RADIOGRAPHIE NUMERIQUE
(cf radiographie argentique)
La radiographie argentique date des débuts de la radiographie médicale.
Du fait de la simplification des examens radiologiques, de l'augmentation de leur demande, du
souci d'exposer le moins possible les patients aux radiations ionisantes, du développement de
l'informatique, et de la baisse vertigineuse de ses coûts, la radiographie numérique est en
passe de supplanter la radiographie argentique.
Les capteurs CCD de rayons X et leurs écrans plats ont supprimé le papier, et la quantité de
rayons utilisés pour faire une bonne radiographie, n'a cessé de diminuer.
La qualité des rayons a changé, et de rayons dits "lourds" nous sommes passés à des rayons à
ultra haute fréquence, qui sont beaucoup moins ionisants que les premiers.
La possibilité de faire des extrapolations de calcul à partir de quelques coupes du crâne, nous
permet de disposer de radiographie en trois dimensions à partir des scanners, avec un faible
taux d'erreur. Ces examens sont bien sûr fort utiles dans l'étude d'un projet de pose d'implant
mais aussi pour connaître le trajet d'un nerf dentaire à proximité d'une dent de sagesse pour
éviter de léser celui-ci.
Les simples radiographies dites
rétro-alvéolaires, qui étaient faites
avec un générateur lourd produisant
des rayons X lourds et dangereux,
sur clichés papiers, ont été
supplantés désormais par des
générateurs légers montrant le
résultat de la radio en quelques
secondes. Cette rapidité d'utilisation
alliée à la faible quantité de
rayonnement, permet de multiplier
les radiographies de contrôle dans
le but d'améliorer la qualité des
soins.