B) Conséquences de cette «      marée verte      »  
a) c  onséquences environnementales  
Certaines plages sont envahies par ces algues et en particulier les baies semi ouvertes, du fait de leur 
alimentation pour un ou plusieurs points d »eau (Eau et rivières de Bretagne, annexe 2), et une fois 
le cycle de croissance terminé, intervient alors la putréfaction de ces algues dont les conséquences 
sur la santé sont les suivantes :
b) conséquences sanitaires
La putréfaction déclenche la libération d'ammoniac mais aussi d'hydrogène sulfuré (Eau et rivières 
de Bretagne, annexe 2), mais elle favorise la prolifération bactérienne.
Hormis ces aspects dangereux pour la santé, cette prolifération suivie par la putréfaction vont avori 
des conséquences économiques indéniables.
c) conséquences économiques
Les plages envahies par les algues sont désertées par les touristes non seulement pour les côtés 
olfactifs et visuels, mais aussi pour la nocivité que cela représente (Eau et rivières de Bretagne, 
annexe 2), (IFREMER, rapport de juin 2003, annexe 3).
La charge économique de cette marée verte est alourdie par le coût que représente le ramassage de 
ces algues - 10 000 m³ en 2009 pour un montant total de 3,4 M€ en 20 ans (Dépêche Agence France 
Presse (annexe 1)) - mais aussi pour pour leur stockage et leur traitement.
Le rôle de l'Etat est essentiel dans la mise en œuvre de la lutte contre cette pollution, d'autant plus 
que sa responsabilité a été établie par la cour administrative d'appel de Nantes le 1er décembre 2009 
(annexe 3).
II. Moyens de lutte
Comme cette décision le montre, il appartient à l'Etat de mettre en œuvre une politique de contrôle 
mais aussi des actions de conseils pour participer à cette lutte.
A) Politique de contrôle
L'Etat doit mettre en place une politique de contrôle plus stricte en faisant respecter à la lettre les 
articles L 511-1 à L 512-8 du code de l'environnement (annexe 7) qui prévoit en fonction de la taille 
des élevages  porcins une  autorisation ou une déclaration préalable qui  doit s'accompagner  d'un 
rappel de la réglementation à respecter.
L'Etat   doit   également   investir   auprès   de   collectivités   pour   qu'elles   ne   soient   pas   les   seules   à 
supporter le coût du ramassage des 50 à 80 000 tonnes d'algues qui se déposent, mais aussi du coût 
de leur traitement  ainsi que des conditions de  ce  traitement :  un plan représentant  60 millions 
d'euros est prévu (annexe 1),  mais comme le rappelle Thierry Burlot, président du  syndicat de 
traitement des ordures ménagères, il n'est pas possible que les centres de traitement prennent en 
charge la totalité des déchets en l'état actuel des choses.
De plus, même si une politique de fertilisation des sols par le biais de ces algues est mise en place, 
2