"Analyse du programme de Sciences de gestion" par Jean

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Programme de Sciences de Gestion
Analyse du programme
Séminaire national des 24 et 25 janvier 2012
Jean‐Michel PAGUET, Inspecteur général de l’Education nationale Les sciences de gestion
Les sciences de gestion constituent un ensemble de concepts, d’outils et démarches, qui permettent de décrire, d’analyser et de comprendre le fonctionnement des organisations à
travers leur représentation en termes de structure et de processus organisationnels. Elles visent à orienter et
coordonner leurs ressources vers la recherche de la
performance et la régulation des tensions entre les enjeux collectifs et les aspirations individuelles qui les traversent Peut‐on parler de changement de paradigme ?
• Un objet, les organisations
• Références disciplinaires complémentaires
• Organisation du programme, rôle des questions, des capacités, des notions
• Des transversalités :
• Entre les thèmes ;
• Avec les autres programmes.
La structure du programme
Un objet d’étude l’organisation Une démarche technologique
Des notions fondamentales
Sciences de gestion
Un ancrage scientifique fort
Un parcours de questionnement
Un programme de première articulé autour de l’enseignement de Sciences de gestion
Des thèmes traduits en questionnements
Comment un individu devient-il acteur
dans une organisation ?
De l’individu à l’acteur
Information et
intelligence collective
Gestion et
création de valeur
Évaluation et
performance
Temps et risque
L’activité humaine constitue-t-elle une charge
ou une ressource pour l’organisation ?
Des
questionnements
qui appellent
implicitement
des références
scientifiques
Comment un individu devient‐il acteur dans une organisation ?
Individu : personnalité, émotion, perception, attitude, comportement
Communication interpersonnelle
Interactions individu‐groupe : caractéristiques des groupes, identité et statut dans les groupes, référence et appartenance aux groupes
Interactions individu‐
organisation: cultures, normes, codes, rituels, attribution, représentations, stéréotypes
Phénomènes relationnels : relations formelles et informelles, argumentation et influence, relation d’autorité
L’individu, qui possède des caractéristiques propres, devient un acteur au sein de l’organisation par les relations formelles et informelles qu’il établit dans son activité de travail.
Il communique et interagit donc en permanence, en cherchant à
la fois à affirmer son individualité tout en s’inscrivant dans l’action collective. C’est en partie de cette tension que naissent les phénomènes relationnels au sein des organisations
À partir de scénarii, de vidéos, de jeux de rôles, de l’observation de situations de communication, de simulations orales, de l’analyse de pratiques technologiques, de l’exploitation de récits, d’articles ou de témoignages, l’élève est en mesure :
‐ de caractériser les comportements individuels au sein des groupes ;
‐ de repérer ce qui, dans les relations, révèle la culture et les valeurs de l’organisation ;
‐ de décrire, caractériser et analyser les situations de communication à partir de leurs composantes et des phénomènes relationnels qu’elles contribuent à développer. Sens de l’étude
Individu avec les caractéristiques de son comportement
Compréhension de
l’individu
Acte social dans lequel le
comportement de l’individu
a une importance
Condition d’intégration
de l’individu à une
dynamique de groupe
L’organisation est
un groupe avec ses
propres
caractéristiques
Individu : personnalité, émotion, perception, attitude, comportement
Communication interpersonnelle
Interactions individu‐groupe : caractéristiques des groupes, identité et statut dans les groupes, référence et appartenance aux groupes
Interactions individu‐
organisation: cultures, normes, codes, rituels, attribution, représentations, stéréotypes
Phénomènes relationnels : relations formelles et informelles, argumentation et influence, relation d’autorité
L’individu, qui possède des caractéristiques propres, devient un acteur au sein de l’organisation par les relations formelles et informelles qu’il établit dans son activité de travail.
Il communique et interagit donc en permanence, en cherchant à
la fois à affirmer son individualité tout en s’inscrivant dans l’action collective. C’est en partie de cette tension que naissent les phénomènes relationnels au sein des organisations
À partir de scénarii, de vidéos, de jeux de rôles, de l’observation de situations de communication, de simulations orales, de l’analyse de pratiques technologiques, de l’exploitation de récits, d’articles ou de témoignages, l’élève est en mesure :
‐ de caractériser les comportements individuels au sein des groupes ;
‐ de repérer ce qui, dans les relations, révèle la culture et les valeurs de l’organisation ;
‐ de décrire, caractériser et analyser les situations de communication à partir de leurs composantes et des phénomènes relationnels qu’elles contribuent à développer. Acteur au sein d’un collectif (groupe, organisation)
Individu avec les caractéristiques de son comportement
Comment un individu devient‐il acteur dans une organisation ?
Individu : personnalité, émotion, perception, attitude, comportement
Communication interpersonnelle
Interactions individu‐groupe : caractéristiques des groupes, identité et statut dans les groupes, référence et appartenance aux groupes
Interactions individu‐
organisation: cultures, normes, codes, rituels, attribution, représentations, stéréotypes
Phénomènes relationnels : relations formelles et informelles, argumentation et influence, relation d’autorité
Acteur au sein d’un collectif (groupe,
organisation)
L’individu, qui possède des caractéristiques propres, devient un acteur au sein de l’organisation par les relations formelles et informelles qu’il établit dans son activité de travail.
Il communique et interagit donc en permanence, en cherchant à
la fois à affirmer son individualité tout en s’inscrivant dans l’action collective. C’est en partie de cette tension que naissent les phénomènes relationnels au sein des organisations
À partir de scénarii, de vidéos, de jeux de rôles, de l’observation de situations de communication, de simulations orales, de l’analyse de pratiques technologiques, de l’exploitation de récits, d’articles ou de témoignages, l’élève est en mesure :
‐ de caractériser les comportements individuels au sein des groupes ;
‐ de repérer ce qui, dans les relations, révèle la culture et les valeurs de l’organisation ;
‐ de décrire, caractériser et analyser les situations de communication à partir de leurs composantes et des phénomènes relationnels qu’elles contribuent à développer. Contexte,
situation pédagogique
Individu avec les caractéristiques de son comportement
Comment un individu devient‐il acteur dans une organisation ?
Individu : personnalité, émotion, perception, attitude, comportement
Communication interpersonnelle
Interactions individu‐groupe : caractéristiques des groupes, identité et statut dans les groupes, référence et appartenance aux groupes
Interactions individu‐
organisation: cultures, normes, codes, rituels, attribution, représentations, stéréotypes
Phénomènes relationnels : relations formelles et informelles, argumentation et influence, relation d’autorité
Acteur au sein d’un collectif (groupe,
organisation)
L’individu, qui possède des caractéristiques propres, devient un acteur au sein de l’organisation par les relations formelles et informelles qu’il établit dans son activité de travail.
Il communique et interagit donc en permanence, en cherchant à
la fois à affirmer son individualité tout en s’inscrivant dans l’action collective. C’est en partie de cette tension que naissent les phénomènes relationnels au sein des organisations
À partir de scénarii, de vidéos, de jeux de rôles, de l’observation de situations de communication, de simulations orales, de l’analyse de pratiques technologiques, de l’exploitation de récits, d’articles ou de témoignages, l’élève est en mesure :
‐ de caractériser les comportements individuels au sein des groupes ;
‐ de repérer ce qui, dans les relations, révèle la culture et les valeurs de l’organisation ;
‐ de décrire, caractériser et analyser les situations de communication à partir de leurs composantes et des phénomènes relationnels qu’elles contribuent à développer. capacités
Individu avec les caractéristiques de son comportement
Individu : personnalité, émotion, perception, attitude, la question
comportement
Communication interpersonnelle
Interactions individu‐groupe : caractéristiques des groupes, identité et statut dans les groupes, référence et appartenance aux groupes
Interactions individu‐
organisation: cultures, normes, codes, rituels, attribution, Appelreprésentations, stéréotypes
aux notions
1Phénomènes relationnels : relations formelles et informelles, argumentation et influence, relation d’autorité
Comment un individu 2 - Construire
devient‐il acteur dans une organisation ?
4-
La réponse à la question
est construite grâce à la
mise en œuvre de situations
mobilisant des capacités
L’individu, qui possède des caractéristiques propres, devient un acteur au sein de l’organisation par les relations formelles et informelles qu’il établit dans son activité de travail.
Il communique et interagit donc en permanence, en cherchant à la fois à affirmer son individualité tout en s’inscrivant dans l’action collective. C’est en partie de cette tension que naissent les phénomènes relationnels au sein des organisations
À partir de scénarii, de vidéos, de jeux de rôles, de l’observation de situations de communication, de simulations orales, de l’analyse de pratiques technologiques, de l’exploitation de récits, d’articles ou de Partir
de la mise en situation
témoignages, l’élève est en mesure :
‐ de caractériser les comportements individuels au sein des groupes ;
‐ de repérer ce qui, dans les relations, révèle la culture et les valeurs de l’organisation ;
‐ de décrire, caractériser et analyser les situations de communication à partir de leurs composantes et des phénomènes relationnels qu’elles contribuent à
développer. 3 –construire la capacité
Le parcours de questionnement de l’élève
• Formuler des réponses plurielles à partir des mises en situation et des capacités
• Des questions pour construire les notions
• Porteuses d’enjeux et prétexte à la controverse, au regard critique
• Une aide pour comprendre le fonctionnement des organisations en prenant appui sur des fondements scientifiques
Un objectif : rendre l’élève capable de s’exprimer sur cette question.
La construction intellectuelle passe par le parcours de
questionnement
En quoi les technologies transforment-elles
l’information en ressource ?
Comment le partage de l’information contribue-t-il
à l’émergence d’une « intelligence collective » ?
De l’individu à l’acteur
Information et
intelligence collective
Gestion et
création de valeur
Évaluation et
performance
Temps et risque
Les systèmes d’information façonnent-ils l’organisation du
travail au sein des organisations ou s'y adaptent-ils?
Les SI structurent-ils ou s’adaptent-ils à l’organisation ?
Comment décrire l’organisation avec par son SI ?
Les systèmes d’information façonnent‐ils l’organisation du travail au sein des organisations ou s'y adaptent‐
ils?
Processus : nature et représentation
Progiciels de gestion dans les métiers de l’organisation : approche fonctionnelle, gestion de processus et flux de travail (workflow)
e‐commerce
Travail à distance La réponse à la question
est construite grâce à la
mise en œuvre de situations
mobilisant des capacités
Par leur rôle structurant, les systèmes d’information contribuent à modeler l’organisation et peuvent déterminer des modes de fonctionnement rigides et contraignants.
À partir d’exemples réels et à partir d’une mise en situation qui exploite un outil logiciel, l’élève est capable de :
‐ identifier les différentes étapes d’un processus de gestion et d’en schématiser l’enchaînement ;
‐ repérer les effets de effets de l’automatisation des activité
automatisation des activités de gestion sur la circulation de l’information, l’organisation du information
travail et le rôle des acte Une association, une organisation publique,
une entreprise peuvent-elles
être gérées de façon identique ?
De l’individu à l’acteur
Information et
intelligence collective
Gestion et
création de valeur
Évaluation et
performance
Temps et risque
Comment la gestion d’une organisation
contribue-t-elle à la création de différentes formes de valeur ?
A quoi sert (la gestion d’) une organisation ? Comment mesure-t-on
sa contribution ?
Comment la gestion d’une organisation contribue‐t‐elle à la création de différentes formes de valeur ?
Valeur sociale : création et répartition de la valeur ajoutée, taxe sur la valeur ajoutée
Valeur financière :
‐ fondée sur le revenu (à partir du compte de résultat)
‐ fondée sur le patrimoine (à partir du bilan financier)
Valeur perçue : image de marque, notoriété, satisfaction, qualité
La réponse à la question
est construite grâce à la
mise en œuvre de situations
mobilisant des capacités
Les processus de gestion concourent à la création de différentes formes de valeur : valeur fondée sur le revenu (approche en termes de flux), valeur fondée sur un patrimoine (approche en termes de stocks), valeur perçue, valeur sociale.
À partir de l’étude comparative de différentes situations d’organisations concrètes, l’élève est capable de :
‐ caractériser les différents types de valeur et de les mettre en relation avec les attentes d’acteurs ;
‐ utiliser un bilan et un compte de résultat pour repérer la valeur financière produite par une organisation (principalement une entreprise) ;
‐ utiliser des indicateurs simples pour repérer la valeur perçue produite par l’organisation ;
‐ repérer (à partir de la notion de valeur ajoutée) les compromis réalisés pour répondre aux attentes des
acteurs, du fait des contraintes de ressources et de création de valeur (valeur ajoutée) ;
‐ décrire le mécanisme de la taxe sur la valeur ajoutée
pour une organisation donnée. De l’individu à l’acteur
Qu’est-ce qu’une organisation
performante ?
Information et
intelligence collective
Gestion et
création de valeur
Évaluation et
performance
Temps et risque
Les décisions de gestion rendent-elles
toujours une organisation plus
performante ?
Comment les organisations répondent-elles aux aspirations des acteurs ?
Qu’est‐ce qu’une organisation performante ?
Performance organisationnelle : efficacité et efficience
Performance commerciale : fidélité, chiffre d’affaires, part de marché
Performance financière : rentabilité, profitabilité, dividendes, autofinancement
Performance sociale : bilan social
La réponse à la question
est construite grâce à la
mise en œuvre de situations
mobilisant des capacités
L’analyse de la performance de l’organisation doit être envisagée dans ses diverses composantes, c’est‐à‐dire en établissant un lien entre les résultats obtenus et les aspirations des différents acteurs. Il s’agit d’envisager comment ces aspirations sont traduites en termes d’indicateurs et comment la performance de l’organisation se situe par rapport à d’autres ou comment elle évolue dans le temps.
À partir de l’observation de situations d’organisation concrètes et d’informations qualitatives et quantitatives données, extraites notamment d’un tableau de bord, l’élève est capable :
‐ d’identifier les principaux indicateurs pertinents pour apprécier la performance de l’organisation ;
‐ d’effectuer des comparaisons dans le temps et dans l’espace pour situer la performance d’une organisation ;
‐ de repérer, dans une organisation, en quoi les aspirations des différents acteurs peuvent constituer des contraintes
et/ou des opportunités dans la recherche de la performance.
De l’individu à l’acteur
Information et
intelligence collective
Gestion et
création de valeur
Évaluation et
performance
La prise en compte du temps
modifie-t-elle la décision ?
Temps et risque
La recherche de l’amélioration de la
performance comporte-t-elle des risques ?
Quels sont les risques auxquels les organisations sont soumises ?
La recherche de l’amélioration de la performance comporte‐
t‐elle des risques ?
Facteurs externes : évolution de la demande, cycle de vie obsolescence, rupture technologique, approvisionnement Facteurs internes de risque, liés aux décisions de l’organisation
La réponse à la question
est construite grâce à la
mise en œuvre de situations
mobilisant des capacités
La recherche de l’amélioration de la performance peut s’accompagner voire générer
des risques pour l’organisation. Leur prise en compte nécessite d’en identifier les origines : celles liées aux aléas et celles liées aux temps. Les organisations s’adaptent en mettant en place des modalités de gestion des risques
permettant d’en limiter les conséquences.
En s’appuyant sur des informations concrètes (témoignages de dirigeants d’organisation, récits d’entreprise…) et des outils de simulation, l’élève est capable :
‐ de repérer les risques externes auxquels les organisations sont confrontées ;
‐ repérer les risques induits par une décision dans un contexte organisationnel donné ;
‐ d’apprécier l’incidence du risque sur la performance de l’organisation, notamment en utilisant des données probabilisées appliquées à
une situation de gestion.
La cohérence interne du programme
Activité de travail/travail à distance
Communication/e-communication
Pérennité de l’information
Gestion de processus/Processus de gestion
Performance sociale
Acteurs
Valeur de l’information/création de valeur
Activité de l’acteur/activité de l’organisation
Conclusion
• Cohérence interne au sein de chaque thème (lignes introductives +
questions de gestion + Notions + capacités)
• Complémentarité des 5 thèmes (Transversalités entre les différents
thèmes et transversalités avec les autres programmes avec pour
l’objectif de construire une grille d’analyse des organisations)
• Les références scientifiques sont transparentes pour les élèves mais
elles font partie des fondements de la réflexion des enseignants
nécessaire pour aborder les thèmes
• Aucune « bijection » entre thèmes et champs disciplinaires
Quel positionnement par rapport au programme de management ?
• Fondements scientifiques de cette distinction
• Des transversalités
II‐A ‐ Les fondements d’une distinction entre management et sciences de gestion
« Le management s’intéresse principalement au pilotage des activités, au développement des structures et à la conduite des hommes en situation de travail. Il se différencie assez nettement de la gestion qui fait plutôt référence à la recherche de l’allocation optimale des ressources rares. […] Il s’agit de faire face aux défis de la maîtrise des coûts, de la qualité, du respect des délais, de la flexibilité mais aussi de l’innovation et de la variété
de l’offre.» (in, Management des organisations, théories, concepts, cas, Jean‐Michel Plane : Dunod, 2003).
II‐A Les fondements d’une distinction entre management et sciences de gestion
• Fondements scientifiques : différents niveaux de décision
• Management stratégique
• Management opérationnel
• Conséquences pédagogiques
‐ Élève observateur extérieur à l’objet pour le management, ‐ Élève acteur impliqué, dans des simulations pour les sciences de gestion.
II‐B Les transversalités entre les programmes de management et de sciences de gestion
1.1. Action collective
3.3 Veille stratégique
3.4. Qualité du SI
4.3. Modes de coordination
3.2 Processus de décision
3.4. SI et aide à la décision
1.1 finalités
1.2.facteurs de contingence
2.Les critères de différenciation des organisations
3.3 Un contrôle stratégique s’impose-t-il ?
2.1 La finalité de l’entreprise se limite-t-elle à la
réalisation d’un profit ?
II‐C Les transversalités entre les programmes d’économie et de sciences de gestion
2.2 La productivité et les gains de productivité
7.1 Les négociations salariales
5.1 les marchés concurrentiels
5.2 Innovation
9.1 L’expansion, la récession, la dépression
10 . Les échanges internationaux
1.2.La spécialisation, l’échange,
le prix.
2.3 Le pouvoir d’achat.
- Les coefficients budgétaires.
-La structure de la consommation
4.1 L’autofinancement
4.2 Le financement direct et le
marché financier
5.1 Les marchés concurrentiels
1.1 La production, Les formes de la répartition
2.1 Les facteurs de production
2.2 La valeur ajoutée,
2.3 Le partage de la valeur ajoutée. .
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