Evaluation in vivo de l’efficacité des nanoparticules chitosane-siRNA à inhiber l’expression du géne MDR1
responsable de la résistance à la chimiothérapie chez un modèle murin xenogreffé de cancer du sein.
Benhammadi Mohamed (maîtrise Poly), Dir : Dr.Abderrazzak Merzouki,
L’efficacité de la chimiothérapie est limitée par les phénomènes de résistances souvent associée à la
surexpression de la P-glycoprotéine (P-gp) codé par le géne MDR1. Une approche innovatrice de la thérapie
génique est l’utilisation des petits ARN interférents (siRNA) pour silencer spécifiquement l’expression de ce
géne. Cependant, les siRNA sont instables dans le milieu physiologique et rapidement dégradés par les
nucléases. De ce fait, le chitosane sera utilisé comme un système de livraison. Ce biopolymère cationique,
caractérisé par son degré de désacétylation et sa masse moléculaire, interagit électrostatiquement avec les
siRNA pour former des nanoparticules dont l’efficacité de transfection dépend de la taille, la charge, la
stabilité et le degré de la protection des siRNA. D’où le recours aux méthodes de DLS, ESEM, la mesure du
potentiel zêta ainsi l’étude de la stabilité des nanoparticules. L’évaluation du taux de silençage de la P-gp
sera effectuée par PCR quantitative sur des cellules MCF-7ADR transféctés par les nanoparticules. La
sensibilité à la chimiothérapie suite à la réduction du taux de la P-gp sera évaluée par le test CyQuant. La
validation de l’efficacité des nanoparticules in vivo sera évaluée dans un modèle murin xenogreffé de cancer
du sein.