DIGESTIF – Sensibilité viscérale
transmembranaire sur laquelle va se fixer un neuromédiateur, une hormone ou une cytokine pour donner un
effet.
Notre organisme comporte 2 types de muscles :
–Muscles striés volontaires (squelettiques)
–Muscles lisses involontaires (muscles des viscères, notamment du tube digestif car seulement la partie
supérieure est constituée par des muscles striés chez l'Homme)
Notre système nerveux est divisé en 2 systèmes qui commandent la motricité :
–SN de la vie de relation ou SN somatique (soma en grec = corps, qu'on oppose à la psychée) : les
muscles striés permettent d'entrer en relation avec le milieu extérieur.
–SN végétatif ou autonome : les muscles lisses sont capables de se contracter spontanément sans besoin
d'une libération de neuromédiateurs. Ces systèmes commandent les fonctions communes aux animaux et
aux végétaux. Une personne dans le coma est dite « un légume » car il ne dispose que des ses fonctions
végétatives.
On subdivise le SN végétatif en 2 systèmes selon la nature du neuromédiateur libéré par le 2ème
neurone :
–Sympathique : le 2ème neurone libère de la Noradrénaline
–Parasympathique : le 2ème neurone libère de l'Acétylcholine
Dans les années 1970, on a découvert l'existence d'une autre voie qui cheminait avec les voies
parasympathique et sympathique et qui libérait un neuromédiateur que l'on qualifia de « non adrénergique » et
« non cholinergique ». En fait, il y a de fortes chances pour que ce soit la plupart du temps le monoxyde d'azote
(NO).
La sensibilité somatique est une sensibilité quasiment toujours consciente : c'est l'exemple de la peau (c'est
lisse, râpeux...).
La sensibilité viscérale donne des informations de gêne ou de douleur. On a longtemps négligé l'innervation
sensitive des viscères car on pensait qu'elle n'était là que pour nous prévenir en cas d'urgence que quelque chose
ne marchait pas.
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