabétique
par nom de gisement )
30
Tab.
Tab.
FIGURES
Fig.
1 - Tableau d'assemblage de la carte des gîtes minéraux
à 1/320 000
2
2 - Tableau d'assemblage de la carte des gîtes minéraux
à 1/500 000
6
Fig.
Fig.
3 - Exemple du fond topographique utilisé pour la carte
des gîtes minéraux à 1/500 000
9
Fig.
4- - Echelle chronostratigraphique
11
Fig.
5 - Représentation des éléments structuraux
14
Fig.
6 - Représentation des roches intrusives
15
Fig.
7 - Représentation des roches volcaniques
17
Fig.
Fig.
8 - Représentation des roches métamorphiques
9 - Représentation des gîtes minéraux : morphologie, importance économique, expression minéralogique
18
Fig.10 - Représentation des gîtes minéraux : couleurs des
substances
HORS TEXTE
Essai préliminaire couleurs 20 x 20 cm de la carte des gîtes
minéraux de la France à 1/500 000, feuille Lyon, région E de
Chambéry.
23
24
RESUME
Présentation d'une nouvelle carte des gîtes minéraux de la France
en 8 feuilles à l'échelle du 1/500 000 destinée à remplacer la carte à
1/320 000 éditée en 1960-64- et actuellement en cours d'épuisement. Une symbolique appropriée superposée à un fond topographique établi par l'I.G.N. et
à un fond géostructural hérité de la carte géologique de la France au millionième permet d'augmenter le nombre des gisements représentés et de faire
ressortir des liaisons existant entre les minéralisations et leur contexte
géologique. Outre les minerais métalliques et autres substances habituellement représentées sur ce type de carte, il est proposé de figurer les substances énergétiques. Chaque feuille sera accompagnée d'un catalogue donnant
les principales caractéristiques des gisements ainsi que des références bibliographiques. Exposé détaillé des éléments de la légende.
INTRODUCTION
Les cartes à moyennes ou petites échelles concernant les gîtes minéraux de la France, éditées durant les vingt dernières années, sont en nombre
limité :
1 - Partie française de la carte mëtallogënique de l'Europe à 1/2 500 000 :
Feuille n° 4, Paris (BRGM-UNESCO 1970)
II s'agit d'une carte partiellement interprétative montrant sur un
fond géostructural, les caractéristiques des principaux gisements métallifères
et les liaisons supposées exister avec des phénomènes géologiques générateurs.
La préparation de la maquette de cette carte est à l'origine de la publication
d'une plaquette de 19 pages sur la métallogénie de la France (1). Ce texte est
le seul document disponible donnant un aperçu général sur les gîtes français,
le dernier ouvrage antérieur sur le sujet remontant à 1875 (2).
2 - Partie française de la carte internationale des gisements de fer de l'Europe
à 1/2 500 000 ; Feuilles n" s 9 (Madrid) et 10 (Berne), éditées en 1970
Cette carte a été réalisée comme la précédente, dans le cadre de la
Commission de la carte géologique du monde.
3 - La carte des ressources minérales de la France à 1/1 000 000 en 1 feuille
(Bureau de documentation miniere, 1963)
Cette carte mentionne pour toutes les substances minérales, à l'exception de certains produits de carrière (sables, pierre à chaux ...) les
domaines miniers sans en préciser l'importance économique. A noter que cette
carte est très peu connue et que ses points de diffusion sont extrêmement
restreints. Publiés indépendamment, les articles écrits par P. ROUVEYROL à
la même époque, dans les numéros de Mines et métallurgie, de novembre 1963
à décembre 1964, donnent une synthèse à caractère essentiellement économique,
des gîtes de plomb-zinc, de cuivre, d'antimoine, d'étain, de wolfram, d'or
et d'argent.
4 - La carte des gisements de fer (et de manganèse) de la France à 1/1 000 000
en 2 feuilles (BRGM-1963)
5 - La carte des gîtes minéraux de la France à 1/320 000 (BRGM, 1960-64), en
14 feuilles (fig. 1) couvre seulement les régions les plus intéressantes au point de vue des gîtes métallifères (Massif Central, Massif Armoricain, Vosges, Ardennes, Pyrénées, Alpes). Lancée (LAFFITTE et PERMINGEAT,
1960), à une époque où ce type de carte était encore peu répandu à l'exception des pays de l'Est, cette carte a rencontré un vif succès. Tirées en mille exemplaires, sept feuilles sont aujourd'hui épuisées : Cherbourg-Rennes,
Nantes, Clermont-Ferrand, Rodez, Toulouse, Avignon, Vosges ; quatre sont sur
le point de l'être : Brest, Bayonne, Lyon, Marseille. Il n'a pas été prévu
de mémoire explicatif par feuille mais des notices par groupe de feuilles correspondant à une région naturelle. Seules sont éditées les notices "Massif
Armoricain" (CHAURIS et GUIGUES - 1969) pour les feuilles Brest, Nantes, Cherbourg-Rennes, et "Vosges" (FLUCK et R. WEIL, avec WIMMENAUER et AGARD - 1975)
(1) LAFFITTE P. (1966) - La métallogénie de la France. Bull. Soc. Géol. de
France, t. VIII, p. 53-72.
(2) CAILLAUX A. (1875) - Tableau général et description des mines métalliques
et des combustibles minéraux de la France, 626 p. J. BAUDRY, Paris
(épuisé).
-2-
ARDENNES
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Fig.1 -
TABLEAU D'ASSEMBLAGE
DE LA CARTE DES GÎTES MINÉRAUX
DE LA FRANCE AU 32OOOOème
Feuilles épuisées
au 20 septembre 1975
Feuilles dont on peut estimer l'épuisement
au cours de la période 1976-1977,
au rythme actuel des ventes
- 3 -
Ventes
Nom des feuilles
Stock
au 20 Sept. 1975
1973
1974
au 20 Sept.
1975
38
15
23
épuisée
-
-
épuisée
31
26
48
épuisée
épuisée
-
-
épuisée
Rodez
43
épuisée
-
épuisée
Bayonne
60
11
41
-
-
Brest
Cherbourg-Rennes
Nantes
Clermont-Ferrand
67
20
Toulouse
épuisée
épuisée
Marseille
33
25
31
70
Corse
49
17
37
150
Avignon
18
épuisée
-
épuisée
Lyon
89
37
28
26
Dijon
34
16
42
300
Vosges
47
épuisée
-
épuisée
Ardennes
38
9
34
190
TABLEAU 1 : Evolution des ventes et état des stocks des 14 feuilles de
la carte des gîtes minéraux de la France à 1/320 000
- 4 pour la feuille Vosges. Des cartes métallogénîques respectivement à 1/1 000 000
et 1/4-00 000 accompagnent ces deux textes.
Le grand succès de cette carte, la difficulté de plus en plus grande
d'en trouver des exemplaires, les nouveaux gîtes et indices découverts, la
nécessité de disposer de documents de base montrant des données utiles tant à
la recherche minière, à l'enseignement, qu'à la réflexion métallogénique ont
incité le Service géologique national du BRGM à mettre de nouveau en chantier
un document cartographique concernant les gîtes minéraux français.
LES PRINCIPES DE BASE
La carte des gîtes minéraux à 1/320 000 ne pouvant être, techniquement, simplement rééditée, s'est posé au préalable le problème d'un choix entre
une mise à jour de la carte précédente ou la préparation d'une carte établie
sur des bases nouvelles. Très rapidement la seconde solution est apparue comme
étant la meilleure. Une simple mise à jour serait relativement coûteuse et ne
permettrait pas l'introduction de modifications jugées opportunes à l'expérience.
En ce qui concerne les gîtes minéraux, il était souhaitable d'en
alléger la représentation, de préciser la localisation de certains d'entre
eux, de tenir compte des données nouvelles et d'en rendre la lecture plus
aisée. 11 est également apparu nécessaire, dans la conjoncture économique actuelle, de faire figurer, à coté des substances métalliques ou habituellement
associées, les substances énergétiques, ce qui impliquait une couverture
complète de la France. Par contre, il ne nous a pas semblé opportun de modifier le caractère essentiel de cette carte, à savoir son aspect descriptif
et non interprétatif. A une époque où l'accroissement des connaissances dans
les sciences de la Terre stimule l'établissement de grandes synthèses et où
les fluctuations économiques donnent une nouvelle vigueur à la recherche minière, il est indispensable de pouvoir disposer de documents cartographiques
de base exposant des faits à la réflexion d'utilisateurs aux préoccupations
les plus diverses. Cette carte est destinée à montrer les principales minéralisations de la France avec leurs caractéristiques sur un fond géologique
indiquant les grands traits de leur environnement. Il s'agit donc d'une carte descriptive et non interprétative. Nous voudrions qu'elle soit utile, non
seulement aux spécialistes de la recherche minière et aux métallogénistes,
mais aussi, aux autorités administratives intéressées, aux professeurs et aux
étudiants, aux géologues amateurs. Pour être utilisables également par des
lecteurs étrangers, certaines données comme l'importance économique des minéralisations sont présentées suivant des normes quantitatives. Cela permet les
comparaisons non seulement des gisements français entre eux, mais encore des
gisements français avec les gisements mondiaux. C'est ainsi que la référence
simultanée au système de projection Lambert et aux coordonnées géographiques
(longitudes référées au méridien international) est prévue. Elle permettra
l'exploitation par ordinateur des principaux éléments relatifs aux gisements
et à leur environnement géologique.
Choix de 1'échelle
Pour localiser les gisements avec plus de précision et faciliter leur
visite, il est préférable d'utiliser un fond issu d'une carte topographique régulière. En remplacement de l'ancienne carte à 1/320 000, sont actuellement
- 5 -
disponibles les cartes à 1/500 000 et à 1/250 000. Cette dernière échelle
offre l'avantage de développer notre programme de cartographie des gîtes
minéraux au fur et à mesure de l'avancement de la nouvelle carte géologique
de synthèse à 1/250 000 et de faciliter la préparation du fond géologique.
Elle présente l'inconvénient d'augmenter de près de quatre fois sa durée de
préparation et son coût d'impression. Aussi préférons-nous une carte à
1/500 000. A priori¿ cette échelle devrait conduire à diminuer le nombre des
gisements représentés par rapport à celui de la carte à 1/320 000. En fait,
l'essai actuellement en cours montre que, grâce à une symbolique appropriée,
cet inconvénient est éliminé et qu'il est possible de représenter au contraire
un nombre supérieur de gisements, tout en améliorant la lisibilité de la
carte.
Découpage - Présentation
La carte couvre l'ensemble du territoire métropolitain suivant un
découpage rectangulaire en huit feuilles (fig. 2) : feuilles Rouen, Lille,
Nantes, Strasbourg, Bordeaux, Lyon, Toulouse et Marseille. Chaque feuille,
habillage extérieur non compris, mesure 1 010 mm de large sur 510 mm de haut,
soit pour un assemblage des 8 feuilles, de 2,04- m de haut sur 2,02 m de large. Le titre et la légende sont disposés à l'emplacement de la Grande-Bretagne
et de la Manche, de l'océan Atlantique et éventuellement de la mer Méditerranée. Les feuilles étant imprimées au fur et à mesure de l'achèvement de
leur maquette, la légende générale est répétée sur les bordures droite ou
gauche de chaque feuille (à l'opposé du segment du cadre général de l'assemblage). Cette disposition est identique à celle utilisée pour la légende des
différentes feuilles de la carte métallogénique de l'Europe à 1/2 500 000.
Il est prévu que chaque feuille soit livrée à plat ou pliée. Pliée,
elle se présentera comme l'une des feuilles de la carte géologique de la
France à 1/1 000 000, c'est-à-dire pliage genre Michelin avec couverture montrant le tableau d'assemblage.
Eléments représentés
Le choix des éléments à représenter et du mode de représentation
est guidé par quatre préoccupations :
- facilité de leature : la carte doit être claire et expressive ;
- rigueur des informations : le repérage des gîtes doit être aussi
précis que possible et leurs caractéristiques définies avec la plus
grande objectivité ;
- large éventail d'utilisateurs : la carte doit être utile et répondre
aux besoins du plus grand nombre d'utilisateurs, tant en France que
dans les autres pays ;
- rapidité d'exécution : la carte doit être mise à la disposition des
utilisateurs dans un délai aussi court que possible.
Ces différents impératifs sont en partie contradictoires. Pour les
concilier, il a paru nécessaire de ne pas représenter l'ensemble des informations sur un document unique, mais de les répartir entre la carte proprement
dite et un catalogue. Seuls les caractères les plus importants sont figurés
-6-
Fig.2 TABLEAU D'ASSEMBLAGE
DE LA CARTE DES GÎTES MINÉRAUX
DE LA FRANCE AU 500 000ême
en huit feuilles
Dimension d'une feuille : 510 x 1010 m m
Dimension de l'assemblage : 2040 x 2020 m m
Les feuilles correspondent à des coupures spéciales
B R G M héritées de la carte topographique au 500000ème
série anglaise World 1404 (assemblage figuré en trait interrompu)
- 7 -
sur la carte, les autres caractères, les détails intéressants étant mentionnés
dans le catalogue qui accompagnera chaque feuille de la carte des gîtes minéraux.
Les éléments géostructuraux et les minéralisations sont disposés sur
un fond toipogvccphique relativement détaillé (cours d'eau, voies de communication, agglomérations...) fourni par l'Institut géographique national à partir de la carte régulière à 1/500 000 type World 1 404-. Bien que notre découpage en 8 feuilles ne corresponde pas à celui de cette carte topographique
(10 feuilles) cette solution s'avère la plus économique. La préparation du
fond topographique n'exige que peu de modifications d'écriture ou de dessin
graphique, simplement un rassemblement suivant un découpage nouveau.
Le fond gêostructural est tiré de l'agrandissement de la carte géologique de la France au millionième (5ème édition, 1968). Par simplification,
différentes entités ont été regroupées en fonction de l'intérêt qu'elles présentent pour les minéralisations, soit sur le plan de la répartition spatiale,
soit sur le plan des métallotectes (1). Des modifications en nombre assez réduit y sont également apportées, pour tenir compte des résultats nouveaux les
plus importants obtenus depuis 1968.
Les nrCnéralisatt-ons reportées sur la carte concernent l'ensemble des
gîtes minéraux au sens large du terme, c'est-à-dire, les indices et les gisements quel qu'en soit l'importance métallogénique ou l'intérêt économique.
Pour éviter de surcharger la carte, on ne représente pas toutes les
substances utiles. Aussi conserve-t-on les substances figurant sur la carte
à 1/320 000 en y ajoutant les substances énergétiques (charbons, lignites,
tourbes, pétrole, gaz, schistes et calcaires bitumineux), mais en excluant
les sources thermo-minérales. Les matériaux dits de "carrière", comme les
sables, les calcaires à ciment etc.,nécessitant un mode particulier de
représentation sur un fond géologique, spécialement adapté, n'y figurent pas
non plus. Cependant, quelques-unes de ces substances qui s'apparentent davantage à certains gîtes métallifères par les caractéristiques de leur gisement,
y sont portées : c'est le cas du kaolin, des feldspaths, du talc, de l'amiante, des diatomites.
Toujours dans un souci de clarté, la représentation des caractéristiques des gisements a été réduite au minimum, l'ensemble des données figurant au catalogue. Sont donc seulement représentés :
- la ou les substances dominantes avec leur chimisme ;
- la forme du gisement avec son orientation, s'il y a lieu ;
- l'importance économique du gisement avec mention éventuelle de son
activité à la période de préparation de la feuille ;
- le nom du gisement.
Le repérage des gisements par un nom (au besoin abrégé) plutôt que
par un numéro, malgré les difficultés graphiques qui en découlent au stade de
la préparation de la maquette, nous semble préférable. L'encombrement rend
(1) MICHEL H., PELISONNIER H., PERM1NGEAT F. et ROUTHIER P. (1966) - Propositions concernant la définition des unités métallifères. XXII Intern,
géol. Congr. India, Scient, comm. read to the Commis, for the geol. map
of the world, p. 149-153.
difficilement possible l'écriture simultanée d'un nom et d'un numéro. Outre
que le numéro seul exigerait un report à une liste, ce qui n'est pas pratique,
la multiplicité des références numériques déjà utilisée (Banque des données
du sous-sol, carte géologique de la France à 1/50 000, carte des gîtes minéraux de la France à 1/320 000) entraînerait un risque de confusion.
La correspondance entre le nom des gisements d'une part, et les
références numériques de la Banque des données du sous-sol (Service géologique
national) et de la carte des gîtes minéraux à 1/320 000 d'autre part est mentionnée dans le catalogue.
Le catalogue qui accompagne chaque feuille est le complément indispensable de la carte. Avec des précisions sur la terminologie employée sur
la carte, il donne, sous forme de tableau, les principales caractéristiques
des gisements classés par ordre alphabétique. Deux autres entrées par département et par substance, le complètent avec une liste de références bibliographiques .
Il n'est pas envisagé de notice expli.oat'Lve particulière, la série
de volumes actuellement en cours de rédaction sur la géologie des gîtes minéraux des principales régions naturelles de France, prévue initialement pour
accompagner les feuilles de la carte des gîtes minéraux à 1/320 000, en tient
lieu.
Impression
La carte sera imprimée en offset, avec environ 15 couleurs de base
(15 passages).
LA REPRESENTATION DE LA TOPOGRAPHIE
Le fond topographique retenu est celui de la carte à 1/500 000 de
l'I.G.N. (Type anglais "World" 1 4-04) avec un nouveau découpage et auquel il
sera éventuellement apporté quelques modifications (fig. 3 ) .
Sur ce fond ont été supprimées :
- 1'hypsométrie (teinte et courbes de niveau) ;
- les zones de forêts.
Par contre ont été conservés :
- le réseau hydrographique (en totalité) ;
- la toponymie (presque en totalité car quelques noms de petits localités seront retranchés ou déplacés dans les zones où une forte densité de gîtes pourrait gêner la lecture de la carte) ;
- les réseaux routier et ferroviaire (en totalité) ;
- divers composants (tunnel, téléphérique, aérodrome, phare ...) qui
ont été maintenus par raison d'économie, leur suppression entraînant
des frais complémentaires.
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EXEMPLE DU FOND TOPOGRAPHIQUE UTILISÉ
POUR LA CARTE DES GÎTES MINÉRAUX
DE LA FRANCE AU 500 000ème
Tous les traits et les écritures seront en s è p i a , à l'exception
du réseau hydrographique qui figurera en bleu
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- 10 -
En dehors de la couleur bleue qui a été conservée pour représenter
le réseau hydrographique, la couleur sépia est uniformément adoptée pour le
fond topographique (réseaux routier et ferroviaire, toponymie...).
Les limites de département ont été renforcées et apparaissent avec
la même intensité que les limites d'Etat sur la carte type World 1
Les coordonnées géographiques de la carte I.G.N. (longitudes en
degrés par rapport au méridien de Greenwich) ont été conservées, alors que
les coordonnées en grades (longitudes référées au méridien de Paris) sont
amorcéessur le pourtour de la carte ainsi que le carroyage Lambert par zone.
A noter, qu'en raison des confusions possibles, le nouveau carroyage appelé
Lambert zone II étendu qui commence à apparaître sur les cartes I.G.N. à
1/50 000 très récentes n'y figure pas.
LA REPRESENTATION DU CADRE GEOLOGIQUE
Les principaux éléments géologiques représentés sont :
- la chronostratigraphie ;
- les éléments structuraux ;
- la pétrographie.
D'une façon générale, les couleurs choisies pour le fond géologique
sont dans des tons relativement pâles, les traits et les écritures étant en
gris. Seule l'épreuve d'essai de la première feuille permettra de les définir
exactement.
Certaines données et plus précisément celles qui se rapportent à
la lithologie des roches sédimentaires et à la paléogéographique, malgré leur
intérêt métallogénique, ne sont pas mentionnées sur la carte pour ne pas la
surcharger.
La chronostratigraphie
Pour l'essentiel la stratigraphie s'inspire très largement de celle
de la carte géologique de la France à 1/1 000 000 dont on conserve le tracé
des principaux contours. Toutefois, certains étages ont été regroupés sous un
même figuré.
Les différentes unités stratigraphiques retenues sont indiquées
d'une part, par des lettres minuscules de l'alphabet latin (qui sont celles
de la carte géologique de la France à 1/1 000 000) d'autre part, par une indication coloriée dans une gamme de couleurs semblable à celle des cartes
géologiques (bleu pour le système jurassique, vert pour le système crétacé ...)
(fig. 4 ) .
L'indication coloriée qui caractérise chaque unité stratigraphique
définie consiste en hachures fines espacées de même intensité et de même
couleur, inclinées différemment selon la période considérée en se référant au
-II-
Couleur
Trome
Symbole
q
p
m
g
e
jaun»
Unité
chronostratigraphique
- Quaternaire
Pliocène
Miocène
- Oligocène
Eocène-Paléocène
- Quaternaire et Tertiaire indifférenciés
vert
c2
- Crétacé
c1
- Crétacé inférieur
c
- Crétacé indifèrencié
supérieur
Jurassique
Jurassique
bleu
j1
- Jurassique
j
- Jurassique indifférencié
t
- Trias
rt
violet
supérieur
moyen
inférieur
- Permo-Trias
- Trias , Permo-Trias indifférenciés
-
gris
Gris-avec
hachures
horizontales
rh
Permien
- Permo-Carbonifère
negatives
h*
h*
í!
h-
- Stephanien
Wesphalien
- Namurien
Viseen
Tournaisien
h
-
d
- Dévonien
s
-
Silurien
Ordovicien
k
-
Cambrien
kos
-
Paléozoïque inférieur indifférencié
gris
brun
brun
•| • • • •i
m
0
vieux vert
Fig. A
b
ECHELLE
Carbonifère
indifférencié
- Briovérien
CHRONOSTRATIGRAPHIQUE
- 12 sens de déplacement des aiguilles d'une montre. Lorsque cette précision n'est
pas donnée en raison d'un groupement d'étages, d'une incertitude, de sa nonnécessité sur le plan des gîtes minéraux, la couleur est exprimée par un tramé
ponctué fin.
Hachures orientées N-S
période la plus ancienne
"
"
NE-SW
"
intermédiaire
"
"
E-W
"
la plus récente.
Le pouvoir imprimant des hachures, du ponctué, doit correspondre
à une "valeur optique" voisine d'une couleur à l'autre.
D'une façon générale, l'intensité apparente des couleurs de fond
géostructural doit être aussi réduite que possible pour que les indications
relatives aux gîtes minéraux ressortent au maximum.
Cette manière de procéder (déjà utilisée dans la carte métallogénique
de l'Europe à 1/2 500 000) devrait permettre de laisser une impression d'uniformité à distance, sans pour autant gêner de près la lecture de détail.
Les limites des unités chronostratigraphîques ont été choisies de
façon à individualiser au mieux, avec un souci de simplification, les périodes
au cours desquelles se sont déroulés des phénomènes géologiques susceptibles
d'avoir des liens, directs ou indirects, avec la formation des gisements :
constitution des roches magasins, dépôts de minéralisations....
Voici quelques uns des critères de sélection :
Age des terrains encaissants
Oligocène
Eocène
Crétacé supérieur
Crétacé inférieur
Jurassique supérieur et moyen
Jurassique inférieur
Trias
Permo-Trias
Permien
Permo-Carbonifère
Stephanien, Wesphalien
Dévonien
Silurien, Ordovicien
Cambrien
Briovérien
Gisements
Potasse, pétrole, lignite
Phosphate
Phosphate de la Craie
Bauxites, plomb
Plomb et zinc du Diois
Plomb bordure SE du Massif Central
schistes bitumineux
Sel, plomb, zinc
Plomb-zinc (Alpes)
Uranium, cuivre
Houille
Houille
Amas pyriteux
Fer oolithique, monazite à europium
Phosphate
Chromite, amas pyriteux, or
- 13 -
Les éléments structuraux (fîg. 5)
A l'exception du tracé de quelques limites privilégiées (failles,
contacts anormaux, toit du socle anté-triasique dans les zones de faible profondeur...), les éléments structuraux figurés sur la carte se surimposent ou
servent de fond aux autres données géologiques pour en préciser les caractéristiques et permettre de mieux mettre en évidence les liaisons susceptibles
d'exister entre unités géostructurales et unités métallifères.
Aussi, au lieu de représenter d'une manière homogène chacun des
domaines orogéniques (difficultés de graphisme et incertitudes des limites),
il paraît préférable d'indiquer l'âge orogénique des roches intrusives et,
pour les roches métamorphiques celui de la première orogenèse importante décelable. A cet effet, une couleur spécifique, par trame ponctuée fine est
attribuée à chaque orogenèse avec un symbole en lettre latine majuscule.
Cependant, ce mode de présentation ne fait pas suffisamment ressortir l'appartenance de certaines séries sédimentaires datées non métamorphiques à un
domaine orogénique déterminé. Cet inconvénient pourrait être corrigé en distinguant les terrains charriés et plissés (essentiellement dans les domaines
orogéniques) des terrains tabulaires ou peu plissés (essentiellement dans les
domaines de couverture de plate-forme). Une impression de relief pourrait être
donnée pour les terrains charriés et plissés en augmentant à 15 % le pouvoir
imprimant des hachures colorées relatives aux unités stratigraphiques tabulaires ou peu plissées, prévu en principe à 5 %.
Les autres éléments structuraux répartis sur la carte sont :
- les failles (importantes et moins importantes) et les principaux
contacts anormaux ;
- la limite de séparation entre les domaines interne et externe des
Alpes ;
- les isobathes du toit du socle sous la couverture dans les zones de
faible profondeur (de 0 à 300 m ) , accessible à l'investigation minière. Equidistance des courbes : 100 mètres.
La pétrographie
On distingue les roches intrusives, les roches volcaniques et les
roches métamorphiques. La nature lithologique des roches sédimentaires n'est
précisée que dans le catalogue. Les complexes éruptifs composés de roches volcaniques, subvolcaniques et intrusives (ophiolites) sont traités comme des
roches volcaniques.
La représentation des roches intrusives permet de connaître le caractère éruptif de profondeur de ces roches.,- leur chimisme, leur nature et leur
âge, grâce à une couleur de fond, un figuré coloré et un symbole (fig. 6 ) .
La couleur de fond indique l'orogenèse à laquelle est liée la
roche. Cette couleur est rendue par une trame constituée de petits points
colorés, non visibles à l'oeil nu. Quatre domaines orogéniques ont été distingués avec leur couleur spécifique :
Domaine orogénique
- alpin
- varisque (avec noyaux anciens rajeunis
ou non)
- calédonien
- cadomien (baikalien)
Couleur
orange
rose fleur de pêcher
rose saumon
vieux vert
-14-
Symbole
Trame
Couleur
FOND OROGENIQUE
Orogenèse
alpine
orange
Orogenèse varisque
(avec éventuellement noyau
ancien indifférencié)
Orogenèse
calédonienne
Orogenèse
cadomienne
TERRAINS
rose fleur de pêcher
rose saumon
vieux
B
CHARRIES ET PLISSES
vert
TERRAINS TABULAIRES OU PEU PLISSES
d'âge determine
hachures colorées et inclinées selon l'échelle chronostratigraphique (fig.U )
15 %>
pouvoir imprimant
Unité chronostratigraphique
5%
récente
M
»
intermédiaire
«
M
ancienne
DIVERS
Faille et contact
anormal importants
Limite de domaine dans
les Alpes (pointe vers la
partie chevauchante )
Faille de moindre
incidence
Profondeur du socle
dans les zones de
couverture de plateforme
( jusqu'à 300m )
Fig. 5
REPRESENTATION
yf
j\
DES ELEMENTS STRUCTURAUX
-15-
Symbole
Figuré
Y
++V+V
+
rougi
vvw
rougt
Couleur du figuré
NATURE
— Granites
indifférenciés
v+ +v
Granites alcalins et
hyper alcalins
Leucogranites
(à muscovite seule
rougt
— Granites à biotite
v+w
— Microgranites
roug«
rougi
F-Y
Granodiorites
Diorites quartziques
+ + + +
+ + + + +
+ + + +
+ + + + 4-
Diorites
Gabbros
v/o/tf
VTt
— Dolérites et ophites
vtrt
Péridotites
vrt
( et serpentines )
Exposant
AGE
Exemple
/nd/çu»_ £ar_uji »xposant
et / • fond tramé oroginique
Alpin
Y?
Varisque
Tardif
Calédonien
Précoce et moyen
avec rajeunissement alpin
Y*.
3
2-U
Y!
2
Y ""
Calédonien
Cadomien
Y'
Indéterminé
Fig.6 -
REPRÉSENTATION
pas d'exposant
DES ROCHES
Yb
INTRUSIVES
- 16 -
Le symbole éventuellement flanqué d'un indice et d'un exposant précise la nature et, dans certains cas, l'âge de la roche. Les symboles sont des
lettres grecques minuscules, l'indice en lettres latines minuscules exprime
les particularités minéralogiques, l'exposant (chiffre arabe) indique l'âge.
La figuré coloré en surcharge : la forme des signes (croix grecque,
et croix de St-André) exprime le caractère général intrusif de ces roches. La
couleur du signe indique le chimisme :
- rouge pour les roches acides ;
- vert pour les roches basiques et ultrabasiques ;
- violet pour les roches de composition intermédiaire.
Les roches volcaniques, comme les roches intrusives, sont représentées de façon à montrer leur caractère magmatique particulier, leur chimisme,
leur nature et leur âge par un figuré coloré, un symbole indexé et une couleur de fond (fig. 7 ) .
Le figuré en surcharge, exprime le caractère général effusif de ces
roches ; la couleur indique le chimisme, avec la même convention que pour les
roches intrusives.
L'association guilloché vert et guilloché rouge est utilisée pour
les roches de composition mixte.
A noter le figuré particulier suffisamment évocateur, un pointillé
grossier, employé pour désigner les roches volcano-clastiques (tufs, brèches . . . ) . Sa couleur correspond au chimisme.
Le symbole indexé précise la nature de la roche et l'âge de sa mise
en place. Le symbole est en lettre grecque minuscule. L'indice (lettre latine
minuscule) se rapporte à l'âge stratigraphique. Plus petit, il est identique
au symbole de l'échelle chronostratigraphique.
La couleur de fond, rendue par un ponctué très fin, suivant la
convention adoptée pour l'échelle chronostratigraphique, renforce l'indication donnée pour l'âge du volcanisme.
Les roches métamorphiques sont représentées (fig. 8) de façons différentes selon qu'il s'agit de métamorphisme de contact ou de métamorphisme
général (métamorphisme général affectant des séries d'âge connu ou d'âge
indéterminé).
- Cas du métamorphisme de contact. Sur le fond tramé chronostratigraphique représentant la roche encaissante est superposé un tireté
de la couleur de l'âge de l'orogenèse à laquelle est liée l'intrusion considérée ;
- Cas d'un métamorphisme général faible affectant une série stratigraphique d'âge connu. Sur le fond tramé indiquant la chronostratigraphie, est surimposé un tireté en trait plus épais, de la couleur
spécifique de l'orogenèse au cours de laquelle s'est développé le
métamorphisme. L'orientation du tireté est constante, NW-SE, donc
différente de celle des hachures relatives à la série stratigraphique ;
-17-
Symbole
Couleur du figuré
NATURE
Figur» en surcharge
— rhyolites
trachytes
-
P
rouge
X
dacites
andésites et
trachy-andésites
violet
a
phonolites
-
projections andesitiques
spilites et
kératophyres
rouge
et vert
basaltes et
labradorites
vert
ophiolites
— projections basaltiques
AGE
violet
<x
V
V
V
V
V
V V
V
vert
vert
ß
Indiqué par un exposant et le fond
ponctué chronostratigraphique
( âge indifférencié1 )
Fig. 7
REPRESENTATION
DES ROCHES
VOLCANIQUES
-18-
Figuré
METAMORPHISME
D E CONTACT
Figuré en surcharge sur fond
tramé chronostratigraphlque
METAMORPHISME
Couleur
coultur dt t'orogtntst
GENERAL
Affectant une série d'âge connu
Figuré en surcharge sur fond
tramé chronostratigraphique
M»
coultur dt l'orogtnist
Affectant une série d'âge indéterminé
coultur tt symbol» dt
la prtmiirt orogtnitt
importan tt
Fond tramé orogénique
Série polymétamorphisée
Figuré en surcharge sur fond indiquant
la première orogenèse importante
FACIES
coultur dt l'orogtnitt
potttriturt
PARTICULIERS
Schistes lustres
Trame
mauvt
Migmatites et granites d'anatexie
Surcharge négative sur fond
orogénique
M
Amphibolites
Figuré ponctiforme en surcharge
sur fond orogénique
Fig-8
REPRÉSENTATION
DES ROCHES
blanc (rtstrve )
vtrt
METAMORPHIQUES
- 19 -
- Cas d'un métamorphisme général affectant des séries stratigraphiques d'âge indéterminé. Les terrains métamorphiques sont représentés par la couleur spécifique de l'une des quatre grandes phases
orogéniques au cours de laquelle se sont déroulées les premiers
phénomènes principaux de métamorphisme et de plissement. Un symbole
en caractère latin majuscule rappelle la signification de la couleur. Les migmatites et les granites d'anatexie sont représentés
à part, avec la couleur de fond orogénique complétée par une trame
négative. Les schistes lustrés des Alpes font également l'objet
d'une figuration particulière. C'est aussi le cas des amphibolites.
Lorsqu'aux effets de l'orogenèse principale, se sont surimposés
ceux d'un métamorphisme plus récent, la reprise de métamorphisme
est marquée par une surcharge, sans limite de contour en tireté de
la couleur de l'orogenèse postérieur et orienté NW-SE.
Ce mode de représentation des terrains métamorphiques comporte certainement des inconvénients, en particulier pour le Massif Central pour lequel
les études en cours ne permettent pas encore de dégager une unité d'interprétation, sans parler du problème des contours. Malgré les incertitudes, nous
pensons qu'il est préférable d'adopter une interprétation précise (M. CHENEVOY
et J. RAVIER - 1972, par exemple pour le Massif Central) dans la mesure où
elle apporte des éléments discutables certes mais fructueux sur le plan de
la réflexion métallogénique ou de la délimitation de zones favorables à la
recherche minière. De ce point de vue, la représentation des faciès lithologiques du métamorphisme n'aurait été que de médiocre intérêt. Lorsque la localisation de la limite entre formations métamorphiques est douteuse, le
contour est marqué par des tiretés au lieu d'un trait continu.
LA REPRESENTATION DES GITES MINERAUX
Outre les données correspondant à l'environnement géologique, les
caractéristiques des gisements représentées sur la carte sont :
- la forme, exprimée par un signe conventionnel ;
- la nature de la minéralisation, exprimée par une couleur et un
symbole chimique ou minéralogique, l'expression minéralogique
des minerais étant indiquée par le caractère typographique du
symbole ;
- l'importance économique indiquée par un cercle coloré entourant le
signe conventionnel.
La position du gisement, repérable par son nom, correspond au centre
du signe conventionnel. La petite dimension du signe devrait permettre d'éliminer tout décalage de signe morphologique.
Des groupements de gisements présentant certains caractères communs
sont également prévus, par délimitation de districts et sous-districts métallifères (traits colorés).
A l'échelle du 1/500000, il n'est pas possible de représenter pour
une substance déterminée tous les gisements et indices. Une sélection est
nécessaire. Cette sélection est faite dans la mesure du possible sur des critères d'intérêt minier et métallogénique. Les symboles portés sur la carte
correspondent toujours à un gisement précis, répertorié et non à un symbole
représentatif d'un ensemble, localisé sur un, centre moyen, fictif. Eventuellement les principaux gisements non représentés d'un champ filonien peuvent
être mentionnés dans le catalogue.
-
20
-
La forme des gisements
Devant la difficulté de définir avec rigueur et logique des types
morphologiques, il nous a paru préférable de caractériser les relations géométriques des gisements avec leurs roches encaissantes en considérant, selon
le cas, soit la forme de chacun des corps minéralisés composant le gisement,
soit la forme de l'enveloppe de l'ensemble des corps minéralisés, soit encore
le mode de distribution des minéraux utiles au sein de gisement. La forme est
figurée par un signe conventionnel de grandeur constante quelle que soit l'importance du gisement. Bien qu'en réalité, les dispositions présentées par les
gisements soient multiples et parfois complexes sept types seulement ont été
retenus pour caractériser leur morphologie. Il s'agit de :
- filon
- amas
- Stockwerk
- minéralisation disséminée
- lentille stratiforme
- placer
- couche.
Un huitième symbole est prévu pour les gisements dont on ne connaît
pas la forme (forme indéterminée) soit par manque d'information soit en raison
de l'impossibilité pratique de la préciser.
Lorsqu'un gisement se compose de deux parties morphologiquement
très distinctes, par exemple des corps minéralisés en forme de lentilles
stratiformes superposés à des filons sous-jacents, les deux symboles correspondants sont disposés, si leur orientation le permet, suivant un même centre
ou parallèlement légèrement décalés dans le cas contraire. S'il s'agit d'un
gisement présentant simplement des variations morphologiques, seule est indiquée la forme prédominante.
Bien que certains types morphologiques puissent parfois correspondre
à un type génétique déterminé, les conventions mentionnées ici sont établies
uniquement sur des critères descriptifs. Ce n'est que par souci de clarification que des modes de genèse sont évoqués ici dans certains cas.
Les minéralisations en filon sont disposées dans des fractures avec
ou sans déplacement des roches encaissantes qu'elles recoupent (filons sécants),
La caisse filonienne est caractérisée par un rapport élevé longueur sur puissance, des épontes approximativement parallèles et un contact relativement
net entre corps minéralisé et roches encaissantes. La minéralisation peut se
poursuivre assez loin en profondeur (plusieurs centaines de mètres), la fracture dont elle constitue le remplissage se prolongeant parfois plus bas. Le
gisement des Farges (Pb-Zn) dans la Corrèze, celui de Villemagne (Pb-Zn) sont
des gisements filoniens.
Les minéralisations en Stockwerk sont constituées par de nombreux
filons ou filonnets de largeur assez faible (de l'ordre du centimètre à quelques décimètres) s'entrecroisant parfois suivant un réseau relativement dense.
Le gisement des Montmins (W) dans l'Allier est un exemple de Stockwerk.
Les minéralisations en lentilles stratiformes sont réparties suivant
les strates,ou bancs, des roches sédimentaires ou métamorphiques encaissantes.
Leurs gisements ont une extension relativement grande (de quelques dizaines de
- 21 -
metres à plusieurs centaines de mètres.) par rapport à leur épaisseur qui est
faible (de quelques décimètres à plusieurs dizaines de mètres). Par rapport
aux éléments constitutifs des strates, la minéralisation peut se présenter,
soit d'une manière identique (gîtes stratiformes vrais ou couches interstratifiées), soit différemment, plus ou moins oblique à la stratification
mais toujours liée à des strates privilégiés. Dans ce dernier cas, c'est la
série ou la roche magasin qui est interstratifiée. Dans le corps minéralisé,
le minerai est disposé de façon quelconque : concentration sans forme définie,
en nuages, en veinules, en mouchetures....
Les gisements de Pb-Ag de Largentières (Ardèche) et de la Plagne en
Savoie, de Carboire (Zn) dans l'Ariège, de Pierre-Perthùis (F) dans l'Yonne
sont des gisements en lentilles stratiformes.
Les minéralisations en couche sont également réparties suivant les
strates des voohes encaissantes. Elles se distinguent des minéralisations en
lentille par le fait qu'elles constituent toujours elles-mêmes un niveau3 un
horizon particulier de la série sêdimentaire et qu'elles ont une grande extension : parfois plusieurs centaines de kilomètres. Les gisements de charbon ou
de fer oolithique en sont des exemples classiques. C'est le cas de tous les
gîtes sédimentaires non remaniés. Pour ce type de gisement, seuls sont localisés les centres d'extraction (par un symbole particulier), le signe de la
couche figurant l'extension du niveau minéralisé à l'échelle.
Les minéralisations en amas présentent une morphologie plus difficile à définir puisque leurs aspects sont extrêmement variés, pouvant dans
les cas extrêmes, se rapprocher soit des gîtes en lentilles stratiformes,
soit des gîtes filoniens. Mais elles s'opposent nettement aux minéralisations
en couches. Lorsqu'elles sont encaissées dans des roches stratifiées les
minéralisations peuvent être pénéconcordantes ou obliques aux éléments déterminant la stratification. Elles sont parfois disposées dans des fractures de
faible longueur ou dans des cavités ou aussi dans des strates de la roche encaissante sous forme de lentilles pénéconcordantes, plus ou moins irrégulières, de veinules, de filonnets ou de nuages. Le minerai est généralement massif, plus rarement disséminé. Ce type morphologique est particulièrement fréquent dans les roches carbonatées.
Dans les roches intrusives, les corps minéralisés tendent à prendre
une forme plus filonienne.
Au sein d'un gisement, les différents corps qui le composent ont
des dimensions relativement faibles, de l'ordre du mètre à quelques dizaines
de mètres. Il n'y a pas de règle absolue concernant les dimensions prédominantes. Dans certaines régions et suivant les cas, ce sont la profondeur et la
longueur qui l'emportent par rapport à l'épaisseur.
Le gisement de talc de Trimouns, ceux de bauxite de Provence, ceux
de magnésite de Montner, de fer de Batère, se classent dans cette catégorie.
Selon un point de vue génétique, les gisements de type karstique, les pegmatites, les skarns, le sel diapirique présentent une morphologie en amas.
Par extension, les gisements en forme de pipe avec bréchification,
type exceptionnel en France (gisement polymétallique de Puy-les-Vignes en
Haute-Vienne) sont représentés par le même symbole.
- 22 -
Les minéralisations disséminées regroupent sous un terme encore
plus usité, des minerais plus ou moins dispersés dans une roche encaissante
non stratifiée. L'enveloppe des corps minéralisés peut dessiner des formes
diverses, mais le minerai lui-même est distribué irrégulièrement de façon
diffuse, parfois comme un élément de la roche, parfois suivant des fissures,
des veinules de petites dimensions. Les dimensions très restreintes des
concentrations minérales elles-mêmes (les gisements peuvent occuper un grand
volume), la présence simultanée de plusieurs formes, doivent permettre sans
trop de difficulté de les distinguer des gisements de Stockwerk ou en amas.
Le gisement d'étain, de tungstène et d'éléments rares d'Echassières (Allier)
est constitué de minéralisations disséminées. Bien que l'on n'en connaisse
pas encore en France, les gisements de cuivre-molybdène de type porphyry
copper se rattachent à ce type morphologique.
Les placers ne constituent pas un groupe de gisement défini par
leur morphologie, mais par un ensemble de caractères naturels et génétiques.
Cependant, en raison de la constance de ces caractères, de la tradition et
la non-ambiguïté de leur définition, le terme est utilisé dans la carte des
gîtes minéraux de la France au mime titre qu'un terme morphologique avec une
représentation symbolique. Rappelons simplement que ce terme est ici restreint
aux gîtes sédimentaires détritiques alluvionnaires de formation récente. Les
placers anciens (grès à monazite...) sont traités en gisements lenticulaires.
Les gisements alluvionnaires d'étain de Bretagne sont donc ainsi représentés
en placers.
Un symbole "forme indéterminée" est prévu pour les cas aussi rares
que possible où la morphologie d'un gisement ne pourrait être déterminée.
Il est évident que l'application de l'ensemble de cette convention
concernant la morphologie des gisements ne pourra être totalement exempte
d'arbitraire. Les indications complémentaires portées sur le catalogue devraient permettre d'y remédier du moins partiellement.
Un symbole -particulier "chapeau de fer" avec la couleur du fer et
le symbole chimique des oxydes de fer est utilisé pour les gisements repérés
uniquement par leur zone d'oxydation, la forme propre et le type du gisement
étant inconnus. Si le chapeau de fer s'est développé sur un gisement de morphologie connue, le symbole morphologique correspondant est figuré, l'existence de chapeau de fer étant simplement mentionnée dans le catalogue.
Lorsqu'un gisement n'est connu que par sondage, le symbole morphologique (ou celui de "forme indéterminée") est surmonté d'un signe particulier
(ligne brisée fléchée) avec indication de la profondeur en mètres de la partie supérieure du gisement. Les limites des bassins cachés de potasse, de
charbon, d'hydrocarbures sont également dessinées dans la mesure du possible.
La nature de la minéralisation
La nature de la minéralisation du gisement est exprimée par une
couleur et un symbole.
La couleur à plat dans le signe morphologique (fig. 10) indique le
métal principal ou la substance. Devant l'impossibilité d'indiquer tous les
métaux présents dans un même gîte, c'est leur importance relative qui détermine le choix de la couleur.
Le symbole (fig. 9 et 10) exprime également la nature du métal ou
de la substance en précisant son expression minéralogique ou pétrographique.
Les métaux sont indiqués par le symbole chimique habituel (avec une lettre
-23-
MORPHOLOGIE
Filon
¿S
Amas
Stockwerk
&
Minéralisation disséminée
Lentille stratiforme
O
Placer
Couche
0
Forme indéterminée
j|
Centre d'extraction
j
•
Minéralisation atteinte
par sondage
DIVERS
Chapeau
de fer
Limite de bassin
(couleur de la substance)
IMPORTANCE
ECONOMIQUE
Indiquée p a r : -un cercle de diamètre diffèrent dans la couleur des substances.
-des caractères différents pour la toponymie.
_ des caractères de dimensions différentes pour le symbole chimique
ou miniralogique des tailles 0,1 et 2 d'une part, 3 et l d'autre part.
TAILLE
pas de
cercle
0
PbZn
1
EXPRESSION
MINÉRALOGIQUE
Peisty
PbAg
LA PLAGNE
Pb Ag
SAINT-SALVY
Zn Pb Ag
TRIMOUNS
tal
OU PÉTROGRAPHIQUE
caractères droits
Pb :
non souligné : chimisme non précisé
Pb :
souligné
Pb :
souligné de : arséniures , sulfo-sels
tiret is
Fig. 9
: sulfures
caractères italiques
Fe : non souligné : métaux natifs , oxydes
fe : souligné
Fe :
: carbonates , phosphates
souligné de : silicates
tiretis
REPRESENTATION DES GITES MINERAUX
Morphologie , importance économique,
expression minèralogique
-24-
Métal ou Substance
Symbole
Plomb , zinc , argent
Couleur
bleu foncé
Pb Zn Ag
Cuivre
Cu
Etain , wolfram , molybdène
bleu clair
rouge
Sn W Mo
Bismuth
Bi
Béryllium , lithium,niobium .tantale
pas de couleur propre
rose
B« Li Nb Ta
Zirconium . europium,titane
Zr
Eu Ti
orange
Uranium , thorium et autres terres rares
U
ThTR
orange
Sb
violet
Antimoine
Arsenic, or
jaune
As Au
Nickel,cobalt, chrome, platine
vert
Ni Co Cr Pt
Mercure
Soutre , pyrite
S pyr
jaune
Fer, manganèse
F« M n
brun
Fluor, baryum
I
Al
et strontium
F
Talc , amiante, magne'site , kaolin
tal asb M g kao
gra
Diatomite
dia
Phosphate , sel g e m m e , potasse
P
|
Bt Sr
Graphite
I
|
en liseré
vert
émeraude
vert foncé
— charbon, tourbe
cha tor
— schistes , grès ,
calcaires bitumineux
sbi gbi
Fig.10
REPRESENTATION
limite de
bassin en
et centre d'extraction
ocre
noir
gris
cbi
DES GITES
Couleurs des substances
MINERAUX
en User»
en liseré
brun clair
Substances énergétiques:
hui gaz
en liseré
brun
gris
Ni K
— pétrole , gaz
foncé
violet en liseré
Hg
Aluminium
en liseré
- 25 -
initiale majuscule), les substances, par une abréviation spécifique de la
roche ou du minéral considéré (avec une lettre initiale minuscule). La forme
sous laquelle le métal est exprimé dans, le gîte est déterminée par les caractères du symbole, droits ou italiques, non soulignés, ou soulignés en tiretés.
Par signe morphologique,, le nombre des couleurs est limité à deux ;
celui des symboles à trois. Lorsqu'une couleur.correspond à plusieurs minéralisations, la précision est donnée par les symboles chimiques. En principe,
placé à la même hauteur que le nom du gisement, les symboles qui présentent
la nature de la substance sont disposés par ordre d'importance décroissante
de gauche à droite et toujours le plus près possible du centre du signe morphologique .
Pour ne pas surcharger la carte, la nature des roches sédimentaires
encaissantes et les minéraux accompagnateurs ne sont mentionnés que dans le
catalogue.
L'importance économique
L'importance économique est indiquée par un cercle de diamètre spécifique de la taille du gisement et coloré suivant une ou deux substances
dominantes.
Principe - Le classement des gîtes suivant leur importance économique est établi de façon à permettre non seulement la comparaison entre les
différents gîtes français mais aussi la comparaison entre gîtes français et
gîtes étrangers. Le classement (tableau 2) repose sur l'évaluation du tonnage
total (quantités déjà exploitées. + réserves, exploitables) exprimé en métal
pour les minerais métalliques ou.en unités usuelles pour les autres substances CsOi+Ba
pour la barytine., F 2 C a. pour la fluorine, minerai tout-venant
pour le charbon, les phosphates, tonnes de. brut pour le pétrole). La production et les réserves de gaz sont indiquées en m 3 .
La valeur globale du gisement n'intervient pas directement pour
établir notre classement, car cette notion de prix introduit un facteur supplémentaire soumis à des fluctuations, d'ordre économico-politique. Néanmoins,
dans de nombreux cas, elle est. sous-jacente et peut être prise en considération de façon qualitative.
Les chiffres de réserves, quand ils sont déterminés et ce n'est pas
toujours le cas, sont eux aussi.sujets à caution, car leur mode de détermination repose sur trop de facteurs, parfois, disparates, la notion de teneur
intervenant le plus souvent. A titre d'exemple, les réserves des gisements de
fer lorrains, estimées en 1952. à. 6. milliards de tonnes à 32,3 % Fe ont été réévaluées en 1972 et rabaissées, à. 2,35 milliards de tonnes à 33,5 % Fe, bien
que le pourcentage de fer contenu n'ait pas diminué dans de telles proportions.
Ces quelques remarques montrent qu'il n'est pas possible d'établir
un classement rigoureux. En pratique., nous sommes obligés de nous contenter
de données souvent assez floues.
- 26 -
Réserves *
Substances mondiales +
>roduc. cum.
Classe 0
Classe 1
Classe 3
Classe 2
Classe 4
Pb-Zn-Ag
6
500 x 10
<
Cu
6
400 x 10
< 5.000'
5 à 50000
6
6
5C à 500000 D,5 à 5x10 > 5 x 10
Sn
6
22 X 10
< 500
500 à 5000
5 à 25000
25 à 250000 > 250.000
10.000
6
6
10 à 100000 0. 1 à 0,5x10 0,5 à 5x10 > 5 x 10 6
w
2
x
6
10
< 500
500 à 1000
1 à 1-0000
10 à 100000 >
Sb
7
x
6
10
< 1.000
1 à 5000
5 à 10000
10 à 50000
Au
100
< 1
1 à 10
1C) è 100
100 à 1000 > 1.000
U
6
1.2 X 10
< 100
100 à 1000
1 à 5000
5 à 50000
Fe
9
250 x 10
<
5 x 1 0 6 5 à 50x10
io9
<
6
6
100.000 0,1 à 1x10 1 à 10x10
Al
oco
4 x
Tale
6
500 x 10
<; 10.000
Amiante
300 x 10 6
<
Magnesita
10 x 10 9
6
>
>
i
6
5C) iá 500x10 0,5 à 5x10 >
10 à 100x10
6
6
10 à 100000 0 1 à 1x10 1 à 10x10
100.000
50.000
50.000
9
5 x 10
>
100 x 10
>
6
10 x 10
10.000
6
<; 200.000 0,2 à 2x10
Kaolin
6
500 x 10
<
10.000
10 à 100000 0 1 à 1x10
Fluorine
6
200 X 10
<
50.000
6
6
6
50 à 500000 0 5 à 1x10 1 à 10x10 > 10 x 10
Barytine
6
300 X 10
<
50.000
6
6
6
50 à 500000 0 5 à 1x10 1 à 10x10 > 10 x 10
Potasse
9
60 X 10
<
6
6
0,5 x 10 C 5 à 5x10 5 à 50x10
9
50 à 500x10 > 1 y 10
«
<
6
6
500.000 0.5 à 5x10 5 à 50x1.0
9
50 à 500x10 > 0,5 x 10
9
1 X 10
<
20.000
12
10 X 10
<
9
6
9
10 x 10 10 à 100x10 0 ,1 à 1x10 1 à 10x10 >
9
15D X 10
<
6
6
3 x 10
3 à 30x10
c
30 É 300x10 0,3 à 3x10 >
9
3 x 10
?
<
a
12
12
10 x 10 10 à 100x10 0 ,1 à 1x10 1 à 10x10 >
10 x 10
Sel gemm3
S
Charbon
Patrols
Gaz
6
6
6
6
> 20 x 10
20 à 200000 0 ,2 à 2x10 2 à 20x10
9
10 x 10
12
expri'TiéEs sn m 3 pour le gaz
en tennas pour toutes les autres substances
Tableau 2 : Classement dûs gisements par taille économique en fonction des différentes
substances.
- 27 -
Cinq tailles de gîtes ont été distinguées par ordre d'importance
croissante :
Taille 0 : indice (d'intérêt économique nul ou indéterminé)
Taille 1 : petit gisement
Taille 2 : gisement moyen
Taille 3 : gros gisement (classe internationale)
Taille 4 : très gros gisement (classe internationale).
Application - Le point de départ du classement est la limite entre
les gîtes de taille 0 et ceux, de taille 1 qui correspond généralement à
1/50 000 du total productions mondiales cumulées + réserves.
Dans quelques cas, cette limite a été modifiée :
- Elle a été relevée à 1/10 000 pour l'uranium et l'antimoine car
ces 2 métaux sont abondants en France.
- Pour une raison inverse, cette limite a été descendue à 1/100 000
pour 1'or.
- La limite des gisements de wolfram (1/5 000) a été choisie par
analogie avec l'étain, bien que les réserves et productions de ce
métal aux applications récentes correspondent à 1/10 de celles de
l'étain.
Les limites entre les gîtes des. tailles 1 et 23 2 et Z} 3 et 4 ont
été calculées suivant une échelle logarithmique qu'il a fallu réajuster pour
certaines substances.
A noter que nous n'avons pas établi de classement ni pour des
substances dont la production minière française est nulle ou quasi nulle :
cobalt, nickel, chrome, platine, molybdène, mercure, manganèse, phosphates,
schistes et calcaires bitumineux, ni même pour, certaines terres rares (Eu...)
ou métaux rares (Li, Be, Nb, Te) qui ne suffisent pas eux seuls pour faire
un gisement.
Repré sent at ion - La taille du gîte est exprimée de deux manières
qui se complètent (fig. 9) :
- des caractères typographiques de dimensions différents pour les
tailles 0, 1 et 2 d'une part, les tailles 3 et 4 d'autre part ;
- l'absence (taille 0) ou la présence (tailles 1, 2, 3, 4) d'un cercle entourant le signe morphologique conventionnel dans la couleur
ou les couleurs, (deux au plus.) des substances prédominantes. Le
diamètre du cercle est caractéristique de la taille du gîte, la
dimension du signe morphologique restant constante :
Taille
0
1
2
3
4
Diamètre du cercle interne
pas de cercle
6
9
12
15
mm
mm
mm
mm
- 28 -
Les groupements de gisements
Pour permettre au lecteur de dégager., plus aisément des aspects synthétiques, utiles, soit à la sélection, de zones favorables pour la recherche
minière, soit à la compréhension des phénomènes- métallogéniques, il est envisagé de représenter certains groupements de gisements constituant sans
doute des unités métallifères par le tracé.de leurs limites. Devant le peu de
connaissance actuelle sur les caractères et les métallotectes qui permettraient de définir avec précision des unités métallifères, nous ne tenterons
d'ébaucher le tracé de limites probables que dans des cas très favorables.
Sans rentrer dans le détail d'une discussion, sémantique, leurs noms ne sont
pas encore arrêtés définitivement, ces groupements sont désignés par les termes de district et de sous-district métallifères.
Les districts métallifères, sont des ensembles de minéralisations
mono ou plus souvent polymétalliques de types divers, encaissés dans des formations d'âge et de nature variés constituant une unité géologique régionale.
Exemple : les minéralisations polymétalliques des massifs cristallins externes
des Alpes ; les minéralisations.plombo-zincifères de la bordure cévenole. Les
districts se distinguent des aires, métallogéniques (1) dont la signification
est plus limitée dans le temps, puisque toujours restreinte à une histoire
homogène et simple.
Les sous-districts métallifères sont, des ensembles de minéralisations le plus souvent mono-métalliques définis par un ou plusieurs caractères particuliers comme la morphologie,.une. association minéralogique, l'âge
ou la nature de la roche encaissante, etc.. Les gisements de sidérose du Massif de Belledonne, les gisements de. fluorine de la région de St-Jean-de-Maurienne, constituent des sous-districts. Les bassins pétroliers, de phosphates, de charbon correspondent également à des sous-districts.
Représentation - En trait de la couleur de la substance la plus
caractéristique.
district : trait plein
sous-district : tireté (comme pour les limites de bassins).
Suivant le cas, les contours sont ouverts ou fermés.
La représentation de ces groupements métallifères exige un choix
qui risque d'être guidé par des considérations moins objectives que celles
prises en compte pour la représentation.des gisements. Limité aux minéralisations les plus nombreuses ou les,plus.importantes, ce choix paraît cependant devoir être tenté, malgré, ses. imperfections pour expérimenter un mode
d'expression qui devrait se développer, tant pour les cartes prévisionnelles
de recherche minière que pour les cartes métallogéniques proprement dites. La
notion de sous-district est encore plus difficile à définir que celle du district. La tentative de distinguer cette sous-unité métallifère, comme d'ailleurs celle du district, ne sera poursuivie qu'en fonction des résultats obtenus lors de la préparation de la maquette de la première feuille (Lyon).
LE CATALOGUE
II s'agit d'une brochure accompagnant chaque feuille et mentionnant
essentiellement, sous forme, d'un tableau les principales caractéristiques des
gisements et indices classés par ordre alphabétique de leur nom. Deux autres
(1) LAFFITTE P. (1966) - La. mêtallogénie de la France, Bull. Soc. Géol. de
Fr., 7è série, t. 8, p. 53-73.
- 29 -
classements : par département et par substance dominante avec renvoi pour
1'enumeration des caractéristiques au premier classement facilitent l'emploi
de ce catalogue. La brochure comprend en outre :
- une introduction générale, identique pour chaque feuille, dans laquelle sont exposés les principes de la légende avec un rappel de
la terminologie utilisée ;
- une introduction particulière, énumérant les données spécifiques de
la feuille, au point de vue de la structure géologique des minéralisations et de l'activité minière (2 pages) ;
- une liste de références bibliographiques indexées par rapport au
tableau et indiquant les principaux textes décrivant les gisements
ou donnant des indications bibliographiques plus complètes.
Tableau des caractéristiques des gisements
Les caractéristiques sont condensées en plusieurs colonnes : les
colonnes disposées sur la gauche du tableau concernent les éléments géographiques , celles de droite donnant les éléments géologiques, le nom des gisements étant disposé suivant une colonne centrale. L'ensemble des colonnes est
monté en double page. De la gauche vers la droite sont successivement mentionnées les données suivantes (tableau 3) :
1 - Feuilles géologiques : nom de la coupure géologique au 1/80 000
et de la coupure topographique au 1/50 000. Un astérisque indique
si cette dernière coupure est éditée en feuille géologique.
2 - Coordonnées : les coordonnées sont indiquées dans deux systèmes :
a) géographique, en degrés (longitudes référées au méridien international de Greenwich)
b) Lambert, en kilomètres et hectomètres suivant, pour les latitudes, les quatre zones 1 (Nord), II (Centre), III (Sud) et
IV (Corse), à l'exclusion du nouveau système dit zone II étendu qui figure sur les nouvelles cartes à 1/50 000 éditées par
l'I.G.N..
3 - Départements : indiqués par leur numéro de code.
4 - Nom des gisements (ordre alphabétique). Lorsqu'un gisement est
connu sous deux ou plusieurs noms, ses caractéristiques sont indiquées sous le nom considéré comme le plus usuel, les autres noms
figurent suivant leur place alphabétique et renvoient au nom usuel.
Les noms de gisements en activité à la date de l'impression de la
feuille sont soulignés. Lorsque le gisement sélectionné sur la carte
appartient à un champ minéralisé (champ filonien par exemple), les
autres unités minéralisées peuvent être citées ici avec, le cas
échéant, mention des caractéristiques géologiques particulières.
5 - Substances. Il s'agit du symbole chimique (ou de l'abréviation) de
ou des substances dominantes, telles qu'elles sont portées sur la
carte (maximum trois ).
-30COORDON NÉES
FEUILLES
GÉOLOGIQUES
Géographiques
1/5O OOO*
1 / 80 0 0 0
longitude
latitude
Altitude
en m .
Lambert
X
. Y
zone
I
NOM
DU
ROCHES
MORPHOLOGIE
MINÉRAUX
DONNÉES
NUMÉROTATIO
ÉCONOMIQUES
RÉFÉRENCES
GISEMENT
'S
ENCAISSANTES
CARACTÉRISTIQUES
Age
Nature
Taille et
tonnage extrait*
Teneur
tout
venant
Carte à 1 / 3 2 0 0 0 0
B.S.S.
N°
Feuille
311 ,1
05
ACLES (Les)
Cu
Disséminé
Chalcopyrite, pyrite, limonite,
sidérite, quartz
Trias
Dolomie
0
très faible
P.3
799-7X-4001
Avignon
2150 919 ,1
3 306,8
05
ALP (L')
Pb.Cu
Stockwerk
Chalcopyrite, cuivre gris, érubescite ,
galène, blende, quartz,calcite
Trias
Dolomie
0
0 , 7 T. Cu
G.4.A.1
822-3X-4005
Avignon
336 (F)
1140
3
312 ,7
38
ARMENTIER
pyr
Amas
Pyrite, galène, blende, calcite, quartz,
Trias
Dolomie
0
nul
G.2
797-8*4004
Avignon
322 (F)
nul
P.2,S.2
820-8*4010
Avignon
(F)
Nèvache
Briançon
2425 9 4 2 ,03 3
St Christophe en
Oisans
Briançon
Vizille *
Briançon
892,5
copiapite
1580
868,5
3
296,2
38
AUP (L')
Hg
Amas
Cinabre, smithsonite, galène, b l e n d e ,
cuivre gris, bournonite, calcite ,
sidérite
Lias
Calcoire à entroques
0
480 821 , 2
3
298,5
26
BARBIÈRES
kao
Amas
Kaolin
Eocéne
Sable
0
916,3
3
226 ,6
04
BARLES
Pb.Cu
Filon
Galène, cuivre gris , bournonite,
quartz
Trias
Grés
0
très faible
C.4
918-3X-4001
1180
864,1
3
257,7
05
BEAUME (La)
Pb.Zn
Amas
Smithsonite , galène , calcite
Argovien
Calcaire
0
très faible
530
824,6
3 303,1
26
BEAUREGARD
kao
Amas
Kaolin
Eocène
Sable
0
1150
868,4
3
299,6
38
BOIS NOIR (Le)
Pb.Zn
Filon
Galène , blende , chalcopyrite , quartz,
sidérite
Micaschiste
0
nul
780
926,0
3
257,0
05
BOSCODON
Au
Placer
Or
Alluvion
0
nul
St Martin Vésubie
1890 961 , 6 3
234,0
06
BOUZIEYAS
Zn ,Cu
Filon
Blende, chalcopyrite, pyrite , calcite
quartz, sidérite
Gneiss
0
nul
Vizille *
Briançon
1850
Gneiss
0
1.5T. Pb
Dieulefit *
La Chapelle en
Vercors *
Vizille
Charpey *
Valence
La Javie
Digne
1040
L u c en Diois
Dié
Charpey *
Valence
L a Chapelle e n
Vercors *
Vizille
Chorges
Gap
Lärche
(Le)
Quaternaire
D.1
1g/T.Au
Avignon
301
Avignon
387 (F)
L.5
868-4X-4001 Avignon
354(F)
D.1
Avignon
P.2
820-4X-4003
Avignon
(F)
P.3
870-8*4002
Avignon
(F)
896-5*4001
Avignon
395 (F)
G.2.D.2
798-1X-4001
Avignon
323 (F)
895,5
3
316 ,5
38
BRANDES
Bo.Pb
Filon
Barytine , galène , b l e n d e , cuivre gris
chalcopyrite, pyrite .quartz
Dié
840 835,6
3
257,7
26
BRETTE
Zn.Pb
Amas
Smithsonite , cérusite , galène , blende
calcite
Portlandien
Calcaire
0
2 0 0 0 T Zn
R.4
867-3X-4001
Avignon
349(F)
Seyne
Gap
870 9 0 8 , 5
3
244,4
05
BRÉZIERS
Pb.Zn
Stockwerk
G a l è n e , blende , chalcopyrite, cuivre
gris , annabergite , calcite , quartz
Lias inférieur
Calcaire m a r n e u x
0
5 T . Pb + Zn
P.3
894-1X-4002
Avignon
364 (F)
La Chapelle en
Vercors *
Vizille
1170
868,2
3
294,2
38
CALIFORNIE (La)
Hg.Zn.Pb
Amas
Cinabre, smithsonite , galène, cuivre
gris, bournonite , colcite, sidérite
Lias
Calcaire à entroques
0
nul
P.2
820-8X-4007
Avignon
(F)
Aiguilles
Aiguilles
2500 958,3
3
272 , 4
05
CEILLAC
Cu
Disséminé
Pyrite , chalcopyrite
Serpentine
0
nul
P.3
Orcières
Gap
1600 909,1
3
277.8
05
CHAMPOLÉON
Pb.Zn.Cu
Filon
Galène,blende, bornite, chalcopyrite ,
chalcolite,quartz .calcite, barytine
Gneiss
0
faible
L.2
846-2X-4005
Avignon
365 (F)
Mens
Diè
560 849,3
3
270,3
26
CHATI LLON
Zn.Pb
Amas
Smithsonite,gcethite ,calcite
Calcaire
0
nul
Pb.Cu
Filon
G a l è n e , cuivre gris , chalcopyrite,
pyrrhotine, blende, quartz , calcite
Gneiss
0
6T.Pb
C.4
822-7X-4001
Avignon
334 (F)
Pb
Filon
G a l è n e , blende , q u a r t z , fluorine,
Gneiss
0
1 T . Pb
G.3.L.2
798-6X-4002
Avignon
331 (F)
Gneiss
0
100T. Cu
896-5X-4010
Avignon
397 (F)
Calcaire
0
faible
892-4*4002
Avignon
359 (F)
822-8X-4001
Avignon
(F)
*
St Christophe en
Oisans
Briançon
26I3 913,4
3
290,0
05
CHAUVETANE
La Grave
Briançon
1750 9 1 0 , 4
3
314,0
05
CHAZELET
(La)
(Le)
Argovien
Avignon
barytine
St Etienne de
Tinée
St Martin Vésubie
1500 965,4
3
230,1
06
CL AÏ
Cu
Filon
Chalcopyrite,pyrite .galène ,
bismuthinite, gersdorffite, or natif ,
quartz, calcite .
*
5 % Cu
Serres *
Le Buis
765
872,3
3
238,3
05
CLÁVELAS
Sr
Amas
Célestite, barytine, gypse
St Christophe en
Oisans
Briançon
1830
922,5
3
294,2
05
CLOT D E L'OURÉOU
Mo
Disséminé
Molybdenite , quartz
Granite
0
nul
Vizille
Briançon
1150
894,5
3
310,6
38
COIN (Le)
pyr,Pb,Zn
Amas
Pyrite, galène , b l e n d e , chalcopyrite
mispickel, quartz
Dolomie
0
nul
G.2
797-8X-4005
Avignon
(F)
Briançon
1600 9 0 8 , 5
3
286,6
05
COMBE DU BOURG
Pb.Zn
Disséminé
Galène, blende, quartz,chalcopyrite
Dolomie
0
nul
L.4
846-2*4001
Avignon
(F)
*
Orcières
Trias
Trias
* a u 1.1.1974
* éditées au 1.1.1975
Tobleou 3 : Exemple d'un tableau du catalogue montrant les caractéristiques des gisements
( classement alphabétique par nom du gisement )
P.3
- 31 -
6 - Morphologie, indiquée suivant la convention adoptée sur la carte,
mais avec, si cela est nécessaire pour en atténuer l'aspect arbitraire, des précisions complémentaires. Exemple ; amas Cpegmatite),
amas (skarn).
7 - Minéraux caractéristiques-. Liste des minéraux représentatifs du
gisement ou spécifiques d'un trait particulier intéressant. Les
noms sont indiqués sans, abréviation, dans l'ordre de leur abondance, les minéraux utiles étant cités les premiers.
8 - Roches encaissantes. Informations diverses concernant l'âge des
roches encaissantes (chronostratigraphiques, orogéniques, radiométriques...) et sa nature (caractères litholotiques, faciès) indiquées
si possible avec une précision plus grande que celle permise par
les symboles de la carte.
9 - données économiques. Au rappel de la taille économique du gisement,
suivant le barème conventionnel, sont ajoutés les chiffres de
production cumulée avec ou non les réserves en tonnes de métal ou
de substance ainsi que,la teneur du tout-venant en éléments utiles.
Les chiffres des réserves., inscrits sous la ligne de ceux de la
production, sont précédés de la lettre R, avec éventuellement mention des teneurs.
10 - Références bibliographiques-,. Seuls sont indiqués les thèses inédites, les ouvrages, notes et documents publiés dans lesquels sont
données soit les descriptions les plus intéressantes ou les plus
importantes soit les références bibliographiques les plus complètes
se rapportant aux gîtes,cités. Pour faciliter les recherches bibliographiques et éviter la.multiplication des références identiques, cette colonne.ne mentionne que des références chiffrées qui
renvoient à une liste bibliographique complète et qui forme la dernière partie du catalogue. La.référence chiffrée comprend une lettre et un nombre. La lettre est celle de l'initiale du nom de l'auteur, le nombre, l'ordre chronologique de la citation du texte, par
lettre initiale de nom d'auteur. Ce système de numérotation discontinue d'une lettre à.l'autre facilite le travail de rédaction en
permettant d'introduire aisément une référence complémentaire sans
avoir à reprendre toute la numérotation depuis le début, à la lettre A.
11 - Numérotation - Pour permettre au lecteur de se référer facilement à
la carte des gîtes minéraux au 1/320 000 et de consulter les fiches
correspondantes, lorsqu'elles existent, ou d'avoir accès au fichier
de la Banque des données du sous-sol du B.R.G.M., les références
de ces deux classements sont également données :
- pour la carte à 1/320 000 : nom de la feuille, numéro du gisement, la lettre (F) indique s'il existe une fiche ;
- pour la Banque des données, numéro d'archivage national. A
tout numéro correspond une fiche mémorisée.
RAPPORT 75 SGN 334 GMX
Destinataires
-
P. AICARD
A. BERNARD
L. CHAURIS
J. GLAÇON
J. GOGUEL
J.P. HUGON
P. LAFFITTE
H. PELISSONNIER
F. PERMINGEAT
E. RAGUIN
P. ROUTHIER
1 ex
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
- DG via DRE
1
- DP/PA - J.P. GAUTSCH
1
- RME/EX
"
- RME/FE
"
"
"
"
1
1
1
1
1
1
1
\-
-
A. AUTRAN
G. GERARD
J. BERTRANEU
DRMM Massif Central-L. RENAUD
DRMM Paris-Nord-Est - J.LOUGNON
DRMM Sud-Ouest - J.P. PROUHET
- DRMM Vendée-Bretagne - J. GUIGUES
SGN/D - C. GUILLEMIN
SGN/DA - J. BODELLE
SGN/AD.1 - J. GAZEL
SGN/AD.2 - G. GONI
SGN/CM.2 - B. LEMAIRE
SGN/CSP - J. AGARD
SGN/DAG - I. DARCHEVILLE
SGN/DOC - L. DELBOS
SGN/GEO - M. SLANSKY
SGN/MAR - M. TIXERONT
SGN/LAB - J. HALFON
SGN/GMX - R. MOUSSU
SGN/GMX/GCA - J. BARBIER
SGN/GMX/GIT - J. CAIA
- A. EMBERGER
- B. HENRY
- J. LHEGU
- J. MELOUX
- G. POUIT
- P. ROUVEYROL
- A. ZISERMAN
- BIBLIOTHEQUE GMX
- RESERVE
1
1
1
1
1
1
1
2
1
1
1
1
1
1
6
1
1
1
1
1
1
1
7
55 ex
Téléchargement