Renseignements généraux pour les medias – Constatations du Module 3 de l’ICBP À propos de l’International Cancer Benchmarking Partnership (ICBP) : L’International Cancer Benchmarking Partnership (ICBP) est un partenariat unique, planétaire et novateur qui regroupe des cliniciens, des enseignants et des responsables politiques provenant de six pays et 11 territoires dotés de réseaux de soins de santé similaires. L’ICBP est financé par les partenaires représentant chaque territoire, notamment Action Cancer Ontario. Cancer Research UK assure la gestion du partenariat. Le travail de l’ICBP porte sur cinq domaines de recherche distincts appelés modules. Chaque module étudie un aspect particulier de la survie du cancer afin d’établir les raisons pouvant expliquer les différences observées dans les taux de survie du cancer pour les territoires participants. À propos du Module 3 de l’ICBP : Les résultats du Module 3 de l’ICBP ont été compilés à partir d’un sondage en ligne auprès de médecins de famille provenant de six pays et de 11 territoires, ce qui comprend : New South Wales et Victoria, en Australie, la Colombie-Britannique, le Manitoba et l’Ontario au Canada, l’Angleterre, l’Irlande du Nord et le pays de Galles au Royaume-Uni, ainsi que le Danemark, la Norvège et la Suède. Le sondage a été rempli par 2 795 médecins, entre décembre 2012 et janvier 2013, et les données sur la survie sont fondées sur les points de référence internationaux comparatifs les plus récents, ce qui comprend les personnes ayant reçu un diagnostic entre 1995 et 2007. Du point de vue de l’Ontario, en particulier, 3 175 médecins de famille ont été invités à participer au sondage, et 578 l’ont rempli (taux de réponse de 18 pour cent). Le sondage comportait deux volets : Des questions directes visaient l’administration de la pratique, la façon dont les rendez-vous sont organisés et l’opinion des médecins touchant le temps opportun pour le diagnostic. D’autres questions portaient sur l’accès à l’opinion d’un spécialiste, les orientations et l’accès aux examens diagnostiques, en plus du temps d’attente avant les examens diagnostiques. On a également présenté aux médecins participants des scénarios hypothétiques (vignettes) portant sur des patients, et on leur a demandé de déterminer comment ils traiteraient une personne présentant des symptômes laissant supposer un cancer. Cinq vignettes hypothétiques ont été présentées : deux se rapportant aux symptômes pulmonaires, deux aux symptômes colorectaux et un aux symptômes ovariens. Deux vignettes choisies de façon randomisée et portant sur une forme différente de cancer ont été présentées à chaque médecin. L’équipe de recherche a déterminé s’il y avait des différences au plan international dans la décision d’un médecin de famille d’adresser un patient présentant des symptômes laissant supposer un cancer à un spécialiste ou à des examens indiquant que le médecin envisageait un diagnostic possible de cancer. Constatations principales : Le Module 3 de l’ICBP indique qu’il y a une corrélation entre la décision du médecin d’adresser une personne présentant des symptômes laissant supposer un cancer à des examens ou a un spécialiste lors de se première visite et après avoir survécu à un cancer. Cette corrélation s’appliquait à une survie d’un an dans quatre des cinq vignettes des patients (y compris les deux vignettes sur le cancer colorectal, les deux sur le cancer pulmonaire et le dernier sur le cancer ovarien). Elle s’appliquait également à trois des cinq vignettes pour les patients ayant survécu un an après le diagnostic et qui survivaient par la suite au moins cinq autres années (y compris les deux vignettes sur le cancer colorectal et une des deux sur le cancer pulmonaire). Soixante-treize pour cent des médecins de famille de l’Ontario ont pris la décision d’adresser les femmes présentant des symptômes indiquant un cancer ovarien à des examens ou à un spécialiste lors de leur première visite, soit la proportion la plus élevée parmi tous les territoires participants. Environ 25 pour cent des médecins de famille de l’Ontario ont pris la décision d’adresser les personnes ayant des symptômes indiquant un cancer colorectal à des examens ou à un spécialiste lors de leur première visite, ce qui est plus faible que pour les territoires les plus performants. Une proportion plus élevée de médecins de famille de l’Ontario ont indiqué avoir un accès direct aux examens susceptibles de déceler un cancer ovarien, notamment une écographie, et aux examens susceptibles de déceler un cancer colorectal, notamment la coloscopie et la sigmoïdoscopie par tube souple. Cette situation n’explique pas la corrélation entre la décision d’un médecin de famille d’évaluer les symptômes indiquant un cancer et la survie, mais précise que l’accès aux examens par un médecin de famille peut constituer un facteur contributif qui justifie un examen plus approfondi. L’analyse n’a pas établi d’association cohérente entre la décision d’un médecin de famille d’adresser les personnes ayant des symptômes indiquant un cancer à des examens ou à un spécialiste, et d’autres facteurs peuvent avoir influé sur le comportement du médecin de famille, notamment un accès direct aux examens diagnostiques, les temps d’attente moyens avant les résultats des examens, l’administration de sa pratique, sa formation sur le cancer au cours de la dernière année, son comportement en présence d’un cancer, son rôle perçu dans le diagnostic du cancer et l’accès à l’opinion d’un spécialiste. Pour en savoir davantage à propos du Module 3 de l’ICBP, veuillez cliquer ici. À propos de Action Cancer Ontario : Action Cancer Ontario (ACO) est un organisme du gouvernement de l’Ontario qui favorise la qualité et l’amélioration continue de la prévention et du dépistage de la maladie, de la prestation des soins et de l’expérience des patients atteints d’un cancer ou d’une maladie rénale chronique. Réputé pour son innovation et ses approches axées sur les résultats, ACO assure la planification pluriannuelle du réseau, établit des ententes de services avec les hôpitaux et les fournisseurs, élabore et déploie des systèmes d’information, rédige des lignes directrices et des normes et assure le suivi des cibles de rendement pour faire en sorte d’améliorer l’ensemble du réseau de prestation des soins de cancérologie et pour le traitement des maladies rénales chroniques. Erin MacFarlane, Action Cancer Ontario Téléphone : 1.855.460.2646 Courriel : [email protected] Paul Thorne, Cancer Research UK Téléphone : 020.3469.8352 Courriel : [email protected] English version available