la mécanique des corps

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(Trimestriel : octobre - décembre 2014)
09
TOUTE L’ACTU D’EPICURA POUR LES MÉDECINS
ZOOM
Consultations :
ça déménage
à Baudour
INNOVATION
Des chambres patients
dernier cri à Ath
PORTRAIT
Mounia Delepierre,
responsable
des infirmières
de référence
Médecine
physique
LA MÉCANIQUE DES CORPS
Bureau de dépôt : Anvers X - EpiCURA Med - n° d’agréation : P 912598
ÉDITO
n° 09 ( octobre - décembre 2014 )
UNE RENTRÉE RICHE
EN NOUVEAUTÉS
La voici, la rentrée, et avec elle son cortège
d’innovations et de projets ! Vous découvrirez
certaines de ces nouveautés dans cette édition.
D’autres projets seront présentés et commentés
dans le prochain numéro, afin que leur analyse
profite d’un peu de recul.
Par ailleurs, cet éditorial manquerait à tous ses
devoirs si nous n’évoquions pas ici :
l’entrée en fonction imminente de notre futur Directeur
Médical Adjoint, le Docteur Alain Juvenois. Il rejoindra
EpiCURA le 1er octobre prochain et jouit d’une
expérience déjà bien établie en gestion médicale ;
l’entrée en fonction à la fin du printemps dernier de
notre nouveau Directeur Général, François Burhin.
Fin connaisseur du monde hospitalier, il a activement
contribué à la naissance d’EpiCURA en participant aux
travaux préparatoires du rapprochement institutionnel
entre l’ex-CHHF et l’ex-RHMS.
Loin d’être de simples « remplacements », l’arrivée
de ces deux personnes de qualité dans l’équipe
managériale d’EpiCURA constitue un renfort précieux
en nouvelles compétences, surtout en cette période
fertile en projets novateurs. C’est aussi un témoignage
fort de l’attractivité et du rayonnement que notre jeune
institution commence à exercer. L’existence d’EpiCURA
est maintenant bien reconnue et nous attirons de
nouveaux talents. Quel meilleur gage d’un avenir
heureux pourrait-on espérer ?
Nous souhaitons chaleureusement la bienvenue
à nos nouveaux collègues et espérons que vous
apprécierez, amis lecteurs, ce neuvième numéro
d’EpiCURA MED. Bonne rentrée !
L’existence d’EpiCURA
est maintenant bien
reconnue
03
News
Qui de neuf ?
06
Dossier
La médecine physique
à EpiCURA
10
Portrait
Mounia Delepierre,
responsable des infirmières
de référence
12
Zoom
Les consultations déménagent
à Baudour
14
Innovation
Des chambres patient flambant
neuves à Ath
Docteur Jean-Pierre SABOT,
Directeur Médical d’EpiCURA
EpiCURAmed
est une publication du
Rédactrice en chef :
Delphine Cauchies
Secrétariat de rédaction :
Claudine De Kock
Impression :
Artoos
> Centre Hospitalier
EpiCURA asbl
Conception et réalisation :
Maquette :
Noémie Chevalier
Tirage :
2.000 exemplaires
70 rue Rodenbach
1190 Bruxelles
Tél. : 02 640 49 13
Fax : 02 640 97 56
e-mail : [email protected]
Mise en page :
Noémie Chevalier
136 rue Louis Caty
7331 Baudour
Tél. : 065 76 81 11
Éditeur responsable :
François Burhin
136 rue Louis Caty
7331 Baudour
Coordination de
la rédaction :
Cindya Izzarelli
Photos et illustrations :
Laetizia Bazzoni,
Coralie Cardon,
D.R.
Les articles, opinions, dessins et photos
contenus dans le magazine sont sous la seule
responsabilité de leurs auteurs. Tous droits de
traduction, d’adaptation et de reproduction
réservés pour tous pays.
QUI DE NEUF ?
DÉCOUVREZ les NOUVELLES
TÊTES
Site : Hornu
Site : Ath
AURÉLIE NOTTE
SOINS DENTISTERIE
Contact
068 26 26 28
Lieu de formation
Université Libre
de Bruxelles (ULB)
Pourquoi avoir choisi
EpiCURA ?
Résidant à Ath, j’étais
très motivée à l’idée
de pouvoir compléter
une équipe où règne
l’ambiance agréable de la
région, avec des patients
toujours chaleureux et
reconnaissants.
d’EpiCURA !
ALAIN JUVENOIS
DIRECTEUR MÉDICAL
ADJOINT
Contact
065 71 33 76
Lieu de formation
Université de Mons, ULB,
Solvay Business School
Pourquoi avoir choisi
EpiCURA ?
J’ai été séduit par la vision
d’EpiCURA : unir les forces
et le savoir-faire de deux
hôpitaux concurrents,
pour offrir à la population
des soins toujours plus
excellents. De plus, nous
entrons dans la phase de
mise en place des projets,
qui s’annonce riche en
défis.
Site : Baudour
DR AZIZ DEMIRKILIG
ANESTHÉSIE
Contact
065 76 84 17
Lieu de formation
Université Libre
de Bruxelles (ULB)
Pourquoi avoir choisi
EpiCURA ?
J’ai choisi de rejoindre
EpiCURA pour sa vision du
futur et pour l’ambiance
très conviviale au sein du
quartier opératoire.
( octobre - décembre 2014 )
03
QUOI DE NEUF ?
FRANC SUCCÈS
pour le week-end
d’information
Alzheimer
LE TEMPS D’UN WEEK-END, EPICURA
S’EST MIS AU DIAPASON DE LA JOURNÉE
MONDIALE DE LA MALADIE D’ALZHEIMER,
LES 19 ET 20 SEPTEMBRE DERNIERS.
À
l’occasion de la journée Mondiale
de la Maladie d’Alzheimer, EpiCURA a
souhaité marquer son implication dans
la lutte contre cette maladie en organisant plusieurs événements à destination
du public et des professionnels de la
santé.
Le vendredi 19 septembre, des stands
d’animations accueillaient patients et
visiteurs dans le hall d’entrée des trois
sites. Neuropsychologues, assistants
sociaux, ergothérapeutes, diététiciens, logopèdes, infirmières de liaison
gériatrique : tous étaient présents
pour fournir au public une information
complète autour de la personne âgée
et la maladie d’Alzheimer. Les visiteurs
ont notamment pu participer à un
concours sous forme de quiz, ce qui a
permis à un chanceux de repartir avec
un chèque-cadeau.
Le samedi 20 septembre, les équipes
ont organisé sur le site de Baudour,
la 1re matinée scientifique de neurologie et neuropsychologie sur les
démences et la maladie d’Alzheimer.
Tous les médecins généralistes
collaborant avec EpiCURA ainsi que
les représentants des maisons de
repos et de soins de la région ont été
conviés à cette matinée de conférences. La maladie d’Alzheimer a été
abordée sous ses aspects médicaux,
sociaux, psychologiques et juridiques.
La matinée s’est conclue par un lunch
au cours duquel les participants ont pu
continuer à discuter et échanger sur
ces différents thèmes.
04 EpiCURA med
Un BLOC OP’ flambant
neuf pour Hornu
BONNE NOUVELLE SUR LE SITE D’HORNU : LES TRAVAUX DE
RÉNOVATION DU BLOC OPÉRATOIRE TOUCHENT À LEUR FIN
ET PLUSIEURS SALLES SONT DÉJÀ EN FONCTION.
L
e quartier opératoire d’Hornu jouira fin octobre
de six salles d’opération flambant neuves !
De nombreuses innovations technologiques y ont été
déployées pour la sécurité et le confort des patients
et du personnel. Les grands écrans permettent de
suivre l’intervention de l’intérieur et de l’extérieur de la
salle et de récupérer les images de scanner ou de RMN
pendant l’intervention.
QUOI DE NEUF ?
Bientôt,
UN NUMÉRO
D’AGRÉMENT
UNIQUE pour
EpiCURA
Baudour et
Hornu !
DES SÉANCES D’INFORMATION
pour les parents
E
n octobre dernier, EpiCURA a ouvert aux
futurs parents les portes de son pôle
mère-enfant d’Hornu et de la maternité des
Dix Lunes d’Ath. Organisées en collaboration avec l’Office de la Naissance et de
l’Enfance, ces séances ont permis à toutes
les personnes ayant un projet parental de
rencontrer l’équipe soignante, de découvrir
les différents ateliers de préparation
prénatale et de prendre part à une visite
guidée des installations. De quoi préparer
la venue de bébé en toute sérénité !
C’
est officiel : la
demande de fusion
des numéros d’agrément
des sites de Baudour et
Hornu a été acceptée. Dès
le 1er janvier 2015, ces deux
sites ne formeront donc
plus qu’un seul et même
hôpital, tandis que le site
d’Ath conserve son numéro
d’agrément actuel. Cette
fusion représente un pas
en avant vers notre objectif
final : plus de moyens, plus
de spécialités, plus de
pôles d’excellence, qui nous
permettront de prendre en
charge plus de pathologies.
DÉMÉNAGEMENT
des prélèvements sanguins
L
e nouveau service de prélèvements sanguins sur le site de Baudour a ouvert ses portes fin
octobre. Les nouveaux locaux se situent désormais dans l’ancien service des urgences, au
rez-de chaussée, près des consultations de neurologie et d’orthopédie. Ils sont accessibles
du lundi au vendredi de 7h à 14h et le samedi de 7h à 10h.
De 14h15 à 17h, les prélèvements sanguins seront réalisés directement au laboratoire ou à
l’hôpital de jour oncologique au 1er étage.
PAS D’INTERRUPTION
de la RMN pendant
les travaux
DU NOUVEAU ÉGALEMENT SUR LE SITE D’ATH :
L’INSTALLATION PROCHAINE D’UNE TOUTE NOUVELLE
MACHINE DE RÉSONNANCE MAGNÉTIQUE NUCLÉAIRE.
É
tant donné que le montage et le paramétrage d’une telle installation prennent
du temps, EpiCURA a décidé, pour ne pas
interrompre le flux des consultations, de
faire construire une annexe au service, dans
laquelle la nouvelle machine sera assemblée
et testée avant d’être mise en service. Dans
un second temps, l’ancienne installation
sera évacuée, et l’espace sera réaménagé en locaux de consultation.
Journée CAPITAL SANTÉ :
EpiCURA fidèle au rendez-vous
L
e 20 septembre dernier,
EpiCURA a participé à la
journée Capital Santé organisée
par la commune de Colfontaine
en collaboration avec le Service
Santé. Lors de cette journée
entièrement dédiée à la santé,
divers tests médicaux gratuits
étaient proposés au public.
Cette année, nos services de
diabétologie, d’allergologie
et de pneumologie étaient
sur place pour réaliser
des tests et sensibiliser la population
Photos : D.R., EpiCURA
à l’importance du dépistage
précoce. Et pour joindre l’utile
à l’agréable, un petit-déjeuner
santé était également offert à
tous les visiteurs !
( octobre - décembre 2014 )
05
DOSSIER La M.P.R. restaure l’autonomie du patient
Les chefs D’ORCHESTRE
PAR SA NATURE TRANSVERSALE ET
MULTIDISCIPLINAIRE, LA MÉDECINE PHYSIQUE FAIT
LE LIEN ENTRE TOUTES LES SPÉCIALITÉS QUI AIDENT
LE PATIENT À OBTENIR LA MEILLEURE AUTONOMIE
LOCOMOTRICE POSSIBLE APRÈS UN ACCIDENT OU UNE
MALADIE. PRÉSENTATION D’UNE DISCIPLINE SOUVENT
MÉCONNUE ET POURTANT INDISPENSABLE.
A
NDRÉ, 60 ans, a dû subir récemment
une intervention à la colonne
vertébrale. L’opération s’est bien
passée et il entre maintenant en
revalidation en vue d’une reprise du
travail. Son neveu Mirko, 35 ans, a souffert
d’une entorse au genou droit lors de son
dernier match de rugby. Hasard du
calendrier, ils ont tous deux rendez-vous
le même jour en Médecine Physique.
Quel est le point commun entre André,
Mirko, et les autres patients de ce
service ? Une perte ou une réduction
d’autonomie au quotidien.
UN TRAVAIL TRANSVERSAL
ET MULTIDISCIPLINAIRE
Notre motricité repose sur la bonne
orchestration de tous les « rouages » du
corps : muscles, articulations, système
nerveux, capacité respiratoire et cardiaque… Cet équilibre délicat peut être
facilement perturbé par un accident ou
une maladie, qui vient affaiblir l’un ou
l’autre de ces piliers. C’est là que la Médecine Physique et de Réadaptation (M.P.R.)
entre en jeu. Elle aide à définir, coordonner
et superviser les programmes de rééducation de tout patient souffrant d’incapacité
physique ou cognitive. Le but : renforcer
ce qui a été affaibli afin de récupérer un
maximum d’autonomie au quotidien.
« Quel que soit le problème de départ,
nous intervenons quand le système
locomoteur est en jeu », explique le
Dr Kambiz Minooee Saberi, du service
M.P.R. à Baudour. « Nous ne traitons pas
un organe en particulier mais l’ensemble
des mécanismes qui font fonctionner le
06 EpiCURA med
corps humain. Notre travail est donc, par
définition, pluridisciplinaire. »
Le service s’appuie ainsi sur la collaboration de nombreux spécialistes
médicaux et paramédicaux (infirmières,
ergothérapeutes, kinésithérapeutes,
psychologues, neuropsychologues,
logopèdes, etc.) qui assurent l’exécution
du programme conçu pour chaque patient
et qui offrent une expertise, chacun dans
sa spécialité. L’équipe collabore aussi
quotidiennement avec d’autres services
dans lesquels la M.P.R. est nécessaire
(voir suite de notre dossier).
La M.P.R. restaure l’autonomie du patient DOSSIER
de la LOCOMOTRICITÉ
CONTACT
DES PROFILS DE PATIENTS VARIÉS
Service de
Médecine
Physique et
Réadaptation
À Hornu :
065 71 38 64
À Baudour :
065 76 84 30
À Ath :
068 26 26 26
UN PEU D’HISTOIRE
À l’aune de la longue histoire de la médecine, la Médecine Physique est une spécialité assez jeune :
balbutiements dans la première moitié
du XXe siècle
Seconde Guerre mondiale : on cherche,
des deux côtés de l’Atlantique, des possibilités de rééducation pour permettre aux
blessés d’accéder à une vie la plus normale
possible.
1950 : le mouvement émerge en Belgique,
où des médecins lancent des initiatives
individuelles, notamment celle du Baron
de Launoit avec l’inauguration d’un des
premiers centres de revalidation pour handicapés lourds en Belgique.
Une entorse, un infarctus myocardique,
une lombalgie, un problème de surpoids,
une hémiplégie, une BPCO (broncho-pneumopathie chronique obstructive) sévère…,
ces pathologies très différentes peuvent
entraîner un handicap locomoteur, par
exemple par une fonte musculaire liée à un
manque d’activité, elle-même favorisée par
une baisse de résistance à l’effort. L’équipe
de Médecine Physique intervient lorsqu’une
rééducation se justifie, quel que soit le
problème d’origine. Le programme et les
exercices varieront selon le profil du patient.
Pour André, il s’agira de se remuscler le
tronc grâce aux appareils de la plateforme
du dos. Avec l’aide des kinésithérapeutes
et des ergothérapeutes, il apprendra aussi
à adopter les bons gestes pour ménager
sa colonne opérée au travail et à la maison.
Pour Mirko, on privilégiera une rééducation
ciblée du genou, avec des exercices qui
l’aideront à reconstituer sa masse musculaire et à reprendre ses activités habituelles
sans risquer de se blesser à nouveau. « Pour
être efficace, la revalidation doit être spécifiquement adaptée à la pathologie traitée »,
précise le Dr Frank Vermeersch, responsable
du service de M.P.R. à Hornu. « Elle va donc
nécessairement varier d’un patient à l’autre.
Il peut s’agir d’un programme relativement
court avec une récupération rapide. Mais des
handicaps plus lourds nous imposent parfois
une prise en charge plus longue, en ambulatoire ou lors d’une hospitalisation. Le but
reste le même : aider le patient à récupérer
un maximum d’autonomie et réduire, autant
que possible, sa dépendance. »
Texte : Cindya Izzarelli / Photos : Coralie Cardon
1963 : l’intérêt politique et administratif
pour ce secteur nouveau se manifeste par
la création du F.N.R.S.H (Fonds National
de Reclassement Social des Handicapés).
La Médecine Physique et la Réadaptation
bénéficient alors d’une reconnaissance et
d’un financement.
( octobre - décembre 2014 )
07
DOSSIER La médecine physique, une discipline transversale
L’ORIGINE D’UN PROBLÈME LOCOMOTEUR PEUT
REVÊTIR BIEN DES VISAGES. C’EST POURQUOI LE
SERVICE DE MÉDECINE PHYSIQUE COLLABORE
ACTIVEMENT AVEC PLUSIEURS CLINIQUES
SPÉCIALISÉES D’EPICURA POUR RESTAURER
L’AUTONOMIE DES PATIENTS. PETIT TOUR
D’HORIZON DE CES DIFFÉRENTES ACTIVITÉS.
La RÉADAPTATION
à tous les ÉTAGES !
O
UTRE LA REVALIDATION « pure et
dure », l’équipe de Médecine Physique
et Réadaptation collabore aussi au
quotidien avec d’autres spécialités
qui requièrent son expertise : Clinique du
dos, Clinique de spasticité, Clinique du
poids… « Le caractère transversal de
notre spécialité, qui nous amène à être en
contact avec nombre de nos confrères,
notre vue d’ensemble de l’appareil
locomoteur et, a fortiori, notre abord
global du patient sont utiles à tout un
panel de services », explique le Dr Frank
Vermeersch. « Dans chacune de nos
collaborations, nous contribuons à
déterminer quel programme de soins sera
le plus performant pour le patient. »
La M.P.R. est présente partout où son expertise est
requise pour restaurer la motricité des patients.
08 EpiCURA med
Le Dr Vermeersch (ci-contre
avec l’équipe d’Hornu)
conseille une patiente en
pleine séance d’exercice.
La médecine physique, une discipline transversale DOSSIER
LA CLINIQUE DU DOS
Qu’elles soient aiguës ou chroniques, les
douleurs vertébrales peuvent vite devenir
ingérables pour le patient et son médecin
généraliste. La Clinique du dos traite
les lombalgies pour soulager la douleur
du patient et lui apprendre les bons
mouvements pour mieux fonctionner au
quotidien.
Le + de la M.P.R.
La Clinique du dos compte de nombreux
intervenants. « Une spécificité de la
Clinique du dos d’EpiCURA est ce que
nous appelons les réunions " colonne
difficile " », explique le Dr Vermeersch.
« Quand nous rencontrons un cas de lombalgie complexe, où le regard de plusieurs
spécialistes est nécessaire, nous organisons une consultation multidisciplinaire,
avec au moins un représentant de chaque
spécialité concernée par le dossier
(radiologie interventionniste, chirurgie
orthopédique, neurochirurgie, rhumatologie, médecine nucléaire, etc.). Nous
prenons ensuite une décision collégiale
quant au trajet de soins à appliquer. »
PROJETS PRÉSENTS ET À VENIR
Outre les collaborations citées ci-contre, la
Médecine Physique est également active
dans d’autres projets déjà existants ou en
cours de réalisation. Entre autres :
l’équipe de M.P.R. collabore avec la Clinique du poids pour mettre au point les
programmes de reconditionnement physique des patients en surpoids ;
le Dr Amandine Poulain, spécialiste en
médecine physique et revalidation et
expérimentée en gestion de la douleur
chronique, travaille à la mise en place
d’une consultation de la douleur chronique. Cette consultation sera destinée
à tous les patients souffrant de douleurs
chroniques invalidantes, peu importe leur
origine : cancer, spondyalgie, neuropathie,
fibromyalgie… ;
Pour quels patients ?
La Clinique du dos s’intéresse à tout
patient présentant une pathologie
chronique du dos. Elle peut également
intervenir suite à un problème lombaire
aigu ou à une intervention chirurgicale
(pour hernie discale, par exemple) afin
de prévenir les rechutes et permettre au
patient de réintégrer le monde du travail
dans les meilleures conditions.
Quel traitement ?
Un programme d’entraînement personnalisé et adapté est mis sur pied pour chaque
patient. La base du traitement repose
sur des exercices qui aident à remuscler
le tronc en douceur. La prise en charge
comprend aussi des cours d’anatomie, de
gestion de la douleur et d’ergonomie, pour
réapprendre à poser les bons gestes au
quotidien sans mettre la colonne vertébrale en danger. Contactez la Clinique du
dos au 065 71 35 35.
LA CLINIQUE DE SPASTICITÉ
La spasticité qui correspond à une augmentation, parfois importante, du tonus
musculaire en cas d’atteinte du motoneurone supérieur est fréquemment observée dans les pathologies neurologiques.
Les exemples les plus caricaturaux sont le
pied varus équin et la spasticité en flexion
du membre supérieur. Elle est à l’origine non
seulement d’une altération de la motricité
quand elle accompagne une parésie mais
aussi d’une ankylose articulaire et de douleurs parfois très sévères.
Le + de la M.P.R.
Depuis cette année, sur l’impulsion du
service de M.P.R., les troubles de la spasticité font l’objet de soins spécifiques
à EpiCURA. « C’est une première dans la
région », précise le Dr Minooee Saberi,
spécialiste en médecine physique et
revalidation et coordinateur de la Clinique
de spasticité à Baudour.
Pour quels patients ?
Les patients souffrant de sclérose en
plaques, les victimes d’un accident
vasculaire cérébral, les victimes d’un
traumatisme crânien, de lésions de la
moelle épinière…
Quels traitements ?
Les traitements de la spasticité sont
nombreux : rééducation, kinésithérapie,
pose d’orthèse, médicaments, chirurgie…
À Baudour, on réalise aussi des injections
de toxine botulique intramusculaire ou la
phénolisation de troncs nerveux (injection
d’alcool provoquant une lésion du nerf),
un traitement de pointe indiqué en cas de
spasticité localisée.
En cas de spasticité sévère des membres
inférieurs, lorsque les médicaments oraux
sont insuffisants ou mal supportés, les
équipes d’EpiCURA peuvent également
proposer le placement d’une pompe
délivrant des antispastiques directement
dans l’espace intrathécal (à proximité de
la moelle épinière) en continu.
Contactez la Clinique de la spasticité
au 065 76 89 20.
Texte : Cindya Izzarelli / Photos : Coralie Cardon
Ci-contre, le Dr Saberi,
entouré de l’équipe de Baudour.
la M.P.R. devrait bientôt s’associer au service d’Urologie dans la lutte contre l’ostéoporose masculine, un effet secondaire
fréquemment rencontré dans le traitement
du cancer de la prostate.
( octobre - décembre 2014 )
09
PORTRAIT Mounia Delepierre
C.V. EXPRESS
MOUNIA DELEPIERRE EST
RESPONSABLE DES INFIRMIÈRES
DE RÉFÉRENCE À EPICURA.
SA MISSION : REPRÉSENTER CES
INFIRMIÈRES RESSOURCES AU
MÉTIER COMPLEXE ET LES AIDER À
TRANSMETTRE LEUR EXPERTISE.
2006
Bachelier en soins
infirmiers avec
spécialisation en
soins intensifs/
aide médicale
urgente
Le PORTE-VOIX
des infirmières
de RÉFÉRENCE
2007-2013
Infirmière soins
intensifs à
EpiCURA Hornu
2010
Master en
Santé publique,
option sciences
et clinique
infirmières à
l’UCL
2014
Responsable
des infirmières
de référence
EpiCURA
Chaque semaine, Mounia Delepierre
rencontre les infirmières de référence et
les aide à coordonner leurs projets.
UNE FONCTION PLURIELLE
ET SINGULIÈRE
A
LLIER LE DYNAMISME de la jeunesse
à l’expérience du terrain : un tour de
force que Mounia Delepierre réussit
avec brio. Après six années aux
soins intensifs d’EpiCURA et un Master en
Santé publique, elle est aujourd’hui
responsable de l’équipe des infirmières de
référence d’EpiCURA, soit une trentaine
d’infirmières, réparties sur les trois sites
d’EpiCURA. Elles assurent une expertise
dans des domaines aussi variés que la
nutrition, la diabétologie, le soin des
plaies complexes, etc. Au total, pas moins
de sept fonctions différentes sont
représentées au sein de cette équipe
(voir encadré).
10 EpiCURA med
« Ce nouveau poste est très différent du
quotidien d’une infirmière de terrain »,
souligne Mounia Delepierre. « Je ne suis
plus en contact avec les patients, mais je
travaille tout de même pour eux, car j’œuvre
à l’amélioration de la qualité des soins, en
aidant les infirmières de référence à utiliser
leur savoir-faire au mieux. »
Les infirmières de référence sont des
expertes « mobiles » qui rendent des
avis sur des situations particulières et
complexes de soins, à la demande des
équipes ou spontanément.
« C’est une fonction à dimension variable »,
explique Mounia Delepierre. « Selon la spécialité, le rôle oscille entre les consultations
et les avis dans les unités d’hospitalisation.
Les infirmières représentent également
l’hôpital lors de certaines plateformes
régionales et en ramènent des informations quant aux dernières directives et à
l’évolution des bonnes pratiques. De plus,
elles ont un rôle important de formation et
d’information vis-à-vis des équipes et des
patients. »
En raison du caractère polyvalent et
mobile de leur fonction, le travail des
infirmières de référence était, jusqu’ici,
méconnu. La création du poste occupé
aujourd’hui par Mounia Delepierre permet
de pallier cette situation.
Mounia Delepierre PORTRAIT
COORDONNER POUR MIEUX AIDER
« Mon rôle est de rencontrer les infirmières,
les écouter et trouver les moyens de faciliter leur travail, d’optimiser leurs actions
et de faire en sorte qu’elles soient vues et
entendues », explique Mounia Delepierre.
« Notre objectif est de développer une
certaine cohérence dans le travail mené sur
les trois sites d’EpiCURA et une cohésion au
sein de l’équipe des infirmières de référence,
sans perdre de vue que chacune a un rôle
et une fonction très différente selon sa
spécialité et le site où elle est active. Je fais
office de trait d’union entre les infirmières et
entre l’équipe, les unités et la Direction. Mais
je n’interviens pas dans le contenu de leur
travail. Les expertes, ce sont elles ! »
LA QUALITÉ DES SOINS, EN CONTINU
Ce travail d’encadrement est d’autant plus
important que la fonction est en plein essor.
« Le nombre d’infirmiers et infirmières de
référence est appelé à augmenter », prédit
Mounia Delepierre.
« Les spécialisations infirmières sont de
moins en moins rattachées à une unité,
elles deviennent transversales : soins de
plaies, soins palliatifs, nutrition… Et l’hôpital
d’aujourd’hui tend vers une optimisation du
séjour hospitalier, avec des soins spécifiques administrés dans un laps de temps
très court et, quand c’est possible, avec
une convalescence à domicile. On a donc un
besoin croissant de ces expertes mobiles,
pour assurer le relais entre les différentes
unités et entre l’hôpital et l’extérieur.
Ainsi, nous pouvons assurer au patient des
soins de qualité, en continu et en toutes
circonstances. »
Texte : Cindya Izzarelli / Photos : Coralie Cardon
INFIRMIÈRES DE RÉFÉRENCE,
UN SAVOIR-FAIRE INDISPENSABLE
EpiCURA compte une trentaine d’infirmières de référence,
réparties sur les trois sites :
2 infirmières de référence
en nutrition
6 infirmières de liaison interne
gériatrique
11 infirmières de référence
en diabétologie
3 infirmières ICANE (infirmières
chargées de l’accompagnement
des nouveaux et des étudiants)
3 infirmières de référence
dans la prise en charge de
la douleur chronique
3 infirmières de référence
en soins palliatifs
2 infirmières de référence en
soins de plaies et stomies
À venir : 1 infirmière en liaison
gériatrique externe
( octobre - décembre 2014 )
11
ZOOM Déménagement des consultations à Baudour
Une RELOCALISATION
stratégique pour
la diabéto et la neuro
ACCUEILLIR LES PATIENTS
DANS DES LOCAUX SÛRS
ET CONFORTABLES, MAIS
AUSSI REGROUPER LES
SERVICES COMPLÉMENTAIRES
POUR ENCORE PLUS
DE COMMUNICATION ET
D’EFFICACITÉ : TELS SONT LES
OBJECTIFS DU GRAND PROJET
DE DÉMÉNAGEMENT DES
CONSULTATIONS EN COURS SUR
LE SITE DE BAUDOUR. COUP
D’ŒIL SUR DEUX SERVICES
RÉCEMMENT INSTALLÉS.
L
E TRAJET DE SOINS à l’hôpital démarre
dès la consultation, qui constitue le
point de rencontre entre le patient
et son médecin. Ce rendez-vous
nécessite un espace adapté, à la fois
fonctionnel et accueillant.
CONTACT
Pour toute question sur le déménagement des consultations à Baudour :
Katy Wantier (responsable Accueil) :
065 76 83 69
André Carels (directeur opérationnel des infrastructures) :
065 76 81 46
12 EpiCURA med
« Autrefois, les consultations de l’hôpital
de Baudour étaient concentrées dans
l’ancien bâtiment, dit " Baudour 1 " »,
explique André Carels, directeur opérationnel des infrastructures à EpiCURA.
« Or, ce bâtiment est devenu, au fil du
temps, assez vétuste. Le regroupement
du Pôle Mère-Enfant borain à Hornu a
libéré de la place dans les nouveaux bâtiments de Baudour (Baudour 2). On a donc
décidé tout naturellement d’y déménager
les consultations. » Les consultations
de pneumologie, d’allergologie, d’ORL,
d’acoustique et de logopédie avaient
déjà été transférées il y a plusieurs mois.
Cet été, la diabétologie et la neurologie
ont quitté à leur tour leur ancien décor
pour de nouveaux espaces.
DES LOCAUX SPACIEUX
ET RASSURANTS
La consultation de diabétologie et l’unité
métabolique ont déménagé au 4e étage
de Baudour 2. « Il s’agit de l’ancienne
pédiatrie, qui avait été entièrement
rénovée peu avant le déménagement »,
explique Katy Wantier, de la cellule ATAC
(Accueil, Tarification et Comptabilité) de
Baudour. Ces nouveaux locaux offrent
beaucoup plus de place et de confort.
« L’unité métabolique est une unité de
soins éducatifs », explique une infirmière. « Cela veut dire que nous passons
beaucoup de temps en consultation pour
expliquer aux patients diabétiques et
à leurs proches comment se soigner et
utiliser le matériel d’injection.
Déménagement des consultations à Baudour ZOOM
La consultation
nécessite
un espace
de rencontre
accueillant et
fonctionnel
D’AUTRES
DÉMÉNAGEMENTS
À VENIR
Plusieurs autres services
déménageront bientôt leur
consultation vers les nouveaux bâtiments :
la gynécologie
l’urologie
la pain clinic
la dermatologie
Les locaux spacieux de l’ancienne pédiatrie et des urgences
de Baudour ont été mis à la disposition des consultations
de diabétologie et de neurologie.
l’ophtalmologie
(qui bénéficiera de
nouveaux locaux pour
les injections intravitréennes)
La fin des déménagements est prévue pour
le 1er trimestre 2015.
UN « PUZZLE »
STRATÉGIQUE
C’est
important de les
accueillir dans un
lieu confortable et
rassurant ; la communication passe d’autant
mieux. » Au même étage,
on trouve les consultations
de podologie et de diététique, deux spécialités souvent
impliquées dans le traitement des
patients diabétiques. « Il est ainsi
plus facile pour les équipes soignantes
de communiquer, et pour les patients
de passer d’un rendez-vous à l’autre »,
résume Katy Wantier.
Au rez-de-chaussée, les
anciens locaux du service
des urgences ont été remis à
neuf pour accueillir la consultation
de neurologie. Depuis la fin du mois
de septembre, elle est rejointe par la
consultation de psychiatrie. Le guichet
tout proche se charge de la perception
et de la prise de rendez-vous. Dans les
couloirs, la signalisation a été adaptée à
cette nouvelle configuration, pour que les
patients puissent s’y retrouver facilement.
« À première vue, tous ces déménagements peuvent sembler confus, mais il ne
s’agit que de la première phase de notre
plan », assure André Carels. « Notre priorité
à court terme était d’offrir plus de confort
aux patients et aux équipes soignantes
lors des consultations. Dans un second
temps, nous effectuerons un bilan avec
la direction médicale pour voir comment
regrouper au mieux les services entre
eux. » La majorité des consultations aura
déménagé vers les nouveaux bâtiments
d’ici le début de l’année prochaine (voir
encadré ci-dessus).
Texte : Cindya Izzarelli / Photos : Coralie Cardon
( octobre - décembre 2014 )
13
INNOVATION Travaux de rénovation à Ath
Des CHAMBRES 2.0
pour 2015
LA CHAMBRE DU PATIENT, UN
HAUT LIEU DU PROCESSUS DE
SOINS ? EPICURA LE PENSE.
C’EST POURQUOI, À ATH, UN
CHANTIER DE RÉNOVATION
EST EN COURS POUR
FAÇONNER DES CHAMBRES
OÙ IL FAIT BON GUÉRIR.
L
ORS DE SON SÉJOUR À L’HÔPITAL,
le patient passe le plus clair de son
temps dans sa chambre : c’est là
qu’il reçoit ses soins, ses repas, ses
visiteurs… « Mais nos hôpitaux ont un peu
plus de 30 ans », rappelle André Carels,
directeur opérationnel des infrastructures
à EpiCURA.
« Depuis leur construction, la technique
et le matériel ont évolué, et surtout, les
mentalités ont bien changé. Les patients
d’aujourd’hui attendent de leur chambre un
confort « hôtelier », au-dessus de ce que
l’hôpital d’autrefois proposait. Notre mission
était donc de rénover, d’agrandir et de réaménager les locaux existants, sans toucher
aux murs extérieurs ni aux fenêtres. »
Nous offrons au
patient confort et
intimité au cœur
du cadre de soins
CONTACT
Pour toute question,
contactez André Carels
(Directeur opérationnel des
infrastructures) :
065 76 81 46
14 EpiCURA med
Travaux de rénovation à Ath INNOVATION
TOUJOURS PLUS DE PLACE
Créer un maximum de place dans un
volume défini : c’est un défi auquel tous
les architectes hospitaliers doivent faire
face. Ainsi, les salles de bain ont été
repensées pour optimiser la place disponible (porte de douche coulissante, bac
accessible pour les personnes à mobilité
réduite, rangements intégrés, etc.).
L’accent a été mis sur la mobilité et
l’ergonomie. « En journée, les chambres
sont soumises à un va-et-vient
permanent », explique André Carels.
« Déplacement des lits, manipulation
de matériel médical, visites de l’équipe
soignante et des proches, etc. Il faut
donc pouvoir circuler facilement dans
chaque chambre. » Autre problème :
chaque unité dispose de 20 chambres à
deux lits, mais patients et prestataires
souhaitent de plus en plus souvent
disposer de chambres particulières.
Pour répondre à cette demande sans
condamner des lits d’office, on a pensé
« modulable ». « Grâce à la tête de lit
murale qui prévoit plusieurs sets de
prises électriques, chaque chambre
peut accueillir un ou deux lits, selon les
besoins », explique André Carels. « Il y
aura aussi une chambre d’isolement par
unité, avec un sas de sécurité et tout le
matériel adapté. »
EN PRATIQUE
De nouvelles chambres dès mars 2015
À Ath, une chambre témoin « nouveau
modèle » est en service depuis presque
deux ans au 3A, dans l’ancien service de
pédiatrie. Un test qui s’est avéré très positif !
Une fois prête, elle servira d’unité tampon pour accueillir les patients des autres
services au fil de la progression des rénovations.
Les travaux de démolition ont déjà commencé dans l’unité 3B, qui sera entièrement rénovée pour mars 2015.
Au total, ce sont 7 unités de 20 chambres
qui seront rénovées, à raison de deux
par an.
LE CONFORT,
UN ÉLÉMENT DES SOINS
Sur le plan de la décoration, chaque unité
de soins développera un thème particulier :
la campagne, l’océan, la montagne… Avec
leurs bandeaux de lit richement décorés et
leur éclairage indirect doux, les chambres
sont pensées pour être à la fois agréables,
relaxantes et faciles à identifier.
Dans chaque chambre, les zones de stockage et de préparation pour les soignants
seront discrètement camouflées par la
décoration. « Chaque chambre, chaque
unité comporte des zones techniques
indispensables. Ces dernières doivent être
accessibles et fonctionnelles, mais pas
trop voyantes », poursuit André Carels.
Le desk des infirmières sera aussi repensé
pour mieux cadrer avec la nouvelle façon de
vivre et de travailler à l’hôpital. Les espaces
de travail administratif et les ordinateurs
seront hors de la vue, tandis que des salles
d’attente colorées seront aménagées près
des guichets vitrés. Le but : offrir au patient
confort et intimité au sein de l’hôpital, lieu
public et cadre des soins. « Outre les soins
proprement dits, l’entretien, le catering
???
et le service technique apportent plaisir,
confort et sécurité. Ils sont indispensables
au bien-être du patient », relève André
Carels. « Si, en plus, on peut apporter
une touche de couleur et de gaieté par le
design, notre mission vis-à-vis du patient
sera remplie. »
Texte : Cindya Izzarelli / Photos : Coralie Cardon
Des sanitaires plus compacts offrent
plus d’espace pour se mouvoir.
Chambre commune ou individuelle ?
Grâce aux nombreuses solutions de
branchement contenues dans la tête
de lit, chaque chambre peut accueillir
un ou deux lits, selon les besoins.
( octobre - décembre 2014 )
15
Un ensemble hospitalier
au service de la population
d’Ath et du Borinage
1
Ath
Belœil
2
Baudour
3
Boussu
MONS
Hornu
Frameries
Dour
SITE D’ATH
1
1 rue Maria Thomée
7800 Ath
Tél. : 068 26 21 11
SITE DE BAUDOUR
2
136 rue Louis Caty
7331 Baudour
Tél. : 065 76 81 11
SITE D’HORNU
3
63 route de Mons
7301 Hornu
Tél. : 065 71 31 11
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