3e unité : L’interprétation du monde Plan de l’unité Table des matières : Durée de l’unité......................................................................................................... i Schéma conceptuel de l’unité .........................................................................................ii Sommaire de l’unité ....................................................................................................ii Objectifs pédagogiques de l’unité ................................................................................... iii Quelques idées de recherche individuelle ou en petit groupe .................................................. iii Notes de cours ......................................................................................................... vi Les leçons de l’unité ................................................................................................... 1 3.1. Un aperçu général de l’unité............................................................................. p. 1 3.2. La cognition sociale : un survol......................................................................... p. 3 3.3. Les représentations sociales.............................................................................. p. 7 3.4. Impressions, jugements, stéréotypes et préjugés – entraves au comportement? ............... p. 11 3.5. La perception sociale – un survol...................................................................... p. 17 3.6. Les influences sur la perception sociale .............................................................. p. 21 3.7. Comprendre le comportement : les attributions ..................................................... p. 25 3.8. Être soi-même dans le monde qui nous entoure..................................................... p. 31 3.9. Les influences sur le concept de soi ................................................................... p. 35 3.10. Les représentations de soi ou l’identité personnelle ............................................. p. 39 3.11. L’identité personnelle et l’image publique ......................................................... p. 41 Durée de l’unité : 15 - 20 heures; 20-25 cours de 45 minutes Psychologie 20 : Unité 3, Plan de l’unité – Page i Schéma conceptuel de l’unité : L’interprétation du monde : - les grands principes La cognition sociale : - les représentations - les jugements et impressions - les préjugés Introduction à la psychologie sociale Qui suis-je? 3. L’interprétation du monde Actions et interactions en société La perception sociale : - influences sur la perception sociale - les attributions - la culture et le soi - les médias Unité à l’étude Sommaire de l’unité : Le devoir d’un homme ou d’une femme est de laisser le monde dans un meilleur état que celui dans lequel il ou elle l’a trouvé (Un certain Professeur Poulenc, fin du 18e siècle, Allemagne) La présente unité aborde tout d’abord les moyens par lesquels on peut influencer les autres par ses pensées, ses émotions et ses comportements. C’est là un regard introspectif que nous portons sur les facteurs biologiques, cognitifs, affectifs, spirituels et sociaux qui s’exercent sur la façon dont l’individu perçoit le monde et l’interprète. À partir de schémas conceptuels, nous examinons en quoi les influences sur autrui sont modifiées par des facteurs biologiques et expérientiels, ainsi que par les écosystèmes dans lesquels elles s’inscrivent. Page ii - Psychologie 20 : Unité 3, Plan de l’unité Objectifs pédagogiques de l’unité : À la fin de l’unité l’élève sera capable de : Au niveau des connaissances : Comprendre comment la présence réelle, imaginaire ou implicite des autres influe sur les pensées, les sentiments et les comportements des individus. Acquérir une meilleure connaissance de soi en répondant notamment à la question Qui suis-je? Comprendre le rôle et la fonction que joue la cognition sociale dans la façon dont l’individu se représente le monde. Comprendre le rôle et la fonction que joue la perception sociale dans la façon dont l’individu comprend les autres. Comprendre le rôle et la fonction de la compréhension de soi. Comprendre l’influence des référents culturels et linguistiques dans la construction d’une identité francophone. Au niveau des habiletés : Organiser et intégrer les connaissances et enseignements nouveaux en faisant des rapprochements avec les acquis. Organiser et intégrer les connaissances et enseignements nouveaux au sein de la discipline de la psychologie. Organiser et intégrer les connaissances et enseignements nouveaux à ceux d’autres disciplines. Appliquer ces concepts et acquis à un éventail de questions pratiques, pertinentes et actuelles. Effectuer des recherches sur des sujets ou questions liés à la psychologie sociale. Comparer et contraster les méthodes de collecte, de synthèse, d’organisation et de présentation de l’information. Effectuer des recherches sur des questions de psychologie sociale. Au niveau des valeurs : Apprécier la complexité, la dynamique, la réciprocité et l’individualité de la cognition sociale, des influences sociales et des interactions sociales chez les humains. Apprécier l’importance de construire son identité francophone et de le refléter dans son comportement. Quelques idées de recherche individuelle ou en petit groupe Demander aux élèves d’entreprendre une des recherches suivantes, soit individuellement soit en petit groupe. On laissera au personnel enseignant le soin de déterminer l’amplitude et l’importance de ce travail dans le cadre du cours. Écoles fransaskoises : il s’agit ici d’une occasion pour les élèves d’explorer quelques-unes des grandes questions sociales qui préoccupent leur communauté locale ou régionale (par exemple les relations avec la majorité, les activistes sociaux de leur communauté, la transmission de la langue et de la culture françaises, la francisation de ceux qui ont perdu leur français, l’infrastructure culturelle de la communauté, etc.) Psychologie 20 : Unité 3, Plan de l’unité – Page iii Méthode de recherche Sujets de recherche suggérés Sondage Dans le cadre d’une recherche, le sondage suppose l’interrogation (en personne ou par voie de questionnaire) de sujets donnés sur un phénomène d’intérêt. Les attitudes stéréotypées à l’égard de... (NB Il revient au personnel ou aux élèves de déterminer la cible précise de cette question). La chirurgie esthétique devrait-elle être gratuite? Comment définiriez-vous la beauté? Médias : o Combien d’heures passez-vous chaque semaine devant la télévision? o Combien de fois par mois allez-vous au cinéma? o Combien de fois par mois louez-vous une vidéo ou un DVD? o Croyez-vous que les valeurs véhiculées par la télévision finissent par remplacer les valeurs familiales? o Les cotes de censure appliquées par l’industrie du cinéma et de la télévision sontelles appropriées? Sont-elles efficaces? Combien d’heures passez-vous sur Internet? Croyez-vous au coup de foudre? Observation naturaliste En recherche naturaliste, l’observateur se garde totalement d’intervenir. Il est en définitive « invisible » et s’emploie même à ne pas interrompre la dynamique naturelle de la situation sur laquelle il se penche. Les comportements pendant le sommeil La communication non verbale Proxémie : o Distance intime o Espace personnel o Distance sociale La violence à la télévision L’utilisation de la télévision L’utilisation d’Internet Étude de cas L’étude de cas est une méthode qui se centre sur une seule personne. Elle repose le plus souvent sur des entrevues portant sur le passé, les opinions et les actions du sujet. Le chercheur peut compléter sa collecte de données au moyen d’entrevues avec des intimes du sujet, de séances d’observation et de tests, comme des inventaires de personnalité et des tests d’intelligence. Page iv - Psychologie 20 : Unité 3, Plan de l’unité Les grands revendicateurs sociaux, par exemple : Tommy Douglas Le Mahatma Gandhi Terry Fox Mère Teresa David Suzuki Les Francophones, tels Louis Riel, Raymond Denis, André Mercure, Rolland Pinsonneault Entrevue Dans le cadre d’une recherche, l’entrevue prend généralement la forme d’une rencontre individuelle pendant laquelle le chercheur (l’intervieweur) pose une série de questions à son sujet. La mémoire autobiographique Les schémas Les préjugés et la discrimination Les rêves et leur interprétation L’évolution du rôle des femmes dans la société Les femmes d’affaires Recherche expérimentale La recherche expérimentale essaie de créer un environnement dont on peut tirer des rapports de causalité. L’expérimentateur manipule les variables, assigne aux sujets des conditions diverses au hasard et cherche à contrôler d’autres facteurs qui pourraient influer sur les résultats. L’expression des émotions et son interprétation La cognition sociale Monographie Une étude monographique porte sur l’acquisition, la synthèse, l’organisation et la présentation d’information sur un sujet donné. Le plus souvent, l’étude monographique partira d’ouvrages écrits ou électroniques – bien qu’on puisse tirer un complément d’information selon d’autres méthodes ou stratégies. Les rythmes circadiens Le sommeil Les rêves Le sexisme Le langage des signes Les techniques publicitaires Les suffragettes Psychologie 20 : Unité 3, Plan de l’unité – Page v Notes de cours : Page vi - Psychologie 20 : Unité 3, Plan de l’unité 3e unité : L’interprétation du monde Leçon 3.1 : Un aperçu général de l’unité Pensez-y bien! L’interprétation (du monde) n’a pas plus à être vraie que fausse; elle a à être juste! Dr Jacques Lacan (1901-1981) Psychanalyste français Introduction à la leçon La présente leçon se veut une introduction aux trois principaux aspects de « l’interprétation du sens qu’on donne au monde ambiant » : la cognition sociale, la perception sociale et la compréhension de soi dans un contexte social. Questions d’orientation de la leçon Quels processus interviennent dans la compréhension du monde qui nous entoure? Comment arrive-t-on à comprendre les autres? Comment arrive-t-on à se comprendre soi-même? En quoi les grands débats de la psychologie s’appliquent-ils à notre interprétation du monde? Matériel d’appui à la leçon Interactions : o Nº 3, pp. 1-3 : Comment interpréter le monde qui nous entoure? Site Web : o Le site Web Projets présente un peu de tout sur l’artiste hollandais M. C. Escher. Entre autres, on présente une biographie, une certaine explication de son œuvre extraordinaire et une représentation de plusieurs de ses dessins et peintures. URL : http://station05.qc.ca/css/Aiguill'Art/projets/rech/artmath/escher/oeuvres/oeuvres.html Psychologie 20 : Unité 3, Leçon 3.1 – Page 1 Suggestions de stratégies d’enseignement : Amorce : Construction/destruction du monde Demander à des petits groupes de suggérer entre eux des comportements et attitudes qu’ils reconnaissent dans leur milieu et qui sont susceptibles d’être bénéfiques à la société (telle qu’ils la connaissent) ou de lui faire du tort. En matière de comportement, on pourrait penser, par exemple de la destruction d’un abribus à un coin de rue très fréquenté (exemple de comportement à effet négatif) ou un projet de réhabilitation d’un terrain de jeux dans un quartier défavorisé de la ville (exemple de comportement ayant un effet positif). En ce qui a trait aux attitudes, on pourrait évoquer le racisme à l’égard de nos communautés autochtones de la province (attitude négative et destructrice) ou l’accueil et l’inclusion dans une paroisse locale d’une famille rwandaise qui a dû fuir son pays lors du nettoyage ethnique au Rwanda (attitude positive et constructive). En plénière, reprendre les comportements et attitudes qui reviennent souvent ou qui semblent être une toile de fond de la discussion. Est-ce que les élèves ont découvert des tendances encourageantes, d’autres qui causent de l’inquiétude? En vous reportant au modèle écologique de Bronfenbrenner (Voir Fiche d’information 1.2.2 : Mon modèle écologique personnel du comportement humain), discuter avec la classe des écosystèmes qui favorisent la construction ou la destruction du monde. Discussion : L’interprétation du monde Discuter de l’illustration de la couverture d’Interactions, Nº 3. Demander aux élèves : o Quel lien établissez-vous entre l’illustration de la couverture, une gravure de M.C. Escher intitulée La main et le globe, et le sens qu’on peut tirer du monde qui nous entoure? o En quoi est-elle ou n’est-elle pas « à propos »? Discussion : Comment interpréter le monde qui nous entoure? À partir de l’article d’Interactions, discuter avec les élèves des trois aspects qui, ensemble, servent à donner un sens au monde qui nous entoure et à le comprendre, à savoir : o La cognition sociale (schémas mentaux) o La perception sociale (attributions situationnelles ou dispositionnelles) o La compréhension de soi (l’image de soi, l’estime de soi, le soi idéal et l’auto-efficacité) Méthode « jigsaw »/Activité : Les grands débats de l’interprétation du monde Diviser la classe en quatre et assigner à chaque groupe l’un des grands débats qui animent la psychologie. Demander à chaque groupe de faire ressortir, dans le cadre d’un remue-méninges, des exemples de la façon dont ce débat se manifeste dans l’interprétation que nous faisons du monde tout au long de la vie. À partir des exemples fournis, faire créer des jeux de rôles par les groupes dans lesquels on illustre le débat en cause et sa pertinence à l’interprétation que nous faisons du monde. Page 2 – Psychologie 20 : Unité 3, Leçon 3.1 3e unité : L’interprétation du monde Leçon 3.2 : La cognition sociale : un survol Pensez-y bien! L’expérience ne se trompe jamais; ce sont nos jugements qui se trompent. – Léonard de Vinci (1452-1519), artiste florentin Introduction à la leçon Cette leçon générale traite globalement de la cognition sociale, autrement dit des moyens par lesquels, en les analysant et en les interprétant, nous arrivons à tirer un sens des pensées, émotions et comportements des autres. Questions d’orientation de la leçon Comment tire-t-on un sens du comportement des autres? Quels processus interviennent dans l’interprétation du comportement des autres? Quels facteurs agissent sur le jugement? Matériel d’appui à la leçon Interactions : o Nº 3, pp. 1-3: Comment interpréter le monde qui nous entoure? o Nº 3, pp. 4-8 : La cognition sociale : comment je donne un sens au comportement humain Fiches d’information : o Fiche d’information 3.2.2 : La cognition sociale : comment je donne un sens au comportement humain (graphique) Site Web : o Le site Web de Krystale palace présente d’intéressantes définitions sur la cognition sociale (les biais, les heuristiques de jugement, etc.) à l’adresse http://krystale.palace.free.fr/html/Psychologie/cognition_sociale.html Psychologie 20 : Unité 3, Leçon 3.2 – Page 3 Suggestions de stratégies d’enseignement : Amorce : Échange d’opinions sur la cognition sociale Demander aux élèves de réfléchir à ce qu’ils et elles pensent fondamentalement des gens en général? Sont-ils foncièrement bons ou mauvais? Paresseux ou travailleurs? Justes ou injustes, avides et égocentriques ou coopératifs et altruistes? Leur demander ensuite de mettre sur papier leurs convictions profondes à propos des gens en général. Finalement, leur faire partager le processus par lequel ils et elles sont arrivés à ces généralisations, opinions ou jugements, bons ou mauvais. Discussion : La cognition sociale, comment répondre à la question « Quoi? » À partir du modèle fourni à la Fiche d’information 3.2.1, ci-après, faire ressortir pour les élèves la démarche par laquelle plusieurs facteurs provenant d’une variété de sources contribuent à la formation de nos jugements et à la prise de nos décisions. Ces jugements et ces décisions sont ensuite traduits en pensées, en émotions et en comportements qui peuvent éventuellement fausser des biais de toutes sortes. Discussion/Réflexion : Les représentations Demander aux élèves de décrire les représentations qui entourent les personnes et situations suivantes : leur propre personne, leurs frères et sœurs, leur meilleur(e) ami(e), leur héros ou héroïne, le Premier ministre, les Autochtones, Terry Fox, les gangs de rue, l’équipe sportive de leur école, les avocats, les enseignants, les infirmières et la fin des études secondaires. Jeu de rôles : La cognition sociale Inviter de petits groupes à créer une pantomime illustrant diverses situations dans lesquelles on forme des jugements (p. ex. romance, intimidation, arrogance, querelle, entêtement, danger, peur, coopération, pouvoir, intimité, amitié). Les spectateurs devraient être en mesure de reconnaître la scène en cause par les expressions faciales et le langage corporel des acteurs. Discussion : Paroles célèbres Demander aux élèves de discuter des citations suivantes en indiquant ce que ces paroles célèbres veulent dire pour eux aujourd’hui : o o o o Ne tenez jamais rien pour acquis. (Benjamin Disraeli) Le bonheur est une façon de voyager, pas une destination. (Roy Goodman) J'ai beaucoup appris tout simplement en écoutant attentivement. (Ernest Hemingway) Si un de vos amis a des ennuis, ne lui demandez pas si vous pouvez faire quelque chose. Réfléchissez à ce que vous pouvez faire et faites-le! (Edgar Watson Howe) Page 4 – Psychologie 20 : Unité 3, Leçon 3.2 Fiche d’information 3.2.1 : La cognition sociale : comment je donne un sens au comportement humain Influence de mes représentations Influence de la culture Influence de la biologie Biais1 possibles, tels : …l’autocomplaisance …le favoritisme …de positivité/négativité …l’erreur fondamentale …l’effet de halo …de familiarité …de généralisation ( 1Traitement insuffisant de l’information) Influence de biais, tels : …du principe de covariation …de négativité …de corrélation illusoire …de l‘erreur fondamentale d’attribution Mes jugements et mes décisions au sujet du comportement de l’autre Heuristiques2 tels : …de disponibilité …de représentativité …d’illusion …d’ancrage …de simulation …de faux consensus ( 2 Règles de raisonnement = raccourcis mentaux) Mes pensées/ mes émotions / mes comportements …ou d’autres biais, tels : …de sélection …de positivité …de surconfiance …de la théorie de la personnalité implicite MON INTERPRÉTATION DU COMPORTEMENT HUMAIN NB Pour la définition des termes utilisées ci-dessus, voir Interactions Nº2, pp 8-13 Psychologie 20 : Unité 3, Leçon 3.2 – Page 5 Notes de cours : Page 6 – Psychologie 20 : Unité 3, Leçon 3.2 3e unité : L’interprétation du monde Leçon 3.3 : Les représentations sociales et le comportement Pensez-y bien! Dans une large mesure, nous sommes qui nous croyons être. - Ronald Adler (expert américain en communication) Introduction à la leçon Les représentations sociales sont des scripts ou des représentations mentales qui nous aident à interpréter nos expériences dans le monde. La présente leçon traite des différents types de représentations mentales et de leur rôle dans les comportements de l’individu en société. Questions d’orientation de la leçon Comment le cerveau se représente-t-il l’expérience? Comment interprète-t-on ces représentations? Comment révise-t-on ou modifie-t-on une représentation? De quelle façon crée-t-on ses propres représentations? Comment forme-t-on des impressions et des jugements sur soi-même et sur autrui et quel est l’effet de ces impressions et jugements sur le comportement individuel et social? Matériel d’appui à la leçon Interactions : o Nº 3, p. 10 : Au saut du lit! o Nº 3, pp. 26-28 : Cher Louis : une anxieuse aux Battleford Suggestions de stratégies d’enseignement : Amorce : La représentation dans la vie quotidienne Présenter le scénario suivant à la classe : Jules a toujours eu une relation difficile avec son père biologique. À six ans Jules perd son père dans un accident industriel. Un an plus tard, il a une mauvaise expérience avec un gros chien de race douteuse qui errait tout près de chez lui. Orphelin de père depuis quelques années, Jules s’aperçoit un jour que sa mère Émilie commence à fréquenter un nouvel homme, un certain M. Brassard. Les deux adultes sont collègues de travail et se connaissent depuis quelques années. Objectivement, André Brassard est un chic type et il fait tous les efforts au monde pour se rapprocher de Jules qui a maintenant dix ans. Jules semble tolérer la présence de Brassard chez lui, mais il refuse de rendre visite à l’ami de sa mère chez lui, car en plus de représenter un Psychologie 20 : Unité 3, Leçon 3.3 – Page 7 autre homme adulte dans sa vie, Brassard n’y vit pas seul. Rex, un gros lab noir partage son domicile. André et Émilie parlent souvent de mariage, mais le consentement de Jules est essentiel pour les deux. Mise en garde au personnel enseignant : Des élèves qui auraient perdu un parent ou qui on dû vivre le divorce pourraient trouver cette activité pénible ou gênante. Poser les questions aux élèves afin de débuter une discussion sur les représentations et leur influence sur le comportement : o Selon vous, comment pourrait-on expliquer le comportement de Jules? o Devant le bonheur évident de sa mère et la gentillesse de Brassard, pourquoi est-ce que Jules hésite à partager les plans de vie des deux adultes? o Est-ce que le comportement de Jules est inchangeable? Que pourrait-on faire pour changer les représentations de Jules qui influencent tellement son comportement? Jeu de rôles : Les représentations sociales Diviser la classe en six ou sept groupes et assigner à chacun l’un des éléments d’interprétation des représentations sociales (satisfaction relationnelle, degré de relation, antécédents, etc.). Demander aux participants et participantes de créer un jeu de rôles faisant l’illustration du principe de l’organisation des représentations sociales. Simulation : Les représentations mentales Demander aux élèves de créer une situation où un petit groupe d’élèves planifient une sortie, comme une excursion de camping ou un week-end au bord du lac. Les autres élèves doivent observer la simulation et de consigner l’un des éléments suivants : cartes cognitives, images, représentations conceptuelles, scripts ou modèles mentaux. Discussion : Le « coup de foudre » existe-t-il vraiment? Demander aux élèves d’envisager la possibilité qu’on puisse aimer quelqu’un d’autre instantanément. À quel point l’attirance physique joue-t-elle dans la formation des premières impressions? Quelles autres stratégies ou méthodes emploie-t-on pour former ses premières impressions? Quel est le rôle des représentations dans un pareil phénomène? Application : Création d’un ordinogramme À partir de l’exemple fourni dans Interactions, créez un ordinogramme illustrant la succession des étapes à franchir dans une situation donnée, comme pour se décolorer les cheveux, préparer un examen de psycho ou faire éclater du maïs. Réflexion : L’effet Pygmalion Quelles expériences avez-vous vécu récemment ou êtes-vous en train de vivre qui pourraient faire la démonstration de l’effet Pygmalion – des prophéties qui s’autoréalisent? En quoi le fait de changer de comportement changerait-il le cours de la situation? Page 8 -Psychologie 20 : Unité 3, Leçon 3.3 Réflexion : Je me rappelle lorsque… (la mémoire autobiographique) Demander aux élèves quels sont leurs souvenirs les plus lointains? Les plus profondément enfouis? Note au personnel enseignant : Ces souvenirs peuvent être confus ou effrayants. Il faudrait respecter le fait que certains élèves ne veuillent pas ou ne puissent pas les partager. Leur demander ensuite si ces souvenirs ont influencé leur comportement. Discussion : La mémoire sociale Aider les élèves à écrire leur(s) représentation(s) pour l’une ou l’autre des situations suivantes : la toute première rencontre de quelqu’un, la rencontre de quelqu’un dont on a oublié le nom, la présentation d’un ami à d’autres amis, une situation de conflit (mineur) dans un groupe, une réunion de famille, assister à un concert (d’un artiste que l’on aime) ou à une pièce de théâtre (dans laquelle une personne signifiante est dans la distribution). Psychologie 20 : Unité 3, Leçon 3.3 – Page 9 Notes de cours : Page 10 -Psychologie 20 : Unité 3, Leçon 3.3 3e unité : L’interprétation du monde Leçon 3.4 : Impressions, jugements, stéréotypes et préjugés – entraves au comportement? Pensez-y bien! Ne regardez jamais par-dessus l’épaule de quelqu’un, à moins que ce soit pour l’aider. - Auteur inconnu Introduction à la leçon La présente leçon aborde le « côté sombre » des pensées, émotions et comportements humains. Les impressions, jugements, stéréotypes et préjugés, quoiqu’omniprésents dans la vie quotidienne, risquent de fausser notre comportement. Questions d’orientation de la leçon Comment forme-t-on des impressions sur autrui? Quels sont les biais qui faussent nos impressions sur autrui? Sur quoi base-t-on ses jugements ou décisions sur autrui? Qu’est-ce qu’un préjugé et comment en développe-t-on? Est-ce que les préjugés, faux jugements et stéréotypes influencent notre comportement et, s’ils sont des influences négatives, comment diminuer ou éliminer cette influence? En quoi des contacts plus suivis peuvent-ils contribuer à atténuer les préjugés et la discrimination? Matériel d’appui à la leçon Interactions : o Nº 3, pp. 4-8 : La cognition sociale : comment je donne un sens au comportement humain Fiche d’information o Fiche d’information 3.4.1 : Les premières impressions (document) o Fiche d’information 3.4.2 : Le multiculturalisme et le contacte intergroupe (graphique) Suggestions de stratégies d’enseignement : Amorce : La construction des impressions Présenter à la classe les photos réunies dans la Fiche d’information 3.4.1, ci-après, sans pour autant partager aucun des détails exposés dans la « légende ». Pour chaque photo, demander aux élèves de mettre sur papier les impressions que dégagent les personnes dont ils ou elles voient l’image ou la photo. De quoi ont-elles l’air? Intelligent, attentionné, fiable, dangereux, triste, etc. Feraient-ils confiance à la personne? Même en situation Psychologie 20 : Unité 3, Leçon 3.4 – Page 11 de un à un? Ont-ils des idées sur qui sont ces gens? D’où viennent ces impressions, jugements, préjugés? Par la suite, discuter de la façon dont nous nous formons une impression sur quelqu’un à partir d’un minimum d’information. Que se passe-t-il lorsqu’on est confronté à une impression qui va à l’encontre des représentations et traits de personnalité de base qu’on s’est donnés? Partage d’une expérience vécue et réflexion : Mon comportement suite à la création de fausses impressions Présenter une des citations suivantes (ou les deux) aux élèves : Dans une large mesure, nous sommes ce que croyons être. En ce qui a trait aux autres, sommes-nous jamais surpris de voir les gens agir selon nos jugements d’eux? Qu’est-ce que cela veut dire pour eux? Leur demander de partager ce que cela veut dire dans leur vie personnelle. Ce dicton, peut-on l’appliquer à nos relations avec autrui? Discussion : De l’impression au comportement Demander aux élèves de trouver et de partager avec leurs pairs des exemples de cheminement typique où les biais qu’on entretient se développent en stéréotypes, lesquels débouchent sur des préjugés qui aboutissent à de la discrimination et cela, selon les contextes : dans la classe, à l’école, dans la communauté locale, la province, le pays. Discussion : Le multiculturalisme, un bien? un mal? Pour qui et pourquoi? À l’aide de l’information fournie dans la Fiche d’information 3.4.2 et le diagramme dans la Fiche d’information 3.4.3, ci-après, faire ressortir comment le multiculturalisme peut aider à atténuer les préjugés et la discrimination. Le multiculturalisme a-t-il des désavantages (intégration des minorités/immigrants, évolution de la culture des ancêtres, transfert de vieilles querelles, etc…)? Discuter avec la classe du sens des termes : intégration, assimilation, ségrégation-séparation et marginalisation. Demander aux élèves de donner des exemples dans leur école, dans leur collectivité ou dans la société en général de la façon dont le multiculturalisme peut atténuer les attitudes hostiles et les comportements discriminatoires. Écoles fransaskoises : De la perspective de minoritaire (de langue et de culture), quels sont les bienfaits et les désavantages d’une politique sur le multiculturalisme en Saskatchewan et au Canada? Si vous voyez des désavantages au multiculturalisme, comment pourrait-on améliorer la politique et sa pratique afin d’atténuer ces désavantages? Discussion : La réduction des préjugés dans votre classe, votre école, votre collectivité. À partir de ce que vous connaissez sur la formation des préjugés ou la création de fausses impressions et des jugements sur autrui, demander aux élèves quels gestes concrets peuvent être posés pour lutter contre les préjugés et le racisme dans une collectivité? Dans la Fiche d’information 3.4.2, ci-après (page 26), on parle de l’influence qu’un groupe, un organisme ou une collectivité peut avoir sur les pensées et les actes d’une personne. Dans la section de la Fiche sur le développement des préjugés (les facteurs sociaux), c’est l’effet d’appartenance (l’article réfère au phénomène d’affiliation et de pensée du groupe). Demander aux élèves de partager des expériences qu’ils ou elles auraient eues, ou dont ils ou elles auraient eu connaissance, dans le contexte d’un groupe ayant certaines règles de conduite. Il pourrait s’agir Page 12 - Psychologie 20 : Unité 3, Leçon 3.4 d’un club sportif, du mouvement scouts/guides, d’un gang de rue, d’un culte, d’une église, d’une entreprise commerciale, etc. Il ne s’agit pas nécessairement d’une expérience négative. Le groupe peut avoir, et a souvent une influence positive sur le comportement de ses membres. Écoles fransaskoises : Faire parler les jeunes au sujet de l’influence de la communauté majoritaire sur leurs efforts pour devenir ou rester francophones en Saskatchewan. Il serait pertinent de les aider à analyser l’influence de leurs pairs et des groupes de la communauté auxquels ils appartiennent. Psychologie 20 : Unité 3, Leçon 3.4 – Page 13 Fiche d’information 3.4.1 : Les premières impressions 2 1 3 Légende : 1. Ouvrier de la voierie après une tempête de vent et de sable1. 2. Jennifer chez la coiffeuse 3. Kirsten, photographe professionnelle, prête pour une sortie avec des amis (autoportrait)1 4. Bob avec la perruque de Sarah1 5. Aimée, 9 ans, issue de quartier très pauvre, en robe de 1re communion 6. Aîné du Panjab2 7. Imam (prêtre musulman) de Londres incitant les extrémistes de son pays d’origine (Iraq) à des solutions pacifistes. 8. Bill Gates, l’homme le plus riche au monde mais aussi le plus charitable. 9. Gerold Stadler, banquier privé suisse, qui a assassiné sa femme et son beaufrère en mai 2006. 10. James « J.L. » Reevson, ancien soldat de la marine et travailleur social dans les quartiers les plus pauvres et les plus dangereux de la Nouvelle Orléans 1 2 4 5 6 10 Photos par Kristen Ankiewicz Photo par André Gallant 9 Page 14 - Psychologie 20 : Unité 3, Leçon 3.4 8 7 Fiche d’information 3.4.2 : Le multiculturalisme et le contact intergroupe QUESTION 2 : Est-il important de maintenir et de transme ttre des valeurs culturelles et la langue et les coûtumes de son peuple ? OUI OUI INTÉGRATION NON AS SIMILATION QUESTION 1 : Est-il important d'établir et de maintenir des relations avec d'autres groupes/organismes/ communautés/peuples? NON SÉPARATION MARGINALIS ATION Psychologie 20 : Unité 3, Leçon 3.4 – Page 15 Notes de cours : Page 16 - Psychologie 20 : Unité 3, Leçon 3.4 3e unité : L’interprétation du monde Leçon 3.5 : La perception sociale – un survol Pensez-y bien! Un mot prononcé avec bienveillance engendre la confiance. Une pensée exprimée avec bienveillance engendre la profondeur. Un bienfait accordé avec bienveillance engendre l'amour. - Lao-tseu (570-v.490 av. J-C.) philosophe chinois considéré par la tradition comme le fondateur du taoïsme. Introduction à la leçon La présente leçon aborde le sujet de la perception sociale, autrement dit les moyens par lesquels nous imaginons des motivations et des intentions aux comportements des autres. Questions d’orientation de la leçon Qu’est-ce que la perception sociale? Comment forme-t-on et modifie-t-on cette perception? À partir de quoi sélectionne-t-on l’information sur autrui? Comment organise-t-on l’information reçue dans le cadre de situations sociales? Quels processus interviennent dans le traitement de l’information sociale? Quelles sont les grandes questions liées à la formation des impressions sur les gens ou les situations? Quels liens y a-t-il entre l’attribution, les stéréotypes, les préjugés et la discrimination? Matériel d’appui à la leçon Interactions : o Nº 3, p. 9 : Comment forme-t-on des impressions sur autrui? o Nº 3, pp. 15-18 : La perception sociale : réponse à la question « Pourquoi? » Psychologie 20 : Unité 3, Leçon 3.5 - Page 17 Suggestions de stratégies d’enseignement : Amorce : La perception sociale Qu’est-ce que les élèves pensent de cette citation de Jean-Michel Wyl? Les impressions, c’est le cancer de l’objectivité. Discussion : L’estime de soi et la comparaison sociale Nous avons tous un désir secret de se transformer en quelqu’un que nous admirons. Demander aux élèves à qui ils ont tendance à se comparer? Qui est leur héro ou héroïne? Pourquoi? Quelles qualités ou quels attributs admirez-vous chez les autres? Que faites-vous lorsque vous vous comparez à d’autres et que vous voulez leur « ressembler »? Quelle importance revêt la comparaison sociale dans la construction et le maintien d’une bonne estime de soi? Peut-on éviter la comparaison sociale ou en atténuer les effets? Devraiton chercher à le faire? Discussion : La perception et le comportement Présenter le scénario suivant à la classe : Ben et Paul, cousins qui ont tous les deux 35 ans, sont amis depuis leur naissance. Ils ont fréquenté les mêmes écoles, vagabondé dans les mêmes rues et quartiers de Prince Albert, se sont mariés le même été, ont pris plusieurs fois des vacances ensemble et travaillent dans le même commerce, quoique dans des unités différentes. Selon leurs proches, ils ont été, et sont toujours, inséparables. En dépit du fait qu’ils ont des parents différents, leurs proches les appellent les « jumeaux ». Très tard un dimanche soir, en revenant du match de hockey d’une des ligues locales, les deux compères sont surpris de voir une personne gisant sur le bord de la route. Ben s’approche mais recule aussitôt et s’exclame, « Un autre Indien soûl! Allons-nous en!» Mais Paul est troublé par la scène de cet homme en difficulté évidente. En dépit des objections de Ben, Paul embarque l’individu dans son véhicule et l’amène aux urgences. Plusieurs heures plus tard, le médecin traitant informe Paul que le type avait eu une attaque sérieuse d’hypoglycémie. Il avait travaillé au chantier toute la journée et il était arrivé trop tard en ville pour pouvoir échanger son chèque de paie. Il n’avait donc pas mangé depuis son repas de midi, ce qui consistait à un comportement dangereux pour un diabétique. Demander : o Comment expliquer ce comportement si différent chez les deux cousins? o Est-ce que l’attitude et le comportement de Ben peuvent être changés? Si vous croyez que c’est possible, comment pensez-vous que ceci pourrait arriver? o Comment qualifiez-vous les attitudes et les comportements de Ben? Préjugés? Stéréotypes? Discrimination? Discussion : Les représentations perceptives Présenter aux élèves une liste de personnes (ingénieur, médecin, vendeur, ménagère, comptable, etc.) et, pour chacun, leur demander de faire ressortir dans le cadre d’un remueméninges les perceptions physiques, construits de rôle, construits d’interaction, construits psychologiques et construits d’appartenance de groupe qu’on forme à leur sujet. Le graphique à la page 9 du journal de l’élève Interactions pourrait aider la classe avec cette activité. Page 18 – Psychologie 20 : Unité 3, Leçon 3.5 Recherche : Ligne de conduite En faisant participer toute la classe, aider la classe à élaborer pour la classe ou l’école une ligne de conduite, à savoir un code qui énonce les principes généraux devant régir la conduite de chacun ainsi que des règles sur la façon dont on veut que les élèves se traitent mutuellement et agissent les uns avec les autres. Psychologie 20 : Unité 3, Leçon 3.5 – Page 19 Notes de cours : Page 20 – Psychologie 20 : Unité 3, Leçon 3.5 3e unité : L’interprétation du monde Leçon 3.6 : Les influences sur la perception sociale Pensez-y bien! Quel monde différent ce serait si l’on mettait autant d’ardeur à grossir les avantages dont on jouit qu’à mettre de l’emphase sur les difficultés qui nous accablent. - Anonyme Introduction à la leçon La présente leçon traite des quatre principaux facteurs d’influence de nos perceptions : la physiologie, la culture, le sexe et l’estime de soi. Questions d’orientation de la leçon Quels sont les facteurs physiologiques qui influencent nos perceptions? En quoi la culture influence-t-elle la perception? En quoi le sexe auquel on appartient influence-t-il la perception? Quelle influence a l’estime de soi sur nos perceptions sociales? Matériel d’appui à la leçon Référence : o Myers, David G, Introduction à la psychologie sociale, Montréal : Édition de la Chenelière, 1997, pp. 114-134 Dans deux modules (l’un sur l’influence de la culture et de la société et l’autre sur les rôles sexuels), Myers aborde la question des grandes influences sur nos perceptions. Interactions : o Nº 3, pp. 19-22 : Le concept et l’estime de soi o Nº 3, pp. 26-28: Cher Louis Fiche d’information : o Fiche d’information 3.7.1 : Le mariage égalitaire existe-t-il? (document/activité) Suggestions de stratégies d’enseignement : Amorce : Face aux difficultés, est-ce que tu t’adaptes ou est-ce que tu résistes? Poser les questions suivantes aux élèves : Psychologie 20 : Unité 3, Leçon 3.6 - Page 21 o o o o Que faites-vous quand les choses vont vraiment mal? Quels mécanismes d’adaptation au stress avez-vous acquis? Quels sont les mécanismes d’adaptation et de résilience de votre famille? Y a-t-il des gens que vous connaissez qui savent mieux composer avec le stress, la pression et les épreuves? Que font-ils au juste? Discussion : La masculinité et la féminité – réalité ou fiction? Dans le but de faire réfléchir les élèves sur leur propre sens du sexe, les questions suivantes pourraient être posées à la classe : o À quoi reconnaît-on quelqu’un ou quelque chose de féminin? De masculin? o Quelles qualités admirez-vous chez la femme? Chez l’homme? o À quel point est-ce que certaines des caractéristiques dites masculines ou féminines sont tout simplement nécessaires à l’être humain qui vit en société? o Quelles influences ont les médias sur l’image qu’ont les gens de la masculinité et de la féminité? Exercice : le mariage égalitaire existe-t-il? Diviser la classe en deux et distribuer à chaque groupe un des deux textes présentés dans la Fiche d’information 3.6.1 : Le mariage égalitaire, ci-après. Directives : Les normes quant aux rôles dévolus à chacun des sexes changent depuis quelques années. Aujourd’hui, la plupart des élèves favorisent une vie de couple où les responsabilités sont partagées également. Mais cela se traduit-il dans la réalité? Distribuer en quantité égale les deux versions du texte suivant. Les élèves qui vont recevoir la version du point de vue de l’homme vont souvent percevoir le mariage comme étant égalitaire. Si ce mariage est vraiment égalitaire, il devrait rester tel quel si l’on inverse tout simplement les rôles de mari et de femme comme dans la deuxième version. Peu de personnes, toutefois, vont percevoir le mariage avec inversion de rôle comme juste pour le mari. Cet exercice devrait stimuler la discussion pour en arriver à une conclusion sur ce que l’on entend par un mariage égalitaire. Est-ce que l’on entend par cela : égalité dans le travail et les revenus? Est-il préférable d’être différents mais égaux? Ou encore, peut-on penser que l’idéal est la soumission mutuelle dans l’amour? Discussion : L’estime de soi et la comparaison aux autres À qui les élèves se comparent-ils? Pourquoi? Quelles qualités ou caractéristiques ont les gens qu’ils trouvent admirables? Que font-ils quand ils se comparent à d’autres et qu’ils veulent leur « ressembler »? Quelle est l’importance de la comparaison entre soi-même et les autres dans la construction et le maintien de l’estime de soi? Peut-on éviter de se comparer socialement ou essayer de le faire moins? Devrait-on le faire? Recherche : Les groupes, les bandes et le sentiment d’appartenance o Par quel processus un groupe devient-il une bande? o Comment se forme-t-il des bandes et pourquoi? o À quelles techniques les groupes ou bandes recourent-ils pour préserver leur identité? Page 22 – Psychologie 20 : Unité 3, Leçon 3.6 Fiche d’information 3.6.1 : Le mariage égalitaire existe-t-il? 1 NB : Les directives et explications sont à la page 24 du présent document. Étant donné la relation suivante dans un mariage : Ma femme et moi-même avons obtenu un Ph.D. dans notre discipline respective. J’ai refusé un poste important dans l’enseignement à Saskatoon pour accepter un poste moins important à Regina où ma femme pouvait obtenir un emploi dans l’enseignement à temps partiel et faire de la recherche pour un organisme de la même ville. Bien que j’eusse préféré vivre sur un petit terrain à l’extérieur de la ville, nous avons acheté une maison près de ce dernier organisme afin que ma femme puisse avoir un bureau à la maison pour accueillir les enfants revenant de l’école. Parce que ma femme a un bon revenu, on peut se permettre de payer quelqu’un pour faire le ménage. Ma femme et moi partageons également toutes les autres tâches de la maison. Par exemple, elle cuisine les repas, mais je fais la lessive et partage avec elle plusieurs autres tâches de la maison. Diriez-vous que ce mariage favorise le mari? est égalitaire? favorise la femme? (cochez votre choix) _____ _____ _____ Étant donné la relation suivante dans un mariage : Mon mari et moi-même avons obtenu un Ph.D. dans notre discipline respective. J’ai refusé un poste important dans l’enseignement à Saskatoon pour accepter un poste moins important à Regina où mon mari pouvait obtenir un emploi dans l’enseignement à temps partiel et faire de la recherche pour un organisme de la même ville. Bien que j’eusse préféré vivre sur un petit terrain à l’extérieur de la ville, nous avons acheté une maison près de ce dernier organisme afin que mon mari puisse avoir un bureau à la maison pour accueillir les enfants revenant de l’école. Parce que mon mari a un bon revenu, on peut se permettre de payer quelqu’un pour faire le ménage. Mon mari et moi partageons également toutes les autres tâches de la maison. Par exemple, il cuisine les repas, mais je fais la lessive et partage avec lui plusieurs autres tâches de la maison. Diriez-vous que ce mariage favorise le mari? est égalitaire? favorise la femme? 1 (cochez votre choix) _____ _____ _____ Tiré et adapté de David G Myers et Luc Lamarche, Psychologie sociale – Guide d’accompagnement, Montréal : Les Éditions de la Chenelière Inc., 1992, p 66 (directives) et p. 68 (exercice). Psychologie 20 : Unité 3, Leçon 3.6 – Page 23 Notes de cours : Page 24 – Psychologie 20 : Unité 3, Leçon 3.6 3e unité : L’interprétation du monde Leçon 3.7 : Comprendre le comportement : les attributions Pensez-y bien! La société se bâtit sur la confiance, et la confiance sur la conviction dans l’intégrité de l’autre. Robert South, 1634-1716 (Pasteur britannique, orateur, humoriste, écrivain, politicien, ambassadeur) Introduction à la leçon Pourquoi les autres se comportent-ils d’une façon donnée dans une situation donnée? Pourquoi nous comportons-nous d’une façon donnée dans une situation donnée? La présente leçon aborde ces questions par l’examen de processus par lesquels l’individu infère les motivations à la base des comportements. Questions d’orientation de la leçon Quels processus interviennent dans la compréhension d’un comportement donné chez autrui? Quels processus interviennent dans la compréhension de nos propres émotions et comportements? Quels sont certains des biais que nous entretenons dans l’attribution causale du comportement d’autrui? Matériel d’appui à la leçon Interactions : o Nº 3, pp. 15-18: La perception sociale, réponse à la question « Pourquoi? » o Nº 3, pp. 26-28 : Cher Louis Fiche d’information : o Fiche d’information 3.7.1 : Comment expliquer le comportement des autres (graphique) Suggestions de stratégies d’enseignement : Amorce : Les attributions, un bien ou un mal? Présenter la situation suivante aux élèves : Tu décides d’aller voir un film. En t’approchant du cinéma, tu remarques que plusieurs jeunes font la queue. Heureusement, tu reconnais Jacquot, un ami et ancien confrère de classe que tu n’as pas vu depuis assez longtemps. Il jase avec un groupe de jeunes de l’école que tu connais plus ou moins. Comme tu t’approches des jeunes, tu réussis à prendre contact visuel avec Psychologie 20 : Unité 3, Leçon 3.7 – Page 25 Jacquot. Tu lui souris, mais il te tourne le dos, ne répond pas à ta salutation et se préoccupe de ses chums, en t’ignorant complètement. Tu es froissé(e). En rentrant chez toi, tu notes dans ton journal que Jacquot est « un con ». Demander à la classe d’expliquer le comportement de Jacquot et du narrateur ou de la narratrice. Une fois la discussion entamée, il serait important de leur faire examiner la possibilité que le comportement du jeune homme soit motivé par des raisons qui dépassent la simple négativité. Par exemple, il pourrait exister plusieurs vraies raisons pour le comportement de Jacquot, à savoir : o Il se sent embarrassé de s’être tenu hors contact pendant si longtemps. o En pensant que Jacquot t’avais vu(e), tu t’es trompé(e); son regard portait sur quelque chose en arrière de toi que tu n’avais pas vu. o Les bruits de la foule et de votre environnement physique immédiat avait amorti le son de ta salutation et il n’avait rien compris. o Jacquot t’avais reconnu, mais il attendait avec un groupe de jeunes qui te méprisaient et, voulant te faire éviter une mauvaise réception dans le groupe, il avait faire semblant de ne pas te reconnaître. o Tu avais mal évalué votre relation mutuelle et votre contact antérieur était plutôt motivé par la politesse de sa part. o Etc. La classe pourrait, par la suite, examiner le comportement de tous les jeunes en question à l’aide du graphique dans la Fiche d’information 3.7.1, ci-après, ou à partir des informations fournies dans Interactions. Discussion : L’estime de soi et la comparaison sociale L’estime de soi : o À qui les élèves se comparent-ils? Pourquoi? o Quelles qualités ou caractéristiques ont les gens qu’ils trouvent admirables? o Que font-ils quand ils se comparent à d’autres et qu’ils veulent leur « ressembler »? La comparaison sociale : o Quelle importance revêt la comparaison sociale dans la construction et le maintien de l’estime de soi? o Peut-on éviter de se comparer socialement ou essayer de le faire moins? Devrait-on le faire? Réflexion-jumelage-partage : Les influences culturelles, la perception sociale et le comportement En s’inspirant des informations fournies ici et dans Interactions, demander aux élèves de réfléchir aux différences de perspective entre les sociétés individualistes et collectivistes en matière des points qui suivent. Une définition parmi d’autres de ces types de sociétés est présentée antérieurement dans Interaction à la page 18. Par la suite, ils pourraient continuer à travailler les activités dans les rubriques Liens et rapprochements dans Interactions à la page 18 et à la page 22. Concrétisation du savoir : exemples d’attributions Demander aux élèves de suggérer d’autres exemples concrets (ou fictifs) des diverses attributions présentées dans la Fiche d’information 3.7.1, ci-après. Page 26 - Psychologie 20 : Unité 3, Leçon 3.7 Fiche d’information 3.7.1 : Comment expliquer le comportement des autres Comment j’explique le comportement de l’autre Mais, qu’est-ce qui se passe chez Ben et Paul? Attributions dispositionnelles : D’abord, j’examine les facteurs internes : ce qui touche la façon de faire de la personne observée. Début du processus Je comprends! Ben a toujours réussi à faire fâcher Paul. Interprétation du comportement observé Ben Ben Interprétation préliminaire : Ah oui, c’est encore Paul qui… Fin du processus Comportement observé Attributions situationnelles : Je modifie cette interprétation avec des facteurs externes : ce qui touche les circonstances de l’évènement observé. NB Les définitions des diverses attributions se trouvent aux pages suivantes. Psychologie 20 : Unité 3, Leçon 3.7 – Page 27 Influences sur l’interprétation : A. Attributions dispositionnelles : Des attributions dispositionnelles sont des facteurs internes : ce qui touche la façon de faire de la personne observée. Elles constituent la première étape dans l’interprétation du comportement de l’autre. Les six attributions les plus communes sont les suivantes : 1. Modèle de covariance : On généralise le comportement d’une personne à partir d’un contexte particulier; p. ex. on conclut que Ding est gêné parce qu’en présence d’étrangers ou d’adultes, il parle peu, ne répondant que poliment aux questions que les gens lui posent. De fait, la culture orientale de Ding, normalement sociable et extraverti, exige un grand respect des aînés, des étrangers et des adultes en général, principe auquel il adhère naturellement et spontanément. 2. Inférences : On attribue des dispositions, des motivations ou des traits de personnalité à partir d’un comportement observé; p. ex. JP arrive chez lui et, le temps de claquer la porte, lance des remarques négatives au sujet des profs. La voisine en visite chez lui présume que JP est un éternel marabout. Serait-il possible, par contre, que JP vienne de subir un échec important en classe? 3. Caractère distinctif des données : On présume que le comportement observé dans le passé est indicateur de comportement futur dans des situations similaires; p. ex. Nicolas est connu dans son école pour figer devant le stress d’une compétition très serrée. Au basketball, par exemple, il doit quitter le match au 4e quart de la majorité de ses matchs. Lors de la finale des débats interécoles, en dépit de ses talents d’orateur, le prof superviseur est convaincu que Nicolas qui a toujours fait preuve de nervosité lors de ses matchs de basketball ne pourra pas maîtriser ses émotions et il décide de ne pas lui laisser conclure le débat pour son équipe. 4. Attribution de constance : On présume que le comportement observé dans le passé est prédicateur de tout comportement à l’avenir si les circonstances sont pareilles; p. ex. Lucie voudrait bien trouver un petit ami pour sa grande chum Anne. Mais Anne a toujours perdu son sang froid en présence de garçons que Lucie lui présente. Lucie est donc étonnée de constater son comportement flirteur et indiscret en présence d’un certain dénommé Thomas. 5. Attribution de rendement : On explique le comportement futur d’un individu en fonction de ses succès ou ses échecs du passé; p. ex. Daniel vient d’obtenir un 95% à un examen. La conclusion de sa mère : l’année scolaire est bien partie et son fils va bien réussir son année. Elle ne tient pas compte du fait que l’examen était très facile et que l’enseignant l’avait proposé à « livre ouvert » en préparation du vrai test la semaine suivante. 6. Attribution par consensus : Si les gens agissent d’une certaine manière dans un contexte particulier, on présumera que le comportement d’un individu suivra cette norme; p. ex. parce que c’est normal d’être fâché quand on se fait insulter, si Aimée est insultée, doit-on conclure qu’elle sera nécessairement fâchée? Page 28 - Psychologie 20 : Unité 3, Leçon 3.7 B. Attributions situationnelles Des attributions situationnelles sont des facteurs externes : ce qui touche l’événement observé. Elles viennent souvent modifier une interprétation préliminaire que nous avons basée sur les attributions qui touchent de manière interne la personne observée. Elles sont de deux grands types, à savoir : 1. Principe d’économie cognitive : peu importe la vraie cause du comportement, on y attribue celle qui semble la plus évidente; p. ex le superviseur du labo de sciences, connu pour son organisation et sa stricte discipline, a soigneusement préparé l’arrivée des élèves pour l’expérience de chimie en 3e période. André entre en labo avec la classe et se met assidument au travail. Le directeur passe devant la porte du labo et regarde à l’intérieur. Il aperçoit André complètement absorbé par son travail. Le directeur qui connaît bien la réputation de son superviseur de labo, présume que le jeune travaille assidument à cause de la forte discipline exercé par le superviseur. N’est-ce pas possible que d’autres explications existent pour la conduite exemplaire d’André, telle une forte motivation de la part du jeune ou le fait que le projet très intéressant? Le directeur d’école s’est arrêté sur l’explication la plus facile, celle qui s’accorde le mieux avec ses propres priorités. 2. Principe de covariance : deux événements sont associés de façon causale simplement parce que l’un semble toujours être présent avec l’autre; p. ex. Annie assiste aux six réunions préparatoires pour la fête des finissants. Son amie Sarah qui est connue pour ses opinions bien arrêtées, l’accompagne à cinq des six réunions. À chacune des rencontres auxquelles Sarah a été présente, le débat fut houleux. Annie en vient à croire que son amie Sarah est la cause de la mésentente durant les réunions en question. Psychologie 20 : Unité 3, Leçon 3.7 – Page 29 Notes du cours : Page 30 - Psychologie 20 : Unité 3, Leçon 3.7 3e unité : L’interprétation du monde Leçon 3.8 : Être soi-même dans le monde qui nous entoure Pensez-y bien! Le défi est d’être soi-même dans un monde qui veut nous rendre pareil aux autres. Anonyme Introduction à la leçon Cette leçon traite de l’un des objectifs fondamentaux du programme, à savoir la compréhension de soi. Elle cherche à amener les élèves à poursuivre leur cheminement vers une meilleure compréhension d’eux et elles-mêmes en tant que membres actifs de la société, le but étant de maximiser son potentiel comme individu sans pour autant se retirer du monde. Questions d’orientation de la leçon Qu’est-ce que le concept de soi et comment se construit-il? Peut-on changer son concept de soi ou améliorer son estime de soi? Comment est-ce que la société influence notre concept de soi et notre estime de soi? Comment savoir qu’on est menacé(e) dans son concept ou son estime de soi? Matériel d’appui à la leçon Interactions : o Nº 3, pp. 19-22 : Le concept et l’estime de soi o Nº 3, p. 23 : La beauté vue dans le miroir de la psychologie sociale o Nº 3, pp. 26-28 : Cher Louis – Un supporteur à Gravelbourg Fiche d’information : o Fiche d’information 3.8.1 : Être comme les autres? Pas moi! (activité) Suggestions de stratégies d’enseignement : Amorce : Être comme les autres? Pas moi! Il faut faire assez de copies du questionnaire qui se trouve à la Fiche d’information 3.8.1, ci-après, pour que chaque élève puisse y répondre deux fois. D’abord, distribuer à la classe une copie du questionnaire et lire les directives avec eux. Il est important que l’élève choisisse une « personnalité » qu’il ou elle croit bien connaître. Psychologie 20 : Unité 3, Leçon 3.8 – Page 31 Une fois que les élèves ont rempli le questionnaire pour leur personnalité choisie, leur remettre une deuxième copie. Cette fois, leur dire de le compléter en pensant honnêtement à eux-mêmes. Leur assurer que leurs réponses, l’évaluation de la personnalité, comme celle sur eux-mêmes, resteront anonymes. Une fois la deuxième ronde terminée, entamer une discussion avec la classe autour des questions suivantes : o Y a-t-il concordance entre les résultats des deux questionnaires? Décalage important? Comment expliquez-vous cela? o Est-ce qu’il y a un lien entre les qualités que vous admirez chez la personnalité et votre façon de vous voir? Est-ce normal ou bon que l’on se voit au moins un peu comme à l’image de ceux que l’on admire? Est-ce le conformisme? o Combien de fois avez-vous eu un résultat qui vous mettrait « au-dessus » de la moyenne (c'està-dire, supérieur à 60 sur 90)? S’il y a tendance que la majorité de la classe se soit classée « au-dessus de la moyenne », comment se fait-il qu’une majorité des personnes puissent être de niveau « supérieur »? Que fait-on alors avec le concept de moyenne, de norme? Discussion : Le concept de soi À partir de l’information fournie dans l’article « Le concept et l’estime de soi » dans Interactions, Nº 3, discuter avec les élèves des quatre composantes du concept de soi. Discussion : Les facteurs internes et externes du concept de soi Demander aux élèves de noter les 4 facteurs internes et externes les plus importants qui, pour un étranger, expliqueraient clairement mais essentiellement qui ils sont et pourquoi ils mènent la vie qu’ils mènent. Leur demander ensuite d’expliquer d’où sont venues ces influences. Sur quels facteurs peut-on agir (pour les changer, par exemple) jusqu’à un certain point et quels sont ceux qui restent relativement stables? De quels facteurs peuvent-ils rester maîtres? Jeu de rôle : Les mécanismes de défense À partir des 10 types de mécanismes de défense dans l’article « Le concept et l’estime de soi » dans Interactions, Nº 3, demander aux élèves de former de petits groupes pour faire un jeu de rôles sur les divers mécanismes de défense. Discussion : Moi, les autres et la francophonie Tu es élève dans une école fransaskoise. Il est possible, sinon probable, que tu t’identifies comme Fransaskois ou Fransaskoise. Tu te rends compte que ce fait est la convergence de deux facteurs. Dans le premier cas, c’est l’influence de quelqu’un d’autre, sans doute un parent. Dans le deuxième, il s’agit d’un comportement qui est devenu habituel et contribue à la façon dont les autres interprètent qui tu es. Dans ta vie, est-ce que tu continues à subir des influences positives en ce qui a trait à ta fransaskoisie? Quelles sont ces influences? Qui est la personne la plus proche de toi? En quoi cette personne influence-t-elle ta vie? Es-tu proche de quelqu’un d’autre? Quelles qualités devrais-tu posséder pour le devenir? À l’égard de ta francophonie, subis-tu des influences négatives, des influences qui te font songer à minimiser ta francophonie, à ne pas la démontrer ou même à l’abandonner? Quelles sont-elles? Que fais-tu pour les repousser? Programmes d’immersion : Cette activité peut être modifiée afin que les élèves analysent leur citoyenneté canadienne dans le contexte de la dominance des États-Unis sur le continent. Ou encore, on peut considérer leur appartenance à d’autres groupes : une école confessionnelle, une école rurale, une église particulière, une ethnie différente, un club particulier… Page 32 – Psychologie 20 : Unité 3, Leçon 3.8 Discussion/Recherche : Les industries culturelles et le concept de soi Quel rôle jouent les industries de la beauté, de la mode et de la musique dans la construction du concept de soi? Psychologie 20 : Unité 3, Leçon 3.8 – Page 33 Fiche d’information 3.8.1 : Être comme les autres? Pas moi! Ton enseignant(e) vient de te donner deux questionnaires. Choisis une personnalité du monde des arts (chanteur/chanteuse, acteur/actrice, grande personnalité des médias, des sports ou des arts) que tu aimes et que tu admires beaucoup. On peut présumer que tu connais quelques détails sur lui ou sur elle. Inscris le nom de cette personne en haut de la feuille. Ensuite, évalue cette personne selon les critères suggérés ci-dessous. Utilise l’échelle qui suit pour répondre : Nom de la personne : ______________________________________ 0 = Nul 1 = Mauvais/vraiment en dessous de la moyenne 2 = En dessous de la moyenne 3 = Moyen 4 = Au-dessus de la moyenne 5 = Très bien/vraiment au-dessus de la moyenne 6 = L’excellence même A. Influent(e)/(a une aptitude au leadership) _____ B. Athlète _____ C. Sociable (s’entend bien avec les autres) _____ D. Tolérant(e)(accepte les autres) _____ E. Énergique _____ F. Ouvert(e) aux autres (pense aux autres) _____ G. Responsable _____ H. Créatif(ive) (artistique) _____ I. Patient(e) _____ J. Fiable (on peut compter sur lui/elle) _____ K. Sincère et honnête _____ L. Prudent(e) _____ M. Coopératif(ive) et collaborateur(trice) _____ N. Raisonnable _____ O. Intelligent(e) _____ Total des points _____ / 90 Tu recevras maintenant une autre copie du même questionnaire et ton enseignant(e) t’indiquera sur qui portera cette deuxième évaluation. Page 34 – Psychologie 20 : Unité 3, Leçon 3.8 3e unité : L’interprétation du monde Leçon 3.9 : Les influences sur le concept de soi Pensez-y bien! La plus grande contribution à la société que l’on puisse donner est le meilleur de soi-même. Anonyme Introduction à la leçon Cette leçon présente les principales influences qui jouent sur la construction du concept de soi. On abordera des influences telle la culture, voire la sous-culture, qui a une profonde influence sur la construction et le maintien du concept de soi. On examinera ensuite comment le sens qu’on a de sa masculinité ou de sa féminité peut colorer la compréhension de soi? Finalement, cette leçon considérera l’influence omniprésente et profonde qu’ont la télévision, le cinéma, la presse écrite, la radio et l’internet sur tous les aspects de notre vie personnelle et sociale. Questions d’orientation de la leçon Qu’entend-on par « culture » et quelle en est l’influence de la culture sur son concept de soi, sur l’état de santé et sur le regard sur la vie? Qu’entend-on par « identité de genre »? Comment construit-on son identité sexuelle? Quels sont les facteurs socioculturels qui influencent le développement de l’identité sexuelle? Qu’entend-on par « média de masse » et en quoi les médias influencent-ils nos pensées, nos émotions et nos modes de comportement? Matériel d’appui à la leçon Interactions : Nº 3, pp. 19-22 : Le concept et l’estime de soi Nº 3, p. 23 : La beauté vue dans le miroir de la psychologie sociale Nº 3, pp. 24-25: Ce que je suis affecte ce que je fais Nº 3, pp. 26-28 : Cher Louis – Une visionnaire à Bellegarde et Cher Louis – Un écarquillé à Moose Jaw o Nº 3, pp. 29-30 : Les médias de masse o Nº 3, pp. 31-33 : L’image que j’ai de moi o Nº 3, pp. 34-35 : Homme-femme : des comportements à définir o o o o Suggestions de stratégies d’enseignement : Psychologie 20 : Unité 3, Leçon 3.9 – Page 35 Réflexion-jumelage-partage : Mon héritage culturel Demander aux élèves de décrire leur culture personnelle, en faisant état du bagage culturel dont ils ont hérité, ainsi que des éléments culturels qui leur viennent de leur famille, de leur collectivité, de leur province et de leur pays d’origine. Les amener à décrire la position de leur culture d’origine sur les points suivants : o Éducation o Rôles des hommes, femmes, aînés et enfants o Services et soutiens sociaux o Perspectives de carrière o Rôle des parents et éducation des enfants o Rôle, attentes et droits des adolescents o Infrastructure culturelle communautaire et référents culturels Écoles fransaskoises : il s’agirait de l’infrastructure et des référents culturels qui appuient la construction d’une identité fransaskoise. Programmes d’immersion : il s’agirait de l’infrastructure et des référents culturels qui appuient la construction d’une identité canadienne (par opposition à la culture ambiante et dominante anglo-américaine) o Transmission de la langue et de la culture Écoles fransaskoises : il s’agirait de la langue et de la culture françaises Programmes d’immersion : l’élève pourrait présenter ses antécédents culturels familiaux ou bien discuter de l’importance soit du fait français au Canada, soit de son rôle comme Canadien(ne) bilingue. Construction : Les normes culturelles Comme amorce à cette activité, lire avec les élèves ou leur faire lire l’article Ce que je suis affecte ce que je fais dans Interactions. Ensuite, poser les questions suivantes à la classe : o Qu’est-ce qui est considéré comme un comportement « normal » dans notre culture? Et ce qui serait considéré « marginal »? o Est-ce que les normes culturelles sont universelles? Leur demander ensuite de choisir un peuple, une ethnie, une tribu, une secte, une gang de rue, etc. qu’ils ne connaissent pas vraiment. Leur faire examiner la « culture » du groupe selon des critères comme ceux qui suivant et présenter les contrastes entre leur culture et celle du groupe choisi. Ce n’est pas un texte qui est demandé, mais une représentation visuelle (collage, diaporama, dessin, etc.). Les critères que les élèves pourraient considérer sont : o o o o o o o La façon de se vêtir, les vêtements et la mode Les bonnes manières Les droits individuels par rapport aux droits de la société Le comportement en société Le mariage et les rôles des conjoints Les relations avec les pairs Les choix de carrière Page 36 – Psychologie 20 : Unité 3, Leçon 3.9 Recherche : travail indépendant (sujet au choix) o Les différences entre les sexes Diviser la classe en six groupes et assignez à chacun une des différences entre les sexes qui figurent dans l’article Le comportement du genre dans Interactions. Sur la différence qui leur a été assignée, leur demander de concevoir et réaliser soit un court projet de recherche soit un sondage auprès des élèves plus âgés de l’école. o Les bandes et leurs membres, selon le sexe. o Les médias et les stéréotypes Demander aux élèves de rapporter en classe et partager avec leurs pairs un exemple flagrant de stéréotypes véhiculés sur les hommes et les femmes. Chaque élève apportera un seul exemple et doit expliquer de quel média l’exemple est issu, comment son exemple constitue un stéréotype sexiste et si cela représente une évolution quelconque dans le temps. Les garçons doivent trouver un exemple de stéréotype sur les filles ou les femmes, tandis que les filles doivent apporter un exemple de stéréotype véhiculé sur les garçons ou les hommes. Recherche : L’influence des médias de masse Demander aux élèves de concevoir et réaliser un projet de recherche sur l’usage de la télévision et d’Internet auprès de différents groupes d’âges. Comme amorce au projet, les élèves pourraient lire le texte sur les études de Rupert Taylor dans la Fiche d’information 3.9.3 : L’influence des médias de masse, ci-après. En quoi vos conclusions se comparent-elles à ce que décrit Rupert Taylor dans les Indications pédagogiques ci-après? Recherche : L’usage des médias (sujet au choix) o Internet et la réussite scolaire Concevoir et réaliser un projet de recherche sur l’usage d’Internet et les bienfaits ou méfaits sur la réussite scolaire. On peut considérer différents aspects, tels, son impact sur les habiletés en lecture, la crédibilité et la fiabilité des informations, son impact sur la structure de la langue, l’omniprésence de l’anglais (surtout dans le contexte de la Francophonie), etc. o Recherches sur les carrières à l’ère de l’information o Sommes-nous en train de créer une « élite technologique »? o Pourquoi les émissions de téléréalité sont-elles si populaires? o Les nouvelles proposées par les grands médias sont-elles fiables? Lors des opérations militaires en 2005-2006 en Afghanistan, en Iraq et au Liban, plusieurs médias avaient affecté des journalistes directement aux combattants d’un côté ou l’autre du conflit. Par exemple, El Jazira, du côté des « rebelles islamistes iraquiens », CNN du côté des Marines américains lors de la première entrée des troupes de « libération » en Iraq », la MENA, agence de presse israélienne du côté des troupes israéliennes lors de leur invasion du Liban en 2006. Ou encore que penser des communiqués de presse de la Maison Blanche à Washington sur l’invasion américaine en Iraq ou ceux des bureaux des caucus ou du bureau du Premier ministre à Ottawa sur un sujet quelconque. Devrait-on se fier à ces reportages? Y a-t-il un rôle pour la presse de propagandiste du programme du gouvernement de son pays? Psychologie 20 : Unité 3, Leçon 3.9 – Page 37 Notes de cours : Page 38 – Psychologie 20 : Unité 3, Leçon 3.9 3e unité : L’interprétation du monde Leçon 3.10 : Les représentations de soi ou l’identité personnelle Pensez-y bien! On peut accepter un juste conseil, mais l'essentiel est de se corriger. Anonyme Qui connaît son cœur, se défie de ses yeux. Proverbe breton Introduction à la leçon « Représentation de soi » et « identité de soi » sont des termes qui sont synonymes. Ils sont, pour ainsi dire, des modèles qu’on construit pour avoir une image de soi-même. C’est cette image que nous avons de nous-mêmes qui oriente notre comportement. Cette leçon aborde l’identité de soi en préparation pour la leçon suivante qui abordera la question à savoir s’il existe pour chaque personne un soi public et un soi privé. Questions d’orientation de la leçon Comment organise-t-on les connaissances qu’on a de soi-même? Comment l’identité de soi se construit-elle et par quel processus passe cette construction? Quelles influences socioculturelles agissent sur la construction de l’identité? Matériel d’appui à la leçon Interactions : o Nº 3, pp. 19-22 : Le concept de soi et l’estime de soi o Nº 3, pp. 31-33 : L’image que j’ai de moi Suggestions de stratégies d’enseignement : Amorce : Qui suis-je – vraiment? Poser aux élèves les questions suivantes : o o o o En quoi es-tu semblable aux autres? En quoi es-tu différente ou différent? Quelles sont les qualités uniques qui décriraient le mieux ton individualité? Quelles qualités aimerais-tu avoir ou améliorer chez toi? Psychologie 20 : Unité 3, Leçon 3.10 – Page 39 Discussion : Les styles parentaux et la construction de l’identité Reporter les élèves aux informations sur la famille dans la Fiche d’information 3.11.1, ci-après, pour un complément d’information sur les styles parentaux. Par la suite, discuter de la façon dont les styles d’éducation parentale influencent les représentations de soi. En s’assurant de ne pas entrer dans l’intimité de la famille, leur demander de partager des exemples de l’influence des parents sur l’image qu’ils ou elles ont d’eux-mêmes. Écoles fransaskoises : Il y aurait lieu de discuter de la question de la transmission de la langue française et de la présence au foyer des référents culturels appropriés. Il faudrait faire attention, par exemple, car cette question peut être très personnelle et donc très délicate, sinon controversée. Réflexion et révision : L’identité de soi Référer les élèves au modèle qu’ils ont rempli à la fin de la 2e unité, Qui suis-je? (Voir le travail fait à partir de la leçon 2.13, entre autre). En quoi est-ce que ce qu’ils ont inscrit dans le cadre de ces activités de découverte de soi renforce leur identité? Y a-t-il des aspects qui comptent davantage que d’autres? Certains aspects de leur identité de soi évoluent-ils avec le temps ou changent-ils selon la situation par rapport aux autres? Discussion : La construction de l’identité À partir des quatre états de l’identité formulés par le psychologue canadien Marcia dans l’article Mon image de moi dans Interactions, discuter avec les élèves de l’état dans lequel ils se considèrent eux-mêmes pour le moment. Discussion : Citations Dans l’optique de la construction d’une identité personnelle, discuter de ces citations avec la classe : o Pour être confirmé dans mon identité, je dépends entièrement des autres. (Hannah Arendt, philosophe) o Refuse de te faire « étiqueter ». Chaque étiquette que tu réfutes est une occasion d’affirmer qui tu es. o Dis-moi qui tu fréquentes et je te dirai qui tu es. (Proverbe français) o Les frontières du moi doivent être durcies avant d'être assouplies. (S. Peck, psychiatre et romancier) o Ce sont les tonneaux vides qui font le plus de bruit. (Proverbe français) o Sous la peau de l'homme plusieurs bêtes ont ombre. (Charles de Bovelles) o Rien n'est si contagieux que l'exemple. (La Rochefoucauld) o Chacun, comme il se connaît lui-même, est un homme bon dans un monde méchant. (William Saroyan, écrivain) Discussion/échange : L’identité de soi et les pairs Étant donné qu’à l’adolescence les pairs ont une énorme influence sur la construction des représentations de soi, discuter avec les élèves des réponses aux questions suivantes : o o o o Quelle est la nature des rapports entre l’identité de soi et les groupes auxquels on appartient? Comment maintient-on un sens du « soi » dans le contexte de l’endogroupe? Quels sont les risques de perdre son identité de soi en faveur de l’identité du groupe? Fais-tu partie d’un groupe quelconque (scouts, guides, équipe sportive, église, troupe de danse ou de théâtre, jeunes entrepreneurs, etc.)? Comment cette appartenance, probablement voulue, a-t-elle changé la façon dont tu te vois toi-même? Est-ce que le groupe a changé ton comportement? Est-ce que c’est un changement permanent ou est-ce que tu peux limiter ce comportement spécifique au temps que tu passes avec le groupe? Page 40 – Psychologie 20 : Unité 3, Leçon 3.10 3e unité : L’interprétation du monde Leçon 3.11 : L’identité personnelle et l’image publique Pensez-y bien! Sois qui tu es, là où tu es, quand tu y es. Anonyme Introduction à la leçon Notre comportement change-t-il selon le contexte social? Si oui, est-ce que cela a un impact sur notre comportement? Si notre comportement influence l’image que nous avons de nous-même et celle que les autres ont de nous, quel processus suit-on pour maintenir ou, éventuellement, modifier son identité? Notre identité a donc un côté publique et un côté privé. Questions d’orientation de la leçon Comment le comportement se modifie-t-il selon le contexte social? De quelles façons le comportement s’adapte-t-il au contexte social? Quels processus identitaires emploie-t-on selon les contextes sociaux? En quoi agit-on différemment en public et en privé? Comment et pourquoi divulgue-t-on à autrui des renseignements personnels sur son propre compte? Matériel d’appui à la leçon Interactions : o Nº 3, pp. 36-37 : Le comportement en contexte social Suggestions de stratégies d’enseignement : Amorce : hypocrite ou gestionnaire expert d’identité Demander aux élèves si leur comportement est toujours pareil. Est-ce qu’ils se permettent de se comporter d’une façon en public (en classe, par exemple) mais de façon contradictoire ou substantiellement différente en situation privée (à la maison, par exemple). Connaissent-ils des exemples de comportement dans un groupe qui représenteraient un comportement contraire à un comportement individuel? (On peut penser aux dégâts causés par une foule en délire après un match ou un concert, comportement qui ne serait jamais acceptable dans d’autres contextes sociaux.) Discussion : Le théâtre de l’identité « Le monde est une scène dont nous sommes les acteurs, » avait suggéré Shakespeare. Un acteur, bien entendu, doit jouer son rôle, c’est-à-dire, respecter ses entrées et sorties, n’offrir que les lignes de l’auteur et respecter les grandes lignes de comportement suggérés par ce dernier. Il n’est pas maître de son comportement. Psychologie 20 : Unité 3, Leçon 3.11 – Page 41 Avec les élèves, comparer la perspective du dramaturge avec la vision de Goffman qui parle d’une identité changeante. Goffman précise que « le monde ne se réduit pas à une scène, et le théâtre non plus.» Dans La présentation de soi (1974), il envisage la vie sociale comme une scène (endroit où se déroule la représentation), avec ses acteurs, son public et ses coulisses (l'espace où les acteurs peuvent contredire l'impression donnée dans la représentation). Il nomme façade différents éléments avec lesquels l'acteur peut jouer, tel le décor, mais aussi la façade personnelle (signes distinctifs, statut, vêtements, mimiques, sexe, gestes, etc.). Les acteurs se mettent en scène, offrant à leur public l'image qu'ils se donnent. Ils peuvent avoir plusieurs rôles, sans qu'il y en ait un plus vrai que l'autre, et prendre leur distance vis-à-vis d'eux, jouant sur la dose de respect à la règle qu'il juge nécessaire ou adéquat. 2 Dans la théorie de Erving Goffman, on compare la vie plutôt à un « théâtre de l’action » et on parle de « mise en scène de la vie quotidienne ». Les comédiens de Goffman joueraient plusieurs rôles, auraient un certain contrôle sur la façon de les jouer et ne seraient pas « en coulisses » ce qu’ils veulent bien représenter sur la scène. Drôle de pièce de théâtre! Discussion : L’identité en interaction À partir de l’article Le comportement dans un contexte social dans Interactions, discuter avec les élèves de chacun des trois aspects de la gestion de l’identité que sont la présentation de soi, le contrôle de l’expression et la gestion des impressions. La discussion pourrait toucher aux réponses aux questions suivantes : o Est-ce vrai que la personne que l’on voit en public n’est souvent pas celle que l’on peut arriver à connaître en privé. Peut-on observer un comportement public et un comportement privé chez la même personne? o Avec quels mots décrirais-tu ton comportement en public et en privé? Quelles sont les différences entre les deux comportements? Sans trop dévoiler les « secrets de ta vie », as-tu des comportements privés que tu ne te permettrais probablement pas en public? Par exemple, chez toi en privé, tu lècherais peut-être le fond du bol pour aller chercher les dernières gouttes d’une crème glacée favorite, mais le ferais-tu en public, disons, dans un restaurant? o Qu’est-ce qui a la plus grande influence sur ces différences? Jeu de rôles : Présentation de soi À partir de la théorie de Jones et Pittman sur les stratégies de présentation de soi (voir ailleurs l’article Le comportement dans un contexte social dans Interactions), demander aux élèves de former de petits groupes et de mettre au point un jeu de rôles servant à illustrer l’emploi de ces stratégies selon les contextes sociaux. Discussion : L’ouverture sur les autres o À qui les élèves disent-ils faire des confidences? Pourquoi? o Cela a-t-il évolué avec les années? o Quel lien y a-t-il entre l’ouverture de soi et l’intimité? Recherche : Le sujet serait au choix o o o o 2 Les pressions à l’uniformité et la modification du comportement. L’influence des pairs sur leur comportement. Les troubles du comportement (en choisir un) La personnalité multiple Source : site Web Wikipédia au http://fr.wikipedia.org/wiki/Erving_Goffman Page 42 – Psychologie 20 : Unité 3, Leçon 3.11