VAUDON : essai sur une extension de la transformation de LORENTZ aux référentiels accélérés
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Figure (XV-1) :
Vitesse au carré en fonction de la distance d’approche pour une
trajectoire radiale avec une vitesse nulle à l’infini. La masse gravitationnelle est celle du
soleil.
Alors que la mécanique classique prévoit une vitesse qui croit indéfiniment lorsqu’on
s’approche du centre de gravitation, la métrique de SCHWARZCHILD prévoit un
comportement singulier à partir d’une distance égale à 3 fois le rayon de SCHWARZSCHILD
où elle atteint un maximum relatif :
c
27
2
V
r
=
(XV-16)
On observe ensuite une décroissance rapide de cette vitesse qui devient nulle sur le
rayon de SCHWARZSCHILD, avant de tendre à nouveau vers l’infini, en valeur absolue, après
avoir franchi cette singularité.
Lorsqu’on communique une vitesse initiale au point matériel, la différence de
trajectoire n’est sensible au voisinage du rayon de SCHWARZSCHILD que si cette vitesse est
significative.
De la relation définissant la constante K
t
:
()
−
ϕ
+
−
−
−
==
2
2
2
2
2
2
2
2
0
t
rc
GM
21
dt
d
r
rc
GM
21
dt
dr
c
1
1
rc
GM
21
E
E
K
(XV-17)
on déduit que si pour r tendant vers l’infini, la vitesse initiale est égale à V
0x
, la
constante K
t
a pour valeur :
2
2
x0
t
c
V
1
1
K−
=
(XV-18)
l’évolution de la vitesse radiale prend alors la forme suivante :
( )
3
2
2
x0
2
2
2
2
3
22
t
2
2
2
2
2
c
2
1Vc
c
2
1c
c
2
1
K
c
c
2
1c
dt
dr
Φ
+−−
Φ
+=
Φ
+−
Φ
+=
(XV-19)
dont une représentation graphique est donnée sur la figure (XV-2) ci-dessous.
Le photon constitue toujours un cas particulier, car le temps propre devient nul, ce qui
rend plusieurs relations singulières. Pour un photon arrivant de l’infini avec une vitesse c, la
constante K
t
est nulle est nous obtenons :