POURQUOI un tel cri de douleur ?
Le psoriasis bien que fréquent est méconnu du grand public. Il laisse une large place
aux idées fausses comme : « c’est contagieux », « c’est le manque
d’hygiène », « c’est psychologique ». Eh, bien NON !!! « le psoriasis, ce n’est pas
dans la tête, c’est dans la peau ! ». Ce n’est pas seulement inesthétique, c’est
douloureux ! Les causes précises sont encore méconnues mais la maladie aurait
des composantes génétique, auto-immune (que le corps ne peut contrôler),
microbiologique et environnementale. Aujourd’hui, les traitements permettent de
contrôler les poussées de psoriasis mais pas d’en guérir…
Un espoir se profile néanmoins à l’horizon avec les biothérapies et les
recherches nombreuses et prometteuses visant à définir les causes du
déclenchement du psoriasis.
DES CHIFFRES QUI EN DISENT LONG…
60 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année
D’où l’importance d’informer le malade sur sa maladie (orienter le patient vers
l’APLCP) et d’améliorer la prise en charge du patient nouvellement diagnostiqué: «
Stop au vagabondage médical ! »
25% des cas sont considérés comme graves
Des solutions existent et les biothérapies doivent leur être proposées : en 2007, nous
n’avons pas le droit de répondre « Il n’y a rien à faire, c’est pour la vie ! »
1 patient sur 2 ne se soigne plus
L’APLCP nécessite l’aide du ministère de la santé pour réintégrer les patients
fatalistes, dans un parcours de soin : un patient atteint de psoriasis ne doit pas rester
seul : améliorons le dialogue patient/médecin et la connaissance des traitements ! A
quand une vraie campagne nationale de sensibilisation ?
1/3 des patients développe un rhumatisme psoriasique
L’absence de relation entre le dermatologue et le rhumatologue entraîne des
diagnostiques tardifs et des lésions irréversibles handicapantes. Pourtant, l’évolution
peut être stoppée aujourd’hui grâce aux biothérapies !
7 % des patients sont concernés par la comorbidité
(maladies graves associées au psoriasis)
Les risques cardio-vasculaires doivent être recherchés et surveillés car le risque
d’infarctus du myocarde est plus élevé chez les personnes atteintes de psoriasis et
notamment chez les jeunes patients.
30% des patients déclarent la maladie avant l’âge de 20
ans