! SAMSUNG, TÊTE DE FILE DE LA RADIOLOGIE 3.0 ?

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Thema-Radiologie.fr
28 janvier 2015
SAMSUNG, TÊTE DE FILE DE LA RADIOLOGIE 3.0 ?
Samsung Electronics n'a pas atterri par hasard dans le secteur de la santé. Le géant coréen
arrive avec une stratégie originale, avec pour objectif de devenir la tête de file de la radiologie
3.0, grâce à des solutions connectées, technologiquement utiles et économiquement
supportables. Le Directeur de la Division Santé de Samsung nous en dit plus dans un entretien
exclusif.
Théma Radiologie: Quelle est la philosophie de Samsung dans la santé ?
Carlos Jaime: Samsung est un acteur capable d’adresser toute la verticale Santé et notre stratégie est
d’occuper une position globale dans ce secteur. Ce que l'on sait trop peu c'est que Samsung est déjà
propriétaire de 10 000 lits d’hospitalisation, historiquement concentrés en Asie et nous nous étendons
en dehors avec comme dernière réalisation la Cleveland Clinics à Abu Dahbi qui compte 2000 lits. Notre
offre couvre l'ensemble du parcours de santé, allant du dispositif médical connecté jusqu’à, dans
certains pays, à l’offre de soins. Samsung Santé (HME) se positionne en particulier en France comme
l'architecte de l’offre de soins « digitale », en proposant des solutions globales intégrant l’offre
Samsung mais également des équipements, logiciels et services venant d’acteurs locaux.
T.R.: Comment les modalités d’imagerie s’intègrent-elles dans cette architecture ?
C.J.: L’offre Samsung Santé permet de couvrir l’ensemble des besoins « digitaux » du professionnel de
santé. Par exemple nous avons présenté lors des dernières JFR un centre d’imagerie médicale 100 %
numérique et 100 % Samsung intégrant des écrans diagnostiques, des dalles tactiles, une gamme de
copieurs dédiés à la radiologie et de nombreux autres produits. De plus, nos dispositifs médicaux sont
nativement communicants et permettent un usage plus connecté entre le Radiologue et son patient.
"Notre ambition est de démarrer une gamme par le premium"
T.R.: Quelle est la stratégie Samsung pour les modalités d’imagerie ?
C.J.: La colonne vertébrale de notre offre sera « l’excellence technologique » au meilleur prix et c’est
pourquoi nous rentrerons systématiquement sur le marché par le haut mais à des prix adaptés au
marché. Le meilleur exemple est notre échographe RS80A, qui lancé aux JFR 2014, a déjà séduit un
nombre important de radiologues privés mais également publics. Notre offre scanner présentée lors du
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dernier RSNA 2014 suit le même chemin et nous travaillons dores et déjà sur de nombreux projets dans
des environnements de la neurochirurgie, de la radiologie interventionnelle, des services d’urgences et
de la mobilité. Que ce soit en échographie, en radiologie numérique ou en scanner notre volonté est
d’étendre notre gamme en partant du premium pour couvrir l’ensemble des besoins des différentes
spécialités médicales. En échographie par exemple notre gamme s’est étendue avec l’arrivée du HM70
qui a connu un succès formidable en 2014 et le H60 référencé à l’APHP dont 10 exemplaires ont déjà
été vendus depuis le début du marché. Notre volonté en 2015 est de forcer le rythme des innovations
avec l’arrivée du S-DetectTM, un CAD permettant la détection, la quantification et la qualification des
tumeurs du sein par exemple, de la fusion avec l’imagerie scanner et IRM ainsi que l’élastographie.
T.R.: Puisque le wifi semble se généraliser, y a-t-il des applications pour les smartphones ou tablettes ?
C.J.: Effectivement, nous éditons par exemple l’application HelloMom, qui se veut un carnet de santé
digital de la patiente enceinte, pour lui assurer un suivi de la grossesse intégrant la récupération des
images de ses échographiques et de ses comptes rendus de consultations. Elle est téléchargeable
gratuitement sur Android. Mais il n’y a pas que les téléphones ! Nos modalités peuvent également
communiquer en wifi avec nos imprimantes Samsung. L’excellence Samsung en matière de
connectivité, on peut le dire aujourd’hui, est mise à la disposition des acteurs de la radiologie.
"Bientôt un écran 32 pouces et 8 millions de pixels"
T.R.:Samsung est un leader dans la production des écrans. Qu’en est-il pour la santé ?
C.J.:Nous allons lancer justement un écran diagnostique Samsung à 8 millions de pixels et 32 pouces
dans quelques semaines, qui sera commercialisé par des partenaires. Nous avons également présenté
aux JFR des dalles tactiles destinées à améliorer la relation entre le professionnel de santé et le patient,
à des coûts très compétitifs. Samsung fabrique des millions de dalles ce qui participe à une économie
d’échelle significative dans leur fabrication, et se répercute dans le prix au client.
T.R.:Comment Samsung est-il positionné en radiologie ?
C.R.: Dans ce secteur, sur lequel nous nous sommes engagés récemment, vous avons gagné plusieurs
appels d’offres. En 2014, notre position sur le marché privé a décollé, grâce notamment au succès de
notre nouvelle solution GU60, salle avec bras articulé et capteur plan wifi et AED. A l’hôpital, la table à
suspension plafonnière GC80 et à deux ou trois capteurs, pensée pour les urgences, a été plébiscitée,
de même que la GF50, une salle d’os dont nous venons de vendre le 1er exemplaire à hôpital. En 2015
nous allons accélérer notre développement grâce à notre technologie de capteurs plans AED et wifi et
l’arrivée de notre nouveau mobile numérique GM60. Notre famille continuera à grandir et de nouveaux
membres sont déjà en gestation.
"Lancer de nouveaux produits n'a de sens que si le marché a les moyens d'en bénéficier"
T.R.:Samsung se positionne également sur le marché du scanner ?
C.J.:Effectivement, nous avons présenté deux scanners mobiles au RSNA: le Bodytom (32 coupes avec
tunnel de 85 cms), fonctionnant sur batterie et développé pour l’activité interventionnelle et son petit
frère le CereTom (8 coupes) qui se destine plus au dentaire, à la neurologie et au musculo-squelettique,
comme un scanner dédié et mobile. Il peut aisément remplacer une salle de radiologie, à coût identique,
mais avec peu de contraintes d’installation. Enfin, nous avons présenté en work in progress et dans un
espace privé durant le RSNA un scanner très haut de gamme qui arrivera sur notre marché
prochainement.
T.R : Votre gamme d’étoffe petit à petit. Une perspective particulière est-elle suivie par Samsung au
travers de son offre ?
C.J.: Samsung Santé a pour ambition d’apporter un regard nouveau sur ce marché et non pas faire ce
que d’autres proposent déjà. Nous voulons devenir la tête de file de la radiologie 3.0, en apportant une
perspective différente, grâce à des solutions connectées, technologiquement utiles et économiquement
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supportables. Lancer de nouveaux produits n’a de sens que si le marché a les moyens d’en bénéficier et
nous savons tous aujourd’hui que ce n’est pas le cas. Par exemple Le taux de vétusté des équipements
médicaux à l’hôpital public est d’environ 80% et la marge opérationnelle « non aidée » qui est
remontée péniblement ne permet toujours pas d’auto financer leur remplacement. De plus le
vieillissement des matériels entraine une envolée du coût des contrats de services ce qui est contraire
aux objectifs fixés par le groupe ARMEN dans le cadre du plan PHARE. Un changement de paradigme
est vital. C’est pourquoi Samsung propose depuis l’été 2014 aux établissements de nouvelles solutions
qui permettent de remplacer leurs vieux équipements tout en réduisant les charges d’exploitation.
Bruno Benque
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JIM.fr
27 janvier 2015
Quelle imagerie pour détecter les métastases hépatiques des cancers colorectaux ?
Les métastases systémiques des cancers colorectaux (CCR) concernent en premier lieu le foie. La
stadification de ces tumeurs malignes fréquentes est à l’évidence primordiale pour guider la stratégie
thérapeutique, en sachant que, comme pour la plupart des tumeurs solides, la chirurgie d’exérèse est de
loin la meilleure solution. Diverses techniques d’imagerie sont utilisables dans le bilan d’extension
préopératoire et la stadification : (1) celles relevant des techniques conventionnelles ; (2) l’IRM pour
rechercher d’éventuelles métastases hépatiques ; (3) la tomographie par émission de positons couplée
à la tomodensitométrie et réalisée après injection d’un analogue du glucose, le FDG (déoxyglucose
marqué par le fluor 18 : il s’agit de la FDG-TEP-TDM qui occupe désormais une place de choix en
oncologie nucléaire.)
Quelle stratégie faut-il privilégier dans la stadification des CCR qui comporte nécessairement la
recherche de localisations hépatiques secondaires ? Quelles sont les performances diagnostiques
respectives des techniques évoquées ? Quel est l’impact de la FDG-TEP-TDM sur la prise en charge de
la maladie ? C’est à ces questions que tente de répondre une revue des données de la littérature
internationale (jusqu’en juin 2014) agrémentée d’une méta-analyse. Au passage, a été également prise
en compte la capacité de la FDG-TEP-TDM à détecter les métastases autres qu’hépatiques.
Pour être retenues, les études devaient répondre au cahier des charges suivant : (1) le bilan devait avoir
été pratiqué avant la résection chirurgicale de la tumeur colique ; (2) l’effectif devait compter au moins
18 patients ; (3) les données rapportées devaient permettre d’établir des tableaux de contingence 2x2
pour comparer les performances diagnostiques des techniques d’imagerie évaluées, qu’il s’agisse de la
sensibilité, de la spécificité ou encore de l’exactitude. C’est ainsi qu’ont été sélectionnées 18 études
regroupant au total 1 059 patients atteints d’un CCR non opéré. L’analyse a reposé sur une base
individuelle (ABI) ou lésionnelle (ABL) quand cela a été possible, ce qui n’a été le cas que pour huit
études.
Pour ce qui est de détection des métastases hépatiques, la sensibilité et la spécificité de la TEP ont été
globalement estimées toutes deux à 93 % en ABI (18 études) versus respectivement 60 % et 79 % en
ABL (8 études). En termes d’analyse de type ROC (receiver operating curve), les surfaces sous les
courbes ont été respectivement de 0,97 en ABI et de 0,67 en ABL.
Par rapport à l’IRM et à la tomodensitométrie hépatiques, la TEP-TDM s’est avérée un peu moins
sensible, les valeurs correspondantes étant en effet respectivement de 93 %, 100 % et 98 % en ABI,
versus 66 %, 89 % et 79 % en ABL. En revanche, sa spécificité s’est avérée plus élevée, les valeurs
étant alors de 86 %, 81 % et 67 % en ABI, l’ABL ne pouvant être pratiquée. Les résultats de la FDGTEP-TDM ont permis de modifier la prise en charge dans en moyenne 24 % des cas et cette technique
qui repose sur une exploration du corps entier dans l’indication étudiée a détecté des métastases extrahépatiques chez 32 % des patients, là aussi en moyenne.
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Si l’on prend en compte l’ensemble des résultats de cette revue de la littérature et de la méta-analyse
afférente, il apparaît que l’avantage est à la FDG-TEP si l’objectif est d’identifier les patients atteints de
métastases hépatiques en rapport avec un CCR. Si l’on raisonne sur une autre base qui est la détection
de chaque lésion hépatique, l’avantage est à l’IRM ou à la TDM. Cependant, la spécificité de la FDGTEP-TDM est supérieure à celle de la l’IRM et, de plus, cette technique a un impact significatif sur la
prise en charge de la maladie chez près d’un patient sur quatre. Quoi qu’il en soit, compte tenu des
limites de chaque technique, il est difficile d’élaborer une stratégie diagnostique univoque, au point que,
dans certains cas, la FDG-TEP-TDM et l’IRM hépatique seront nécessaires pour poser l’indication
opératoire avec une incertitude minimale.
Dr Philippe Tellier
Références
Maffione AM et coll. : Diagnostic accuracy and impact on management of 18F-FDG PET and PET/CT in
colorectal livermetastasis: a meta-analysis and systematic review. Eur J Nucl Med Mol Imaging., 2015 ;
42: 152-63.
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ParisCotedAzur.fr
29 janvier 2015
Le Cannet : « Baby Movie », premier centre d’échographie 3D/4D dans les Alpes
Maritimes et le Var.
Baby Movie est un centre d’échographie non médicale, s’est installé au Cannet. Il se spécialise dans
l’image en relief (3D), et la vidéo en relief (4D), et vise une clientèle des parents.
Appelée aussi échographie « plaisir », « affective » ou « ludique », cette prestation n’a pas vocation à
établir de diagnostic médical. Elle permet tout simplement aux parents de voir leur bébé, avant qu’il ne
vienne au monde. L’avantage est que l’on peut s’y rendre accompagné, enfants, parents et grandsparents peuvent vivre ensemble ce moment rare.
Laurent Tosti, le fondateur, spécialisé en biologie humaine, s’est lancé dans cette aventure en 2012.
Cette idée est née d’un besoin : Lorsque ma femme était enceinte, nous souhaitions voir à nouveau
notre enfant, les échographies médicales nous ayant surtout frustrés. Nous avions besoin de revoir
notre enfant et de vivre un moment fort. Mais aucun centre de ce type n’existait dans la région. J’avais, à
ce moment-là, l’envie de changer de métier! Féru de nouvelles technologies et biologiste de formation,
Laurent a alors décidé de mettre ses deux passions au service de son centre d’échographie 3D/4D et a
fait appel au réseau national de professionnels de l’échographie.
Ainsi, le centre Baby Movie est accrédité par la FNEA, la Fédération Nationale d’Echo-clip Affectif. Cet
organisme national réglemente et assermente les professionnels de l’échographie non médicale, qui
sont, comme Laurent, formés, encadrés et contrôlés. Avant d’exercer, ces professionnels suivent une
double formation : un médecin échographe leur enseigne ce métier et un ingénieur leur apprend la partie
technique, à savoir l’utilisation de l’appareil, l’échographe, le même appareil que celui utilisé par les
professionnels de santé.
La FNEA impose à ses membres un code déontologique à respecter. Ainsi, un rendez-vous chez Baby
Movie dure une heure mais avec un maximum de trente minutes d’échographie, comme l’exigent les
règles. Durant la séance, Laurent explique ce qu’il fait. Les échographies sont visibles sur écran pendant
la séance. Selon le forfait choisi, les parents repartent avec un choix de photos imprimées et sur CD
et/ou une vidéo gravée sur DVD ; en option, un enregistrement des battements du cœur du bébé.
Quatre forfaits sont proposés : les forfaits 3D et 4D vont de 89 ! à 149 !. Baby Movie est partenaire de
l’association Piwi, qui souhaite informer le public sur le syndrome de Prader-Willi et récolter des fonds
en vue de faire progresser la recherche sur cette maladie.
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FemmeActuelle.fr
27 janvier 2015
Cancer : la prise de sang, une alternative à la biopsie
Thinkstock
Pour mettre en place une thérapie ciblée, il est nécessaire d’effectuer un prélèvement de cellules
(biopsie) dans la tumeur. Cette ponction est effectuée au moyen d’une aiguille par endoscopie. « La
biopsie est un acte invasif pour le patient, parfois douloureux et pouvant nécessiter une hospitalisation »
précise le docteur Christophe Le Tourneau, responsable du pôle médecine de précision à l’Institut Curie.
Or, les cellules qu’elles soient normales ou malignes, naissent, vivent et, dans la plupart des cas,
meurent. Ce phénomène naturel de dégradation permet le renouvellement cellulaire. Les brins d’ADN de
ces cellules dégradées circulent dans le sang avant d’être éliminés.
Plus de confort pour le patient
Les chercheurs de l’Institut Curie ont mis au point et testé sur 34 patients atteints de 18 cancers
différents (dans le cadre de l’essai clinique SHIVA), une technique pour analyser le profil ADN de ses
cellules cancéreuses dans une prise de sang et déterminer ainsi les cancers pouvant bénéficier d’une
thérapie ciblée. Cette dernière utilise des médicaments qui s’attaquent spécifiquement aux cellules
cancéreuses.
Cette technique devrait permettre, d’une part, d’établir le protocole de soins entièrement sur le profil
génétique de la tumeur et non plus sur sa localisation et d’autre part, d’identifier plus rapidement les
patients pouvant bénéficier d’une thérapie ciblée.
Il est important de rappeler que les thérapies ciblées ne concernent pas tous les cancers. Cette
technique prometteuse est encore au stade expérimental. Mais comme on dit : affaire à suivre.
Benedycte TRANSON CAPONE
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PourquoiDocteur.fr
27 janvier 2015
Dispositifs médicaux : améliorer leur traçabilité et la sécurité
Entre 800 000 et 2 millions de dispositifs médicaux existent en France. Un tel foisonnement
impose que des mesures soient prises pour améliorer la sécurité et la qualité, recommande le
CESE.
BEBERT BRUNO/SIPA
Lunettes, prothèses auditives, fauteuils roulants, appareils respiratoires, ou semelles
orthopédiques... En 2013, les dépenses de santé pour ces dispositifs médicaux remboursables se sont
établies à 13,4 milliards d’euros. L’Assurance maladie a pris en charge 5,8 milliards et le reste à charge
des patients s’est élevé à 7,6 milliards. Une facture lourde pour les Français, surtout que des écarts
importants existent dans les niveaux de remboursement. Pire encore, le même modèle d'un dispositif
peut être vendu 10 à 50 % plus cher en fonction du profil de l'assuré, révélait récemment une enquête
de 60 millions de consommateurs.
Face à cette gabegie, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a décidé d'y voir clair. Il
a présenté ce mardi son avis sur « La place des dispositifs médicaux dans la stratégie nationale de
santé. »
Assurer l’accès des patients aux dispositifs efficients
Le CESE recommande de faire évoluer les politiques de tarification et de financement des dispositifs
médicaux par l’Assurance maladie. Concrètement, cela suppose une révision de la procédure
d’inscription sur la « Liste des produits et prestations remboursables » (LPPR), dont les mécanismes
tarifaires sont actuellement très complexes.
Pour le Conseil, la prise en charge devrait donc se fonder sur l’amélioration du service attendu (ASA) et
le niveau de l’ASA devrait mieux entrer en ligne de compte dans le remboursement. « En revanche, les
dispositifs les plus récents n’étant pas nécessairement les plus performants, la nouveauté ne peut être
perçue comme un critère suffisant », souligne le Conseil.
Néanmoins, « afin de maîtriser l’inflation des dispositifs médicaux remboursables », le CESE préconise
de s’interroger systématiquement, dès qu’un nouveau dispositif est inscrit sur la LPPR, sur la possibilité
de retirer les dispositifs plus anciens devenus redondants.
Le CESE veut davantage sécuriser le marché
Par ailleurs, le CESE estime que les complémentaires santé devraient être associées aux démarches de
prise en charge, comme à celles de tarification, afin d’agir sur les prix et contribuer à la limitation des
restes à charge.
Il rappelle aussi qu'il faudrait mieux garantir la sécurité des dispositifs médicaux en amont de la mise sur
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le marché, et en aval. Tout comme l'Europe récemment, le CESE fait du renforcement des procédures
de sécurité « une nécessité vis-à-vis des patients comme des professionnels de santé. »
Dans un communiqué, le Conseil écrit qu'il est « notamment essentiel d’améliorer la traçabilité, de la
fabrication à l’usage, et de renforcer l’exigence d’essais cliniques préalables ou de simulations. »
Une recommandation fait écho aux scandales des prothèses mammaires PIP et des prothèses de
hanche Ceraver.
Ne pas rater le virage de l'ambulatoire
Les rapporteurs de l'avis concluent : « Les dispositifs médicaux doivent trouver une juste place dans la
stratégie nationale de santé et dans le projet de loi santé car ils contribuent de manière essentielle au
bien-être des Français et sont de formidables opportunités dans le cadre du virage ambulatoire.
Cela appelle de nouvelles formes de régulation pour garantir des usages optimisés, assurer la sécurité
et faciliter l’accessibilité financière. Ils constituent également un levier de croissance dont l’économie a
besoin. L’avis du CESE rappelle combien « les entreprises, et notamment les PME qui font le
dynamisme de ce secteur, ont besoin de soutien et d’accompagnement. »
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