Principe de l’irm de flux en contraste de phase
Les flux vasculaires et du LCS peuvent provoquer des images fantômes, une
augmentation ou une baisse d’intensité suivant la vitesse du flux et les paramètres
d’acquisition de l’image. La compréhension de cet artefact a permis de développer les
séquences angiographiques de type TOF. Cette imagerie morphologique n’est pas
quantitative.
Le principe physique de la séquence en contraste de phase est complètement différent.
Pour quantifier les déplacements, on applique dans un premier temps (t1) un gradient
dans l’une des directions de l’espace. La phase des voxels caractérise leur position sur
l’axe du gradient. Dans un deuxième temps (t2), un gradient opposé est appliqué
(gradient bipolaire). La phase résultante de l’application de ces deux gradients nous
renseigne sur la distance parcourue dans la direction du gradient entre les deux temps
(t1) et (t2). Connaissant la distance et le temps entre les deux mesures, la vitesse de
déplacement du voxel est rendue accessible.