Spéciale PSI - Cours "Optique ondulatoire" 1
Interférences
Chapitre II : Interférences lumineuses
Objectif :
•Dénir le phénomène d’interférence.
•Conditions d’obtention d’interférence en optique.
1. Généralités
1.1. Représentation scalaire des ondes (rappels)
Selon la nature de la grandeur vibratoire, les ondes peuvent être :
•scalaires, comme par exemple les ondes acoustiques de pression,
•vectorielles, comme les ondes électromagnétiques.
Dans ce dernier cas, la superposition de deux ou plusieurs ondes en un point conduit à composer des champs vectoriels
n’ayant en général pas la même direction. Par exemple le champ électrique résultant s’écrirait :
E=
E1+
E2
On rappelle que dans un grand nombre de situations, l’intensité lumineuse, due à la superposition de plusieurs ondes élec-
tromagnétiques, peut être déterminée au moyen d’un modèle simpli'é, où le champ électrique est associé à une grandeur
scalaire.
Cette approximation est justi'ée :
•dans le cas très fréquent d’ondes non polarisées dont les directions de propagation sont voisines ;
•pour des ondes polarisées dont on sait que les directions de polarisation sont voisines.
Il n’est alors plus nécessaire de garder à la grandeur vibratoire son caractère vectoriel et l’on adoptera une notation
scalaire pour la vibration lumineuse : en chaque point Mon associe à la lumière monochromatique une vibration scalaire,
appelé signal lumineux,dutype
s(M,t)=s0cos
k.rt
ou en notation complexe
s(M,t)=s0exp i
k.rt
1.2. Interférence
Il y aura un phénomène d’interférence lorsque l’intensité de la superposition de plusieurs ondes n’est pas la somme des
intensités de chacune de ces ondes. Ce phénomène se produit dans une même région de l’espace (champ d’interférence)
où se superposent plusieurs ondes (nous nous limiterons dans ce chapitre au cas de deux ondes) qui possèdent la propriété
d’être à la fois :
•synchrones : c’est à dire avoir la même fréquence ,
•cohérentes : c’est à dire présenter un déphasage , en général variable selon le point de l’espace (point du champ
d’interférence) considéré, mais demeurant constant sur une durée au moins égale au temps de réponse Rdu
récepteur.
1.3. Exemple
Une bulle de savon éclairée en lumière naturelle (blanche) ré.échit une lumière dont la couleur dépend de l’épaisseur.