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Flashs
Le plaisir de manger a un prix
D’après le récent Baromètre santé nutrition 2008 de l’INPES, les représentations de
l’alimentation ont évolué depuis une douzaine d’années. En 1996, on « mangeait pour
vivre » : se nourrir apparaissait plutôt comme un acte indispensable à la survie. En 2008, on
mange peut-être plus par agrément : le plaisir gustatif est évoqué en premier chez un bon
quart de la population. Mais on pense aussi de plus en plus que c’est un plaisir coûteux.
Pour les achats de produits alimentaires (84 % se font en grandes et moyennes surfaces), le
prix est un critère en progression. Pour le choix du lieu d’achat, le prix est deux fois plus cité
qu’avant : il vient juste après la distance, avant la qualité et la variété… Et dans le magasin,
on regarde la marque, la composition, le label… et le prix ! (Nutrinews hebdo)
Baromètre santé nutrition 2008. www.inpes.fr
Calories : du flou dans les calculs
Notre perception des apports caloriques est soumise à des déformation inconscientes. Face
à de petites portions, le consommateur surestime un peu les apports. Face à de grandes
portions, il les sous-estime beaucoup ! Tout comme les calories qu’il engrange devant un
aliment présenté comme « bon pour la santé ». Manger à table un aliment perçu comme bon
pour la santé a, de plus, tendance à diminuer la perception des apports caloriques de tout le
repas ! Autrement dit, sans se transformer en calculette, le consommateur a intérêt à
apprécier les aspects qualitatifs, mais aussi quantitatifs de son alimentation… (Nutrinews
hebdo)
50e Journée annuelle de nutrition et de diététique. Paris, 29 janvier 2010.
Du lait pendant la grossesse protège l’enfant de la sclérose en plaques
Etonnant résultat d’une étude menée chez près de 36.000 infirmières américaines et
présentée récemment au congrès de l’Académie américaine de neurologie : alors que 200
d’entre elles ont vu apparaître une sclérose en plaques au cours des 16 années de l’étude,
on a pu évaluer que celles qui étaient le plus protégées contre cette maladie étaient celles
dont la mère avait bu le plus de lait durant sa grossesse ! A raison de 4 verres de lait par jour
chez la mère, le risque de sclérose en plaques est diminué de 56 % pour l’enfant (par
rapport au risque des enfants dont la mère buvait moins de 3 verres de lait). Une diminution
du risque a aussi été observée chez les enfants dont la mère a consommé pendant sa
grossesse des aliments riches en vitamine D. Du lait, des poissons gras et un peu de soleil :
un « régime » très agréable pour les futures mamans ! (Nutrinews hebdo)
62e congrès de l’Académie américaine de neurologie, Toronto, 10-17 avril 2010.
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