POUVOIR, OPINION ET COMMUNICATION EN ALLEMAGNE EN

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POUVOIR, OPINION ET COMMUNICATION
EN ALLEMAGNE
EN PERSPECTIVE COMPARATIVE
MACHT, ÖFFENTLICHKEIT UND KOMMUNIKATION
IN DEUTSCHLAND
IN VERGLEICHENDER PERSPEKTIVE
Journées doctorales internationales
Internationales Doktorandenkolloquium
14-15 novembre 2013
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Jeudi 14 novembre 2013 Institut Historique Allemand 8, rue du Parc Royal, 75003 Paris (Métro: Chemin Vert ou Saint-­‐Paul) 9h50 Arrivée des participants allemands en Gare de l'Est (départ Sarrebruck: 8h00 par ICE 9558) 11h00 Tour de présentation et conception du colloque Mot de bienvenue : Christian Wenkel, IHAP Introduction : Hélène Miard-­‐Delacroix, Dietmar Hüser et Rainer Hudemann 11h30 Joachim Ziegler (Histoire, Université de la Sarre) Eine sozialliberale Synthese? Französische Notabelngesellschaft und deutsches Bürgertum im Elsass zwischen Abgrenzung und Austausch (1871 -­‐ 1918) – Une synthèse social-­‐libérale? Notables français et bourgeoisie allemande en Alsace annexée entre démarcation et interaction (1871 -­‐ 1918) Commentaire : Florian Tucci (Histoire, Paris-­‐Sorbonne) 12h45 Buffet-­‐Déjeuner à l’Institut Historique Allemand 13h45 Volker Venohr (Histoire, Université de la Sarre) Frankreichs Einfluss auf die Regierungskommission für das Saargebiet im Spiegel der Öffentlichkeit (1920-­‐
1935) – L’influence française sur la Commission de Gouvernement du Territoire de la Sarre dans l’opinion publique (1920-­‐1935) Commentaire : Agathe Bernier-­‐Monod (Études germaniques, Paris-­‐Sorbonne) 15h00 Pause 15h20 Annette Lensing (Études germaniques, Université de Lorraine) Le cas August Haußleiter (1905-­‐1989) : Mythes et réalités d'un homme politique hors-­‐norme – Der Fall August Haußleiter (1905-­‐1989): Mythen und Wirklichkeit eines paradoxen politischen Werdegangs Commentaire : David Gallo (Histoire, Paris-­‐Sorbonne) 17h00 Pause 18h00 Cycle de conférences en coopération IHAP – Université Paris-­‐Sorbonne Les jeudis de l’actualité historiographique : Aspects de la communication en politique au XXe siècle Prof. Dr. Frank Bösch (Zentrum für Zeithistorische Forschung Potsdam) Amerikanisierung ? Der Wandel deutscher Wahlkämpfe seit 1949 -­‐ Quelle américanisation ? Les mutations des campagnes électorales allemandes depuis 1949 (avec traduction simultanée) Commentaire : Pr. Olivier Forcade (Histoire, Paris-­‐Sorbonne) 20h00 Fin 20h30 Dîner : Le Bistrot Gourmand, 1 rue Charles-­‐François Dupuis, 75003 Paris (M° République) 2
Vendredi 15 novembre 2013 Paris-­‐Sorbonne : Site Malesherbes, Amphi 117 108, boulevard Malesherbes, 75017 Paris (Métro: Malesherbes) 9h00 Séminaire-­‐débat avec Frank Bösch (Amphi 117) 10h30 Pause 11h00 Groupes de travail (Amphi 117, Salle 119 bis, Salle 210) 13h00 Buffet-­‐Déjeuner à Malesherbes (Salle 119 bis) 14h00 Ina Metzner (Histoire, Université de la Sarre) -­‐ Amphi 117 Bewegter contra bewaffneter Frieden: Friedensaktivisten in der DDR und der Bewegungsbegriff (1978-­‐
1990 – Mouvement pour la paix contre paix armée : Les activistes pacifistes de RDA et la notion de „mouvement“ (1978-­‐1990) Commentaire : Etienne Dubslaff (Études germaniques, Paris-­‐Sorbonne) 15h15 Pause 15h30 Sophie Bouiller (Études germaniques, Paris-­‐Sorbonne) Communiquer pour exister. Le SPD à l'épreuve de l'unification – Kommunizieren um zu existieren. Die SPD und die soziale Herausforderung der Vereinigung Commentaire : Robin Caillot (Histoire, Paris-­‐Sorbonne) 16h45 Pause 17h00 Présentation et discussion des résultats des groupes de travail – Berichte der Arbeitsgruppen Conclusions -­‐ Bilanz 17h45 Fin 19h06 Rückfahrt der deutschen Teilnehmer von Gare de l'Est mit ICE 9559, an Saarbrücken 20h56 3
ABSTRACTS/RÉSUMÉS Joachim Ziegler (Histoire, Universität des Saarlandes) Une synthèse social-­‐libérale? Notables français et bourgeoisie allemande en Alsace annexée entre démarcation et interaction (1871-­‐1918) Pendant les campagnes électorales alsaciennes du début du 20e siècle, c´était un élément de langage dont raffolaient les orateurs sociaux-­‐démocrates : ils reprochaient aux notables autochtones d´avoir sacrifié au nom de leurs propres intérêts de classe toutes les convictions progressistes et républicaines qui auraient motivé leurs ancêtres dans leurs combats politiques d´avant l´annexion de l´Alsace et de la Moselle à l´Empire allemand en 1871. A partir du milieu des années 1970, des historiens se sont appropriés cet argument tout en l´affinant. Si une telle relecture critique était salutaire puisqu´elle a réussi à déconstruire quelques mythes d´une historiographie parfois trop complaisante vis-­‐à-­‐vis des élites régionales, elle risque pourtant de minimiser la dynamique que ces valeurs progressistes ont pu garder après 1871. D´où la nécessité de restituer celles-­‐ci et d’évaluer les transformations qu’elles ont subies ainsi que l´impact qu´elles ont pu exercer. Cela s´avère indispensable pour bien comprendre tout ce qui, dans le comportement de notables alsaciens de tendance libérale et radicale ainsi que dans leurs relations avec une partie de la bourgeoisie allemande immigrée, ne relevait pas de la seule stratégie de pouvoir. La ville de Colmar se prête bien à une telle étude, parce qu´elle constituait un carrefour où se sont croisées plusieurs tendances qui ont marqué le paysage intellectuel et politique de l´Alsace après le coup d´État de décembre 1851 et l´installation du régime bonapartiste. C´était ici que paraissaient des revues qui favorisaient une renaissance de la culture régionale ; celle-­‐ci était conditionnée par deux mouvements concomitants et concurrents : le renouveau catholique auquel répondait l´essor d´un mouvement laïque. En même temps, Colmar, Mulhouse et Thann formaient un triangle républicain. La plupart de ces notables haut-­‐
rhinois qui furent des protagonistes de la Deuxième République renoncèrent après 1851 à s’opposer ouvertement au nouveau régime, sans pour autant renier leurs engagements antérieurs. Ils se trouvaient au milieu d´un réseau qu´ils tissaient entre les militants radicaux exilés en Suisse ou en Belgique d´une part et ces républicains plus pragmatiques d´autre part qui, à Paris, formaient avec des libéraux une opposition parlementaire contre Napoléon III. Pendant vingt années pleines de controverses politiques, idéologiques et sociales se sont formés des réseaux et forgées des convictions qui caractérisaient aussi bien les « pères fondateurs » de la Troisième République que leurs amis en Alsace. Après l´annexion de l´Alsace et de la Moselle à l´Empire allemand, le départ de beaucoup de notables pour la France a certes affaibli ce milieu, mais cela n´a pas bouleversé sa physionomie intellectuelle et politique aussi profondément qu´on a voulu le croire. Pour circonscrire celle-­‐ci, l´éventail de dénominations désignant le centre et la gauche modérée de l´échiquier parlementaire de la Troisième République consolidée au tournant du siècle s´avère mieux adapté que les noms des différents partis d´obédience allemande et/ou alsacienne auxquels des notables libéraux et radicaux ont commencé à s´affilier après 1890. De toute façon, les nouveaux alliés alsaciens et allemands ont subi des influences réciproques. Si le poids de la tradition républicaine française va de soi, l’avance des libéraux et des démocrates allemands en matière sociale est peut-­‐être moins évidente que communément admis. Certes, les théoriciens et les praticiens d´un réformisme social à l´allemande exerçaient leur influence aussi bien à l´université de Strasbourg que dans les administrations régionales et locales du Reichsland. Les réticences de notables autochtones vis-­‐à-­‐vis de la politique sociale allemande ne sont pourtant pas réductibles au seul égoïsme de classe et à la peur sociale. Jusqu´au milieu du XIXème siècle, des industriels et d´autres notables haut-­‐rhinois de tendance libérale et républicaine étaient fortement impliqués dans le mouvement saint-­‐simonien. Au tournant du siècle, ces idées d’une pacification des rapports de classes ont inspiré à Paris les théoriciens du progressisme et du solidarisme, c´est-­‐à-­‐dire les fondateurs d´une pensée sociale non-­‐marxiste des « républicains de gouvernement » ainsi que des radicaux modérés de la Troisième République. Ce sont précisément eux dont les notables alsaciens, en l´occurrence haut-­‐
rhinois et colmariens, se sentaient le plus proches. Cela explique en partie les difficultés que pouvaient rencontrer les protagonistes libéraux et démocrates de la bourgeoisie allemande immigrée en nouant des alliances dans la vie politique ainsi que dans la société civile colmarienne : par notables autochtones interposés, ils étaient confrontés à des traditions et des conceptions françaises de la politique et à des rapports sociaux qui s´avéraient mieux implantées et bien plus présentes qu´ils ne voulaient le croire. 4
Eine sozialliberale Synthese ? Französische Notabelngesellschaft und deutsches Bürgertum in Elsass-­‐Lothringen zwischen Abgrenzung und Austausch (1871-­‐1918) In den Reden sozialdemokratischer Wahlkämpfer im Elsass zu Beginn des 20. Jahrhunderts tauchte ein Topos immer wieder auf: Sie warfen den einheimischen Notabeln vor, ihrem Klassenegoismus all jene fortschrittlichen und republikanischen Überzeugungen geopfert zu haben, von denen deren Vorfahren sich bis 1870/71 noch hatten leiten lassen; die Redner bezogen sich dabei auf die innenpolitischen Auseinandersetzungen in den Jahrzehnten vor der Annexion der beiden elsässischen sowie des lothringischen Departements Moselle durch das Deutsche Reich . Ab Mitte der 1970er Jahre wurde dieses Argument von Historikern aufgegriffen und weiterentwickelt. Die damit verbundene kritische Bestandsaufnahme einer oft ausgesprochen notabelnfreundlichen Regionalgeschichtsschreibung war notwendig und verdienstvoll. Allerdings drohte darüber aus dem ideologiekritischen Blick zu geraten, dass das progressive Erbe jener republikanischen Überzeugungen auch nach 1871 noch ein beträchtliches Wirkungspotential entfalten konnte. Nur vor dem Hintergrund dieser Wirkungsgeschichte lassen sich das Verhalten linksliberaler und republikanischer elsässischer Notabler sowie ihre Beziehungen zu einem Teil des eingewanderten deutschen Bürgertums nach der Annexion von 1871 angemessen beurteilen. Die oberelsässische Stadt Colmar eignet sich für eine solche Untersuchung besonders gut, da sie mehr noch als Straßburg im Zentrum politischer und kultureller Strömungen lag, die das Elsass nach dem Ende der Zweiten Republik und dem Staatsstreich Louis Napoléon Bonapartes 1851 prägten. Die hier erscheinenden Kulturzeitschriften bewirkten eine Renaissance des elsässischen Regionalbewusstseins; diese ging einher mit dem Aufschwung eines auch politisch zunehmend aktiven Katholizismus sowie einer sich dagegen zur Wehr setzenden laizistisch-­‐antiklerikalen Bewegung. Zugleich konzentrierten sich in den Städten Colmar, Mülhausen und Thann vielfältige, teilweise verdeckte republikanische Aktivitäten. Hier lebten zahlreiche jener oberelsässischen Notabeln, die sich zwischen 1848 und 1851 als Republikaner engagiert hatten; bis auf wenige Ausnahmen scheuten die meisten nach dem Staatsstreich zwar davor zurück, sich als Oppositionelle zu exponieren, blieben aber ihren Überzeugungen treu. Während die entschiedensten den Kontakt zu radikalen Republikanern im schweizerischen und belgischen Exil aufrechterhielten, bestanden vielfältige Verbindungen zu jüngeren pragmatischen Republikanern, die in Paris mit liberalen Politikern eine sich seit den 1860er Jahren auch parlamentarisch verstärkende Opposition gegen Napoléon III. aufbauten. Die in den politischen, weltanschaulichen und sozialen Kontroversen dieser zwei Jahrzehnte entstandenen Netzwerke und Überzeugungen prägten nicht nur die Gründungsväter der Dritten Republik, sondern auch ihre nach der Annexion unter deutscher Herrschaft lebenden elsässischen Freunde. Durch die Auswanderung vieler Notabler nach Frankreich wurde dieses Milieu zwar geschwächt, doch blieben die Überzeugungen seiner Protagonisten intakt. Deren spezifische weltanschaulich-­‐politische Physiognomie lässt sich angemessen eigentlich nur durch Begriffe charakterisieren, mit denen Zeitgenossen und Historiker die zahlreichen Schattierungen des linksliberalen und gemäßigt-­‐republikanischen Spektrums im französischen Parlament an der Wende vom 19. zum 20.Jahrhundert definieren; jedenfalls ist diese Terminologie hierfür besser geeignet als die Namen jener teils eigenständigen, teils lose mit Berliner oder süddeutschen Zentralorganisationen verknüpften elsässischen Parteien, denen die einheimischen linksliberalen und republikanischen Notabeln seit den 1890er Jahren beitraten. Bei dem hier mit Vertretern des deutschen Bürgertums stattfindenden Austausch ist der Einfluss republikanischer Traditionen französischer Provenienz unverkennbar; gleichzeitig muss die von Zeitgenossen und Historikern immer wieder als im Vergleich zu angeblich sozialkonservativen Notabeln eklatante sozialpolitische Überlegenheit der deutschen Linksliberalen zumindest hinterfragt werden. Zwar prägten die in Straßburg lehrenden sozialreformerischen Nationalökonomen die Tätigkeit der deutschen Verwaltung nachhaltig, doch kann die Skepsis auch politisch fortschrittlicher einheimischer Notabler gegenüber der deutschen Sozialpolitik nicht einfach als Ausdruck eines unverbesserlichen Klassenegoismus disqualifiziert werden. Bis zur Mitte des 19. Jahrhunderts waren zahlreiche liberale und republikanische oberelsässische Notable, darunter auch viele Industrielle, den Idealen des Saint-­‐Simonismus verpflichtet. Diese einen friedlichen Ausgleich der Klassengegensätze anstrebenden Lehren wurden um die Jahrhundertwende in Frankreich von liberalen und linksliberalen Vordenkern für ihre Entwürfe einer nichtmarxistischen Sozialpolitik aufgegriffen. Die von diesen Politikern verkörperte Synthese republikanischer und sozialreformerischer Ideale konnte für die oberelsässischen und Colmarer Notabeln eine attraktive Alternative zu den von ihnen nach wie vor obrigkeitsstaatlich konnotierten Konzepten des deutschen Sozialliberalismus 5
darstellen. Mit dieser kritischen Perzeption ihrer eigenen Ideale waren Angehörige des linksliberalen deutschen Bürgertums konfrontiert, wenn sie in der Lokalpolitik und der Zivilgesellschaft Colmars Fuß fassen wollten. Sie mussten dabei der unerwarteten gesellschaftlichen und politischen Aktualität französischer Traditionen Rechnung tragen. Volker Venohr (Histoire, Universität des Saarlandes) L’influence française sur la Commission de Gouvernement du Territoire de la Sarre dans l’opinion publique (1920-­‐1935) Avec l’entrée en vigueur des mesures décidées lors de la Conférence de paix de Paris qui devaient mettre fin à la Première Guerre mondiale et favoriser un ordre de paix stable en Europe grâce au traité de Versailles du 28 juin 1919 apparut sui generis, dans le Sud-­‐Ouest de l’Empire allemand, une entité territoriale nouvelle du point de vue du droit public et international d’environ 1912 km2 et de près de 700 000 habitants : la Sarre. En termes de droit public, la Sarre appartenait toujours au Reich ; ses habitants restaient des citoyens allemands, même si les droits souverains du Reich sur la Sarre étaient suspendus pendant quinze ans à partir du 10 janvier 1920, date de l’entrée en vigueur des mesures, et ce jusqu’au résultat du plébiscite qui devait décider de l’avenir de la Sarre. La partie IV du traité de Versailles stipulait dans les articles 45 à 50 ainsi que dans un document annexe que la partie Sud du district gouvernemental prussien de Trêves, la partie ouest du Palatinat bavarois et de petits territoires d’Oldenbourg devaient être réunis sous l’appellation « Territoire du Bassin de la Sarre » (Saarbecken) ou « Sarre » (Saargebiet) et placés sous le mandat de la Société des Nations. Le gouvernement en Sarre revenait à titre fiduciaire à la Société des Nations tout juste créée à Genève, qui à son tour confia les compétences qui lui avaient été attribuées à une Commission internationale de gouvernement pour la Sarre (Regierungskommission für das Saargebiet, ReKo). Celle-­‐ci était composée de cinq membres qui n’avaient pas été élus démocratiquement par les habitants de la Sarre, mais avaient été mandatés pour la prise en charge des processus législatifs et exécutifs par le Conseil de la Société des Nations. La ReKo était constituée d’un Français, d’un Non-­‐Français issu de la Sarre, et de trois autres personnes ne venant ni de France ni d’Allemagne. L’activité gouvernementale de la ReKo était répartie en plusieurs départements et attribuée à différents membres ; mais les membres de la ReKo pouvaient être responsables simultanément de plusieurs tâches. Au-­‐delà de la transformation temporaire du territoire en zone soumise au mandat de la Société des Nations, les mesures du Traité de Versailles accordaient à la France des droits spéciaux non négligeables en matière politique, économique, fiscale, militaire et culturelle pour le Territoire du Bassin de la Sarre, qui devaient la dédommager notamment des destructions de mines de charbon au Nord de la France commises par les Allemands lors de la Première Guerre mondiale. La France obtint par exemple le droit de propriété inconditionnel et exempt de charges d’exploiter les mines de charbon sarroises et les chemins de fer, ainsi que le droit de fonder et de gérer des écoles françaises spécialement destinées aux employés français de ces mines et de leurs proches. La population sarroise se voyait privée du droit des peuples à disposer d’eux-­‐mêmes pendant les quinze ans que durait le mandat. Elle devait renoncer dans une large mesure à la participation démocratique effective au bien commun. Certains droits fondamentaux tels que la liberté d’opinion, la liberté de la presse ou la liberté de réunion étaient au contraire garantis expressément par la Société des Nations et les puissances alliées, même s’ils furent de facto temporairement suspendus par la Commission de gouvernement au gré d’évolutions politiques en Sarre ou dans le but de maintenir la stabilité intérieure de la région. Pendant toute la durée du mandat de la SDN, le traité de Versailles limitait considérablement voire totalement l’influence politique et économique que le Reich pouvait exercer sur la Sarre. Cependant, il est légitime de constater que l’opinion sarroise demeurait presque exclusivement dominée par l’Allemagne sous l’administration de la SDN. De l’entrée en vigueur du traité de Versailles au 1er mars 1935, date du rattachement de ce territoire à l’Etat allemand (suite au vote de la population sarroise lors du plébiscite du 13 janvier 1935), toute la vie politique, économique, culturelle en Sarre était tiraillée entre le mandat exercé par la SDN/la Commission de gouvernement, pouvoir central supposé, l’influence française, notamment via l’inscription juridique de la position privilégiée de la France, les nombreuses tentatives du Reich d’influencer la Sarre, et enfin une opinion publique sarroise extrêmement politisée et sensible, composée elle-­‐même d’un grand nombre de camps et de groupes politiques, religieux et culturels. Se pose ici la question des éléments constitutifs de l’opinion sarroise – était-­‐elle homogène ou hétérogène et à quelles influences était-­‐elle soumise ? De plus, il convient 6
également de se demander, entre autres, comment et au moyen de quels médias l’opinion publique s’exprimait en Sarre et de s’interroger sur la portée d’une telle opinion, de son influence politique sur les centres du pouvoir et sur les émotions. Mon exposé présentera la sous-­‐partie « Politique de la France en Sarre et opinion sarroise », de mon projet de thèse consacré à la « politique de la France en Sarre sous l’administration de la SDN ». Ce faisant, nous tenterons d’apporter un éclairage nouveau à la question « Pouvoir, émotions et opinion en France et en Allemagne dans une perspective comparée ». Des exemples choisis illustreront les interactions entre pouvoir, opinion et émotions en Sarre sous l’administration de la Société des Nations. Je me concentrerai sur le rapport entre la politique française en Sarre et l’opinion sarroise suivant une dynamique d’action et de réaction. L’exposé examinera également la question de savoir si la position de l’opinion publique sarroise à l’égard de la France peut être qualifiée de statique ou de dynamique. Frankreichs Einfluss auf die Regierungskommission für das Saargebiet im Spiegel der Öffentlichkeit (1920-­‐1935) Mit Gültigkeit der auf der Pariser Friedenskonferenz getroffenen Regelungen zur Beendigung des Ersten Weltkrieges und zur Schaffung einer stabilen Friedensordnung in Europa durch den Vertrag von Versailles vom 28. Juni 1919 entstand im Südwesten des Deutschen Reiches eine staats-­‐ und völkerrechtlich neuartige Gebietskörperschaft sui generis von ca. 1.912 qkm mit etwa 700.000 Einwohnern: Das Saargebiet. Staatsrechtlich gehörte das Territorium an der Saar zwar weiterhin zum Deutschen Reich und seine Einwohner blieben deutsche Staatsbürger, auch wenn die Souveränitätsrechte des Reiches hinsichtlich des Saargebietes für die Dauer von mindestens 15 Jahren ab in Kraft treten der Regelungen am 10. Januar 1920 bis zum Ergebnis einer Volksbefragung über die Zukunft des Saargebietes suspendiert wurden. Abschnitt IV des Versailler Vertrages legte in den Artikeln 45 bis 50 und einer zugehörigen Anlage fest, dass der Südteil des preußischen Regierungsbezirkes Trier, der Westteil der bayrischen Pfalz und kleinere Gebiete Oldenburgs zu einem Mandatsgebiet des Völkerbundes unter der Bezeichnung „Saarbecken“ (Territoire du Bassin de la Sarre) oder „Saargebiet“ zusammengefasst wurden. Die Regierungsgewalt über das Saargebiet fiel dabei treuhänderisch dem neu geschaffenen Völkerbund in Genf zu, der seinerseits die ihm übertragenen Kompetenzen an eine fünfköpfige internationale Regierungskommission für das Saargebiet (ReKo) weitergab, die nicht durch demokratische Wahlen von den Einwohnern des Saargebietes, sondern mittels Beauftragung durch den Völkerbundsrat zur Ausübung der Legislative und der Exekutive legitimiert wurde. Mitglieder der ReKo waren jeweils ein Franzose, ein Nichtfranzose, der aus dem Saargebiet stammte und drei weitere Personen, die nicht aus Frankreich oder Deutschland kommen durften. Die Regierungstätigkeit der ReKo wurde in verschiedene Ressorts aufgeteilt und auf die Mitglieder verteilt, wobei die Mitglieder der ReKo durchaus für mehrere Ressorts gleichzeitig zuständig sein konnten. Über die zeitweiligen Transformation des Territoriums in ein Mandatsgebiet des Völkerbunds hinaus räumten die Regelungen des Vertrages von Versailles Frankreich im Saarbeckengebiet mindestens für die Dauer des Mandates nicht unerhebliche politische, wirtschaftliche, fiskalische, militärische und kulturelle Sonderrechte als Entschädigung für u.A. die im Weltkrieg von Deutschen zerstörten nordfranzösischen Kohlegruben ein. Frankreich erhielt beispielweise das uneingeschränkte und lastenfreie Eigentumsrecht an den saarländischen Kohlegruben und den Eisenbahnen sowie das Recht, für die in den Kohlegruben beschäftigten französischen Angestellten und deren Angehörige spezielle französischsprachige Schulen einzurichten und zu betreiben. Der Saarbevölkerung blieben völkerrechtliche Selbstbestimmungsrechte bis zum Ablauf der Mandatszeit von 15 Jahren versagt wie sie ebenso auf wirksame demokratische Teilhabe am Gemeinwesen weitgehend verzichten musste. Grundrechte wie beispielsweise Meinungsfreiheit, Pressefreiheit oder Versammlungsfreiheit wurden hingegen nominell durch den Völkerbund und die alliierten Schutzmächte garantiert, auch wenn sie aufgrund politischer Entwicklungen im Saargebiet zeitweise durch die ReKo in der Praxis zeitweise ausgesetzt wurden oder zur Aufrechterhaltung der inneren Stabilität des Saargebietes ausgesetzt werden mussten. Die Möglichkeiten des Deutschen Reichs auf direktem staatsrechtlichen Weg politisch oder wirtschaftlich auf das Saargebiet Einfluss zu nehmen, schränkte der Versailler Vertrag für die Dauer des Völkerbundsmandates erheblich bis gänzlich ein. Dennoch kann mit Recht von einer nahezu ausschließlich deutsch geprägten Öffentlichkeit im Saargebiet während der Völkerbundzeit gesprochen werden. Das gesamte politische, wirtschaftliche und kulturelle Geschehen im Inneren des Saargebietes vollzog sich vom Zeitpunkt der Gültigkeit des Versailler Vertrages bis zur staatsrechtlichen Rückgliederung des Territoriums an das Deutsche 7
Reich (infolge des Votums der Saarbevölkerung beim Plebiszit am 13. Januar 1935) am 1. März 1935 im Spannungsfeld zwischen Mandatsausübung durch den Völkerbund/die ReKo als vermeintlichem Machtzentrum, dem französischen Einfluss auf das Gebiet insbesondere durch die rechtlich fixierte Sonderstellung Frankreichs, den zahlreichen und vielfältigen Versuchen der direkten und indirekten Einflussnahme des Deutschen Reiches auf das Saargebiet und einer hoch politisierten und hoch emotionalisierten saarländischen Öffentlichkeit, die sich ihrerseits aus einer Vielzahl von politischen, religiösen und kulturellen Lagern und Gruppen zusammensetzte. Dabei stellt sich die Frage, aus welchen Teilelementen und unter welchen sich die saarländische Öffentlichkeit konstituierte, ob sie eher homogen oder heterogen verfasst und welchen Einflussgrößen sie unterworfen war. Unter Anderem ist darüber hinaus auch zu fragen, wie und vermittels welcher Medien sich Öffentlichkeit im Saargebiet äußerte und wie groß deren Reichweite und damit politischer Einfluss auf die Zentren der Macht und auf Emotionen war. In meinem Vortrag möchte ich das Teilthema „Französische Saarpolitik und saarländische Öffentlichkeit“ meines Dissertationsprojektes zur „Saarpolitik Frankreichs in der Völkerbundzeit 1919-­‐1935“ für einen Beitrag zu „Macht, Emotionen und Öffentlichkeit in Deutschland in vergleichender Perspektive“ fruchtbar machen. Der Vortrag soll anhand ausgewählter Beispiele die Wechselwirkungen zwischen Macht, Öffentlichkeit und Emotionen im Saargebiet der Völkerbundzeit illustrieren. Dabei beschränke ich mich auf den Zusammenhang zwischen französischer Saarpolitik und saarländischer Öffentlichkeit im Sinne von Aktion und Reaktion. Ein weiterer Aspekt, ob und inwiefern die öffentliche Meinung im Saargebiet in ihrer Haltung gegenüber Frankreich im Untersuchungszeitraum als eher statisch oder eher dynamisch gekennzeichnet werden muss, soll ebenfalls im Vortrag diskutiert werden. Annette Lensing (Etudes germaniques, Université de Lorraine) Le cas August Haußleiter (1905–1989) : Mythes et réalités d’un homme politique hors-­‐norme Pour l’homme politique August Haußleiter (1905–1989), la communication en tant qu’élément pivot du façonnement et de la maîtrise de sa propre image semble avoir revêtu un caractère déterminant, voire existentiel. Alors qu’elle fut largement occultée par l’historiographie, la stratégie politique de cette personnalité hors-­‐norme interpelle par son manque apparent de linéarité: au cours de plusieurs décennies d’un activisme politique dense et hétéroclite, Haußleiter passa des milieux nationalistes et völkisch de la République de Weimar à un engagement écologiste (1972–1989), d’abord à l’intérieur de sa propre formation politique, la Communauté d’action des allemands indépendants (Aktionsgemeinschaft Unabhängiger Deutscher, AUD), puis au sein du parti écologiste ouest-­‐allemand Die Grünen et des différentes forces qui composèrent son bassin d’émergence. Il s’était auparavant fait le défenseur d’un conservatisme protestant – il fut membre de l’Union chrétienne-­‐sociale de Bavière (Christlich-­‐Soziale Union, CSU) de 1946 à 1949 – puis du national-­‐neutralisme (1949–1972), position dont la Communauté allemande (Deutsche Gemeinschaft, DG) puis l’AUD furent les relais institutionnels. Ces multiples changements d’étiquette politique semblent faire d’Haußleiter le parangon de l’instabilité, voire de l’opportunisme politiques et le rendent difficilement classable sur l’axe politique traditionnel « gauche-­‐
droite ». Ce parcours amena des lectures controversées, concernant notamment la nature des liens qu’Haußleiter avait entretenus avec le national-­‐socialisme et partant, avec les formations d’extrême droite de la République fédérale d’Allemagne d’après-­‐guerre. Prenant toutes deux appui sur le journal de guerre « An der mittleren Ostfront » (1942) qu’Haußleiter avait rédigé pour le compte de la Wehrmacht, deux polémiques centrales émaillèrent sa carrière politique: tout d’abord son exclusion temporaire du Parlement bavarois comme député de l’Union chrétienne-­‐sociale (09/1947–01/1948) pour diffusion de propagande national-­‐socialiste et militariste, puis l’« l’Affaire Monitor » (1980) – du nom de l’émission de la chaîne publique allemande ARD du 24 avril 1980 qui le présenta comme une figure ancienne du national-­‐socialisme et nouvelle de l’extrême droite ouest-­‐allemande, notamment en raison des relations ambiguës entre la DG/AUD et l’Union des expulsés et spoliés (Bund der Heimatvertriebenen und Entrechteten, BHE), le Parti impérial socialiste d’Allemagne (Sozialistische Reichspartei Deutschlands, SRP) duquel la DG se rapprocha en 1952 dans l’optique de prendre le relais de son combat 8
politique, et, à partir de 1964, le Parti national-­‐démocrate d’Allemagne (Nationaldemokratische Partei Deutschlands, NPD). A ces lectures critiques, Haußleiter répondit par une communication à outrance à travers laquelle il s’efforça de légitimer un engagement politique qu’il dit, au terme de sa vie, avoir invariablement placé au service de l’écologie et du pacifisme, donnant ainsi a posteriori une cohérence à son parcours mouvementé. Cette autojustification devait alors être un gage de sérieux et la clé de voûte d’un pacte de confiance qu’il souhaitait établir avec les différents cercles politiques qu’il côtoya et plus largement avec l’opinion publique. Ce processus s’apparenta à un réel essai d’auto-­‐mythification de celui qui fut à la fois acteur et témoin de son époque (du Reich wilhelmien à la séparation des deux Allemagne en passant par la République de Weimar et le Troisième Reich) et l’auteur d’une importante production écrite en tant qu’homme politique mais aussi comme écrivain (poèmes, mémoires, etc.) et journaliste (« Fränkischer Kurier », « Die Gemeinschaft », « Die Unabhängigen », « Die Grünen »). Sa maîtrise de l’art de la rhétorique fut alors pour une grande part placée au service de l’écriture d’une histoire personnelle qui, tout en évoluant consciemment à la marge du mainstream politico-­‐historique, devait servir la Grande Histoire et rassembler tant à gauche qu’à droite du spectre politique Cette contribution s’attachera ainsi à questionner l’autoreprésentation comme élément pivot de l’action politique d’un homme qui ne cessa de se construire des identité(s), évoluant ainsi à la frontière entre identité réelle (marginalité politique), identité fantasmée (missions historique, politique et sociétale) et identité façonnée par autrui (instrumentalisation). En quoi ses combats politiques furent-­‐ils indissociables d’un habitus politique oscillant entre exigence de sincérité, aveuglement et mensonge politique ? Quels furent les supports (politiques, journalistiques et littéraires), les mécanismes (linguistiques, corporels, etc.) et la portée de cette véritable entreprise d’ « égo-­‐histoire » ? Il s’agira dès lors de distinguer entre les écrits à proprement parler publics et consciemment dirigés vers « l’extérieur » (discours politiques, programmes, articles de presse, etc.) et ceux qui étaient destinés à un usage premièrement privé et restèrent inédits (mémoires, correspondances, etc.). En posant la question de l’écart ainsi produit, j’examinerai la thèse du mythe comme ressort du positionnement de l’homme politique, tout en mettant les résultats ainsi obtenus en regard des stratégies de communication des différentes formations politiques qu’Haußleiter intégra et en examinant les conséquences ainsi produites sur la réception du « cas August Haußleiter ». Der Fall August Haußleiter (1905–1989) : Mythen und Wirklichkeit eines paradoxen politischen Werdegangs Für den Politiker August Haußleiter (1905–1989) scheint die Kommunikation als zentrales Mittel des Entwurfs seines Selbstbildes eine entscheidende, gar existentielle Rolle gespielt zu haben. Die von der Historiographie größtenteils ausgeblendete Strategie dieses ungewöhnlichen Politikers erlangt durch ihren scheinbaren Mangel an Kohärenz eine besondere Relevanz: Im Zuge eines dichten und heterogenen politischen Engagements, das sich über mehrere Jahrzehnte erstreckte, wechselte Haußleiter von den nationalistischen und völkischen Kreisen der Weimarer Republik zu einem ökologischen Engagement (1972–1989), zunächst innerhalb der von ihm initiierten Aktionsgemeinschaft Unabhängiger Deutscher (AUD, 1965) und zuletzt im Umfeld der „Gründungsgrünen“ (Mende, 2011) bzw. der 1980 gegründeten Bundespartei „Die Grünen“. In der unmittelbaren Nachkriegsgesellschaft war er Vertreter des fränkischen protestantischen Flügels der Christlich-­‐Sozialen Union (1946–1949) und anschließend eines national-­‐neutralistischen Kurses (1949–1972) gewesen, dessen institutionelle Pendants die beiden „Haußleiter-­‐Parteien“, bzw. die Deutsche Gemeinschaft (DG) und die AUD waren. Jener mehrfache Wechsel der politischen Zugehörigkeit macht Haußleiter zur Symbolfigur der politischen Instabilität und erschwert seine Einordnung innerhalb des traditionellen Rechts-­‐Links-­‐Spektrums. Sein Werdegang rief kontroverse Deutungen hervor, u.a. hinsichtlich der Beziehungen, die Haußleiter zum Nationalsozialismus bzw. zu den politischen Kräften, die im extrem rechten Spektrum der bundesrepublikanischen 9
Nachkriegsgesellschaft verortetet waren, gepflegt hatte. Basierend auf der Rezeption des Kriegstagebuchs „An der mittleren Ostfront“ (1942), das Haußleiter im Auftrag der obersten Heeresleitung verfasst hatte, prägten zwei Polemiken seine politische Karriere: Zunächst sein kurzer Ausschluss (09.1947–01.1948) aus dem Bayerischen Landtag als CSU-­‐Abgeordneter wegen des Vorwurfs der Verbreitung nationalsozialistischer und kriegsverherrlichender Propaganda ; später die „Monitor-­‐Affäre“ (1980) – nach dem Namen der ARD-­‐Sendung „Monitor“, die am 24. April 1980 ausgestrahlt wurde und Haußleiter als einen ehemaligen Nationalsozialisten bzw. einen neuen Vertreter des Rechtsextremismus darstellte, u.a. auf Grund der ambivalenten Kontakte der DG/AUD zum Bund der Heimatvertriebenen und Entrechten (BHE), zur Sozialistischen Reichspartei (SRP), mit der 1952 Gespräche geführt wurden, um aus der DG die Nachfolgepartei der SRP zu machen, und zur 1964 gegründeten Nationaldemokratischen Partei Deutschlands (NPD). Als Pendant dieser kritischen Lektüre seines paradoxen Werdegangs entfaltete Haußleiter eine intensive Kommunikation, die sein politisches Engagement rechtfertigen sollte, das er, so behauptete er am Ende seines Lebens, kontinuierlich der Ökologie und dem Pazifismus gewidmet hatte. Auf diese Weise verlieh Haußleiter seiner bewegten politischen Karriere im Nachhinein eine Kohärenz. Die Rechtfertigung seines eigenen politischen Parcours sollte die Ernsthaftigkeit seines Vorhabens beweisen bzw. als Grundstein des Vertrauensverhältnisses fungieren, das er zwischen ihm und den verschiedenen politischen Kreisen, in denen er sich betätigte, aber auch hinsichtlich der öffentlichen Meinung herstellen wollte. Dieser Prozess wurde zur Selbstmythisierung eines Mannes umfunktioniert, der zugleich Protagonist und wachsamer Zeuge seiner Zeit war (vom wilhelminischen Reich zur deutschen Teilung über die Weimarer Republik und das Dritte Reich), was sich in zahlreichen politischen, aber auch literarischen und journalistischem Schriften („Fränkischer Kurier“, „Die Gemeinschaft“, „Die Unabhängigen“, „Die Grünen“) niederschlug. Haußleiter verwendete somit nicht zuletzt seine rhetorische Gewandtheit zur Darstellung seines eigenen Engagements, das er, indem er es bewusst am Rande des gesellschaftspolitischen Mainstreams verankerte und dem obersten Ziel der Versammlung aller Kräfte jenseits der politischen Trennlinien unterordnete, in den Dienst der Geschichte stellen wollte. Ina Metzner (Histoire, Universität des Saarlandes) Mouvement pour la paix contre paix armée : Les activistes pacifistes de RDA et la notion de « mouvement » (1978-­‐1990) A la fin des années 1970 et au début des années 1980, un vaste mouvement pacifiste s’est développé dans le monde entier, et en République fédérale d’Allemagne. Dans un contexte de crise de la politique mondiale, ce mouvement était animé par la conviction que la politique sécuritaire de l’OTAN, qui combinait armement nucléaire et négociations en vue de limiter la prolifération n’avait aucun sens et ne conduirait pas à une détente mutuelle. Le mouvement pacifiste de la République fédérale est associé aux « nouveaux mouvements sociaux », qui d’après Thomas Leif visent à « apporter, empêcher ou annuler un changement social fondamental ».1 Toutefois, appliquer cette dénomination à la RDA ne va pas sans poser quelques difficultés : dans un contexte d’effort global de désarmement, face à la menace de l’armement atomique, face au modèle de dissuasion et de guerre comme moyen politique, les initiatives pour la paix émergeant en RDA avaient une tradition sociale, une signification et des objectifs distincts de ceux du mouvement pacifiste de la RFA. Tandis que la société ouest-­‐allemande avait accompli un processus d’apprentissage intensif des principes fondamentaux de la démocratie, tels que la libre expression de l’opinion, le système même de la RDA rendait impossible l’existence d’une vaste culture du débat, ouverte et créative, qui s’étendrait à la société entière. Dans la situation de crise de la politique mondiale qui a marqué la fin des années 1970, l’Eglise protestante de la RDA offrait quasiment le seul forum indépendant pour les citoyennes et citoyens qui s’engageaient pour la paix. 1 Cit. In Leif, Thomas, Die Strategische (Ohn-­‐)Macht der Friedensbewegung. Kommunikations-­‐ und Entscheidungsstrukturen in den achtziger Jahren, Opladen 1990, p. 5. 10
En dépit de ses diverses initiatives pour la paix, l’Eglise ne se comprenait pas comme un mouvement pacifiste au sens d’un mouvement contestataire conforme au modèle ouest-­‐allemand ; elle évitait même cette dénomination. Ce faisant, elle aurait même donné des arguments à l’Etat est-­‐allemand, qui criminalisait les initiatives pour la paix de l’Eglise, présentées comme influencée par l’Occident, ainsi que ses militants, décrits comme des agents de l’impérialisme.2 Le mouvement pacifiste de la RFA était considéré comme un mouvement d’opposition, dont l’élan ne devait en aucun cas être transféré aux initiatives pour la paix de l’Eglise en RDA. La question du caractère « oppositionnel » du travail pacifiste de l’Eglise au tournant des années 1970-­‐1980 trouve des réponses variées suivant la définition d’ « opposition » adoptée. Les activités pacifistes de l’Eglise se déroulaient dans un cadre non-­‐officiel et non-­‐étatique, ce qui leur conférait automatiquement une dimension politique aux yeux de l’Etat.3 Pour le SED, toute auto-­‐organisation constituait déjà une forme d’opposition ; et chaque action pour la paix organisée hors des consignes étatiques était aussitôt soupçonnée de dissimuler une activité subversive ou hostile à l’Etat. Dans cette logique, l’Eglise faisait figure d’opposant politique par son travail et menaçait de déstabiliser le régime.4 L’Eglise protestante se défendait contre cette image d’opposition, tout en se comprenant comme un pouvoir critique, mais constitutif du système, suscitant la discussion et venant en aide aux personnes engagées.5 En outre, le concept de ‘mouvement pacifiste’ dénote une différence structurelle : le mouvement pacifiste de la RFA a été, en tant que nouveau mouvement social, porté par des groupes hétérogènes et était l’expression d’une protestation globale de la société, alors que le travail pacifiste indépendant mené en RDA, est d’abord apparu uniquement dans le cadre de l’Eglise. Si au cours des années 1980 d’autres initiatives pour la paix se sont développées à l’extérieur du ‘toit protecteur de l’Eglise’, celles-­‐ci ne se concentraient pas sur la ‘paix’, mais traitaient d’autres problèmes sociaux et politiques fondamentaux. De plus, une certaine récupération des termes par le SED rendait le choix de la dénomination de « mouvement pacifiste » difficile pour les initiatives pour la paix en RDA. La relation qu’entretenait le SED avec le mouvement pacifiste de la RFA était ambivalente. D’une part, le SED soutenait en République fédérale toute initiative pour la paix qui s’opposait à la politique d’armement de l’OTAN, dans la mesure où le parti considérait la RDA comme un Etat de paix. Le SED tentait via le DKP, parti communiste allemand actif dans le mouvement pacifiste, 6 d’exercer une influence sur les contenus et le déroulement du mouvement, afin de dissuader la RFA de ratifier la double-­‐décision de l’OTAN. En même temps, le SED reconnut rapidement le potentiel de mobilisation du mouvement et espérait pouvoir déstabiliser le gouvernement fédéral.7 D’autre part, les dirigeants du SED redoutaient, en considération de la situation polonaise, que cette déstabilisation ne s’étende à la RDA. Pour s’en prémunir, les fonctionnaires du SED s’empressèrent d’établir une analogie entre le « mouvement pacifiste » et la politique étatique de la RDA afin de contenir le potentiel de mobilisation des initiatives pour la paix, qui se voyaient privées d’un moyen de nommer leur mouvement. Par exemple, le SED assurait que la RDA n’avait pas besoin d’un mouvement pacifiste indépendant, puisque le pays menait, d’après sa constitution, « une politique étrangère au service de la paix, du socialisme, de l’entente entre les peuples et de la sécurité ».8 En effet, « les mouvements pacifistes des pays impérialistes peuvent s’appuyer sur toute une communauté d’Etats socialistes, qui forment le mouvement pacifiste le plus cohérent ».9 Faute de concept alternatif, la recherche emploie « mouvement pacifiste » comme terme général pour qualifier le travail pacifiste non-­‐étatique et indépendant en RDA. Mon intervention lors du séminaire doctoral portera un regard critique sur cette dénomination et tentera de débattre de termes alternatifs éventuels. 2
Voir Mau, Rudolf, Eingebunden in den Realsozialismus?, p. 130; Hücking, Hans, Die Friedensbewegung in der DDR, p. 279. Voir Lemke, Christina, Die Ursachen des Umbruchs 1989. Politische Sozialisation in der ehemaligen DDR, Opladen 1991, p. 155. 4
Voir Henkys, Reinhart, Zwischen Militarismus und Pazifismus, Friedensarbeit der evangelischen Kirchen, dans Büscher, Wolfgang, Wensierski, Peter, Wolschner, Klaus (dir.), Friedensbewegung in der DDR, Texte 1978-­‐1982, Hattingen 1982, pp. 14-­‐28, ici p. 16. 5
Voir ibid., p. 20. 6
Le DKP se considérait comme l’héritier du KPD, parti communiste allemand interdit en 1953 et avait été formé en 1968. Il était proche du SED d’un point de vue idéologique et organisationnel. Du fait de son discours socialiste, il refusait la stratégie militaire de l’OTAN et le soutien que lui apportait la République fédérale et s’engageait résolument dans le mouvement pacifiste. Voir Schmitt, Rüdiger, Die Friedensbewegung , p. 96. Sur le DKP voir Wilke, Manfred, Müller, Hans-­‐Peter, Brabant, Marion, Die Deutsche Kommunistische Partei DKP. Geschichte, Organisation, Politik, Köln 1990. 7
Voir Scholtyseck, Joachim, Die Außenpolitik der DDR, München 2003, p.120f; Siebs, Benno-­‐Eide, Die Außenpolitik der DDR 1976-­‐1989, Strategien und Grenzen, Paderborn 1999, p. 244f. 8
Voir Hücking, Hans, Die Friedensbewegung in der DDR, dans Steinweg, Reiner, Die neue Friedensbewegung, Analysen aus der Friedensforschung, Frankfurt/Main 1982, pp. 258-­‐283, ici p. 259. 9
„Argumentationsmaterial „Die Sicherung des Friedens – wichtigste Aufgabe unserer Zeit“, Faktenmaterial zur Gesprächsführung mit kirchlichen Amtsträgern“, Juin 1982, ThHStAW, BPA, SL SED EF, AR Nr. 033901, Bl. 112r. 3
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Bewegter contra bewaffneter Frieden -­‐ Friedensaktivisten in der DDR und der Bewegungsbegriff (1978-­‐1990) In den späten siebziger und frühen achtziger Jahren entwickelte sich weltweit eine ausgeprägte Friedensbewegung, so auch in der Bundesrepublik. Vor dem Hintergrund der krisenhaften Entwicklung der Weltpolitik wurde diese Bewegung getragen von der Überzeugung, dass das sicherheitspolitische NATO-­‐Konzept der nuklearen Aufrüstung bei gleichzeitigem Verhandlungsangebot zur Rüstungsbegrenzung weder sinnvoll ist noch zur beiderseitigen Entspannung führt. Die Friedensbewegung der Bundesrepublik wird den „Neuen Sozialen Bewegungen“ zugeordnet, die, nach Thomas Leif, das Ziel verfolgen, „grundlegenden sozialen Wandel herbeizuführen, zu verhindern oder rückgängig zu machen.” Diese Bezeichnung kann jedoch nicht ohne weiteres auf die DDR übertragen werden: Vor dem gleichen Hintergrund einer übergeordneten Bemühung um Abrüstung, gegen die Bedrohung durch atomare Bewaffnung, gegen das Konzept von Abschreckung und Krieg als politische Mittel, hatten die sich in der DDR entwickelnden Friedensinitiativen eine andere gesellschaftliche Tradition, Bedeutung und Zielstellung als die Friedensbewegung der Bundesrepublik: Während die Gesellschaft der Bundesrepublik Ende der siebziger Jahre auf einen intensiven Lernprozess demokratischer Grundprinzipien wie freie Meinungsbildung und -­‐äußerung zurückblicken konnte, war in der DDR die Unmöglichkeit einer breiten gesellschaftlichen, offen und kreativ artikulierten Diskussionskultur systemimmanent. In der weltpolitischen Krisensituation der späten siebziger Jahre bot fast ausschließlich die evangelische Kirche der DDR ein unabhängiges Forum für BürgerInnen, die sich für den Frieden engagierten. In ihren vielfältigen Friedensinitiativen verstand sich die Kirche jedoch nicht als Friedensbewegung im Sinne einer sozialen Protestbewegung nach westdeutschem Vorbild, ja, sie vermied sogar diese Bezeichnung. Dadurch nämlich hätte sie der DDR-­‐Staatsführung ein Argument gegeben, die kirchlichen Friedensinitiativen als vom Westen gesteuert und die Engagierten als Agenten des Imperialismus zu kriminalisieren. Der Begriff der bundesrepublikanischen Friedensbewegung trug die Konnotation einer Oppositionsbewegung, ein Impetus, der keinesfalls auf die Friedensinitiativen der Kirche in der DDR übertragen werden sollte. Inwiefern die Friedensarbeit der Kirche der späten 1970er und frühen 1980er Jahre tatsächlich als „oppositionell“ zu bewerten ist, hängt von dem verwendeten Oppositionsbegriff ab. Die Friedensaktivitäten der Kirche fanden in einem nicht offiziellen, staatlich nicht gelenkten Bereich statt und wurden dadurch für die Staatsführung automatisch politisch : Selbstorganisation war in den Augen der SED bereits Opposition, und jeglicher Einsatz für Frieden außerhalb staatlicher Vorgaben stand schnell unter dem Verdacht der staatsfeindlichen, oppositionellen Tätigkeit. Dieser Logik zufolge stand die Kirche durch ihre Arbeit als politische Opposition in der DDR und drohte das Regime zu destabilisieren. Die Evangelische Kirche wehrte sich gegen die Darstellung als Opposition, verstand sich dabei aber durchaus als kritische, aber systemtragende Macht, als Förderin von Diskussion und Hilfeleisterin für engagierte Menschen. Außerdem schwingt in dem Begriff 'Friedensbewegung' ein struktureller Unterschied mit: Als Neue Soziale Bewegung wurde die Friedensbewegung der Bundesrepublik von heterogen Gruppen getragen und war Ausdruck umfassenden gesellschaftlichen Protestes, während in der DDR unabhängige Friedensarbeit zunächst lediglich im kirchlichen Zusammenhang auftrat. Zwar entwickelten sich im Laufe der 1980er Jahre weitere Friedensinitiativen außerhalb des 'schützenden Dachs' der Kirche, jedoch zielten diese oft nicht mehr allein auf 'Frieden', sondern beschäftigten sich durchaus mit grundlegenden gesellschaftlichen und politischen Problemen. Hinzu kommt, dass eine gewisse begriffliche Vereinnahmung durch die SED es schwierig machte, 'Friedensbewegung' als Bezeichnung für die Friedensinitiativen der DDR zu wählen. Das Verhältnis der SED zur Friedensbewegung der Bundesrepublik war zwiespältig. Einerseits unterstützte die SED aufgrund ihres Selbstverständnisses als Friedensstaat jede Friedensinitiative in der Bundesrepublik, die die NATO-­‐
Aufrüstungspolitik ablehnte. Die SED versuchte, über die in der Friedensbewegung aktive Deutschen Kommunistischen Partei DKP Einfluss zu nehmen auf Inhalte und Verlauf der Bewegung, um die Bundesrepublik von der Ratifizierung des NATO-­‐Doppelbeschlusses abzuhalten. Gleichzeitig erkannte die SED schnell das Mobilisierungspotential der Bewegung und hoffte auf destabilisierende Momente für die Bundesregierung. Andererseits fürchtete die SED-­‐Führung auch mit Blick auf Polen, dass es diese destabilisierenden Momente auch in der DDR geben könne. Um hier vorzubeugen, beeilten sich SED-­‐Funktionäre, den Begriff „Friedensbewegung“ analog zur Staatspolitik der DDR zu verwenden, damit den vorhandenen Friedensinitiativen allein durch die 12
fehlende Möglichkeit der Selbstbezeichnung als Friedensbewegung Protestpotential genommen werden konnte. Beispielsweise versicherte die SED, dass die DDR gar keine unabhängige Friedensbewegung brauche, da die DDR der Verfassung nach „eine dem Frieden, und dem Sozialismus, der Völkerverständigung und der Sicherheit dienende Außenpolitik“ betreibe , denn „Die Friedensbewegungen in den Ländern des Imperialismus können sich auf eine ganze sozialistische Staatengemeinschaft, als die konsequenteste Friedensbewegung stützen.“ Aus mangelnder begrifflicher Alternative heraus wird in der Forschungsliteratur „Friedensbewegung“ als allgemeiner Terminus für die nichtstaatliche und unabhängige Friedensarbeit in der DDR verwendet. Der Vortrag im Doktorandenkolloquium wird sich kritisch auseinandersetzen mit dieser Bezeichnung und versuchen, Möglichkeiten von alternativen Begrifflichkeiten zu diskutieren. Sophie Bouiller (Études germaniques, Paris-­‐Sorbonne) Communiquer pour exister. Le SPD à l'épreuve de l'unification L'unification allemande en 1989-­‐1990 représenta un défi inédit pour l'ensemble des partis politiques ouest-­‐
allemands et notamment pour le SPD. Dans l'opposition depuis 1982 au niveau fédéral, le SPD était néanmoins à la tête de Berlin-­‐Ouest et de cinq des dix Länder de RFA, parmi lesquels la Sarre gouvernée par Oskar Lafontaine depuis 1985 et la Rhénanie-­‐du-­‐Nord-­‐Westphalie dirigée par Johannes Rau depuis 1978. Réélus respectivement en février et mai 1990, tous deux purent conserver la majorité absolue dans leur Land ; et la victoire de Gerhard Schröder en Basse-­‐Saxe en mai 1990 permit au SPD d'obtenir la majorité au Bundesrat, c'est-­‐à-­‐dire d'être alors pleinement associé au processus décisionnel et de ce fait d'influencer sensiblement la politique fédérale du chancelier Kohl. En raison de son statut particulier de parti d'opposition et parti au pouvoir, le SPD développa donc une stratégie politique entre opposition et coopération avec le gouvernement fédéral. L'unification de l'Allemagne fut l'occasion pour les sociaux-­‐démocrates – et surtout pour la jeune génération autour d'Oskar Lafontaine – de confronter leurs idées à la réalité d'une nouvelle Allemagne. Sous-­‐estimant nettement les chances d’unification au début du processus et souvent pris de cours par la politique volontariste du chancelier Kohl, le SPD se divisa sur l’attitude à adopter, entre approbation enthousiaste de la part de Willy Brandt10, coopération et compromis autour d’Hans-­‐Jochen Vogel11 et stratégie d’opposition quasi systématique pour Oskar Lafontaine, qui accordait la priorité à l'unification sociale, pour lui la condition sine qua non de l’unification nationale. Alors que la question de l’unité étatique et le concept même de « nation » allemande restèrent longtemps polémiques au sein du SPD12, la politique sociale semble avoir été l’un des sujets les moins controversés13. Mettant en avant la notion de justice sociale, elle-­‐même constitutive de l'identité du parti 14 , les sociaux-­‐démocrates furent les premiers à prendre réellement en compte les inégalités et bouleversements sociaux induits par l'unification, à en mesurer les enjeux et à se démarquer en proposant des solutions concrètes dans un domaine politique en grande partie mis de côté par la coalition gouvernementale CDU/CSU et FDP avant et lors de l'unification de l'Allemagne. La position des sociaux-­‐démocrates était cependant d'autant plus délicate et complexe que la politique sociale relevait, et relève aujourd'hui encore, des compétences des Länder et des compétences de l'État, le Bund. Cette dichotomie fut-­‐elle facteur de dissensions au sein du parti ou bien permit-­‐elle de récréer une unité de la social-­‐démocratie ? Au lieu d'étendre de manière systématique le modèle ouest-­‐allemand à la RDA, les sociaux-­‐démocrates tenaient avant tout à encadrer le processus d'unification en consolidant et même réformant en profondeur le 10
Willy Brandt fut maire de Berlin-­‐Ouest de 1957 à 1966, ministre des Affaires étrangères et vice-­‐chancelier de 1966 à 1969 puis chancelier de 1969 à 1974. Hans-­‐Jochen Vogel fut président du groupe parlementaire social-­‐démocrate au Bundestag de 1983 à 1991 et président du SPD de 1987 à 1991. 12
PETERSON, Fabian : Oppositionsstrategie der SPD-­‐Führung im deutschen Einigungsprozess 1989/1990. Strategische Ohnmacht durch Selbstblockade?, Hamburg : Verlag Dr. Kovač, 1998 ; STURM, Daniel Friedrich : Uneinig in die Einheit. Die Sozialdemokratie und die Vereinigung Deutschlands 1989/90, Bonn : Verlag J.H.W. Dietz Nachf., 2006. 13
FISCHER, Ilse : Die Einheit sozial gestalten. Dokumente aus den Akten der SPD-­‐Führung 1989/90, Bonn : Verlag J.H.W. Dietz Nachf., 2009. 14
Rudolf Dreßler : « La justice sociale et la social-­‐démocratie devinrent pour ainsi dire des synonymes. La politique sociale est constitutive de l'identité de la social-­‐démocratie. La justice sociale est au coeur des revendications politiques du SPD. » ; DRESSLER, Rudolf : « Soziale Gerechtigkeit in Deutschland », in :VOGEL, Hans-­‐Jochen / LAFONTAINE, Oskar / FUCHS, Anke et al. : Fortschritt ’90. Fortschritt für Deutschland, München : Bertelsmann, 1990, p. 93. 11
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système de protection sociale (allocation chômage, retraites, allocations familiales, ...) et en y intégrant également certains acquis sociaux est-­‐allemands qui constituaient un progrès par rapport à la RFA. Il s'agissait de mettre en garde contre le développement des inégalités sociales dans une société à deux vitesses et de renforcer plus encore le rôle de l'État-­‐providence dans la nouvelle Allemagne afin de ne pas infliger une « thérapie de choc » à la RDA lors du passage d'une économie planifiée à une économie sociale de marché et d'atténuer de part et d'autre les conséquences sociales de l'unification, en premier lieu l'augmentation rapide du chômage et la crise du logement. A cet égard, les mesures prônées par les sociaux-­‐démocrates pour les réfugiés de RDA (« Übersiedler ») – comme la suppression des primes versées à leur arrivée – avaient pour but de ne pas déstabiliser davantage la RDA et de ne pas mettre en péril le système de protection sociale ouest-­‐allemand. Du fait de ses interventions multiples et de ses prises de positions tranchées dans les médias, Oskar Lafontaine amplifia les idées du SPD sur la question des « Übersiedler ». Lors des négociations pour le Traité d'union monétaire, économique et sociale, le SPD en la personne de Rudolf Dreßler15 notamment – et par le biais des sociaux-­‐
démocrates de RDA -­‐ s'attacha à apporter des modifications conséquentes au projet élaboré par Kohl et à en faire une réelle union sociale indissociable de l'union monétaire et économique. En outre, les sociaux-­‐démocrates souhaitaient inscrire certains acquis sociaux comme le droit au travail et le droit au logement dans la Loi fondamentale, c'est-­‐à-­‐dire en modifier l'article 20 dans lequel est défini le principe même de l'État-­‐providence et engager une réflexion plus large sur le rôle et l'action de l'État-­‐providence et sur la société allemande pour les années à venir. Ils partaient du principe – sans doute idéal – que l’unification allemande pourrait être à l’origine d’une nouvelle Allemagne. Kommunizieren um zu existieren. Die SPD und die soziale Herausforderung der Vereinigung Die Vereinigung Deutschlands 1989-­‐1990 erwies sich als beispiellose Bewährungsprobe für die westdeutschen Parteien und vor allem für die SPD, deren sozialdemokratische Identität auf eine harte Probe gestellt wurde. Während die SPD auf Bundesebene Oppositionspartei war, war sie in West-­‐Berlin und in fünf der zehn Bundesländern der BRD Regierungspartei, z.B. im Saarland, das seit 1985 von Oskar Lafontaine regiert wurde, und in Nordrhein-­‐Westfalen, das seit 1978 von Johannes Rau geführt wurde. Beide wurden jeweils im Februar und Mai 1990 wiedergewählt und konnten in ihrem Land die absolute Mehrheit behalten. Mit Gerhard Schröders Sieg bei der niedersächsischen Landtagswahl im Mai 1990 konnte die SPD die Mehrheit im Bundesrat bekommen, d.h. also am Entscheidungsprozess weitgehend beteiligt werden und deswegen die Bundespolitik von Kanzler Kohl spürbar beeinflussen. Aufgrund ihrer besonderen Stellung als Oppositions-­‐ und Regierungspartei entwickelte die SPD also eine politische Strategie zwischen Opposition und Zusammenarbeit mit der Bundesregierung. Die Einigung Deutschlands bildete für die SPD – und in erster Linie für die Enkel-­‐Generation um Oskar Lafontaine – den Anlass, ihre Ideen der Realität einer neuen deutschen Gesellschaft gegenüberzustellen. Da die SPD am Anfang die Chancen einer staatlichen Einheit deutlich unterschätzte und durch Kohls voluntaristische Politik oft in Verlegenheit gebracht wurde, spaltete sich die Partei zwischen begeisterter Zustimmung seitens Willy Brandts 16 , Kooperation und Kompromiss um Hans-­‐Jochen Vogel 17 und quasi systematischer Oppositionsstrategie für Oskar Lafontaine, der der sozialen Einheit als Voraussetzung für die nationale Einheit den Vorrang einräumte. Während die Frage der staatlichen Einheit und der Begriff der deutschen „Nation“ in der SPD lange Zeit polemisch blieben18, scheint die Sozialpolitik eines der am wenigsten 15
Rudolf Dreßler fut vice-­‐président du groupe parlementaire social-­‐démocrate au Bundestag de 1987 à 2000 et président de la commission IV sur la politique sociale. De 1984 à 2000, il fut également président du groupe de travail s'occupant des questions relatives aux salariés -­‐ « Arbeitsgemeinschaft für Arbeitnehmerfragen in der SPD (AfA) ». 16
Willy Brandt war Regierender Bürgermeister von Berlin (1957-­‐1966), Außenminister und Vizekanzler (1966-­‐1969) und dann Bundeskanzler (1969-­‐1974). 17
Hans-­‐Jochen Vogel war Vorsitzender der SPD-­‐Bundestagsfraktion (1983-­‐1991) und SPD-­‐Parteivorsitzender (1987-­‐1991). 18
PETERSON, Fabian: Oppositionsstrategie der SPD-­‐Führung im deutschen Einigungsprozess 1989/1990. Strategische Ohnmacht durch Selbstblockade?, Hamburg: Verlag Dr. Kovač, 1998 ; STURM, Daniel Friedrich: Uneinig in die Einheit. Die Sozialdemokratie und die Vereinigung Deutschlands 1989/90, Bonn: Verlag J.H.W. Dietz Nachf., 2006. 14
umstrittenen Themen gewesen zu sein. Die Sozialdemokraten stellten die soziale Gerechtigkeit als identitätsstiftenden Grundwert der Sozialdemokratie19 in den Vordergrund und berücksichtigten dabei als Erste die sozialen Ungleichheiten und Spannungen, die mit der Einigung Deutschlands einhergingen. Sie nahmen die sozialen Herausforderungen wahr und grenzten sich von der Bundesregierung deutlich ab, indem sie konkrete sozialpolitische Lösungen vorschlugen, während die schwarz-­‐gelbe Regierungskoalition diesen politischen Bereich vor und in dem Einigungsprozess beiseiteließ. Die Position der Sozialdemokraten war jedoch umso heikler und schwieriger, als die Sozialpolitik konkurrierend zum Zuständigkeitsbereich des Bundes und der Länder gehört. Führte diese Dichotomie zu weiteren Spannungen in der Partei oder machte sie die Einheit der Sozialdemokratie wieder möglich? Anstatt das westdeutsche Modell auf die DDR systematisch auszudehnen, hielten die Sozialdemokraten in erster Linie daran, den Einigungsprozess sozial abzusichern. Sie wollten dabei die Sozialversicherungssysteme (Arbeitslosenversicherung, Rentenversicherung, Kindergeld, ...) verstärken und sogar grundlegend reformieren und dazu einige ostdeutsche soziale Errungenschaften übernehmen, die sich gegenüber den Errungenschaften der BRD als fortschrittlich erwiesen. Es ging darum, vor der Verschärfung der sozialen Ungleichheiten in einer Zwei-­‐Drittel-­‐Gesellschaft zu warnen und die Rolle des Sozialstaates im vereinten Deutschland noch mehr zu verstärken, damit die DDR während des Übergangs von der Planwirtschaft zu der sozialen Marktwirtschaft keine „Schocktherapie“ erleiden musste. Schließlich handelte es sich darum, hüben und drüben die sozialen Folgen der Vereinigung zu mildern – und zwar auf den schnellen Aufstieg der Arbeitslosigkeit und auf die Wohnungsnot zu antworten. In dieser Hinsicht zielten die sozialdemokratischen Maßnahmen gegenüber den Übersiedlern – wie die Abschaffung des Begrüßungsgeldes – darauf ab, die DDR nicht weiter zu verunsichern und die Sozialversicherungssysteme in der BRD nicht zu gefährden. Aufgrund seiner zahlreichen Beiträge und klaren Stellungnahmen in den Medien verschärfte Oskar Lafontaine das sozialdemokratische Profil der Partei gegenüber den Übersiedlern. Während der Verhandlungen über den ersten Staatsvertrag, d.h. die Währungs-­‐, Wirtschafts-­‐ und Sozialunion, bemühte sich die SPD bzw. Rudolf Dreßler 20 mit Hilfe der DDR-­‐SPD darum, beachtliche Veränderungen gegenüber Kohls Projekt zu fordern und für eine wirkliche Sozialunion zu plädieren, die mit der Währungs-­‐ und Wirtschaftsunion unzertrennlich wäre. Darüber hinaus wollten die Sozialdemokraten einige soziale Errungenschaften wie das Recht auf Arbeit und das Grundrecht auf Wohnen im Grundgesetz verankern, d.h. das Sozialstaatsprinzip im Artikel 20 GG verändern und sich allgemein mit der Rolle und den Aufgaben des Sozialstaates und mit der künftigen Gesellschaft auseinandersetzen. Sie gingen davon aus, dass die Einheit den Anfang eines neuen Deutschlands darstellen könnte. 19
Rudolf Dreßler: „Soziale Gerechtigkeit und Sozialdemokratie wurden gleichsam zu einem Synonym. Sozialpolitik ist für die Sozialdemokratie identitätsstiftend. Soziale Gerechtigkeit ist der Kern des politischen Anliegens der SPD.“; DRESSLER, Rudolf: „Soziale Gerechtigkeit in Deutschland“, in: VOGEL, Hans-­‐Jochen / LAFONTAINE, Oskar / FUCHS, Anke et al.: Fortschritt ’90. Fortschritt für Deutschland, München: Bertelsmann, 1990, S. 93. 20
Rudolf Dreßler war stellvertretender Vorsitzender der SPD-­‐Bundestagsfraktion (1987-­‐2000) und Vorsitzender des Arbeitskreises IV: Sozialpolitik. Er war von 1984 bis 2000 auch Vorsitzender der Arbeitsgemeinschaft für Arbeitnehmerfragen in der SPD (AfA).
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TEILNEHMER/PARTICIPANTS Bauduin, Clémence, Université Paris-­‐Sorbonne, Histoire, Master 1. Sujet du mémoire : „La propagande nazie dans la France occupée“ / Thema: „Die nationalsozialistische Propaganda im besetzten Frankreich“. Dir. : Prof. Hudemann (Université Paris-­‐Sorbonne). Bernier-­‐Monod, Agathe ([email protected]), doctorante contractuelle à l’Université Paris-­‐Sorbonne, ancienne élève de l’ENS Lyon, agrégée d'allemand. Sujet de thèse : „De Weimar à Bonn : les femmes députées du Reichstag jusqu’au Bundestag. Parcours politique et travail parlementaire de quatre doyennes de la démocratie allemande, 1918-­‐1957 : Louise Schroeder (SPD), Maria Ansorge (SPD), Marie-­‐Elisabeth Lüders (DDP/FDP), Helene Weber (Zentrum/CDU).“/ „Von Weimar bis Bonn: Weibliche Abgeordnete vom Reichstag bis zum Bundestag. Politischer Werdegang und parlamentarische Arbeit vier Pionierinnen der deutschen Demokratie, 1918-­‐1957", dir.: Prof. Miard-­‐Delacroix (Université Paris-­‐Sorbonne). Bouiller, Sophie ([email protected]), Université Paris-­‐Sorbonne, Professeur agrégée d'allemand en Hypokhâgne et Khâgne B/L à Nantes, doctorante en deuxième année de thèse. Sujet : “Le Parti social-­‐démocrate (SPD) et la justice sociale. Une identité social-­‐démocrate à l'épreuve de l'unification allemande (1989-­‐1990)“ / „Die Sozialdemokratische Partei Deutschlands (SPD) und die soziale Gerechtigkeit. Die sozialdemokratische Identität auf dem Prüfstand während der Vereinigung Deutschlands (1989-­‐1990)“, dir. : Prof. Miard-­‐Delacroix (Université Paris-­‐Sorbonne). Présentation du projet : Il s'agit d'analyser la politique sociale du SPD lors de l'unification de l'Allemagne en 1989-­‐
1990 en confrontant discours et programmes sociaux-­‐démocrates à la réalité d'une nouvelle société allemande. A la fois parti d'opposition au niveau fédéral et parti au pouvoir dans certains Länder en RFA, le SPD se trouvait de fait dans une position ambiguë. Comment ne pas trahir cette identité social-­‐démocrate et réaliser cet idéal de justice sociale dans un contexte marqué par de fortes inégalités, d'importants bouleversements sociaux et par une crise de l'État-­‐providence? Kurzbeschreibung des Projekts: Die Dissertation widmet sich der Sozialpolitik der SPD im Einigungsprozess Deutschlands 1989-­‐1990 und stellt dabei sozialdemokratische Reden und Programme der Realität einer neuen deutschen Gesellschaft gegenüber. Die SPD, die zugleich Oppositionspartei im Bund und Regierungspartei in einigen westdeutschen Bundesländern war, befand sich de facto in einer widersprüchlichen Lage: Wie konnte sie im Kontext starker Ungleichheiten, großer sozialer Umwälzungen und einer Krise des Sozialstaates ihrer sozial-­‐
demokratischen Identität gerecht werden und gleichzeitig ihr Ideal der sozialen Gerechtigkeit umsetzen? Caillot, Robin ([email protected]), Université Paris-­‐Sorbonne, Histoire, Master 2. Sujet de mémoire: „Le Comité International Olympique et la gestion de la problématique des deux Allemagnes (RFA/RDA) au début de la Guerre Froide (1945-­‐1972)". Dir.: Prof. Hudemann (Université Paris-­‐Sorbonne). Présentation du projet: L'objectif de mon travail est d'expliquer la difficile reconstruction du mouvement Olympique au sortir de la Seconde Guerre Mondiale, à travers la gestion d'une crise qui occupe le Comité International Olympique dès 1945: la gestion du cas spécifique des deux Allemagnes (RFA et RDA), qui illustre l'ingérence de la politique dans le sport ainsi que le poids des Jeux Olympiques dans les Relations Internationales. Kurzbeschreibung des Projekts: Ziel meiner Arbeit ist es, den schwierigen Wiederaufbau der Olympischen Bewegung nach dem Zweiten Weltkrieg anhand der Krisen nachzuzeichnen, mit denen das Internationale Olympische Komitee seit 1945 konfrontiert war: Besonders interessiert mich der Umgang mit der Bundesrepublik Deutschland und der Deutschen Demokratischen Republik, der die Einmischung der Politik in den Sport und die Bedeutung der Olympischen Spiele für die internationalen Beziehungen darlegt. 16
Clément, Elisa (clement-­‐elisa@phils-­‐linux.com), Université Paris-­‐Sorbonne, Histoire, Master 1. Sujet de mémoire : „La reconstruction de la ville de Cologne après 1945 et la préservation de son patrimoine culturel à travers l'évolution de l'architecture, des symboles forts de la ville (la cathédrale "Dom") ainsi que de certaines de ses traditions (carnaval)“ / Thema : „Der Wiederaufbau der Stadt Köln nach 1945 und der Schutz ihres Kulturerbes anhand der „Entwicklung der Architektur, der starken Stadtsymbole (Dom) sowie einiger ihrer Traditionen (Karneval)“, dir: Prof. Hudemann (Université Paris-­‐Sorbonne). D’Angelo, Ariane ([email protected]), ancienne élève de l’ENS-­‐Lyon, professeur agrégé d’allemand affecté à l’Université Pierre et Marie Curie (Paris VI). Sujet de thèse : „L’entreprise de communication politique des gouvernements ouest-­‐allemands à destination de l’opinion française, 1958-­‐1969“ / Thema : „Die politische Öffentlichkeitsarbeit der Bundesregierungen gegenüber Frankreich, 1958-­‐1969“, dir.: Prof. Miard-­‐Delacroix (Université Paris-­‐Sorbonne) Présentation du projet: Partant d’une réflexion sur les notions d’opinion, d’espace public et de communication politique, ce travail étudie l’action de l’Office fédéral de presse et d’information du gouvernement fédéral dans une perspective franco-­‐allemande à une période où les « relations publiques », concept importé des États-­‐Unis, deviennent un élément-­‐clé de la politique étrangère ouest-­‐allemande. Kurzbeschreibung des Projekts: Im Fokus der Arbeit steht das Presse-­‐ und Informationsamt der Bundesregierung, das v.a. zur Unterstützung der westdeutschen Außenpolitik gegründet wurde. Seine Aktion in Frankreich während der „langen sechziger Jahre“ wirft Fragen nach Legitimität und Grenzen der politischen Öffentlichkeitsarbeit im Dienste der internationalen Beziehungen auf. Destruhaut, Thomas ([email protected]), Université Paris-­‐Sorbonne, Histoire, Master 2. Sujet de mémoire : „Max Amann « tsar de la presse » nationale-­‐socialiste (1921-­‐1945). Businessman ou idéologue ?“ / Thema: „Max Amann, nationalsozialistischer „Pressezar“ (1921-­‐1945). Businessman oder Ideologe?“. Dir. : Professeur Hudemann (Université Paris-­‐Sorbonne). Présentation du projet : Après un premier mémoire qui au travers de l’exemple de la revue Signal s’était intéressé à la complexité du monde de la propagande nazi par une analyse de la concurrence entre le ministère de la Propagande d’un côté, et de la Wehrmacht et du ministère des Affaires étrangères de l’autre, mes recherches se centrent sur la figure de Max Amann :directeur commercial du Völkischer Beobachter, président des éditions Eher du NSDAP (qui publient Mein Kampf), puis à partir de 1933 Reichsleiter de la Reichspressekammer rattachée au ministère de la propagande. Son véritable rôle dans la propagande est pourtant encore mal connu face à la figure omniprésente de Joseph Goebbels. Kurzbeschreibung des Projekts: Am Beispiel der Zeitschrift Signal befasste sich die erste Forschungsarbeit der komplexen Welt der NS-­‐Propaganda und insbesondere der Konkurrenz zwischen dem Propagandaministerium einerseits, der Wehrmacht und dem Auswärtigen Dienst andererseits. Die aktuelle Masterarbeit setzt sich mit der Figur von Max Amann auseinander, Geschäftsführer des Völkischen Beobachters, Direktor des Eher-­‐Verlags (Veröffentlicher von Mein Kampf), dann ab 1933 Reichsleiter der Reichspressekammer, welche dem Propagandaministerium angehörte. Seine entscheidende Rolle in der Propaganda bleibt dennoch schlecht bekannt im Vergleich zur allgegenwärtigen Figur Joseph Goebbels. Dierkes, Jürgen (j.dierkes@uni-­‐kassel.de), Diplom (Romanistik), wissenschaftlicher Mitarbeiter am Lehrstuhl für Zeitgeschichte der Universität des Saarlandes, Promotionsvorhaben zum Thema: „Städtepartnerschaften zwischen französischen Städten und Städten in der Bundesrepublik und der DDR vor und nach der diplomatischen Anerkennung der DDR durch Frankreich“ / sujet: „Jumelages entre villes françaises et villes de la République fédérale et de la RDA avant et après la reconnaissance diplomatique de la RDA par la France”. Dir : Prof. Hüser (Universität des Saarlandes). 17
Présentation du projet: Ce travail vise à identifier les différences entre les jumelages franco-­‐allemands internes à l’hémisphère occidental et ceux entre communes situées de part et d’autre du “rideau de fer”. Il convient aussi de se demander dans quelle mesure les conditions-­‐cadres pour ce dernier type de jumelages ont été transformée par la reconnaissance de la RDA par la France en 1973. Enfin, le projet entend examiner la façon dont les activités des jumelages franco-­‐est-­‐allemands ont été incorporées aux jumelages franco-­‐ouest-­‐allemands déjà existants. Kurzbeschreibung des Projekts: Das Projekt hat zum Ziel, anhand von ausgewählten Beispielen zunächst die Unterschiede zwischen deutsch-­‐französischen Städtepartnerschaften ausschließlich in der westlichen Hemisphäre und solchen zwischen Kommunen diesseits und jenseits des „Eisernen Vorhangs“ herauszuarbeiten. Ferner soll geklärt werden, wie sich die Rahmenbedingungen für letztere Partnerschaften durch die völkerrechtliche Anerkennung der DDR durch Frankreich im Jahr 1973 verändert haben. Des Weiteren will das Projekt untersuchen, wie der Abschluss und die Aktivitäten der ostdeutsch-­‐französischen Partnerschaften in den bereits bestehenden westdeutsch-­‐französischen Partnerschaften aufgenommen wurden. Dubslaff, Etienne ([email protected]), Université Paris-­‐Sorbonne, Normalien agrégé d’allemand, en troisième année de thèse. Sujet de thèse : „La création et l’établissement d’un parti social-­‐démocrate en Allemagne de l’Est de 1989 à 1998“ / Thema: „Die Neugründung und Etablierung einer Sozialdemokratischen Partei in Ostdeutschland von 1989 bis 1998", dir.: Prof. Miard-­‐Delacroix (Université Paris-­‐Sorbonne) et Prof. Hüser (Universität des Saarlandes, Histoire). Présentation du projet: Ce travail cherche à mettre en lumière le cheminement identitaire et programmatique d’un parti social-­‐démocrate qui s’est créé résolument de manière autonome et clandestine en RDA alors qu’il fusionne avec le SPD ouest-­‐allemand dans le cadre de la réunification. Il s’agit dès lors de s’interroger sur la possibilité de demeurer porteur d’une identité propre ? Kurzbeschreibung des Projekts: Die Doktorarbeit befasst sich mit dem programmatischen und ideologischen Werdegang einer Sozialdemokratischen Partei, deren Gründung in Ostdeutschland bewusst als illegal und unabhängig verstanden wurde, als sie mit der SPD im Rahmen der Wiedervereinigung fusionierte. Demzufolge stellt sich die Frage, inwiefern es den ostdeutschen Sozialdemokraten gelungen ist, eine eigene Identität in der Gesamtpartei zu behaupten. Dubslaff, Valérie ([email protected]), normalienne agrégée d'Allemand, doctorante contractuelle avec mission d'enseignement à l'Université Paris-­‐Sorbonne en cotutelle avec la Ludwig-­‐Maximilians-­‐Universität (LMU) de Munich. Sujet de thèse: „L'extrême droite politique à l'épreuve du genre: l'exemple du NPD“/ „Die Frauenfrage im parteipolitischen Rechtsextremismus: das Beispiel der NPD“, dir: Prof. Miard-­‐Delacroix (Université Paris-­‐
Sorbonne), Prof. Wirsching (Ludwig-­‐Maximilians-­‐Universität, Munich). Présentation du projet : Son travail de thèse est consacré à l'étude de la participation politique des femmes en République fédérale d'Allemagne qu'elle analyse à travers leur implication dans l'extrême droite politique et plus particulièrement dans le Parti national-­‐démocrate d'Allemagne depuis 1964. Eclairant donc l'histoire de ce parti à travers la question du genre, elle questionne les spécificités de l'antidémocratisme féminin après 1945. Kurzbeschreibung des Projekts: Ihre Dissertation widmet sich der Frage der politischen Partizipationsmöglichkeiten von Frauen im Rechtsextremismus der Bundesrepublik seit den 1960er-­‐Jahren. Neben ihrer politischen Teilhabe innerhalb der Nationaldemokratischen Partei Deutschlands analysiert sie allgemein die Besonderheiten des weiblichen Rechtsextremismus nach 1945. Dumas, Léa ([email protected]), Université Paris-­‐Sorbonne, Histoire, Master. Sujet: „La vie quotidienne des évacués d'Alsace-­‐Lorraine dans les terres d'accueils (1939-­‐1940)“ / Thema: „Das Alltagsleben der Evakuierten aus Elsaß-­‐Lothringen im Gastland“. Dir: Prof. Hudemann (Université Paris-­‐Sorbonne) 18
Durrieu, Anne ([email protected]), Université Paris-­‐Sorbonne, Etudes germaniques, doctorante. Sujet de thèse: „La réception de l'Ostpolitik du chancelier Willy Brandt dans la presse Springer , et plus particulièrement dans "Bild"“ / Thema: „Die Rezeption der Ostpolitik Willy Brandts in der Presse Springer, insbesondere in der Bild-­‐Zeitung“. Dir. : Prof. Miard-­‐Delacroix (Université Paris-­‐Sorbonne). Fagot, Maude (maude.fagot@uni-­‐saarland.de), Université Paris-­‐Sorbonne, Histoire, doctorante au sein du projet de recherche „Les évacuations dans l’espace frontalier franco-­‐allemand 1939–1945“. Sujet de thèse : „Les évacuations de la région frontalière en tant que sujet médiatique et de propagande de guerre en France et en Allemagne“ / Thema: „Die Evakuierungen in der Grenzregion als Gegenstand der Medien und der Kriegspropaganda in Frankreich und in Deutschland“. Dir.: Prof. Forcade (Université Paris-­‐Sorbonne) et Dr. Großmann (Universität Tübingen). Galand, Lise ([email protected]), Université Paris-­‐Sorbonne, Etudes germaniques, agrégée d'allemand, actuellement professeure d'allemand dans le secondaire. Sujet de thèse envisagé : „Le sentiment d'encerclement en Allemagne avant la Première Guerre mondiale“/ Thema: „Das Einkreisungsgefühl in Deutschland vor dem Ersten Weltkrieg“. Dir. : Prof. Miard-­‐Delacroix (Université Paris-­‐Sorbonne) Goulard, Anne-­‐Laure ([email protected]), Université Paris-­‐Sorbonne, Histoire, Master. Sujet: „La France et l’Allemagne dans la Politique Extérieure de Sécurité commune” / Thema: „Frankreich und Deutschand in der gemeinsamen Außen-­‐ und Sicherheitspolitik”. Dir.: Prof. Hudemann (Université Paris-­‐Sorbonne). Gvelesiani, Anna (s5angvel@uni-­‐bonn.de), Université de Bonn, en échange avec l’Université Paris-­‐Sorbonne, double-­‐cursus Allemand/Lettres, Master 2. Sujet de mémoire : „La réception médiatique des manifestations féministes au début des années 70 en France et Allemagne“ / Thema : „Die Medienrezeption feministischer Demonstrationen am Anfang der siebziger Jahre in Frankreich und Deutschland“, dir. : Prof. Miard-­‐Delacroix (Université Paris-­‐Sorbonne). Hergenröder, Markus, Universität des Saarlandes, Historisch Orientierte Kulturwissenschaften, Diplom. Thema : „Die Entkolonisierung im Spiegel von Le Monde und Nouvel Observateur, 1960-­‐1980)“ / sujet: „La décolonisation vue par Le Monde et le Nouvel Observateur, 1960-­‐1980“. Dir.: Prof. Hudemann (Universität des Saarlandes).
Hou, Yingying, ([email protected]), Université Paris-­‐Sorbonne, Histoire, Master 2. Sujet: „Les travailleurs chinois pendant la Première Guerre mondiale en France“ / Thema: „Die chinesischen Arbeiter in Frankreich während des Ersten Weltkriegs“. Dir.: Prof. Hudemann (Université Paris-­‐Sorbonne). Hüser, Dietmar (d.hueser@uni-­‐kassel.de) Professur für Zeitgeschichte an der Universität des Saarlandes, Dietmar Hüser beschäftigt sich mit der neuzeitlichen Geschichte Westeuropas, besonders mit zeithistorischen Fragestellungen in Frankreich, Deutschland und Spanien. Die zentralen Forschungsthemen sind deutsch-­‐
französische bzw. westeuropäische Beziehungen, Vergleiche und Transfers sowie Aspekte der internationalen Politik und der europäischen Integration. Konkrete Schwerpunkte bilden die Amerikanisierung westeuropäischer Gesellschaften und die Zusammenhänge von Populärkultur und Politischer Kultur. Zuletzt veröffentlicht (Dernières publications): "Frankreichs Empire schlägt zurück" -­‐ Gesellschaftswandel, Kolonialdebatten und Migrationskultur (hg. m. Chr. Göttlicher, 2010); Medien -­‐ Debatten -­‐ Öffentlichkeiten in Deutschland und Frankreich (hg. m. J.-­‐F. Eck, 2011); Deutschland & Frankreich in der Globalisierung des 19. und 20. Jahrhunderts (hg. m. J.-­‐F. Eck, 2012); Über die Grenzen des Skandals -­‐ Interdisziplinäre Perspektiven auf ein gesellschaftliches Ärgernis (hg. m. A. Gelz / S. Ruß, 2013, im Ersch.). Dietmar Hüser hatte seit 2004 eine Professur für Geschichte Westeuropas an der Universität Kassel inne und arbeitet seit dem WS 2013/14 als Professor für Zeitgeschichte an der Universität des Saarlandes. 19
Titulaire de la chaire d’histoire du temps présent à l’Université de la Sarre, Dietmar Hüser travaille sur l’histoire contemporaine de l’Europe de l’Ouest, notamment sur des problématiques concernant la France, l’Allemagne et l’Espagne. Ses sujets de recherche principaux sont les relations franco-­‐allemandes ou internes à l’Europe occidentale, les comparaisons et transferts ainsi que des aspects de la politique internationale et de l’intégration européenne. D’autres sujets de recherche concrets sont l’américanisation des sociétés en Europe de l’Ouest et les rapports qu’entretiennent culture populaire et culture politique. Dietmar Hüser est titulaire de la chaire d’histoire de l’Europe de l’Ouest à l’Université de Kassel depuis 2004 et travaille depuis la rentrée 2013 comme professeur d’histoire du temps présent à l’Université de la Sarre. Kübler, Eva (eva.kuebler@uni-­‐saarland.de), Universität des Saarlandes, wissenschaftliche Mitarbeiterin im DFG/ANR-­‐Projekt EDEFFA, Histoire. Dissertationsthema: „Die Erinnerung an die Evakuierungen im deutsch-­‐
französischen Grenzraum während des Zweiten Weltkriegs“ / Sujet: „La mémoire des évacuations de l’espace frontalier franco-­‐allemand pendant la Seconde Guerre mondiale“, Dir.: Prof. Hudemann (Universität des Saarlandes). Description du projet: Le projet de thèse est lié à la coopération universitaire du projet EDEFFA qui a pour but d'analyser les évacuations dans l'espace frontalier franco-­‐germanique durant la Deuxième guerre mondiale à l'aide des approches d'Histoire croisée et comparée. Un but est d’identifier les acteurs de la mémoire comme par exemple historiens où jumelages, d’analyser leurs motivations et perspectives et de les situer dans un second temps dans la mémoire générale à la Deuxième Guerre mondiale. En outre se pose aussi la question des mécanismes de superposition et d’invisibilité partielle d’une mémoire des évacués dans l’espace mémoriel public. Kurzbeschreibung: Das Dissertationsprojekt reiht sich in die EDEFFA-­‐Forschungskooperation ein, welche die Evakuierungen im dt.-­‐frz. Grenzraum während des Zweiten Weltkriegs vergleichend betrachtet. Dabei sollen vor allem die Erinnerungsakteure wie z.B. Historiker oder Städtepartnerschaften, ihre Motivationen und Diskurse ausgemacht werden und deren diese mit der Erinnerungsgeschichte zum Zweiten Weltkrieg Zusammenhang gebracht werden. Ebenso wird nach Überlagerungsmechanismen und Gründen für Unsichtbarkeit der Evakuierungserinnerung im öffentlichen Raum gefragt. Lensing, Annette ([email protected]), ancienne élève de l’ENS de Lyon, agrégée d’allemand, 2ème année de doctorat en Etudes germaniques (spécialité : Civilisation Allemande). Sujet de thèse : „L’histoire fondatrice des Grünen selon une perspective biographique : exemplarité et paradoxes du parcours politique d’August Haußleiter (1905–1989)“ / Thema : „Die Gründungsgeschichte der Grünen aus einer biographischen Perspektive : Repräsentativität des paradoxen politischen Werdegangs August Haußleiters (1905–1989)“. Dir. : Prof. Marcowitz (Université de Lorraine, Metz), en cotutelle avec Prof. Puschner (FU Berlin). Présentation du projet: Ma thèse souhaite retracer, sous un angle biographique, un des aspects de l’histoire fondatrice du parti écologiste allemand Die Grünen. Dans quelle mesure la trajectoire politique d’August Haußleiter (1905–1989) – le menant des cercles conservateurs et nationalistes à un engagement écologiste et pacifiste – fut-­‐elle paradoxale ? Situées au croisement de l’histoire politique et de l’histoire sociale, mes recherches tenteront d’évaluer l’exemplarité d’un parcours hors-­‐norme, aujourd’hui largement occulté par l’historiographie, permettant de porter un regard novateur sur les liens entre écologie et conservatisme. Kurzbeschreibung des Projekts: Mein Dissertationsprojekt widmet sich einem Aspekt der Gründungsgeschichte der Grünen, mit der ich mich aus einer biographischen Perspektive auseinandersetzen möchte. Inwiefern war der politische Werdegang August Haußleiters (1905–1989) – der von einem konservativ-­‐nationalistischen zu einem ökologisch-­‐pazifitischen Engagement wechselte – paradox? Auf der Grundlage eines politik-­‐ und sozialgeschichtlichen Ansatzes werde ich die Repräsentativität eines außergewöhnlichen und kontroversen, heutzutage weitgehend vergessenen politischen Weges hinterfragen, der es ermöglicht, einen neuen Blick auf die Wechselwirkungen zwischen Ökologie und Konservatismus zu werfen. 20
Lesny, Christine, Universität des Saarlandes, étudiante en Histoire. Ligouy, Alice ([email protected]), Université de Paris-­‐Sorbonne, Histoire, Master 1. Sujet de mémoire : „Les procès du gouvernement militaire français en Allemagne contre les criminels de guerre allemands dans la presse française et allemande“ / Thema: „Die Prozesse der französischen Militärregierung gegen deutsche Kriegsverbrecher in der französischen und deutschen Presse“, dir.: Prof. Hudemann (Université Paris-­‐Sorbonne). Loret, Marie ([email protected]), Université Paris-­‐Sorbonne, Etudes germaniques, Master 2. Sujet : „Le mythe d'Orphée dans la littérature germanophone d'après 1945“/ Thema : „Der Orpheus-­‐Mythos in der deutschsprachigen Literatur nach 1945“, dir. : Prof. Banoun (Université Paris-­‐Sorbonne). Mariette, Alix ([email protected]), Université Paris-­‐Sorbonne, Histoire, Master 1. Sujet de mémoire: „Le FEDER, dans le débat politique en Allemagne fédérale et en Italie – étude comparative (1975-­‐1995)“ / Thema: „Der EFRE (Europäische Fonds für regionale Entwicklung) in der politischen Debatte in der BRD und Italien in einer vergleichenden Perspektive (1975-­‐1995)“, dir.: Prof. Hudemann (Université Paris-­‐Sorbonne). Maurice, Paul (paul.maurice@paris-­‐sorbonne.fr), Université Paris-­‐Sorbonne, Histoire, Master 2. Sujet: „Jürgen Kuczynski, un intellectuel marxiste en exil (1936-­‐1945)" / Thema: „Jürgen Kuczynski, ein marxistischer Intellektueller im Exil (1936-­‐1945)”. Dir.: Prof. Hudemann (Université Paris-­‐Sorbonne). Mazzella, Louise ([email protected]), Université Paris-­‐Sorbonne, Histoire, Mater 2. Sujet: „Perception et représentation de l’architecture germano-­‐grecque de la Nouvelle Athènes depuis 1832” / Thema: „Wahrnehmung und Darstellung der deutsch-­‐griechischen Architektur Neu-­‐Athens seit 1832”. Dir: Prof. Hudemann (Université Paris-­‐Sorbonne). Mebes, Dr. rer. nat. Hans-­‐Detlef, Universität des Saarlandes. Dissertationsprojekt: „« L’Union Maçonnique Au Soleil Levant » (UMSL) en tant que système alternatif dissident et adogmatique pratiqué par les loges germanophones. Aboutissement d’une réflexion intellectuelle sur les acquis des sciences de la nature et des sciences humaines“ / sujet : „Der „Freimaurerbund Zur Aufgehenden Sonne“ (FZAS) als alternatives dissident-­‐
adogmatisches System im deutschsprachigen Logenwesen. Ergebnis intellektueller Objektivierung durch natur-­‐ und kulturwissenschaftlichen Erkenntnisgewinn“, dir.: Prof. Hudemann (Universität des Saarlandes). Metzger, Birgit ([email protected]­‐freiburg.de), seit WS 13/14 Wiss. Mitarbeiterin an der Professur für Zeitgeschichte der Universität des Saarlandes; Lehrbeauftragte an der Fakultät für Umwelt und Natürliche Ressourcen der Universität Freiburg, studierte Historisch orientierte Kulturwissenschaften in Saarbrücken und promovierte an der Universität Freiburg über „Das Waldsterben. Geschichte eines Politikums in der BRD 1978-­‐86“ (Abschluss 2012) / Sujet de thèse “Le dépérissement des forêts. Histoire d’un thème politique en RFA 1938-­‐86” (soutenue en 2012). Dir.: Prof. Hüser (Universität des Saarlandes) Veröffentlichungen (Auswahl): „Erst stirbt der Wald, dann DU!“ Das Waldsterben als westdeutsches Politikum 1978-­‐1986 (in VB, erscheint bei Campus 2014); Rettet den Wald! -­‐ Eine westdeutsche Debatte über ein Umweltproblem, in: Roderich v. Detten (Hg.): Das Waldsterben. Rückblick auf einen Ausnahmezustand, München 2013, S. 64-­‐81; Ökopax: Die Umweltbewegung als Erfahrungsraum der Friedensbewegung [Zusammen mit Silke Mende],-­‐ In: Christoph Becker-­‐Schaum et al. (Hg.): „Entrüstet Euch!" Nuklearkrise, NATO-­‐Doppelbeschluss und Friedensbewegung, Paderborn 2012, S.118-­‐168. Metzner, Ina ([email protected]), Universität des Saarlandes, Historisch orientierte Kulturwissenschaften (Diplom). Promotion in Neuerer und Neuester Geschichte. Sujet de thèse: „Der „bewaffnete Frieden“ – Oppositioneller 21
Antimilitarismus in der DDR 1978-­‐1990“ / Thema: „La paix armée – l’antimilitarisme oppositionnel en RDA 1978-­‐
1990“, dir: Prof. Hudemann (Universität des Saarlandes). Présentation du projet: D’après la recherche universitaire sur la RDA, la non-­‐violence du mouvement citoyen est due, entre autres, à l’influence du mouvement de la paix. Dans cette thèse, le mouvement de la paix ne sera pas seulement analysé en tant que formation sociopolitique, mais aussi en tenant compte de sa conception même de la notion de « paix ». Le mouvement de la paix, tiraillé entre l’Église, l’État et l’opposition, sera étudié en s’appuyant sur son contenu, ses marges de manœuvres et ses continuités entre 1978 et 1990. Kurzbeschreibung des Projekts: Die DDR-­‐Forschung führt die Gewaltlosigkeit der DDR-­‐Bürgerbewegung 1989 unter anderem auf den Einfluss der Friedensbewegung zurück. In der Dissertation soll die Friedensbewegung nicht nur als gesellschaftspolitische Formation analysiert werden, sondern es soll auch die Frage nach ihrem Grundbegriff „Frieden“ gestellt werden. Die Friedensbewegung im Spannungsfeld von Kirche, Staat und Opposition 1978 bis 1990 soll auf ihre Inhalte, Handlungsspielräume und Kontinuitäten hin untersucht werden. Nicklas, Jasmin (jasmin.nicklas@uni-­‐saarland.de) Universität des Saarlandes, Geschichte/Französisch, Master. Thema: „Die Evakuierung der Pflegeanstalt Rastatt im Kontext der Grafenecker 'Euthanasie'-­‐Verbrechen und deren Aufarbeitung unter französischer Besatzung“ / sujet: „L'évacuation de l'hôpital de Rastatt dans le contexte des crimes d''euthanasie' dans l'hôpital de Grafeneck et les procès sous l'occupation francaise après 1945", dir: Prof. Hudemann (Universität des Saarlandes). Pinilla, Louise ([email protected]), Université Paris-­‐Sorbonne, Histoire, Master 1. Sujet de mémoire: „La construction d'un mythe à travers la représentation de l'empire austro-­‐hongrois dans l'œuvre de Joseph Roth" / Thema: „Die Konstruktion eines Mythos : die Darstellung der österreichisch-­‐ungarischen Monarchie im Werk Joseph Roths”. Dir.: Prof. Bled et Prof. Hudemann (Université Paris-­‐Sorbonne). Rameau, Audrey, Université Paris-­‐Sorbonne, Histoire, Master 1. Sujet : „Histoire culturelle et sociale des émigrés allemands à Shanghai, 1933-­‐1945“ / Thema : „Kultur-­‐ und Sozialgeschichte der deutschen Emigranten in Shanghai, 1933-­‐1945“. Dir.: Prof. Hudemann (Université Paris-­‐Sorbonne). Ribeli, Marc (marc.ribeli@paris-­‐sorbonne.fr), Erasmus, Université de Berne en Suisse, étudiant en Histoire et Géographie, Master 1. Rickenbacher, Jean-­‐Luc (jean-­‐luc.rickenbacher@paris-­‐sorbonne.fr), Erasmus, Université Paris-­‐Sorbonne et Université de Berne en Suisse, étudiant en Histoire et en Géographie. Sujet: „La “géopolitique” de Karl Haushofer et son rôle dans le discours politique de groupes völkisch et conservateurs de la République de Weimar” / Thema: „Karl Haushofers "Geopolitik" und seine Rolle im politischen Diskurs völkischer und jungkonservativer Gruppierungen der Weimarer Republik”. Dir.: Prof. Förster (Université de Berne, Suisse). Schmoll, Dominik, Universität des Saarlandes, Geschichte. Thema : „Führerbefehle in den Schlachten von Demjansk und Stalingrad" / sujet: „La fonction des ordres personnels de Hitler pendant les batailles de Demjansk et Stalingrad", dir.: Prof. Hudemann (Universität des Saarlandes). Silberstein, Lior ([email protected]), Université Paris-­‐Sorbonne. Sujet de thèse: „L’image du Juif dans les films du groupe Nova Films sous l’occupation allemande en France 1940-­‐1944“/ „Das Bild des Juden in den Filmen der Nova Film-­‐Gruppe während der deutschen Besatzung Frankreichs 1940-­‐1944“, dir : Prof. Hudemann (Université Paris-­‐Sorbonne). 22
Staudt, Kirsten ([email protected]), Universität des Saarlandes, Romanische Kulturwissenschaft und Interkulturelle Kommunikation. Dissertationsthema: „‚Erinnerungslobbying’ in der politischen Kultur – zum Gebrauch gruppenspezifischer geschichtspolitischer Forderungen durch die Politik. Das Fallbeispiel des Armeniergenozids in Frankreich und Deutschland“, dir.: Prof. Lüsebrink (Universität des Saarlandes) und Prof. Hudemann (Universität des Saarlandes). Présentation du projet: À travers l’exemple du génocide arménien, il est possible d’isoler les motivations qui se trouvent à la base des revendications mémorielles et politiques d’un groupe social par rapport aux politiques publiques ainsi que les moyens mis en œuvre pour se faire entendre. Fondé sur une analyse de presse et de débats parlementaires ainsi que sur des entretiens, ce travail vise -­‐ en tenant compte des motifs électoraux -­‐ à expliquer comment les arguments de ce groupe sont intégrés dans le débat national. Kurzbeschreibung des Projektes: Am Beispiel des Armeniergenozids wird der Frage nachgegangen, welche Motivationen den geschichtspolitischen Forderungen einer Gruppe zugrunde liegen und welche Mittel ihre Durchsetzung befördern. Auf Basis einer Analyse von Presse, Parlamentsdebatten und Interviews werden dabei nicht nur elektorale Motive beleuchtet, sondern nachgezeichnet, wie Diskurshoheit vor dem Hintergrund des jeweiligen nationalen Narrativs etabliert wird. Tucci Florian ([email protected]), Université Paris Sorbonne, Histoire, Master 2. Sujet de mémoire : „Etude dans un cadre comparatif de la reconstruction des villes de Mayence et Strasbourg au lendemain de la Seconde Guerre mondiale“/ Thema : „Untersuchung der Rekonstruktion der Stadt von Mainz und Straßburg nach dem Zweiten Weltkrieg", dir: Prof. Hudemann (Université Paris-­‐Sorbonne). Présentation du projet: Le projet de mes recherches consiste à étudier le rapprochement franco-­‐allemand par une histoire urbaine croisée de la reconstruction des villes de Mayence et de Strasbourg après la Seconde Guerre mondiale. Mes recherches en master 1 avaient pour objectif d’étudier la réception par les autorités allemandes de Mayence et la population locale du projet de reconstruction de la ville de Mayence, réalisé par l'architecte français Marcel Lods. Mes recherches devaient montrer pourquoi le projet de cet architecte a été à l’origine d’autant de confrontations et quel a été le rôle de ce projet dans le rapprochement franco-­‐allemand avant d’être abandonné. Cette année, je travaille principalement à partir de la ville de Strasbourg. Kurzbeschreibung des Projekts: Mein Forschungsprojekt untersucht die deutschfranzösische Annäherung im Rahmen einer vergleichenden Stadtgeschichte des Wiederaufbaus der Städte Mainz und Straßburg nach dem Zweiten Weltkrieg. Meine Untersuchungen im Master 1 beschäftigte sich mit der Rezeption der Pläne für den Wideraufbau der Stadt Mainz, ausgeführt vom französischen Architekten Marcel Lods, durch die Behörden und die deutsche Bevölkerung. Meine Arbeit legte den Schwerpunkt auf die Bedeutung, die diesem Projekt für die deutsch-­‐französische Annäherung beigemessen wurde und warum es schließlich aufgegeben wurde. In diesem Jahr arbeite ich hauptsächlich über die Stadt von Straßburg. Venohr, Volker (M.A.) ([email protected]­‐saarland.de), Universität des Saarlandes, Neuere und Neueste Geschichte, Dissertationsthema: „Frankreichs Saarpolitik in der Völkerbundzeit 1919-­‐1935“, dir.: Prof. Hudemann (Universität des Saarlandes) Présentation du projet: L´administration de la société des nations entre 1920 et 1935 peut être considérée comme une période primordiale dans l´histoire des la région de la Sarre. On peut en même temps constater un déficit de recherche malgré le grand nombre de publications en histoire régionale, notamment sur l´histoire politique et l´histoire économique en Sarre. Le but de l´étude ici présentée sur « La politique de la France en Sarre entre 1919 et 1935 » est d´illustrer et d´analyser les intentions, la continuité ainsi que la discontinuité des acteurs dans la politique française en Sarre, qui n´a pas seulement marqué cette région, mais qui a aussi eu des conséquences politiques, économiques et culturelles plus larges. Cela est observable d´abord dans le contexte du plébiscite du 13 janvier 1935, qui conduit au rattachement du territoire de la Sarre, un fait souvent prêté à interpréter cette démarche. Les acteurs du discours public (des individus ainsi que des groupes sociaux) et leur 23
possibilités d´interventions et de construction de structures sociales dans ce contexte historique sont à la base de la recherche envisagée. Kurzbeschreibung des Projekts: Bezüglich des für die Geschichte der Saarregion zentralen historischen Raumes der sogenannten „Völkerbundszeit“ von 1919-­‐1935 sind bislang eine Reihe von Themenfeldern von der Zeitgeschichtsforschung noch nicht hinreichend untersucht worden. Hauptziel der Studie zur „Frankreichs Saargebietspolitik 1919-­‐1935“ ist, durch die Analyse von Intentionen, Kontinuitäten und Diskontinuitäten bzw. Bruchlinien in der französischen Saargebietspolitik einen die folgenden Entwicklungen nicht nur des Saargebiets prägenden Themenkomplex zu entfalten und im Hinblick auf die Zäsur des Plebiszites vom 13. Januar 1935 und damit der Rückgliederung des Saargebietes an das deutsche Reich zu interpretieren. Die Analyse der französischen Saargebietspolitik vor der Folie der gesamtpolitischen, strukturellen und kulturellen Diskurse, aber auch die Wahrnehmung französischer Saarpolitik seitens der Bevölkerung an der Saar unter den spezifischen Bedingungen und Entwicklungen im Saargebiet stehen dabei im Vordergrund. Die zeitgenössischen Akteure (Individuen und Gruppen), deren Handlungsspielräume und deren politisch-­‐kulturelle Bezugsrahmen bilden einen zentralen Aspekt des Forschungsvorhabens. Vergne Elise ([email protected]), Université Paris-­‐Sorbonne, Histoire, Master 1. Sujet: „Le colonialisme allemand en Afrique“ / Thema: „Der deutsche Kolonialismus in Afrika“. Dir: Prof. Hudemann (Université Paris-­‐
Sorbonne). Wagner, Charline ([email protected]), Université Paris-­‐Sorbonne, Histoire, Master I, actuellement à l'université de Bucarest (programme d'échange Erasmus). Présentation du projet : Le sujet de mes recherches s'axe sur le travail des artistes avant-­‐gardistes roumains sous la dictature de Ceaucescu. J'ai choisis l'action de la Galerie officieuse Atelier 35 à Bucarest. Créée en 1966, elle regroupait toute une génération qui refusa les codes artistiques du réalisme socialiste soviétique. Je m'intéresse aujourd'hui à la fine frontière culture et dissidence et je tente de répondre à cette question: l'acte artistique peut il et doit il être considéré comme un acte de résistance ? Kurzbeschreibung des Projektes: Thema meiner Untersuchung ist die Arbeit avant-­‐gardistischer rumänischer Künstler während der Ceausescu-­‐Diktatur. Ich untersuche dabei die Aktionen der inoffiziellen Kunstgalerie Atelier 35 in Bukarest. 1966 gegründet, vereinte sie eine ganze Generation von Künstlern, die sich den künstlerischen Vorgaben des sowjetischen sozialistischen Realismus widersetzten. Ich interessiere mich für den schmalen Grat zwischen Kultur und Dissidententum und gehe dabei der Frage nach, ob man die Kunst als einen Akt des Widerstandes betrachten kann bzw. muss. Williams, Nicholas ([email protected]­‐saarland.de), Universität des Saarlandes (Betr.: Prof. Hudemann), Université Paris-­‐Sorbonne (dir.: Pr. Forcade), Wolfson College, University of Cambridge (supervisor: Prof. Evans), Doktorand, sujet de thèse: „Évacuations dans l’espace frontalier franco-­‐allemand sous des auspices démocratiques et totalitaires »“ / Thema: „Evakuierungen im deutsch-­‐französischen Grenzraum unter demokratischen und totalitären Vorzeichen", thèse en cotutelle sous la direction des professeurs Rainer Hudemann (Universität des Saarlandes) et Olivier Forcade (Université Paris-­‐Sorbonne). Présentation du projet : Le début de la guerre en septembre 1939 engendra l'évacuation intérieure de plus de cinq cent mille personnes de part et d'autre de la frontière franco-­‐allemande vers l’intérieur de ces deux pays. En Allemagne, l’évacuation de la zone frontalière vers l’ouest du pays se répéta en 1944, de manière moins organisée. Ces évacuations constituèrent toutefois un chapitre clé de la Seconde Guerre mondiale pour les populations et régions concernées, qui sont étudiées dans le présent projet de doctorat sous les auspices démocratiques et totalitaires des deux pays concernés. Kurzbeschreibung des Projekts: Der Beginn des Krieges im September 1939 führte zur Evakuierung von mehr als 500 000 Menschen auf beiden Seiten des deutsch-­‐französischen Grenzgebiets ins jeweilige Landesinnere. In 24
Deutschland wiederholte sich dieser Vorgang 1944 in weniger organisierter Form. Diese Evakuierungen stellten für die betroffenen Regionen und deren Bevölkerung ein Schlüsselerlebnis des Zweiten Weltkrieges dar, und werden hier unter den demokratischen und totalitären Vorzeichen der beiden Länder untersucht. Ziegler, Joachim (ziegler-­‐jo@t-­‐online.de), Universität des Saarlandes, M.A.. Sujet de thèse: „Notables français et bourgeoisie allemande en Alsace annexée (1871-­‐1918) : le cas de la bourgeoisie libérale à Colmar (Haut-­‐Rhin)“ / Thema: „Französische Notabelngesellschaft und deutsches Bürgertum in Elsass-­‐Lothringen (1871-­‐1918) am Beispiel der oberelsässischen Stadt Colmar"/ dir.: Prof. Hudemann (Universität des Saarlandes). Présentation du projet : Des essayistes contemporains à l´annexion de l´Alsace et de la Moselle par l´empire allemand se disputaient entre 1871 et 1918 en revendiquant l´appartenance des Alsaciens soit à la civilisation française soit à la culture allemande. Pour dépasser les clivages de discours nationaux antagonistes, il peut être utile d´examiner de plus près les engagements politiques de protagonistes de la bourgeoisie alsacienne avant 1871 : Une intégration politique et sociale réussie s´avère décisive pour l´adhésion des élites alsaciennes à la France, plutôt qu´une identité culturelle prétendue stable. Celle-­‐ci n´était pas étanche mais restait ouverte aux influences d´outre-­‐Rhin et d´outre-­‐Vosges avant et après 1871. Elle favorisait un rapprochement entre la partie éclairée des bourgeoisies d´origine alsacienne et allemande au tournant du 19e au 20e siècle. Il s´agissait d´un phénomène de métissage culturel qui était pourtant fragile et éphémère, tant les divergences politiques et sociales entre les deux groupes restaient ou redevenaient importantes. Kurzbeschreibung des Projekts: Vor und während der Annexion des Elsass und des lothringischen Departements Moselle durch das neugegründete Deutsche Reich war umstritten, ob die Elsässer der französischen Zivilisation oder der deutschen Kultur zugehörten; die Frage stand im Mittelpunkt heftiger publizistischer Kontroversen. Um sich von polarisierenden nationalen Argumentationsmustern der Zeitgenossen zu lösen, ist es hilfreich, den Standort und das Engagement von Angehörigen des elsässischen Bürgertums in den Auseinandersetzungen der französischen Innenpolitik während der Jahrzehnte vor 1871 genauer zu untersuchen: Dabei wird deutlich, dass eine gelungene politische und soziale Integration den Ausschlag dafür gab, dass sich das elsässische Bürgertum Frankreich zugehörig fühlte. Demgegenüber war die kulturelle Identität der Elsässer weiterhin ambivalent; sie blieb vor und nach 1871 deutschen und französischen Einflüssen ausgesetzt. Das förderte an der Wende vom 19. zum 20. Jahrhundert einen Annäherungsprozess zwischen fortschrittlichen Eliten aus dem elsässischen und deutschen Bürgertum. Er mündete in eine kulturelle Symbiose, die jedoch wegen fortbestehender politischer und sozialer Divergenzen beider Gruppen nur von kurzer Dauer war. Bérénice Zunino ([email protected]) promoviert seit September 2010 an der Universität Paris-­‐Sorbonne sowie an der Freien Universität Berlin. Seit September 2013 ist sie Stipendiatin des Institut Français d’Histoire (Frankfurt am Main). Arbeitstitel der Dissertation: „Die Mobilmachung der Kinder. Illustrierte Kinder-­‐ und Jugendliteratur und Zeitschriften in Deutschland in der Zeit des Ersten Weltkrieges (1908-­‐1920)“. Betreut wird das Projekt im Rahmen eines Cotutelle-­‐Verfahrens von Prof. Cahn (Paris-­‐Sorbonne) und Prof. Janz (FU Berlin). Bérénice Zunino prépare actuellement une thèse sous la direction de Jean-­‐Paul Cahn (germaniste, Paris-­‐
Sorbonne) et Oliver Janz (historien, Freie Universität Berlin). Elle bénéficie d’une aide à la mobilité internationale (AMI) de l’Institut Français d’Histoire en Allemagne (Francfort-­‐sur-­‐le-­‐Main) depuis septembre 2013. Titre de travail de la thèse : „La mobilisation des enfants. Littérature et revues illustrées pour l’enfance et la jeunesse à l’époque de la Première Guerre mondiale en Allemagne (ca. 1908-­‐1920)“. 25
ADRESSEN/ADRESSES Übernachtung/Hébergement Hotel Américain 72, rue Charlot 75003 Paris +33(0) 1 48 87 58 92 http://www.paris-­‐hotel-­‐americain.com Contact à Paris en cas d'urgence: Handy/portable de M. Hudemann +33 (0) 6 86 73 43 89 Directeurs de recherche / Leitung: Prof. Dr. Hélène Miard-­‐Delacroix Prof. Dr. Rainer Hudemann Prof. Dr. Dietmar Hüser Participation à l’organisation: Agathe Bernier-­‐Monod (Études germaniques, Université Paris-­‐Sorbonne) Valérie Dubslaff (Études germaniques, Université Paris-­‐Sorbonne), Jasmin Nicklas (Histoire, Universität des Saarlandes) 26
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