Cette corrélation s’appliquait à une survie d’un an dans quatre des cinq vignettes des patients (y
compris les deux vignettes sur le cancer colorectal, les deux sur le cancer pulmonaire et le dernier sur
le cancer ovarien). Elle s’appliquait également à trois des cinq vignettes pour les patients ayant
survécu un an après le diagnostic et qui survivaient par la suite au moins cinq autres années
(y compris les deux vignettes sur le cancer colorectal et une des deux sur le cancer pulmonaire).
Soixante-treize pour cent des médecins de famille de l’Ontario ont pris la décision d’adresser les
femmes présentant des symptômes indiquant un cancer ovarien à des examens ou à un spécialiste
lors de leur première visite, soit la proportion la plus élevée parmi tous les territoires participants.
Environ 25 pour cent des médecins de famille de l’Ontario ont pris la décision d’adresser les
personnes ayant des symptômes indiquant un cancer colorectal à des examens ou à un spécialiste
lors de leur première visite, ce qui est plus faible que pour les territoires les plus performants.
Une proportion plus élevée de médecins de famille de l’Ontario ont indiqué avoir un accès direct aux
examens susceptibles de déceler un cancer ovarien, notamment une écographie, et aux examens
susceptibles de déceler un cancer colorectal, notamment la coloscopie et la sigmoïdoscopie par tube
souple. Cette situation n’explique pas la corrélation entre la décision d’un médecin de famille d’évaluer
les symptômes indiquant un cancer et la survie, mais précise que l’accès aux examens par un
médecin de famille peut constituer un facteur contributif qui justifie un examen plus approfondi.
L’analyse n’a pas établi d’association cohérente entre la décision d’un médecin de famille d’adresser
les personnes ayant des symptômes indiquant un cancer à des examens ou à un spécialiste, et
d’autres facteurs peuvent avoir influé sur le comportement du médecin de famille, notamment un
accès direct aux examens diagnostiques, les temps d’attente moyens avant les résultats des
examens, l’administration de sa pratique, sa formation sur le cancer au cours de la dernière année,
son comportement en présence d’un cancer, son rôle perçu dans le diagnostic du cancer et l’accès à
l’opinion d’un spécialiste.
Pour en savoir davantage à propos du Module 3 de l’ICBP, veuillez cliquer ici.
À propos de Action Cancer Ontario :
Action Cancer Ontario (ACO) est un organisme du gouvernement de l’Ontario qui favorise la qualité et
l’amélioration continue de la prévention et du dépistage de la maladie, de la prestation des soins et de
l’expérience des patients atteints d’un cancer ou d’une maladie rénale chronique. Réputé pour son innovation
et ses approches axées sur les résultats, ACO assure la planification pluriannuelle du réseau, établit des
ententes de services avec les hôpitaux et les fournisseurs, élabore et déploie des systèmes d’information,
rédige des lignes directrices et des normes et assure le suivi des cibles de rendement pour faire en sorte
d’améliorer l’ensemble du réseau de prestation des soins de cancérologie et pour le traitement des maladies
rénales chroniques.
Erin MacFarlane, Action Cancer Ontario
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