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Une volonté commune de développer la QVT
A partir de 1972, les premières crises économiques apparaissent. Les conditions de travail des salariés se dégradent. La
Conférence Internationale sur la QVT est créée à New York. Son objectif : coordonner des chercheurs et des organismes
concernés par le sujet de la QVT dans le but de bâtir un corpus théorique solide.
La première définition de la QVT est établie. Elle agrège 4 aspects : intégrité physique, intégrité psychique,
développement du dialogue social et équilibre de vie en situation professionnelle comme personnelle. En 1973, le
Conseil International de la QVT est crée. Dans les années 1980 apparaît un consensus autour de quatre notions relevant
de la QVT: l’intégration des aspects organisationnels, individuels et sociaux ainsi que l’influence sur les autres
domaines de la vie.
En 1981, la définition de la santé proposée par l’OIT7, est la suivante : «Le terme santé, en relation avec le travail, ne vise
pas seulement l’absence de maladie ou d’infirmité. Il inclut aussi les éléments physiques et mentaux affectant la santé
directement liés à la sécurité et l’hygiène du travail.»
Professeurs au sein du Laboratoire d’études sur la Psychologie de l’Université du Québec à Montréal, J-P Martel et G.
Dupuis8 définissent la QVT comme suit :
« La qualité de vie au travail, à un temps donné, correspond au niveau atteint par l’individu dans la poursuite dynamique
de ses buts hiérarchisés à l’intérieur des domaines de son travail où la réduction de l’écart séparant l’individu de ses
objectifs se traduit par un impact positif sur la qualité de vie générale de l’individu, sur la performance
organisationnelle et, par conséquent, sur le fonctionnement global de la société. »
La Qualité de Vie au Travail est donc une notion globale. Ce n’est pas qu’un concept, mais un état d’esprit, une volonté
d’harmoniser les relations de travail, une décision prise communément entre la Direction, les Instances Représentatives
du Personnel (IRP), le Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT) et les salariés d’avancer vers un
mieux-être, mieux vivre et mieux travailler ensemble.
FOCUS : Définition de la QVT donnée dans l'ANI
La notion de qualité de vie « peut se concevoir comme un sentiment de bien-être au travail perçu collectivement et
individuellement qui englobe l’ambiance, la culture de l’entreprise, l’intérêt du travail, les conditions de travail, le
sentiment d’implication, le degré d’autonomie et de responsabilisation, l’égalité, un droit à l’erreur accordé à chacun,
une reconnaissance et une valorisation du travail effectué ».
Basée notamment sur une organisation du travail conciliant « les modalités de l’amélioration des conditions de travail et
de vie pour les salariés et la performance collective de l’entreprise », elle est « un des éléments constitutifs d’une
responsabilité sociale d’entreprise assumée ».
7 Organisation Internationale du Travail
8 Gilles Dupuis, Ph.D. est Professeur titulaire, département de psychologie de l’Université du Québec à Montréal.
Directeur scientifique du CLIPP (Centre de liaison sur l’intervention et la prévention psychosociales), Chercheur au sein du département de
médecine psychosomatique de l’Institut de Cardiologie de Montréal.
Jean Pierre Martel, Ph.D. est un professionnel de recherche. Il dirige le Laboratoire d’études sur la psychologie de la santé et la qualité de vie
(LEPSYQ) de l’Université du Québec à Montréal qui a développé L’Inventaire systémique de qualité de vie au travail (ISQVT©) qui est un outil
d’évaluation Organisationnelle. Plus d’informations sur le site : http://qualitedevie.ca/
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