"SICZS_2010" Symposium International sur la Construction en Zone Sismique
Université Hassiba Benbouali de Chlef (Algérie), 26 – 27 octobre 2010
1- INTRODUCTION
Le milieu continu infini est présent dans plusieurs domaines d'engineering, principalement l'interaction
dynamique sol-structure ou fluide-structure, la consolidation, l'infiltration et l'écoulement de l'eau dans
le sol ainsi que la théorie acoustique de communication.
La solution analytique de ce type de problème est généralement difficile, voire impossible dans la
majorité des cas. Seul le recours á l'application des stratégies numériques comme la méthode des
éléments finis ou la méthode des éléments aux frontières, aiderait á prédire le comportement réel de
ces systèmes structuraux. La méthode des éléments finis idéalise le milieu continu infini en le
discrétisant en maillage de dimensions finies, ainsi une frontière artificielle est incorporée en tronquant
le domaine physique infini.
Pour cela, des conditions aux limites bien appropriées et très bien adaptées en dynamique doivent être
introduites aux frontières du modèle numérique. Ces conditions aux limites doivent limiter le milieu
continu infini à une distance raisonnable et représenter le domaine physique manquant qui tend vers
l'infini localisé a l'extérieur de la frontière artificielle. Cette dernière doit transmettre l'énergie
véhiculée par l'onde du milieu avant la frontière vers l'extérieur. Pour cela ce type de conditions aux
limites est dénommé frontières de transmission, ou frontières silencieuses, ou frontières absorbantes,
constituent des axes de recherches d'actualité dans plusieurs disciplines : Génie parasismique,
Mécanique des fluides, Géophysique, Physique de base et appliquée.
2. FORMULATION DES FRONTIERES ABSORBANTES
La formulation des frontières absorbantes à été étendue au cas des milieux poreux saturées a
comportement non linéaire dans cette communication nous nous limiterons aux cas extrêmes de
perméabilités nulle et infinie qui donnent des résultats suffisamment précis dans le cas d’une
perméabilité finie.
a. Cas d
’
une Perméabilité Infinie (
)
Dans ce cas les équations de l’élastodynamique s’écrivent, en absence de forces de masse (b=0)
λρϕ ϕ ϕ ρ
ϕρ
dws s ww
stt
s
GQM G M Q
+ + −
+ + −
− − =
( )²( . ) . ². ( ) ( . )
( ) . ,
∇ ∇ ∇
0
div div
u u u
u1
(1)
ϕ ϕ ρϕρϕρ( ) ( . ) ²( . ) . ,
MQdiv Qdiv
wsww w tt
w
− + − =∇ ∇ 0u u u (2)
En termes des déplacements
sp ,
ss et
w, les équations d’onde (1) et (2) s’écrivent :
λ ϕ ρϕ ϕ ρϕρ
dwsp ww s tt
sp
G M QMQ
+ + −
+ − − − =2 1( )² ² ( ) ²( ) ,
∇ ∇ 0u u u (3)
Gss s tt
ss
∇ 0²( ) ,
u u− − =1ϕρ (4)
ϕ ϕ ρϕρϕρ( ) ² ² ² ,
MQ Q
wsp ww w tt
w
− + − =∇ ∇ 0u u u (5)
sp
ss Sont, respectivement, les parties irrotationnelle et solénoïdale (ou équivolumique) de
s.
Les équations d’ondes (3) et (5) montrent que seuls usp et uw sont couplés et mettent en évidence
l’existence d’ondes longitudinales diffusives [3] et [4]. L’équation (4) définit une onde transversale
qui ne sollicite que le squelette (ce qui est en accord avec l’hypothèse que le fluide ne transmet pas de
cisaillement) [2].
Posons;
s
2
s)1( G
cρΦ−
= (6)